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| | Mar 15 Aoû 2017 - 16:14 | | SIRIUS (deuxième étoile la plus brillante vue de la terre)feat amelia l’envie soudaine nauséabonde de goûter la chair, user des lèvres pour marquer la proie ce désir pervers de consumer tous les êtres, la concupiscence, découvrir l’unique corps résistant à l’ennuie, instinct animal (a s s a s s i n) qui ne s’ôte de mes caprices, le dégoût comme copain, l’alcool dérobé.
entre deux baisers l’azure irascible -mes yeux- dans le coin de rue qui inspecte, ma dépouille entassée dans les bras des femmes cajolé par les bouteilles (pas majeur mais rusé) elles se suivent copies-conformes des pions sans différenciations (harassement) quand le soleil se dégage de ces nuages,
p r é c i e u s e
je sais alors que je l’aime.
et regardée, contemplée, épiée, guettée, remarquée, scrutée, désirée, lorgnée, estimée, fixée, dévisagée, admirée, prisée, engouée,
ce soir-là j’ai entrepris une quête qui me tuera. (je le sais déjà)
depuis, mille fois j’ai su trouver tes yeux sans jamais être trouvé en retour, l ’ i n t o u c h a b l e. mon étoile.
amelia ton prénom celui de l’amour fou, mon caprice se cultive mais tes desseins diffèrent (je revois ce garçon qui t’accompagnait cette nuit-là) et seul étriqué dans mon corps (étranger) je sens mon cœur (le m i e n ?) se rompre quand le paysage annihilé sans toi expire et me laisse penaud quatre murs pour voisins la solitude ma consœur. je la veux pour moi les joues teintes de mes émotions le corps docile à mon affection et son histoire champlevée dans la mienne.
aujourd’hui c’est fade.
laide la tendresse souillée, journée factice, asticotée, assit à un bureau (abris de paperasse) "littérature" mon beau titre on prépare déjà l’année qui suit avec les meilleures notes en guise de porte-paroles, mais ici dansent les étudiants élisant l’acrimonie des cafés à la finesse des belles-lettres.
« renard ? »
le bal s’anime derrière ta silhouette et mes yeux qui te dévorent je sais déjà que j’ai l’air d’un idiot devant un trésor,
« amelia »
j’ai gaffé.
« ah, mais liard, c’est du jargon tudesque… » ma reprise sonne faux j’aurai préféré perdre ma langue dieu pourquoi ne t’appelles-tu pas marguerite. « excuse-moi, tu m’as appelé ? » stupidité qui s’alimente je trépigne d’impatience sur ma chaise mes premiers mots avec le soleil cette chance opportune je clos mon bouquin abandonne mes quatre pieds pour tenir sur mes deux baskets « tu t’intéresses à la littérature ? » voix d’enfant gâté impatient comme un vingt-quatre décembre si c’était indubitablement noël tu réfuterais que tu t’intéresses à moi (pas lui) mais,
quelque part (sous la cage thoracique) je sais déjà.
renard boit toujours à la recherche de son élue. il entrevoit au loin la belle amélia, elle n'est pas seule (harland est là) mais il s'en fiche. heureux hasard : il la retrouve, lors des portes ouvertes de l'université. codage par joy |
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| | Lun 11 Sep 2017 - 22:37 | | | Tu as dit "Je t'aime" mais juste son sourire traîne | cette journée est celle des fausses belles journées, des lumières qui ne s'éteignent pas mais qui ne brillent pas intensément il semblerait que le soleil ne suffit pas parfois pour créer- pour alimenter les plus ravissants des jours c'est toujours un plaisir toutefois de sortir des bras de morphée dans un rayon de l'astre roi aujourd'hui il n'est point question d'aider au cirque ou de rendre visite à ma mère plutôt de réfléchir à cet avenir dont je ne connais ni les lignes ni les trajectoires chemin en terre battue, encore bien transformable mais il faut tout envisager, le béton (stabilité) ou le sable (folie) il faut juste se préparer à mettre les bonnes chaussures alors je m'avance vers ce lieu où je ne suis plus allée depuis ma remise de diplôme- habillée de sombre éventail en main, bloc-note et stylo serré sur la poitrine s'avancer sans un regard pour ceux autour, nez vers le bas portes ouvertes hein, découverte des fillières ateliers et conférences et puis s'arrêter sur le plus simple- le plus sobre la littérature les lèvres pincées- tu es assis là ((renard c'est ça ?)) et je ne dis rien car j'ai la boule à la gorge- car j'ai jamais l'habitude de vraiment parler aux inconnus prendre son souffle une inspiration et tu murmures déjà mon prénom papillonnement incompréhensif de cils- tu le connais ? je pensais être assez discrète je pensais être assez effacée pour qu'on m'oublie les lèvres entrouvertes tu baragouines quelque chose que je ne comprends pas- t'entremêles dans tes propres mots ça me rassure, je suis visiblement pas la seule plutôt gênée du contact et non non- je je ne t'ai pas encore appelé épaules un peu recourbées-mentons disons que oui ça épargne le premier contact je-oui. tu te lèves, te dresses pour te mettre à ma hauteur et j'accroche ton regard dans un sourire que je tente aimable après tout tu es un garçon on tient votre attention avec des bouches en coeur- toujours des bonnes intentions je te l’assure oui je cherche à rentrer dans cette fillière mais j'ai quelques questions pratiques avant- c'est toi qui gères le stand ? renard- c'est ça ? dégager une mèche mal coincée dans le serre-tête et se rattraper ah et enchantée, amélia. je viens d'avoir mon diplôme...
BY MITZI |
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| | Dim 24 Sep 2017 - 18:19 | | SIRIUS (deuxième étoile la plus brillante vue de la terre)feat amelia tes lèvres, actrices de mon plaisir. j'aurai payé d'innombrables sommes pour les effleurer de mes doigts, ma vie pour y déposer les miennes, si seulement je pouvais (mourir) si seulement tu me voyais. (ah) (ça toque contre la cage-thoracique) (ça toque)
« oui,
renard. C'est moi, renard, »
mes doigts qui se serrent contre le cœur j'imagine la splendeur de ta main, la douceur de celle-ci, (mais ça toque et j'ai mal) amélia,
« félicitations pour ton diplôme ! »
les palpitations c'est un orchestre d'émotion sous ma peau l'excitation comme meneur et tant de musicien dont je ne connais les noms si l'amour se distingue dans un violon tendre j'ignore qui fait le tambour d'où viennent les vents et pourquoi le triangle se calque sur les battements de mon cœur, je l'ignore (mais), ne t'ignore pas,
vagabond, à présent mes dix doigts dans la paperasse endormie sur le bureau mes yeux suivent la course de mes mains et (toujours) sans t'ignorer je saisis un papier le scrute rapidement (ça toque encore) et maître de mon habileté la fait tourner,
«là, c'est le programme qu'on a eu cette année. si ça t'intéresse, de voir comment on a commencé... ce cours-ci (que je pointe) c'est celui que j'ai particulièrement apprécié. le cours sur les genres, si tu savais combien il y en a, comment ils sont exploités, qui leurs donne vie... »
mon dos se plie je rejoins ma chaise, penché je fais ombrage au bureau, simple soleil de mes mots un air désespéré pour que tu tombes en amour avec la littérature (sans plus vraiment espéré pour moi) et autour des valses quotidiennes d'élèves vivant chaque seconde je reste figé j'ai tué mon temps pour me muer dans le tien.
amélia si tu peux aimer comme je t'ai vu l'aimer ce soir là alors aime mes cours ma filière tout ce qui te fais songer à moi sans te salir tandis que moi je saute pieds joints dans la misère et la crasse que six lettres accrochées peuvent déguiser,
mais plus tu souriras plus ma passion parlera
et alors j'entendrai les absurdités (vraies) que j'ai (toujours) voulu taire,
cette histoire (passée) qui m'a formé
cette essence en l'amour qui s'embrase pour n'importe quel corps,
ici, toi.
amélia lui adresse enfin ses premiers mots et tandis qu'il se sent plus amoureux qu'hier (toujours moins que demain) assit pour venter sa filière, un rythme assassin lui pique la poitrine, il sent venir (la vérité?). codage par joy |
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| | Lun 16 Oct 2017 - 22:20 | | | Tu as dit "Je t'aime" mais juste son sourire traîne | ça pue l'innocence et les jolis sourires, tu tiens ton souffle comme pour le conserver et oh renard ne t'inquiètes point, de mon arbre perché je ne garderai ton amitié dans mon bec tu me félicites alors je rougis un peu, je m'empourpre d'un rouge qui je trouve, ne me sied pas ; on attend plutôt de moi la pâleur cadavérique plus que les émois de bonheur oh merci c'est trop- toujours sourire, tu es si doux pour un habitant de la forêt dis c'est rare les presque adultes comme toi qui ont encore un peu de candeur désillusionnée dans les prunelles je me penche quand tu le fais pour observer d'un œil attentif ce que tu me montres et j'opine avec vivacité avec envie et d'un sourire alors d'une mimique aux lèvres pincées de charme je te demande en posant une main sur la tienne, celle attenante à la feuille tu es boursier ? c'est coûteux même si c'est fort intéressant, non ? parfois, la richesse du cœur ne suffit point
BY MITZI |
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