l'air du printemps est si clément qu'en réalité le châle qui repose sur mes épaules tiendrait presque de l'ornement une aigrette de pissenlit vient soudainement se ficher contre le carré de velours sur lequel je bats mes cartes et je la saisis du bout des doigts sans impatience ni fermeté et la renvoie d'un souffle aux bras du vent (à ses pérégrinations) (son voyage n'est pas terminé) et je reprends mes cartes en main j'entreprends de retourner celles que j'ai tirées l'amoureux se révèle sous mes doigts et je souris elle me rappelle l'amoureux que j'ai élevé celui qui s'en est allé chercher sa moitié (que je n'ai pas encore rencontrée) et qui doit l'amener ici plus près de lui plus près des autres et à cette pensée je lève les yeux et j'apprécie la manière qu'a le destin de lier toutes choses entre elles même les plus petites car je vous vois de loin vous diriger vers moi vers ma roulotte chargés de bagages et d'appréhension alors je me lève le sourire aux lèvres je pose d'abord le regard sur toi harland (mon enfant) puis sur toi amélia sur ton visage poupin j'y lis mille choses mais surtout un peu de crainte alors je te souris comme si tu étais ma propre fille (rassure-toi) je hoche doucement la tête et je ferme longuement les yeux comme on le ferait face à un chat effarouché bienvenue à l'arcadius, amélia. (bienvenue chez toi) puis je me tourne vers toi harland et alors que je repositionne mon châle d'un geste je songe que les choses devraient être faites dans les formes même si au fond chacune sait qui est l'autre je te laisse connecter les femmes de ta vie par toi-même avec l'enthousiasme qui t'est propre tu nous présentes, gattino ? et j'ajoute un peu de ma langue natale pour ne pas l'oublier un peu de tendresse pour te taquiner pour te voir rougir devant ta dulcinée car les mères ont ce pouvoir (cette manière de renvoyer leur progéniture à leurs jeunes années) et ne se lassent pas d'en user
Harland
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Jeu 27 Avr 2017 - 3:12
Vie de famillefeat Amélia et Ludmilla ♥♥
Nuit blanche qui pâlie fuyant le long de l’horizon – nez à sa fenêtre il suit des yeux le tracé confusément doré des ombres ensoleillées planant voile scintillant sur les vitres de sa – leur – chambre Il ne pense pas – mais il songe emporté doucement par le chatoyant silence de l’aube belle dame aux ailes d’ambre déployées …
Un soupir et il se retourne pour faire face aux étoiles qui restent dans les abysses obscures et brillantes de son regard d’enchanteresse
« Bon matin Amélia. Tu as bien dormi ? »
Est-ce un rêve ? Est-ce réel ? L’amour est propice à l’illusion – entre les drapés du sommeil que le nouveau jour constelle les lignes immaculées de celle qu’il aime lui semblent esquissées d’irréalité.
« Amélia… »
Il n’ose s’avancer, la toucher – de peur qu’elle disparaisse, comme cela, comme s’enfuient les nocturnes hallucinations lorsque l’on s’éveille… Alors pour ne pas dissiper les rêves – il se contente de sourire timidement au soleil
« Tu es belle, Amélia. »
Plus tard il s’approchera à petits pas et délicatement comme on embrasse les flocons l’hiver il s’allongera sous la nue de ta vulnérable chaleur Plus tard il fera courir ses doigts sur les chemins de ton opaline chevelure jusqu’au bout des traits ébauchés à l’aurore de ton charmant visage Plus tard il te chantera doucement l’infime harmonie des nuits longuement pâlies au coin des flammes turbulentes je t’aime.
Et maintenant je suis nerveux, un peu -- car je sais ce que je dois attendre Elle joue cartes sur table devinant tout ainsi qu’elle a toujours justement parié Ludmilla ou maman -- entre nous tel un aparté qui ne peut se dire sur scène – a l’habileté ésotérique de ce qu’elle doit être – un envoûtant fantasme Alors pour une fois je ne dis rien – j’escorte ma féerie en silence jusqu’au seuil de ta tendresse tendue Et détourne le regard pour ne pas succomber à l’hypnose chèrement maternelle
« Salut Ludmilla. »
Il sent glissant sur sa peau les rayons ardents de cette lune d’onyx sur le point de sourire mais refuse caprice d’enfant de se confronter à sa selène affection
– tu nous présentes, gattino ?
– HEINQUOINONMAIS – LUDMILLA bordel Arrête de m’appeler gattino comme si j’avais quatre an là ça va j’suis plus un bébé non plus….…
Et cette espièglerie aux accents teintés d’italien ravive en lui l’absurde énergie ardente que la nuit passée a gentiment atténué – il pose une main sur l’épaule de sa bien-aimée une autre contre son cœur et déclame en sincère acteur :
« Ludmilla voici Amélia, c’est ma petite amie. Je sais qu’elle est belle, mais tu sais elle est aussi super gentille et intelligente et stylée et enfin bref elle est parfaite. Et Amélia voici Ludmilla. C’est ma mère. Et elle m’appelle plus gattino depuis l’an 1673 mais elle fait juste ça pour me foutre la tehon devant toi – d’ailleurs tout ce qu’elle te dira sur moi c’est faux ok – genre elle va te raconter que j’ai fait un caprice pour avoir un lama quand j’avais 6 ans mais c’est FAUX d’accord tu l’écoutes pas !! »
C'est le rôle des enfants – de faire semblant d'être grand.
codage par joy
hrp : désolée si il reste des fautes comme d'habitude je suis dcd de fatigue orz
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Mer 3 Mai 2017 - 23:37
Ne joue pas au poker avec moi dans ma manche j'ai toutes les cartes
harland harland tu pourrais faire de l’ombre au soleil tant ta présence m’éclaire tant ta présence m’est vitale et voilà j’ai l’impression que tout ceci est un rêve qu’à un moment ou à un autre tu vas me hurler que c’est une blague et que tout s’arrête c’est quand je te vois déjà debout devant la fenêtre que j’ai un arrêt as-tu dormi, harland t’es-tu couché pendant un instant je m’en veux d’avoir pris ton lit tu te retournes et c’est bien toi je m’assieds dans le lit remet correctement ma chemise de nuit en baillant te souris avec beaucoup plus de tendresse que j’ai jamais exprimé de ma vie harland, bonjour. bien, comme un loir. et bizarrement je n’ose pas te retourner la question car j’ai peur terriblement peur de me confronter à la liberté mon prénom dans ta bouche est un des plus beaux réveils que j’ai eu tu t’approches et je t’observe sans cesser de sourire encore à moitié dans les choux et l’élargit encore plus quand tu oses le tien mes joues rosissent et je te retourne d’une voix encore un peu intimidée prude peut-être toi aussi tu es beau, harland.
nous voilà en route et comment te dire harland que je suis terriblement nerveuse pas du tout rassurée j’ai peur d’être trop ci pas assez ça je compresse ta main dans la mienne te colle presque par crainte je découvre les coulisses du cirque en même temps tout ce qui s’y passe vraiment et mon sourire est un peu crispé mon coeur bat trop vite ((si tu me lâches je pense que je vais me noyer)) j’ai peur de te faire harland devant vous madame devant vous qui êtes sa figure maternelle peut-être son idéal féminin au fond vous nous attendez et vous prenez la parole j’envoie un regard incertain à harland essaye de ne pas trop tripoter ma robe claire et de dentelle merci..? et la réponse sonne plus comme une question que comme une affirmation ((où est passée la amélia d’il y’a quelques mois certaine et mystérieuse bon sang)) gattino et tout de suite tu réagis harland je t’observe du coin de l’oeil ris légèrement avec un peu de retenu (toujours une main sur la bouche) mes joues se colorent prennent la teinte des volants et du tissu de ma tenue je me suis même pas rendue compte que j’avais lâché ta main je te laisse nous présenter et me prépare à parler à mon tour ((au moins je suis sûre que vous comprenez ludmilla avec harland comme fils)) à nouveau je ris à tes remarques rougis à tes compliments c’est vraiment vraiment nerveux j’ai un peu honte et je vais pour croiser avec tout mon courage votre regard enchantée et merci beaucoup madame de m’accueillir vraiment je- je vous suis infiniment reconnaissante. je vous préviens d’emblée je suis pas aussi parfaite qu’harland le décrit mais- j’essaye tout de même. je regarde harland un rien rieuse histoire de me décompresser alors cette histoire de lama ? je veux la conclusion, car je suis sûre que c’est vrai.
je ne me lasse pas de te voir prendre ton air offensé de grand enfant harland et encore moins de t'entendre protester si vivement que tu en balbutierais presque je te dirais bien que je suis désolée et que comme tu le voudrais je vais arrêter mais ce ne serait vrai qu'à moitié le plaisir de te taquiner est trop grand pour que je puisse y renoncer pleinement (non c'est vrai tu n'es plus un bébé et pourtant quand je te regarde je vois toujours l'enfant que tu as été) ta tirade manque de me faire éclater de rire et je ne pense pas que tu réalises à quel point ton énergie est bénéfique aux gens qui t'entourent mais je me contente de hocher la tête avec un sourire qui se fait malicieux car c'est toi qui a évoqué cette anecdote pas moi tu me donnes là une occasion de t'embêter davantage que je ne compte pas laisser s'échapper j'y vois aussi l'opportunité pour toi amélia de perdre un peu de cette tension que je sens encore peser sur tes épaules je comprends ne t'en fais pas on ne peut pas tous être à l'abri du souci comme harland lorsqu'on fait son entrée dans son nouveau foyer quelles que soient les raisons de ta présence ici je devine qu'elles sont liées à cette lassitude triste que tu as au fond des yeux celle qu'ont les personnes qui ont grandi un peu trop vite (plus tard je t'inviterai à en parler si tu le veux mais l'heure n'est pas encore au sérieux) santo cielo, ne m'appelle pas madame, tu vas me rappeler mon âge ... appelle-moi ludmilla, tout simplement. et ne t'embête pas non plus à me vouvoyer. ta politesse et ton éclat de franchise m'attendrissent quant à moi je ne lui "fous pas autant la tehon" habituellement mais j'essaye tout de même. on fait tous de notre mieux. et c'est bien ça notre mieux que harland voit en chacun d'entre nous c'est ça qui le rend aussi précieux c'est ça qui rend la vie moins pénible à ses côtés tu sais amélia je comprends peut-être plus que tu ne le crois à quel point sa lumière t'est profitable et tu rattrapes l'écart de harland avant moi je t'adresse un hochement de tête approbateur (tu me plais) à mon tour maintenant oh, absolument. je lève un doigt taquin à l'ongle carmin vers toi harland dès que je te vois (te sens) prendre une grande inspiration indignée te composer un air offusqué et je fais semblant de te rabrouer le sourire trop étiré et la voix trop enjouée pour convaincre qui que ce soit on n'interrompt pas sa mère, jeune homme. et de me retourner vers toi amélia en espérant que cette curieuse histoire te détendra figure-toi que lorsqu'il avait sept ans, il voulait absolument avoir une chèvre. je hoche la tête d'un air amusé comme pour anticiper l'exclamation mi rieuse mi étonnée qui pourrait t'échapper quand je lui ai fait remarquer que nous avions un éléphant, un tigre et même une girafe, qui sont tout de même autrement moins banals qu'une chèvre, il s'est tu un instant, a pris son meilleur air pensif et a fini par s'écrier que dans ce cas, il voulait un lama. un éclat de rire manque de m'échapper à ce souvenir quelle mine fière et déterminée tu avais et quelle tendre fierté tu m'as inspirée (j'ai toujours su que tu n'étais pas comme les autres) et comme les petits yeux suppliants sont ma seule faiblesse, le cirque a donc fait l'acquisition d'un lama qui fut baptisé du nom inspiré de dark vador. je fais mine de ne pas entendre le héros de cette histoire glapir de gêne de ne pas voir ses oreilles cramoisies et je continue je peux le prouver. j'ai plein d'albums photos dans ma roulotte, si tu veux.
Harland
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Lun 12 Juin 2017 - 2:59
Vie de
Famille
Point de mirage entre les incandescents signes de ses subtiles incantations – elle invoque comme l’on badine, nostalgique Remonte ainsi à la carte les actes désuet d’un passé lumineux dont les petites révolutions tombent en vapeur rosie au coin de ses yeux et puis au sommet de ses oreilles (et s’échouent euphorique écume le long des rivages secrets de son soulagement)
« JPP NON PITIÉ RACONTE PAS CA LUDMI AU SECOURS C’EST DE LA MALTRAITANCE JE VAIS APPELER S.O.S ENFANTS BATTUS ALLO LA POLICE JE SUIS VICTIME DE VIOLENCE DE LA PART DE MA PROPRE MÈRE »
Mais – imprécation sentencieuse – on interrompt pas sa mère, Harland (les charmes ne se laissent pas facilement conjurer)
« LALALALA J’ENTENDS RIEN LALALALALALALALALA JE CHANTE DU BEYONCE JE NE VOUS ENTENDS PAAAAAS ALL THE SINGLES LADIES ALL THE SINGLE LADIES NOW PUT YOUR HANDS UP LALALA »
Les mains sur le visage – sagement se bercer d’illusions protectrices -- entre lesquelles ondulent malgré tout des bribes de souvenirs heureux
« adieu c’est terminé je peux plus rester ici ma glorieuse réputation est totalement détruite j’ai plus qu’à aller habiter en Alaska les ours polaires et les manchots eux au moins ils me feront pas des coups comme çaaAAAJAIENVIEDEPLEURER »
Bien sûr – c’est son rôle de jouer, un peu – car c’est cela aussi la magie – invoquer patiemment l’émerveillement à l’occasion de ces instants d’extase intemporels Suspendre du bout des doigts l’indulgente patience de ceux qui jamais ne se souviennent de leur rêve Il sent vibrer invisible douceur au bord de sa fébrilité – l’impalpable présence manifeste de l’Aimée – à la frontière de ses paumes un sourire se dessine
« Bravo ça d’avoir gâché ma réputation hein j’espère que tu es fière de t-- QUOOOOOOOOOOOOOI OH NON OH NON NON NON PAS LES PHOTOS PAS. LES. PHOTOS. PITIE JE VAIS DCD C’EST BON LA VOUS VOULEZ QUE JE MEURS ??? BAH VOILA JE MEURS HOP ADIOS »
Dramatique – une main sur le cœur une autre contre sa tempe – silhouette vacillante gonflée d’angoisses feintes que ses soupirs exagérément magistraux bousculent
« J’EN AI MARRE LUDMILLA T’ES TROP GENANTE COMME MERE LA – Amélia tu sais si tu veux euuuuh on peut aller voir le reste du cirque hein ?? je te présente les autres gens ils sont super gentils tu verras bon Morphée est un peu bizarre mais c'est pas grave je te montre les animaux et tout JE PEUX MEME TE PRESENTER A DARK VADOR SI TU VEUX JE SUIS SUR QU’IL A TROP ENVIE DE TE RENCONTRER ALLEZ HEIN TU VIENS AMELIA ? PLEASE PLEASE PLEASE PLEASE ??? »
Mains jointes et cils papillonnant (enfantine requête) sur un air de magie blanche …
forces contraires aux rires aux lumières différents, tableau d'amour vache et de taquinerie à quel moment, va-t-il se briser dites-moi à quel moment la tempête transformera les éclats en pleurs désarroi jamais je ne l'espère impératrice et troubadour drôle de famille tout de même histoire contée avec l'aisance de ces gens qui l'ont fait tant de fois, la malice de ceux qui n'ont aussi rien à perdre une main toujours sur la bouche pour s'empêcher d'éclater de rire à la gêne à l'excès dont je m'habitue tout doucement et laisser perler un sourire face à vous ou plutôt toi ludmilla qui cherche tant bien que de mal me mettre à l'aise l'amour c'est aussi laisser déblatérer tout ce que l'autre veut exprimer alors je ne me teins que d'un silence appréciateur aux cris et puis balancer l'oeil de face à côté dans une fausse moue indécise mhhhhhhhhhhhh... enrouler un bras autour de toi pour lever mon nez- une face de ton visage collé au tissu de ton tee-shirt mine indécise et lèvres ourlées, papillonnement de cils j'avoue que... faire durer l'anxiété comme en te donnant des coups de coude et puis sans se décrocher, juste les prunelles qui libèrent les tiennes harland pivoter vers vous- toi (décidément) belle-mère sourcils levés mon cœur balance plus pour les photos étrangement, je serai ravie de voir ça
toutes les protestations du monde, aussi faussement éplorées soient-elles, n'effacent pas la chaleur qui m'embrase le creux du cœur en entendant le mot paraître au milieu de ta tirade parfaitement maîtrisée d'enfant à l'honneur bafoué pas "maman" trop intime, trop enfantin trop ombrageux pour cette réputation que tu te targues fièrement de posséder et que j'aime tendrement à taquiner "mère" cela va bientôt faire vingt ans que je le suis et il est toujours aussi attendrissant de l'entendre ainsi (valorisé) avec la désinvolture du naturel sans arrière-pensée, sans rien de plus que l'évidence telle qu'elle est perçue peut-être plus maman depuis un moment mais mère pour longtemps (pourras-tu un jour mesurer à quel point le jour où on t'a trouvé demeure le plus beau et le plus significatif de mes quatre décennies passées) quel homme de scène ! tu n'es pas mon fils pour rien. je ne peux m'empêcher de le dire moi aussi de le redire par pur plaisir d'établir sans jamais m'en lasser ce lien de parenté qui dépend moins du sang que du cœur (mon fils) je pouffe de rire devant tes jérémiades parfaitement interprétées je ne pense pas que j'en faisais autant à ton âge. davantage taquinerie que vérité car à ton âge je venais d'arriver en ces lieux que je n'ai plus quittés, je goûtais pour la première fois la liberté de pouvoir être qui l'on est et faire ce qui nous plaît m'enivrais d'enfin pouvoir faire éclater un tempérament qui a toujours été réprimé se faire voir, se faire entendre pour ne jamais cesser d'être adulée aujourd'hui plus délicatement que jadis alors au fond à ton âge j'en faisais tout autant mais c'est un secret on a tous les deux besoin des regards pour se sentir exister et je ne connais que trop bien la saveur d'en avoir un plus spécial que tous les autres braqué sur soi (amélia) excellent choix. sourire mutin se pourrait-il que j'aie une belle-fille selon mon cœur ça demande d'être un peu mieux installées. d'un geste je te désigne la chaise libre non loin de la table que j'occupe puis entreprends de réunir mes cartes pour les ranger la séance est terminée l'occasion de les laisser de nouveau me parler se représentera bien assez tôt gattino, tu voudrais bien être le plus doux des fils et aller nous chercher du thé, s'il te plaît ? le même que d'habitude. il est rare que je me montre aussi peu subtile que cela mais j'estime que pour cette fois ça ira que si tu comprends le dessous de mes mots harland tu sauras aussi qu'il n'y a nulle malice là-dedans ni rien de dirigé particulièrement contre toi il s'agit juste d'écarter un instant les rayons du soleil pour mieux voir le discret astre lunaire merci, tu es adorable. et de finir d'arranger ma pile de cartes avec un calme félin en attendant que ces innocentes oreilles un peu décollées soient hors de portée doigts souples sourire paisible quand je juge que ça y est, nous pouvons parler, je cesse mon manège et lève les yeux sur toi amélia pardonne-moi de te l'avoir ôté aussi peu élégamment. n'aies crainte mon enfant je ne nourris pas d'autre intention que celle de te parler à cœur ouvert, crois-le bien car il y a des choses plus faciles à dire en l'absence de public je devine que ton existence ne doit pas être des plus faciles pour que tu viennes vivre parmi nous. ne te sens pas pour autant obligée ne m'en toucher le moindre mot, tu ne me dois rien. nous avons tous nos raisons d'être ici, tu sais. douce nostalgie les êtres atypiques que nous sommes sont façonnées par une vie en désordre, n'est-ce pas ? je veux simplement que tu saches que tu n'es pas seule ici. nous sommes une grande famille, dont tu fais désormais partie, ce qui signifie que si tu as le moindre problème, le moindre malaise, la moindre question, tu peux venir m'en parler à tout moment. (comme à une maman mais il est trop tôt pour le dire, je crois) je te tends une main aussi sincèrement bienveillante que mon sourire je te souhaite personnellement la bienvenue parmi nous.
Harland
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Lun 8 Jan 2018 - 21:33
Vie de
Famille
Soupir en coin –
« Amélia noooon........ /////// »
puisqu’avec plaisir, il s’offrirait à tous les jeux dont il n’est pas le roi…
« gattino, tu voudrais bien être le plus doux des fils et aller nous chercher du thé, s'il te plaît ? le même que d'habitude. »
et c’est tout un art, de mimer pour s’amuser.
« d’accord et maintenant on m’esclavagise… ok ok j’ai compris je m’en vais c’est bon OK...... De toute façon je préfère pas assister au massacre de mon ultime humiliation...... AU REVOIR.......»
Idyllique illusion qu’on porte aux nues du badinage – il claque la porte de la roulotte, mais laisse sur son pas de sincères sourires de scène – bienheureux, elles doivent y croire, un peu, beaucoup, car il est vrai, lorsqu’il folâtre –
il orchestre du bout de la langue les sifflotements de la bouilloire, le menton sur sa paume, ses doigts charme un invisible rythme – il n’a l’air de rien, vague – derrière la vitre, la parade nuageuse qu’il encourage du regard imprime ses nébuleuses circonvolutions dans l’abstraction distraite de ses pupilles, il ne se demande pas, de quoi peuvent bien discuter les amours ? – il n’est pas curieux, il semble tranquille, vain – les sifflotements de la bouilloire écorchent ses divagations bruissées
Une antique mécanique dévoile son ample mémoire à la pointe de ses gestes, trop imprécis pour être improvisés ; le thé ici, le sucre là – il s’est mis à chantonner, vraiment, car c’est un belle journée, nuageuse et sans équivoque, une trop belle journée pour se contenter de siffler, et puis, le thé est réussi
sans faillir à la mission de son instant – il ouvre la porte d’un coup d’épaule qu’il souhaite opportun sans être discret ; et gracie l’amour d’un grand sourire doublé
hrp :@Amélia@Galathée car je sais pas comment tag Ludmilla VOILA BOLOSSE bref :
Invité
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Mer 17 Jan 2018 - 23:15
n'oublie pas mon petit soulier
elle observe vos drôles de spectacle à vous les gens de la scène qui valsent dans le sable poussiéreux comme sur un parquet luisant- oui il lui semble que vous avez le cœur de ces gens du voyage qui n'ont à perdre que l'amour et la compagnie de votre mouvement elle s'assied jambes bien fermées et mains jointes- elle se veut discrète pour ne rien effacer et ne rien imposer sur ses lèvres restent et demeurent le léger sourire familier une ode en votre honneur à vous qui lui ouvrez vos bras sans hésitation amélia qui a un petit soupir amusé une petite expiration qui vient de l'intérieur aux éclats dorés de celui qui la chérit et qu'elle chérit quel bon goût qu'elle pense à l'idée de savourer un thé en votre compagnie pendant un instant il lui semble que vous pourriez peut-être peut-être comprendre un peu de ses doutes quand vous posez sur elle un tel regard dénué de mauvaises choses elle esquisse un au revoir sans mouchoir blanc à son aimé du bout des doigts pâles c'est seulement quand la nuit est tombée dans la roulotte que les femmes peuvent se délivrer- se dénuder car le soleil ne les regarde plus il y'a de la timidité coincée là dans une risette d'insécurité et face à vos excuses qu'elle ne mérite pas elle agite ses mains oh non non ne vous excusez pas- ! et il y'a beaucoup trop de douceur pour cette jeunesse invisible-il y'a tellement de tendresse maternelle que l'enfant en elle ne sait plus quoi en faire elle décroche et baisse son nez de gêne les joues rougies par le plaisir elle remonte la lippe de sa bouche embarrassée par ce tellement qu'elle a l'impression ne jamais pouvoir rendre merci- merci beaucoup je pourrais jamais assez vous remercier je crois... elle est vite sauvée par l'aube ton retour harland elle se tourne pour t'observer et demeure silencieuse encore figée par l'émotion ((son myocarde réapprenant à battre lui qui était si las avant que vous soyez apparus tous deux dans sa vie))
que de douceur dans ces accents empressés, dans cet embarras qui semble se reprocher sa propre félicité – que de bonnes choses en vérité qui sont encore bien présentes dans l'ombre du fardeau que tu traînes je les vois moi tu sais toutes les promesses qui sont encore là, derrière tout ça j'aimerais que tu puisses les voir aussi amélia (mais chaque chose en son temps et ce temps n'est pas encore venu même si je sais parfaitement qu'il est prévu) l'éclat de rire attendri qui se formait au creux de ma gorge se fait finalement sourire pour ne pas apposer davantage de gêne sur celle qui t'étreint déjà et j'effleure doucement ta main pour ne pas qu'elle t'emmène trop loin (tout va bien) il n'y en a pas besoin. qu'être ici te permette d'aller mieux me suffit. et là-dessus je n'ai aucun doute l'on t'a fait plier trop tôt, trop fort mais tu as en toi suffisamment de force pour que la pliure ne devienne jamais cassure, l'éclat solaire est là avec toi pour s'en assurer le voilà d'ailleurs qui remonte comme un petit poucet la piste de lumière par laquelle il nous a laissées, plateau en mains et sourire aux lèvres merci beaucoup, gattino. (difficile de dissimuler le demi-sourire taquin qui prouve bien que je le fais exprès) une fois toutes les tasses remplies je porte la mienne contre mes lèvres et prends le temps d'en inhaler la vapeur en vous observant, tous les deux jeunesse encore inconsciente de l'immense étendue de son propre chemin je suppose qu'amélia n'a pas encore eu l'occasion de visiter le camp ? vous devriez en profiter, il fait un temps superbe aujourd'hui. car après tout comment se sentir chez soi sans savoir où l'on est sans s'approcher de l'étranger pour le rendre familier et alors que vous vous préparez à vous éloigner je vous adresse à chacun un dernier sourire à toi harland, même si tu les connais par cœur et que tu sais donc que je ne me lasserai jamais de te les offrir puis à toi amélia, pour te souhaiter encore une fois le meilleur (belle-fille selon mon cœur) reviens me voir quand tu veux. je te tirerai les cartes. je te montrerai si tu le souhaites quelles sont les lignes de ton destin et qu'elles ne resteront pas indéfiniment aussi entremêlées qu'il ne tient qu'à toi de les saisir et de choisir quoi (qui) y inscrire