harland est une fleur spéciale dans son bouquet de vie : la plus belle, la plus étincelante et celle qu’elle refuse voir faner. il y’a un absolu d’amour tombé au bon moment de sa vie, une relation qui a pu la relever entièrement. peu importe ce que diront les prétendus adultes, les sages qui se pensent davantage informés ce qu’il lui faut elle, sa seule conclusion est qu’elle t’aime. c’est l’amour fracassant. harland | pardonne-moi qu’elle a envie de dire : pardonne-moi, cette fois-ci, de ne pas avoir supprimé tes souvenirs. pardonne-moi de t’avoir parlé et de ne pas avoir continué à récupérer les petits papiers glissés par les cinq millimètres qui séparent le sol et la porte. elle espère qu’il est heureux maintenant qu’elle ne se pose plus sur la même branche que lui. joy |
dans les bras de la madone elle revit et s’épanouit, elle sait bien que sous cette beauté extasiante se cache le coeur d’une mère : elle couve et aime, protège et veut bien essuyer de ses doigts délicats les grosses larmes de demoiselles. elle n’aurait pas pu mieux tomber car amélia trouve en sa belle-mère une affection rassurante, un pilier pour un chapiteau de jeunesse. ludmilla | si ludmilla est mère, felix est père : raisonnable et bien raisonné, il sait ce qu’elle ne sait pas. c’est avec un timide respect qu’elle s’impose à lui, avec des milliers de mots qu’elle ne sait pas prononcer mais que lui sait entendre : le silence parle de lui-même et il n’y’a besoin que de sourires et d’étreintes pour communiquer.
felix |
une immense déception perle dans ses yeux à chaque fois qu’elle le voit : la trahison brute et nette qui fend les cœurs. comment peut-il prétendre, même silencieusement, à représenter une figure paternelle avec si peu de tolérance ? ne peut-il pas comprendre qu’elle n’a jamais été aussi heureuse qu’aux côtés d’harland ? il semble maintenant moins extrême mais elle ne pardonne pas, elle ne pardonne plus d’avoir ressenti une blessure aussi vivace une blessure digne d’une grande trahison de quand il a voulu les séparer. dans ses drames adolescents, les adultes rationnels n’ont rien à faire ici. jean | c’est le goût des premiers amours, de l’abandon durant la jeunesse. qu’il était beau, qu’il était admirable ! mais il est mort. calciné. loin. elle l’a oublié, c’est plus facile de faire semblant que ces choses n’existent pas. eliott (MORT) |
oisillon (elle pense) qui représente une part de son nouveau statut d’adulte : avoir un animal de compagnie fait parti des éléments importants pour continuer d’avancer. elle est persuadée que si cet enfant ne grandit pas c’est à cause de l’éclipse, pourrait-il y’avoir d’autres raisons ? kfc | la jalousie est une vilaine chose qu’on pourrait dire, mais elle ne peut pas s’empêcher d’afficher des sourires plus grands d’hypocrisie en apercevant son aimé proche de cette donzelle. elle se dit qu’il y’a des gens qui ont de la chance (et pourtant jane n’est pas à envier mais c’est ainsi- la pelouse du voisin est toujours plus verte que la nôtre), visiblement la future avocate est l’une d’entre elles. sa douceur et son calme ne l’arrange pas et renforce l’image de la maîtresse absolue de la situation ; le trop d’assurance est à voir d’un mauvais oeil. jane |
la beauté des mots, le visage fin et l’expression neutre : un de ses nombreux exemples pour avancer dans la vie. elle trouve en talv une grâce qu’aucune personne ne possède dans son entourage, amélia l'idolâtre comme un être à part entière : splendide et sans défauts. elle fermera bien les yeux sur ses violences et ses manières parfois peu délicates de traiter les myosotis et lui voue une confiance à part entière. à ses côtés, elle n’a pas (plus) peur. talv | timide et maladroit, orestes est une douceur qu’elle veut bien couver de ses ailes fébriles. elle rattrapera ses tasses d’une main pleine de pouvoir- de la magie de la réinitialisation et lui affichera des sourires timides d’amitié, de la fraternité à la pelle. orestes |
naï est une fleur aux allures fébriles qu’il faut protéger, qu’il faut chérir et recouvrir de miel. excessivement souriante, excessivement fausse : regarde comme je t’aime ! regarde comme je suis importante. le masque n’est pas rendu, et elle se voit obligée de geindre face à l’affront du refus. de pleurer de chaudes larmes qui ont toutefois un goût si froid. naï | galathée qui ne semble pas l’apprécier- toutefois elle ne cessera pas de sourire. elle ne cédera pas au manque d’enthousiasme du sans-mémoire car amélia s’acharne pour se faire aimer : car les gens comme lui n’ont pas le choix de poser leurs yeux sur des gens comme elle. galathée |
il ne faut pas avoir cette haine dans le regard, cette fureur contre elle : elle n’y’est pour rien. la colère de l’enfant attriste amélia autant qu’harland, elle ne comprend pas cette rage pour une couleur et une manière de penser. ne t’en fais pas qu’elle veut lui dire en lui tapotant l’épaule, harland n’a pas changé : si ses veines regorgent de sang carmin c’est pour mieux chérir celles des gens comme toi qui sont bleues myosotis. amélia qui ne peut prétendre connaître cet inconnu bien plus jeune, plus petit et plus audacieux dans sa vulnérabilité ; mais s’il le faut elle lui tendra la main encore une fois même s’il semble s’obstiner à la refuser. jaakoppi | dans le creux de son coeur, ton absence attaque les parois : résonnent alors les coups et la rendent sourde. toi qu’elle a aimé et admiré, chérit comme une grande soeur : où es-tu ? où as-tu donc disparu ? pourquoi ne réponds-tu donc plus au téléphone ? elle a si peur de te voir disparaître : elle a si peur de ne plus jamais revoir ton sourire plein d’affront. arsène (MORTE) |
la dureté du métier est bien allégée quand sur le doigt de pieds du cadavre demeure une plaisanterie concoctée par son collègue : elle attend chacune avec impatience et s’attriste quand il n’y’en a point. même en silence, les deux comparses de morbidité ont réussi à lier une bonne entente entre collègues. earl grey | vous êtes grande et belle, comme ces femmes qu’elle pense inaccessibles. elle vous admire de ses yeux d’adolescente et chérit cette chère image qu’elle a de vous et de vos ambitions : vous êtes belle. emmi |
pardonne-la d’avoir fauté, d’être tombée du mauvais côté malgré tout ce que tu lui as offert. tu as été mère, protectrice et même conseillère pour elle. il y’a une place de son coeur qui appartient à ceux comme toi qui ont marqué sa vie mais qui sont maintenant loin, à des années de cette nouvelle vie. enzee | un des éléments de sa nouvelle vie, un petit soleil caché par tant de nuages : cela devrait être interdit d’essayer de faire taire une telle lumière. elle sait qu’elle n’est pas bien placée pour prétendre élever les éclats de l’astre (puisqu’elle est faite d’ombre et d’obscurité- une discrétion de noir et de gris) mais elle peut l’aider. elle en est persuadée. elle lui donnera des sourires et de l’aide, une oreille s’il le faut : elle connaît la douleur de l’ignorance et de la violence collégienne. machin ivan
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vito ou la mère protectrice, vito ou le camarade d’harland sur qui elle peut toujours compter si elle n’a plus de nouvelles- une douceur sans contrepartie et une facilité certaine pour prétendre être son amie. vito | lénore demeure et reste comme la mort : figure familière de son travail. elle ne s’étonne pas d’une présence aussi étrange, aussi intrusive parmi les cadavres. comme si sa place avait toujours été auprès des corps, bien plus légitime que la demoiselle entre les tombes. lénore |
cadence est un mystère qu’elle veut bien résoudre et écouter, de son indulgence conflictuelle elle y trouve un repos même dans les attaques personnelles qu’il lui fait. cadence | un regret mêlé à de la honte : à quels instants s’est-elle imaginée qu’il était bon de s’en prendre à lui, de répandre ce venin plein de cruauté dans tes parois translucides ? elle ne pourra jamais assez se faire pardonner de cette colère qu’elle a eu envers lui et des problèmes qu’elle a pu lui soucier : quinn, à ses yeux, a une clémence que personne ne soupçonne. s’il montre les dents c’est pour mieux se protéger des gens comme elle qui ont eu aux premiers instants l’envie de s’en prendre à ce qu’ils croyaient être une simple brebis. quinn |
charlot charlotte est une ombre qui lui avait paru difficile à apprivoiser en premier lieu, une tente dans la forêt qui ne s’efface jamais- un petit mot de tendresse pour briser le silence. qui es-tu ? d’où viens-tu ? esprit de la forêt devenu ami, devenu frère de combat contre la vie et contre la timidité. il y’a eu les silences, il y’a eu les longues tirades d’aveux et l’acceptation de son autre, des sourires confiants et confiés à demi-mot. l’amitié avec un grand a. charlot | son cœur est voilé d’une admiration incroyable, de petits soupirs discrets face au charisme du mystère. c’est avec une dévotion fidèle, absolue et silencieuse qu’elle suit les épisodes perturbants de cet homme sans visage. cosmo müller (antinoüs) |
qui es-tu, es-tu encore vivant ? cela fait longtemps qu’elle ne t’a plus vu. tu fais parti d’un passé existant mais qu’elle ne connaît plus, trace d’une amélia auquelle elle ne s’identifie plus. elle ne s’excusera pas de ses gestes mais admet silencieusement qu’ils n’étaient pas les plus judicieux. vivez heureux, mais loin d’elle : il faut prendre soin de ce qui t’es cher au risque de le perdre. regal | amélia sait- elle est étrange et parfois intrusive. amélia sait- mais n’en démord pas. elle saura pour quartz, elle lui arrachera les mots de souvenir s’il le faut mais il y’a l’intime conviction qu’il cache des secrets bleus- des secrets pétalés myosotis. quartz |
amélia est trop fière pour s'abaisser à dire salope : elle serre les dents et affiche des jolis sourires en noir et blanc. vendredi est une âme qui appartient au passé et au présent à la fois, une sangsue qu'elle a pris la peine de détester pendant tant de temps pour chaque regard donné : elle a subi et vaincu. elle a été une des bouches qui l'humiliaient mais est toujours des yeux plein de mépris : qui comptes-tu atteindre maintenant qu'elle s'est faite une armure d'amour ? de ses doigts fins (que tu as jalousé visiblement) elle te met bien en évidence par l'anneau cette réussite que tu n'as toujours pas : acharne-toi donc pauvre fille, elle a réussi à fleurir malgré que tu aies tenté de lui arracher ses racines il y'a quelques années. vendredi | request goes here, it'll scroll if it gets too long FIRST LAST |