cinq millimètres entre la porte et le sol [with amélia]
Johan Heisenberg
myosotis
Messages : 1011
Pouvoir : manipulation
Symbole : pomme.
Occupation : étudiant et casse-couille.
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Mar 11 Oct 2016 - 11:46
cinq millimètres entre la porte et le sol with amélia
En fouillant dans la chambre que j’occupe. J’ai trouvé un livre avec des pages vierges. Mon nez picote. La poussière collée à la couverture s’envole au contact de mes doigts. Mon nez agonise et... L’éternuement prévisible. Je souffle un « Putain » qui exprime ma surprise. J’ai toujours l’impression de mourir à chaque éternuement. Pas de douleur ni rien, juste une sensation que mon âme s’expulse pour revenir. Pensée farfelue, quand on sait que c’est juste un mécanisme du corps pour purifier l’intérieur du nez.
Aujourd’hui, une idée m’est venue en tête. Je vais tenter une approche avec Amélia. Afin d’affronter sa très célèbre ignorance. Quand elle me croise : rien. Quand je m’approche de sa chambre en appuyant mes mains contre la porte, on dit : « Pssst, c’est vraiment pas une bonne idée, mec… ». Quand j’essaye de lui dire bonjour. Rien. Juste un sourire. Et c’est ce qui m’attire encore plus chez Amélia. L’image qu’elle donne : le mystère. Peut-être que c’est une épreuve.
J’arrache quelques pages du vieux livre poussiéreux. J’attrape un stylo. Je fonce devant sa chambre.
« Chère Amélia, Depuis mon arrivée ici, j’ai envie d’apprendre à te connaître. Mais t’es comme ce papillon qui me passe entre les mains et que je n’arrive pas à attraper. »
… Griffonner dessus. Barrer, barrer, barrer… C’est ridicule. Niais. Gamin. Mal écrit. Même pas poétique. Je joue à quoi au juste ? On dirait même pas moi qui écris ce message. Faut déjà retirer le mot « chère » et être plus brusque dans ma demande :
« Amélia, Depuis que je t’observe, j’ai envie de te voir. De te parler. De t’approcher. J’ai envie de sympathiser avec toi. Pouvoir être le seul à entrer dans ta chambre. »
… De mieux en mieux. J’ai l’air d’un gros harceleur. Ou d’un très mauvais dragueur. Et je vais très certainement la faire fuir encore. Réflexion faite : je ferai mieux de rester moi-même.
« Fais l’effort de parler avec moi. Merci. »
Hm… ouais c’est carrément... moi-même. Je n’ai pas besoin d’entrer dans un rôle. Je signe le morceau de papier. Je m’agenouille et avec tout mon courage, je glisse le message en dessous de sa porte. Et je reste dans cette position. Pour attendre.
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Mer 12 Oct 2016 - 0:39
ton invitation
(j'ai cette manie de tout garder) les souvenirs les regrets les boutons ramassés par terre et même les coquillages (j'ai cette manie d’être moi-même) et de te faire oublier les mots glissés sous la porte j'ai peur joy j’ai si peur de rater et c'est un supplice de te voir essayer essayer sans que je puisse te répondre c'est plus fort que moi y'a qu’un sourire qui se grave comme si c'était suffisant et que te calculais pas (c'est vraiment compliqué d’avoir dix-sept ans) et de ne plus en avoir deux car je suis obligée de communiquer et c'est vraiment vraiment trop compliqué je te jure je te promets que si je pouvais je te parlerais plus je t’offrirai plus que ça peut-être qu’aujourd’hui je suis prête de ne pas attendre attendre que tu te décides à chaque fois de refaire un mot glissé sous la porte (cet acharnement me touche) même si tu décides pas vraiment même si t’es juste un peu comme moi sauf que moi je suis qu'une lâche sauf que là maintenant j'ai un peu (peur) un rouleau de tissu sous le bras et un sac de vêtements dans l’autre je papillonne bêtement des cils avant de reprendre contenance car je sais je sais que tu as une attente envers moi et que je ne dois pas briser ce masque-ci je dois faire un peu plus attention qu’avec les autres t’es un peu comme un gosse à qui on ne veut pas dire que (le père noël n’existe pas) alors j’affiche une petite moue souriante mais pas ouverte comme si j’étais gênée ou encore surprise de te voir ici (mais je ne le suis pas car je me doute de ce que tu fais à force mais toi tu sais pas pour toi c'est la première fois le grand saut l’unique fois où tu as tendu fermement ta main vers la mienne) aujourd'hui contrairement aux autres jours j’ai j'ai décidé de la saisir j’effleure du bout des doigts ton épaule mais confiante tout de même la voix douce un peu trop de miel -excuse-moi joy, je peux t’aider ?
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Mer 12 Oct 2016 - 17:23
cinq millimètres entre la porte et le sol with amélia
Les genoux douloureux. Les fourmillements intenses dans les jambes. Moi masochiste ? Certainement. Je reste les yeux fixés sur la porte fermée. Je pense. Elle ne va pas répondre. C’est ce que je m’obstine à penser. Car je le prévois ce rejet. Il est là. Il viendra dans quelques instants. La feuille sortira en dessous de la porte. À moins qu’elle ne soit pas dans sa chambre mystérieuse et impénétrable. Ignorer c’est si simple, être ignoré c’est si lourd à encaisser. J’ai échoué. Oui, j'en ai la certitude.
Ah non. Je prévois peut-être très mal. Les bouts des doigts qui touchent mon épaule. Telle une araignée qui voudrait me saluer. En réalité, les araignées ne me font rien. J'les trouve gentilles dans les coins de mon plafond. Et cette araignée là ?
Amélia ? Elle a prononcé des mots vers moi. Et surtout mon prénom. Je vérifie tout de même si derrière moi, il n’y aurait pas un autre Joy, inconnu qui vivrait également dans la grande maison. Mais c’est ridicule. Aussi ridicule que mon comportement. Car je sais que je suis l’unique Joy du coin. Alors pourquoi tourner la tête ? Pourquoi faire l’enfant ? Je regarde : ses yeux, ses lèvres, sa main tendue vers moi. Pour moi, si lumineuse et pourtant si contrastée avec cette façon si sombre de vouloir se vêtir. C’est beau et inquiétant à la fois. Elle inspire l’étrangeté. Elle m’inspire et me rend curieux.
- Ah… euh... Ah…
Je ne sais rien dire. J’aurais pu être muet. Ça n’aurait rien changé. Je tends l’index vers la porte. L’air complétement déçu par moi-même.
- J’ai… j’ai glissé un mot. Tu… tu peux le jeter.
Et je me creuse un trou. Un trou pour me cacher. Un trou pour être à l’abri de la honte et des rougeurs incontrôlables sur mon visage. Je me suis si minable. Comme une poussière. Transparente et fragile. Elle va rire de moi. Son rire me fera certainement plaisir. Elle pourrait me malmener, je serai une victime si silencieuse. Et docile.
Penser ainsi. C’est maladroit (Ou malsain). Suis-je devenu fou ?
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Ven 14 Oct 2016 - 13:01
ton invitation
(sourire de poupée) mécanisme (j'ai pas envie d'appuyer sur le bouton reset) comme les autres fois je laisse le temps couler et si tout va mal si je rate je ferai notre retour en arrière ton mon (retour oui) je te fixe et il y'a quelque chose qui m'attendrie c'est pas naturel chez moi un truc qui m'intrigue car chez toi sur tes joues maintenant toutes rouges c'est pas calculé c'est naturel et je me retiens d'approcher davantage ma main pour enfoncer la pulpe de mon pouce dans la chair de ton minois tu bégayes tu bégayes face à moi et je ne sais pas comment r"agir j'ai l'impression d'être au-dessus moi debout toi au sol et c'est affreusement dérangeant (alors je te tends réellement la main cette fois-ci) physiquement je continue de sourire faussement naturelle faussement moi et pas une autre car je suis une autre après tout enfin (je sais pas vraiment) je comprendrais que tu veuilles récupérer le mot, tu préfères que j'en fasse quoi ? j'ai lâché mes affaires pour pouvoir t'aider à te relever et je me sens mal mal mal si mal car si (j'espère) qu'on sera plus qu'une conversation les mensonges vont peser sur mes épaules et je serai tout de même obligée de s o u r i r e (comme une poupée) et même si la curiosité me tient je préfère la lâcher elle et t'attraper toi car la curiosité la curiosité je lui ai trop souvent fait de cadeaux (comme quand je garde tes mots dans un cahier) je sais pas si c'est vraiment normal de faire ça mais je veux paraître un peu normale face à toi mais pas trop (parce que je connais pas vraiment la normalité)
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Ven 14 Oct 2016 - 23:20
cinq millimètres entre la porte et le sol with amélia
Cette main tendue vers moi. Si c’était un rêve, je serais sûrement heureux, mais frustré. Frustré de ne pas avoir affaire à la réalité. Mais là. C’est bien la réalité. Quel sentiment ? Trop de sentiments. D’émotions qui frétillent en moi. C’est de la joie, mélangée à de la surprise, mixée à de l’angoisse épaisse, saupoudrée avec une pointe d’excitation. Si elle savait comme ça me touche. Comme ça me fait plaisir. Comme j’aimerais sourire. Mais je ne le fais pas. Je n’y arrive pas. Mes doigts se rapprochent timidement des siens. Je les effleure à peine.
- Je… je… j’aimerais que tu le jettes. Maintenant que t’es là. Devant moi…
Et maintenant que tu me tends cette main... Je finis part la prendre pour de bon. Et pour être relevé et enfin debout. Comme elle. Je jette ensuite un coup d’œil aux affaires qu’elle a abandonné. Sac de vêtements. Rouleau. De… ? Je ne sais pas. Je n’arrive pas à deviner. Sa vie est si secrète pour moi. Mes yeux se retournent vers les siens.
Je ne peux pas, juste, cessé d’être intimidé. Je lui tiens encore la main et je m’en rends compte que maintenant… Un cri idiot. Ou insolent de ma part. Juste pour lâcher sa précieuse main. Je me sens si insignifiant et ridicule face à Amélia. Mes lèvres pincées, mes mains liées, derrière moi, le regard qui fuit.
- Euh… en fait…
En fait, non. Je sais vraiment pas parler correctement. Vraiment. C’est inutile. Elle doit me trouver si misérable. J’ai du lui faire si pitié dans cette position par terre. Elle doit rire de moi, mais elle le montre pas. Par politesse. Et pour pas que j’me vexe. Pour pas que je me sens encore plus inférieur. Si bas. Si petit.
- J’voulais savoir…
Le regard qui cherche ailleurs, qui cherche un point vide par consolation. Qui cherche une échappatoire. Mais là, impossible. Je me sens en cage. Avec mes actions maladroites.
- Pourquoi tu m’esquives… ?
Comme la peste. Comme les rats. Comme le malheur et l’ennui. Mais je suis l’ennui. Alors c’est sûrement pour ça.
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Dim 16 Oct 2016 - 21:31
ton invitation
je le jetterai (ou peut-être que non) car c'est plus fort que moi j'ai besoin de tout savoir tout tout ressentir pour pouvoir un jour tout oublier et j'ai besoin de te comprendre d'explorer ton toi et que tu saches un peu de mon moi (j'ai besoin d'être humaine) mais ça se peut que je le sois déjà j'ai l'impression que je vais vomir que mon coeur va s'envoler pourtant il est si lourd c'est de ta faute de ta putain de faute car tu mets tant d'importance à ce nous à ce nous qui n'existe pas encore (qu'espères-tu de moi au juste) je suis perdue je suis perdue car ce maintenant veut tout dire car ce n'est pas une erreur du d e s t i n qu'on se parle du moins ça se voit que tu y crois dur comme fer (ou peut-être que je me fais des illusions) c'est aussi possible ça (ce mouvement de main) ce c r i qui me donne un goût amer dans la bouche qui me hurle hurle que quelque chose de grave va arriver incessamment sous peu et que ce ça va revenir me hanter il va m'étrangler dans mon sommeil (c'est de ta faute) j'en suis intimement persuadée et puis tu continues à parler je continue de sourire car je peux faire que ça je ne peux faire que ç a ça ça ça ça revient ce ça incessant car je n'ai pas le mot pour ça et je remarque pas ta difficulté à parler à t'exprimer face à moi car mes yeux fixent les tiens intensément écarquillés et (je ne sais pas vraiment) mais je dois être si bizarre et finalement il se détourne le tien pas le mien moi moi je suis fixe pour l'instant il n'y'a que moi qui compte je suis désolée pour toi je suis terriblement désolée de ne pas apprécier tes efforts en cet instant p o u r q u o i (tu m'esquives) et là (tout tombe)
(j'ai les yeux bandés) et la bouche fermée "pourquoi tu nous esquives ?" je sais que je ne sais pas je sais aussi que c'est pas tout à fait moi car je sens des cheveux qui chatouillent le creux de mes omoplates entre le mur et moi (je ressens le désarroi) le mien, le sien (je ne sais pas vraiment) et j'entends les ricanements les insultes qui fusent qui m'arrachent les tripes et je me sens si fragile si pas moi je suis quelqu'un d'autre une personne plus gentille si délicate je le sais un point c'est tout et je sais que cette personne est brisée (mais qu'elle est si forte) car elle résiste il y'a la d é t e r m i n a t i o n elle est pas lâche elle sourit pas pour faire semblant je découvre lia mon moi mon (vraie) moi celle qui s'est faite poignarder (je suis sûre que c'est eux qui m'ont poignardée) et je sens une main (encore encore je ressens) qui plaque ma tête contre le mur qui m'intime de répondre à cette question qui a une réponse évidente "pourquoi tu nous esquives ?" "car j'ai peur."
-car j'ai peur. les mots s'échappent seuls rebelles et déterminés comme si les lignes du temps se croisaient à nouveau (j'ai peur de toi) comme j'ai peur des gens des humains (es-tu comme eux) et je sais au fond que ta question n'est pas aussi idiote que la leur mais c'est cet instinct primaire qui me retient de ne pas me relâcher avec toi je ne sais pas est-ce que tu vas me tuer toi aussi suis-je suis-je juste paranoïaque et j'essuie d'un grand coup de manche mes larmes je renifle comme une gamine car je veux pas te révéler mes faiblesses je recule d'un pas et tu parais si grand pourtant tu ne fais que quelques centimètres de plus que moi -je suis désolée, tu n'aurais pas dû voir ça.
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Mar 18 Oct 2016 - 23:57
cinq millimètres entre la porte et le sol with amélia
Mes yeux hypnotisés par la beauté d’Amélia. Pas uniquement la beauté de son visage. Ni celle de sa douce voix. Ni celle de son aura. Sa beauté tout entière. Celle qu’Amélia me montre. Celle qu’Amélia me cache. Même si je ne connais tellement rien d’elle. Raison qui me pousse à chercher constamment à en apprendre sur elle. Raison qui agrandit ma curiosité. Amélia, tu es l’énigme que je veux résoudre…
Puis ce temps d’attente. Ce blanc. Ce silence qui ne dure pas longtemps. Mais qui contrarie mon esprit. Qui torture mon ventre avec un sentiment d’angoisse et d’impatience. Qui ronge le bout de mes doigts et qui les force à se taper les uns contres. Comme ce signe distinct qui traduit un malaise.
« Car j'ai peur. » De moi ? Des personnes en général ? D’une présence ? Uniquement la mienne. Certainement moi. Les autres sont différents. Les autres ne sont pas si ennuyeux. Si ennuyés. Je crois que je la dérange. Déception. L’expression de mon visage qui se voulait plus naturelle devant elle. Finalement tout s’envole. Tout fond, telle la cire d’une bougie qui a éclairé toute une nuit noire. Les yeux qui tombent, comme le visage de la lune, les lèvres qui tremblent, comme des feuilles mortes.
- De moi… ?
Ce que je murmure comme si ma voix était éteinte. Ce que je murmure par impulsion.
Voir ses yeux humides m’alarme. Je m’agite un peu juste à l’instant où sa manche se plaque d’un seul coup sur ses larmes. La panique totale en moi. La voir ainsi me rend mal. J’ai besoin de me sentir fautif. Car, oui, c’est de ma faute. J’ai besoin de demander pardon. Et ça, même si elle ne l’accepte pas.
- Je… Je te demande pardon. Je t’ai fait pleurer… je…
Mon corps fait un demi-cercle en direction de la chambre que j’occupe. J’ai l’air d’une victime. À me sentir si coupable. Me sentir si faible devant Amélia. Je veux disparaître de sa vision.
- Pardon…
Pardon, pardon, pardon... je pourrais le répéter en boucle comme un disque fissuré.
Puis là, une hésitation. Finalement, cet instant de doute m’a rendu plus fort que je ne le pensais. Moi, qui suis si mou de nature. Qui n’aime pas insister et malgré ma sociabilité, je reste ce type en manque d’échange. Je m’avance vers quelqu’un. Pour dire peu de chose. Et être ennuyeux.
Mon visage tourne vers elle et ma main frôle un instant son épaule. Mes doigts s’appuient enfin, réellement contre elle.
- Si… Si tu veux parler de cette peur…
Sache que je suis là.
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Mer 19 Oct 2016 - 21:36
ton invitation
(ne t'excuse pas je t'en prie) car j'ai l'impression de me faire poignarder à chaque fois je te blesse je te blesse mais je ne serai pas capable de refermer tes plaies tu sais j'ai déjà tant de mal à refermer les miennes j'ai peur de toi oui joy mais j'aurais préféré ne pas le dire d'enfermer cette pensée dans l'enfer de mon cerveau trop productif tout va trop vite tout tourne et je n'arrive qu'à saisir ton visage dans le brouillard de mes larmes tu comprends tout de travers j'ai envie de te prendre par les épaules et de te secouer de te secouer jusqu'à ce que tu en vomisses que ta tête tourne et que tu ne puisses plus voir mes le blanc de mes yeux rougis et entendre les reniflements de mon nez (car je suis amélia après tout) je suis et j'étais cette fille un peu étrange cette gamine de huit ans qui pleurait car son vaisseau imaginaire venait de s'écraser je suis maintenant ce que les gens espèrent que je sois celle qui écoute rien mais qui a tout marqué proprement dans un cahier très propre avec une écriture très propre (s'il te plaît) va plus loin que les apparences ne te laisse pas (avoir) par moi-même et je te laisse parler je te laisse murmurer tes mots de me demander pardon (je t'en supplie arrête) (arrête) (arrête) je renifle et je sanglote encore plus parce que je me sens mal parce que ça sort parce que voilà parce que je relâche ce surplus (oui je veux parler) mais dois-je le faire dois-je prendre la peine de comprendre cette main sur mon épaule et mes doigts montent filent droit vers les tiens (et saisit fermement cette main avec cet empressement des gens malheureux) mais je n’ai pas le droit d’être malheureuse car ce sont les gens riches qui ont le droit de pleurer et ceux qui n’ont rien ceux qui devraient avoir le droit d’être malheureux ont r i e n et je tente de parler en reprenant ma respiration en papillonnant des cils pour que le mascara coulé cesse de me piquer -je un temps -je vais y'arriver excuse-moi (je serre plus fermement ta main dans la mienne et j'inspire j'inspire jusqu'à avoir les poumons plein à ras bord de courage -c'est difficile pour moi de parler aux gens (c'est faux) j'ai beau savoir mentir comme une arracheuse de dents je ne peux te regarder dans les yeux (alors je le détourne en prenant une respiration tremblante) -je viens juste d'avoir un souvenir qui remonte je sais que je n'ai pas besoin de te préciser quel type de souvenirs (ceux de mon ancienne vie) et on me frappait (c'est la vérité)
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Jeu 20 Oct 2016 - 1:55
cinq millimètres entre la porte et le sol with amélia
Ses larmes teintées de noir. Je les observe comme j’observerais les étoiles. Dans ce cas je n’ai jamais autant souffert en les regardant… J’aurais voulu lui tendre un doux mouchoir. Mais je n’ai rien. J’aurais voulu essuyé ses larmes à l’aide de mes doigts. Mais je n’aurais pas eu le courage. Si pitoyable. Si insignifiant. Face aux larmes d’Amélia.
Et je le sais que je suis le seul responsable. De ses gouttes de chagrin. Qui s’intensifient avec mes pardons. Parfois, je pense, que je devrais ne plus rien dire. Car ma maladresse finira un jour par me détruire. Si seulement je pouvais avoir le pouvoir de tout apaiser…
Avec fermeté, sa main prend la mienne posée sur son épaule. Rien ne m’empêche de me sentir à la fois heureux. Mais ravagé. Tes yeux, Amélia, me crient à l’aide. C’est ainsi que je le vois. Ils me hurlent te t’aider. Mais comment faire. Si je suis celui qui te fait peur ? Si celui qui te fait pleurer doit venir à ton secours.
«Je. » Cet instant de silence me rappelle moi. Les paroles que je n’arrive jamais à exprimer. Elle écrase agréablement ma main avec la sienne. J’ai cru à l’instant que le temps s’arrête. « Je vais y'arriver excuse-moi. » Sa voix me fait éprouver un certain sentiment de mélancolie. Un sentiment qui m’est familier. « C’est difficile pour moi de parler aux gens. » Compassion qui me rend malade. J’ai envie de crier au secours avec Amélia. Son souffle saccadé. Me laisse un sentiment étrange dans le cœur. Ni agréable. Ni blessant. C’est brûlant… « Je viens juste d'avoir un souvenir qui remonte… » À ses paroles, mon corps devient si lourd. «… et on me frappait. »
Je vais tomber. Tomber parce que je me sens mes jambes brisées. Coupées par cet aveu. C’est à mon tour désormais, d’écraser fermement la main d’Amélia dans la mienne. Ce n’est même plus de la compassion. C'est de l’empathie. De l’attachement. En si peu de temps.
Je vais tomber. Je le sens, que mes jambes vont céder rapidement. Mais peut-être importe, j’ai cette petite part de courage. Si petite mais suffisante. Je la tire avec ma main libre. Vers moi. Je la tire tout doucement. Contre moi. Et mon bras s’accroche à elle. Une vague impression d’enlacer une poupée. De porcelaine. Si douce. Si parfumée délicatement.
- Moi aussi…
C'est dit avec la voix presque éteinte. Avec une profonde timidité.
Je reste immobile. Je ne sais pas si je dois bouger en étant contre elle. Contre cette poupée que j’ai peur d’abimer…
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Sam 22 Oct 2016 - 2:29
ton invitation
(toi aussi) et que dois-je répondre à ce désespoir que dois-je faire suite à ton étreinte je prends une grande inspiration et love mon visage moite contre ton épaule cette même épaule que j'ai saisi je n'ai pas (plus) cette délicatesse j'ai juste ces gestes un peu fébriles et ce besoin cette nécessité de réagir à ton affection ton bras autour de moi et à tes mots qui ont l'air d'avoir été si dur à murmurer (comment fais-tu pour pour) r é s i s t e r (à ne pas tout) a b a n d o n n e r tu restes immobile et j'apprécie cette tendresse un peu hésitante intimidée que tu m'offres ça me rappelle les câlins nécessaires de moi de ma génitrice et de mes cauchemars épongés par les mots doux je ne suis qu'une enfant quand tu es là et je pense que tu es capable de m'accompagner dans ma quête des souvenirs et je suis persuadée que je peux t'aider dans la tienne aussi je laisse le silence rouler je m'intercale sur ta respiration pour avoir un rythme normal et j'enroule mes bras autour de toi comme pour te bercer dans ma mélancolie le son gratte dans ma gorge abîmée comme il vibre dans l'air pas plus loin qu'un souffle pourtant pourtant je suis persuadée que tu entends car ma bouche n'est pas bien loin seulement une dizaine de centimètres -merci. (je jalouse silencieusement ton calme face à ça car même si c'est passé tu as cette tranquillité dont je ne pourrais pas faire preuve) -comment fais-tu pour ne pas craquer ? dis-moi je t'en prie c'est tellement (le regret) -dur. mes mains tâtent étudient indiscrètes éhontées ton dos cherchent un point d'accroche -et même si j'ai peur de ce que je pourrais découvrir, je suis curieuse. tu penses que tu pourrais m'aider à je ne suis qu'une enfant (je suis désolée) -à chercher ?
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Dim 23 Oct 2016 - 17:54
cinq millimètres entre la porte et le sol with amélia
Amélia, Quand tu passes tes bras autour de moi, comme ça, j’ai l’impression que je ne vais plus tomber. Mais ce n’est qu’une impression. J’ai envie de me sentir rassuré dans les bras d’Amélia. Et elle aussi, j’ai envie qu’elle soit rassurée. Je veux la voir sourire, l’avoir pour amie. Être celui qui partage la passion d’Amélia. Est-ce que c’est réalisable ?
« Merci. » Un mot qui résonne dans mes oreilles. Un doux mot soufflé qui fait frissonner mes épaules jusqu’à ma nuque. Je voudrais répondre bêtement de rien. Mais aucun son ne sort de mes lèvres. « Comment fais-tu pour ne pas craquer ? » Je fuis. Je fuis les problèmes. Mais je fuis aussi chaque trace de bonheur, susceptible de me rendre heureux. Alors que j’en suis sûr, je ne le mérite pas.
- Je…
Fuis. Dis-le.
- Je me dis… Que c’est le passée.
Mensonge. Je mens. Pourquoi mentir. Ai-je honte de fuir ? Oui… Amélia, en réalité sache-le, je suis réellement… sur le point de craquer.
- Non… En fait… Je prends la fuite…
Je n’ai pas osé mentir plus que ça à la petite poupée que je tiens dans mes bras. Plus Amélia parle. Plus j’arrive à la comprendre. La peur d’en savoir plus. La déception. Puis regretter. Mais la curiosité est si présente. Une première vie qui ne m’enchante guère, je la renie, mais elle me rend si curieux… Je crois… sans me venter. Que je suis le seul à pouvoir t’aider, Amélia. Pouvoir… vouloir.
- Je… Je veux t’aider.
En attendant, sa main, est toujours ancrée dans la mienne. En attendant, je commençais à me demander si, un quelconque habitant du manoir pouvait nous apercevoir ainsi. C'est pourtant, impossible de la lâcher. C’est trop tentant de rester comme ça.
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Sam 29 Oct 2016 - 0:00
ton invitation
j'ai peur de te piétiner j'ai peur de te décevoir, aussi car là où nos cœurs s'entremêlent qu'en est-il de nos esprits es-tu capable de supporter mes mœurs ou mes sauts d'humeur (je sais que tu n'as plus peur) de moi, de toi, de nous aussi de notre futur sans doute car les mots ne suffisent pas et que nos palpitants sont dans une symbiose presque parfaite durant un instant insaisissable et fuyant ; un instant que j'aimerai, plus tard, chérir encore et encore mais qui m'échappe et qui s'enfuit comme tu le fais avec tes propres souvenirs et ensemble joy joy je t'en fais une promesse silencieuse nous allons revivre notre ancien nous nous remémorer du plus tendre au plus dur des moments des joies et des tristesses on laissera défiler ça à deux car tout est toujours plus beau à deux car tout est plus facile à supporter quand on peut s'appuyer sur l'épaule d'autrui surtout de toi si délicat depuis le début toi qui a hésité mais osé à faire le premier pas (tant de fois) et je sais que tu deviendras si rapidement si nécessaire si rapidement mon rire et mes yeux qui s'illuminent car j'ai la foi en tout ça j'ai la foi en notre relation et ça peut paraître stupide un peu niais surtout pour une adolescente telle que moi mais (ton toi est accroché fermement à mon moi) c'est prétentieux égocentrique mais cet ainsi car toutes ces lignes de temps retraversées tous ces mots écrits sur le même papier vieilli ne prouve qu'un amour sans doute pas passionnel, sans doute pas tendre, peut-être brisant mais existant nous unit et pour moi moi amélia moi celle qui craignait tant les autres qui te fuyait toi moi qui malgré ma curiosité celle qui paniquait à l'idée de revivre ce qu'elle a traversé eh bien (je suis rassurée) car à partir de maintenant tes vérités seront les miennes nous serons confidents je l'exige sans le dire et tu t'y plieras car je serai tellement agaçante que tu n'auras pas le choix alors je te réponds comme si il n'y'avait que toi pour moi même si ce n'est pour quelques minutes, même si ce sera pour clôturer notre adolescente, même si quand tu seras astrophysicien et moi tailleuse on oubliera les détails insignifiants (on aura eu le bonheur d'avoir v é c u) et d'avoir des souvenirs je prends une inspiration je me gonfle d'espoir même si mon visage est dégoulinant de maquillage et d'un ton entendu déterminé les larmes laissées de côté je rétorque en me décollant sans lâcher ta main -alors, joy. on va découvrir. mais ça va être une aventure pas forcément tout le temps drôle et on devra avoir confiance en l'un et en l'autre. car les souvenirs remontent en se confiant. la preuve, aujourd'hui c'est en parlant que je me suis rappelée. que cette fille là, qui était moi est venue me dire bonjour. alors on trouvera nos saluts, on cherchera les voies qui nous mènera sur la vérité. notre, vérité. je suis un peu dramatique, mais va falloir me supporter. et je supporterai tes joues toutes rouges aussi, ne t'inquiètes pas. il va falloir établir un plan, et même un qg de recherche pour pouvoir punaiser tout un tas de trucs comme dans les films. je prends ça au sérieux joy (car notre passé sera notre futur) c'est dans l'ordre naturel des choses
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Mer 2 Nov 2016 - 17:21
cinq millimètres entre la porte et le solwith amélia
Déjà six ou sept fois que le temps s’est rembobiné pour Joy. Déjà six ou sept fois qu’il se retrouve dans une situation presque similaire. Déjà six ou sept fois qu’il espère être courageux. Déjà six ou sept fois qu’il glisse un message dans les cinq millimètres entre la porte et le sol.
Sauf que Joy, il ne compte pas le nombre de fois. Parce qu’il ignore cette touche arrière. Si simple à activer pour elle.
Amélia est décidée. Elle s’éloigne de quelques centimètres de mon être. Garde cependant sa main dans la mienne. Si elle me lâche, j’aurais l’impression d’avoir perdu. De ne plus avoir de repères. Alors je serre. Évitant avec peu de certitude la douleur que je pourrais lui infliger. Je veux rester tendre avec elle. Ou non. Pour quelle raison je le souhaite ?
« Alors, Joy. On va découvrir. » Je veux nous découvrir. Découvrir ce que cache mon attirance pour ta personne.
« Mais ça va être une aventure pas forcément tout le temps drôle et on devra avoir confiance en l'un et en l'autre. » Je ne sais pas pourquoi. Mais j’ai pleinement confiance en toi Amélia. C’est familier. C’est presque inné, j’en ai bien l’impression.
« Car les souvenirs remontent en se confiant. » Je ne le sais que trop bien.
« La preuve, aujourd'hui c'est en parlant que je me suis rappelée. Que cette fille là, qui était moi est venue me dire bonjour. » Je suis en parti coupable. De ton malheur d’aujourd’hui…
« Alors on trouvera nos saluts, on cherchera les voies qui nous mènera sur la vérité. » Je ne sais pas si j’ai envie. Mais. Pour toi je le ferai.
« Notre, vérité. » C’est effrayant. Mais. Pour toi, je prendrai des risques.
« Je suis un peu dramatique… » Ah. Un point en commun, je suppose.
« …mais va falloir me supporter. » Je supporterai. Parce que c’est toi.
« Et je supporterai tes joues toutes rouges aussi, ne t'inquiètes pas. » … …
« Il va falloir établir un plan, et même un qg de recherche pour pouvoir punaiser tout un tas de trucs comme dans les films »
- Oh… Je… Je dois avoir un tableau en liège dans mon grenier. Là où j’habite avec mon père. Je te l’apporterai…
Mes yeux la fixent. Comme si elle était envoutante. Qu’elle m’avait jeté un sort. Ses larmes noirâtres me fait comprendre à quel point elle peut être charmante, peu importe l’état de son visage. Façon de penser curieuse. Façon de penser malsaine. Si son expression traduit de la souffrance. Je la trouverai toujours aussi belle ? oui.
Ce n’est pas moi qui pense. Je ne suis pas fier de moi. Si je peux me rattraper d’une quelconque manière, autant le faire. Je vais juste m’enterrer. Creuser la tombe qui m’est destinée.
- Au fait… J’te demande pardon... encore… pour tout.
Pardon pour le mot glissé. Pardon pour ta douleur. Pardon pour tes larmes. Pardon pour l’étreinte.
- Je ferai du mieux que je peux.
Et j’abandonne l’idée de renier le type que j’étais avant.
Ce n’est pas la bonne solution. Tu vas perdre à ce jeu.
hrp : //
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Mer 2 Nov 2016 - 22:32
on a beautiful day
je te pardonne, je te pardonne car je serai bien hypocrite de le faire car tu ne soupçonnes pas mes gestes précédents mes agissements mes retours en arrière et toutes ces choses que j'ai à cacher et ta main contre la mienne, qui me serra et serra avec tant de vigueur mais tant de délicatesse à la fois élargit mon sourire franc (pour une fois) et je nous trouve si beau (n'est-ce pas un peu prétentieux) ici à deux nous sommes merveilleux car nous sommes un peu plus humains que d'autres non (je n'ai pas envie non plus que tu la lâches) mon pouce caresse le dos de ta main avec cette douceur que tu m'avais réservée quand j'étais mal à l'aise pas bien dans ma peau vulnérable (je sais que tu es le bon car mes doutes se sont envolés tu les as avalés) (peux-tu faire en sorte de les garder en ton sein juste un instant ?) et je rapproche mon visage pour te faire taire car tu n'as plus besoin de t'excuser car j'aime oser car j'aime voir les émotions défiler sur le visage d'autrui (car le mien est si vide) -tu sais ce que disait Maupassant ? (et mes lèvres cherchent les tiennes cherchent à s'appuyer un instant un effleurement vivace tendre et osé car l'univers s'est brisé pour nous laisser place) je ne décroise pas ton regard -le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. (un sourire) -je ne suis pas mieux que toi, tu sais. contente-toi d'être toi, ça sera la plus belle manière de faire de ton mieux.
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Ven 4 Nov 2016 - 0:53
cinq millimètres entre la porte et le solwith amélia
Je demande pardon toujours. Comme un enfant, persuadé d’avoir fait une connerie. Juste pour attiré l’attention vers lui. Un môme qui demande de l’affection à un peu tout le monde. Même au moindre inconnu. Et toi, tu es cette inconnue qui m’a tapé dans l’œil la première fois. Tu sais, c’est un peu, comme dans les films niais, c’est un peu ce que je déteste au final, mais, aucune idée de comment, ni pourquoi. Je me sens si bien. Avec toi.
Amélia, tu me rends, Moins apathique. Moins sarcastique. Moins pathétique. (Incertain du dernier.) Ah, je crois bien que dans le fond, se cache une naïveté pas assumée en moi. Qu’en réalité, je suis un sentimental. Alors que je joue avec les sentiments d’un précieux ami.
Douce et légère caresse de son pouce sur le dessus de ma main. Sensation étrangement déjà-vu. Déjà-vécu. (Inconsciemment.) Amélia, je ne sais pas pourquoi tu approches ton visage ainsi, mais mon cœur supportera mal une attaque surprise. Déjà ta question me parait étrange. La littérature française et moi, pas vraiment le grand amour. Tu ne le sais sûrement pas, mais je suis un scientifique, l’exception à la règle de ma famille d’artiste. Alors ce que disait Maupassant. Me passe un peu à travers la pensée.
-Je… je ne s…
Mais l’imprévisible cadeau de sa part. Me fait taire. Une attaque surprise. Pas celle que j’imaginais. Tendresse délicieuse. Si soudaine. Si désirée. Ses lèvres mariées aux miennes, Me semble finalement, pas si inconnu. J’ai apprécié et mon cœur, lui, l’a gardé en mémoire. Ce baiser. Qui a permit mon silence.
- le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout.
Qui es-tu ? Pourquoi je me sens si proche. De celle qui ne me connait pas encore. Et dont je ne sais rien. Mon regard, tout en profondeur, fixe la beauté de ses yeux qui ne dévient pas. Le malaise n’est plus. Si je plane, c’est grâce à Amélia…
Ses lèvres dessinent un sourire. Mais pourquoi, mon cœur se pince, face à ton expression qui m'éclaire. Pourquoi en un instant. J’ai des regrets ?
- je ne suis pas mieux que toi, tu sais. contente-toi d'être toi, ça sera la plus belle manière de faire de ton mieux.
Devant mes yeux, une brune me sourit de la même façon. Je ne sais pas pourquoi mais. J’ai l’impression d’être imprégné d’un sentiment me dévorant, corps et âme. C’est si fort, que je ne sais pas faire un choix. Entre l’amour et la haine. Les deux sont si semblables dans le fond. Les deux apportent une grande attention à un seul être. Qui est cette fille qui me. Regarde comme si, elle appelait. Au secours. Au secours, moi aussi, je sens que je vais régurgiter… … Amélia ?
- Lia ?
Prononcé spontanément, dans un spasme de souffle. Je me bloque un instant. Ayant la certitude d’avoir dit. Quelque chose de mal.
La vision se défait et je revois Amélia. Et pourquoi je l’ai nommé autrement ? Qui était cette demoiselle ? Je l’ai appelé ainsi. Comme un diminutif affectueux. (Ça lui allait si bien.)
Je me rends compte alors. Que c’était un souvenir. Et ma nausée s’intensifie et me force à me recroqueviller, avec un souffle si saccadé et des sueurs froides, intenses.
Je brise la romance avec un mal être. Au final, je reste pathétique.