Occupation : Apprenti au cirque Arcadius / Bolosse
Avatar(s) : Park Chanyeol - Exo
Mar 13 Déc 2016 - 0:57
Amélia & Harland
All of you
Won't you stay alive I'll take you on a ride I will make you believe you are lovely.
Il fait un peu froid.
«Ca va ?»
Deux mots, deux petits mots infimes, à peine des signes -- tout un poème une ode un hymne à la gloire de la princesse (trop d’amour) – l’air est lourd comme la neige – un flocon d’argent posé larme gelée sur ses cheveux dorés – Harland approche sa main ses doigts l’effleurent – fine délicate frêle poupée cassée – le flocon s’est envolé.
« J’suis désolé pour le voyage… »
Harland tu fais de ton mieux mais tu sais toujours pas conduire ton vieux scooter pourri T’as patiné sur la route gelée T’as manqué d’écraser trois mémés Failli rentrer dans six murets - Mais vous êtes vivants – tous les deux – vous êtes arrivés au bout du voyage au bout de la nuit - et c’est le plus important. Tous les deux Tu te le répètes comme une comptine – tous les deux - tu es un enfant Harland Tous les deux
- Lumière de réverbères – étoiles éteintes ses prunelles s’illuminent comme la nuit Tu détournes le regard – parce que tu rougis (déjà).
Main tendue – pour l’aider à descendre du monstre métallique – elle chut légère danseuse des ténèbres Son visage tout prêt du tien Son souffle – nuage insaisissable – dans ton cou Sa main dans ta main break out
(Les battements de ton cœur confusion magistrale orchestre sans cordes en stéréo) Il fait un peu froid – Harland rougit (déjà).
Tu l’aimes tellement Amélia Tu l’aimes tu l’aimes tu l’aimes Tu penses à elle le matin quand tu manges tes céréales L’aprem quand tu fouilles la décharge à la recherche de bidules Le soir quand tu nourris les animaux du cirque La nuit quand tu comptes les monstres pour t’endormir Tu l’aimes, tu l’aimes, tu l’aimes
C’est bizarre ? C’est bizarre d’aimer comme ça, un peu, beaucoup, passionnément, en un claquement de doigt Amélia – tu la connais pas, pas vraiment Tu l’as vu une, deux, trois fois – et ces occasions tu les comptes et tu les recomptes du bout des doigts Un deux trois – Amélia (son nom pour t’endormir – son nom pour te réveiller – son nom pour exister) Et tu sais pas – je sais pas Je sais pas pourquoi Pourquoi quand je tends la main vers le vide y’a ton visage qui apparaît qui se dessine traits pour traits d’abîme – fantôme, illusion, fantasme – mais en mieux Illumination – mais en mieux L’amour – en mieux.
« On va monter au télescope – y’a pas beaucoup d’étoiles en ce moment vu que c’est l’hiver mais… J’pense que la vue vaut le coup. »
Je prends ta main – j’ose à peine (T’es si petite et moi si grand – non – t’es si grande et moi si petit) Tes doigts entre mes doigts ta peau contre la mienne – frisson
« T’as froid ? »
Moi, j’ai un peu froid – ce feu qui me consume de l’intérieur J’ai froid mais mes mains sont toujours chaudes (c’est ce qu’on me dit) (Harland, t’as les mains chaudes) T’as toujours froid, Amélia ?
« A l’intérieur il fera un peu plus chaud – tu verras. »
Les escaliers se déroulent à l’envers – infinis de travers Elle est toujours aussi légère – le silence chuchote dans son sillage Il n’y a personne Il n’y a que nous deux – tous les deux tous les deux (Boom. Boom. Boom.)
C’est incroyable de se dire qu’il y a tant d’étoiles dans la galaxie
« Je suis jamais monté au télescope en fait… »
Tant de planètes dans le cosmos
« J’espère que ça te plait ? En fait… Je sais même pas si t’aimes l’astronomie et ce genre de trucs… »
Tant d’êtres vivants dans l’espace (pour une fois je veux bien y croire, aux extraterrestres) Et pourtant – pourtant on est là, rien que tous les deux, au centre de l’univers.
« T’aurais peut-être voulu faire autre chose ?... »
Le ciel te fascine Harland Souvent t’essayes de rattraper la voute céleste Tu cours – l’aiguille du compteur vitesse frémit – tu t’élances - nid de poule sur la route – pendant un instant tu voles, tu voles Mais le ciel est beaucoup trop loin Tu roules dans le fossé Nez en sang, genoux écorchés Encore raté.
« Amélia faut que je te dise un truc super super important là maintenant tout de suite. »
Le ciel, il est devant toi Tu peux le toucher du doigt Le ciel, il a des yeux grands comme le jour Et sombres comme l’incertitude
Tu trembles Harland – tu es un enfant C’est le vide dans ta tête – l’orchestre s’est tu – tu as oublié la comptine
T’ouvres l’étui de ta guitare
« En vrai, je sais à peine jouer de la guitare. »
Silence – boom boom boom Tu fermes les yeux – son image s’efface du réel – sa silhouette se dessine dans l’obscurité
« Amélia »
« J’crois que… »
Non. Non, j’en suis sûr. J’en suis sûr – depuis l’instant-même où je t’ai aperçu Toi – et ton élégance fragile – poupée brisée – toi et ta grâce un peu hésitante, désorientée Toi Amélia Rien que toi
« Je t’aime. »
Et comme pour oublier (il ne s’est rien passé n’est-ce pas ? Me dites pas – me dites pas que j’ai dit ça.) Comme pour oublier Tu agrippes ta guitare – bouteille à la mer – et tu joues Une mélodie de rien Qui dira tout.
With every small disaster I'll let the waters still Take me away to some place real
je crois que j'ai failli mourir une dizaine de fois durant ce voyage et pour une fois, moi, si prude je n'ai pas hésité un instant à t'entourer de tes bras fermement et à caler ma tête contre ton dos car l'essentiel est de rester vivante après tout (pendant le voyage je souriais silencieusement) car à chaque dérapage, tu hurlais que tu t'excusais car t'es tellement toi que je ne peux pas faire autrement que de c r a q u e r car t'es adorable car t'es de ces lumières qui clignotent de toutes les couleurs et qui nous arrachent la rétine mais qu'on apprécie quand même mettre sur les sapins de noël quand tu me demandes si ça va, je me contente d'hocher du crâne tout contre toi quand tu dis que tu es désolé, je me contente de rire un peu car tu n'as aucune raison de t'excuser tu descends d'abord m'abandonnant au froid mordant je frissonne un coup et tu me tends ta main que je saisis de la mienne gantée de laine sans me regarder car tu es probablement gêné a d o r a b l e je maintiens ce mot t'es pas comme lui t'es différent t'es rafraîchissant souriant enfantin attentionné maladroite timide dans ton extravagance un peu trop grand aussi (j'aime tout chez toi) et je ne regrette absolument pas d'avoir accepté ta proposition de rendez-vous (je ne sais pas vraiment comment tu me considères) mais avenir me le dira bien assez tôt et je lève mon nez pour détailler imprudemment les courbes de ton nez, de tes oreilles décollées, de tes yeux et tes lippes rieuses habituellement je respire et je serre mes doigts autour des tiens avant de les relâcher le ciel est toujours beau ((avec toi)) avec ou sans ((lui)) étoiles. je retire mes gants car rien ne sert à les garder pour l’instant les rangeant dans ma poche et tu lies à nouveau ((curieusement agréable)) nos mains j'ai tout le temps froid. je suis le genre de personnes à porter plusieurs couches de vêtements et à réussir à tomber malade. regarde, même là avec mes bottes, mes collants épais, ma robe, mon gilet et mon manteau j'arrive à être glacée. t'as intérêt à me réchauffer les doigts. je dis ça en souriant doucement tout délicatement comme si mes commissures relevées pouvaient t'effrayer tu es brûlant tu l'es tout le temps après tout tu me rassures tu me rassures gentiment (tout est gentillesse chez toi après tout) tu m'entraînes dans les escaliers comme impatient avec ton énergie habituelle (tu m'entraînes dans un nouveau monde) le tien, sans doute ou un que tu n'as pas encore visité je suis pas difficile, tu sais. tout me plaît, sauf les attractions à sensations fortes ; enfin si, mais faut se préparer à avoir une loque humaine après car je suis une grosse peureuse. c'est parfait, autre chose l'aurait été aussi mais ne rien changer me convient aussi. enfin, tu m'as compris. on s'assied et (que vas-tu me dire harland) ne fais pas tout exploser s'il te plaît ne détruis pas tout, ne me dis pas que tu vas devoir partir et qu'on ne se reverra jamais ne dis pas quelque chose qui risque de m'éteindre encore plus tu prends ta guitare et tu dis ((les trois mots)) je m'attends à une tempête des souvenirs mon coeur qui cesse de battre encore lui encore l'assassin encore lia encore du mauvais du mauvais plein de mauvais un peu de stupeur aussi car je ne pensais pas à ça décidément je ne sais pas si je dois interrompre ta mélodie la laisser parler me taire agir ou rester immobile je suis perturbée ((a g i r)) avant qu'il ne soit trop tard je passe une main timide dans mes cheveux en traçant l'esquisse d'un rire je un temps ça me paraît abstrait tout ça, je vois pas quoi te répondre car j'ai jamais été en couple mais je pense que un deuxième temps que j'accepte tes sentiments. enfin, sortir avec toi ? je ne sais pas tout à fait ce que je ressens car je suis une fille compliquée et un peu perturbée en ce moment mais si tu es capable d'être patient je pense que je pourrai être capable de répondre complètement à tes sentiments. puis je risque d'être un boulet, va falloir que tu m’apprennes des trucs de couple, je n'aime pas me fier aux romans à l'eau de rose ou même à internet. je suis désolée si je te déçois, sans doute tu voulais juste te décharger de tes sentiments sans arrières-pensées derrière. je détourne mon nez je crois que moi aussi je suis pivoine je rajoute avec une nonchalance qui ne trompe personne aussi, tu joues très bien de la guitare.
Occupation : Apprenti au cirque Arcadius / Bolosse
Avatar(s) : Park Chanyeol - Exo
Ven 16 Déc 2016 - 0:35
Amélia & Harland
XOXO
Try to love me and I'll try to save you
Amélia a froid… Amélia elle dit qu’elle a tout le temps froid (flamme algide flamme sibylline - fragile comme dans un souvenir) Et là ? et là – est-ce que tu sens Amélia à quel point mon cœur brûle ? (d’amour pour toi) Dehors il doit neiger très fort – poussière d’étoiles infimes fragments de cosmos Il fait nuit c’est l’heure – c’est l’heure où toutes les étoiles du ciel tombent sur la terre (c’est ptêtre pour ça que le ciel est vide que le ciel est noir) (les étoiles elles sont autour de nous) (à deux pas de nous, derrière cette vitre de verre) L’amour d’un côté la réalité de l’autre La vie d’un côté – tout le reste de l’autre Et par-delà les tintements incessants de cette pluie de grelots tourbillonnants j’ai du mal à t’entendre – ta voix en écho, lointain, lointaine Inaudible chant de sirène (Je crois que je joue trop fort – je joue j’ai parié la roue a déjà tourné les cartes sont retournées le barillet est chargé) et
« je »
j’ai perdu ? (bang)
Harland se mord la lèvre du bout des doigts il se raccroche aux cordes de sa guitare si il s’arrête de jouer il va glisser il va tomber y’aura sans doute personne pour le relever Au-dessus de lui la silhouette d’Amélia plane comme une ombre jaugeant l’abime - rêve inaccessible Plus Harland tend la main – et plus elle s’éloigne (mirage trop délicat qui file entre les doigts)
Harland t’as déconné Tu sais très bien que la lune ça se décroche pas comme ça Faut au moins une fusée – au moins – pour atteindre la voie lactée (Et si j’avais une fusée – et si je décrochais la lune – est-ce que Amélia, tu pourrais m’aimer ?) Je sais bien – je sais bien que je te mérite pas t’es beaucoup trop bien pour un type comme moi J’ai encore trop rêvé – j’me suis laissé entraîner esprit au vent le flot de mes désirs est difficile à réprimer J’ai encore trop rêvé et --
« ça me paraît abstrait tout ça, je vois pas quoi te répondre car j'ai jamais été en couple mais je pense que »
Le temps s’est arrêté Les flocons sont figés - la révolution des planètes a cessé La suspension de l’existence est si lourde à (su)porter Et pourtant, pourtant Harland – tu ne peux t’empêcher d’espérer T’es suspendu à ses lèvres à tes sentiments comme Ariane à son fil Le monde va bientôt chuter tu pourras plus longtemps le hausser Dis-le Amélia – dis-le que tu m’aimes ou plutôt que tu ne m’aimes pas Il ne tient qu’à toi de relancer la marche de l’univers Tout est entre tes mains – le début comme la fin Dis-le Amélia pour que je puisse m’en aller en paix et t’oublier T’effacer comme on dissipe le brouillard Abolir ton image de toutes mes pensées (tu es le soleil – et mon esprit virevolte encore autour de toi) Dis-le pour que moi je puisse te dire « au revoir »
« que j'accepte tes sentiments. enfin, sortir avec toi ? je ne sais pas tout à fait ce que je ressens car je suis une fille compliquée et un peu perturbée en ce moment mais si tu es capable d'être patient je pense que je pourrai être capable de répondre complètement à tes sentiments. puis je risque d'être un boulet, va falloir que tu m’apprennes des trucs de couple, je n'aime pas me fier aux romans à l'eau de rose ou même à internet. je suis désolée si je te déçois, sans doute tu voulais juste te décharger de tes sentiments sans arrières-pensées derrière. »
L’écho explose Le brouillard ne se dissipe pas – il se décompose Lumineuse nocturne – tempête dans mon cœur Tes traits qui se (re)dessinent – icône tracée à grands coups d’espoir Qui - enfin – apparait devant moi
« aussi, tu joues très bien de la guitare. »
- Amélia… »
Tu les as vues, Amélia, tu les as vues les étoiles filantes ? (Fais un vœu Harland).
« Merci… »
Harland pleure comme un gosse. Il a le nez qui coule ses joues sont mouillées de larmes Il a les oreilles toutes rouges Il a l’air un peu minable Mais il s’en fout – parce qu’il est heureux, putain de merde Il est fucking heureux
« Je te promet, je ferais de mon mieux pour que tu sois heureuse, j’men fous que tu sois un boulet – puis je suis sûr que c’est pas le cas t’es pas un boulet tu es… Tu es magnifique tu es merveilleuse tu brilles tu es un soleil Amélia tu resplendis c’est moi le boulet ici sérieux je te mérite pas… Tellement pas… Tu peux pas me décevoir non… Jamais… »
Je dois faire trop pitié – t’essuies ta morve d’un revers de manche J’suis sûr qu’elle regrette déjà Je l’aime tellement, tellement, tellement
Harland se lève et il se jette sur Amélia – l’adorateur se prosterne devant l’idole Il la serre fort contre lui – elle sent bon – elle sent le froid, l’hiver, elle sent la délicatesse, la fragilité Il la serre fort contre lui parce qu’on ne sait jamais – à tout instant, elle peut se briser s’échapper s’évanouir comme un rêve – est-ce un rêve ? Est-ce que je rêve là ? Est-ce que tout cela est réel ?
« Amélia je te promet dans mes bras t’auras plus jamais, jamais froid »
Le ciel est noir et paisible ton visage – je peux le toucher – est-ce qu'il va s’effacer ? (ton cœur tout contre mon cœur)(je l'entends) Alors… C’est bien réel ?
« Amélia »
Et je plonge sans hésiter dans ces prunelles brillantes comme la nuit profondes comme le jour (Je vais arracher mon cœur je vais l’exhumer hors de ma poitrine) Tes yeux c’est – c’est la fin de tout mon univers
« Amélia… Je peux t’embrasser ? »
Le ciel est noir et paisible La pièce tourne – marche du monde Instant T – des gens sont morts, des gens sont nés Mais y’a aussi des gens qui rient qui pleurent qui se câlinent qui se caressent qui font l’amour peut-être qui s’aiment
A deux - faisons durer cette seconde le temps d’une éternité.
With every small disaster I'll let the waters still Take me away to some place real
il y'a mon prénom qui éclot sur tes lèvres avec un temps peux-tu je t'en prie terminer ta phrase car l'attente me tue ((m e r c i)) pourquoi me remercies-tu harland je papillonne des cils en te voyant pleurer et ça me touche au plus profond de mon âme que tu te mettes dans un état aussi vulnérable pour ma personne et je hoquette à mon tour je suis émue c'est agréable reposant et même ton visage peinturé par les émotions colorées que tu ressens me promettent une sincérité qui m'apaise j'ai un rire un peu nerveux dégageant de mes doigts tremblants une mèche frivole tu me complimentes encore encore me couvre de ces mots aux allures délicieuses et qui regorgent d'un miel encore plus précieux que leur carcasse d'or l'admiration l'amour veux-tu me faire flancher harland m'attendrir pour mieux me dévorer où es-tu juste incroyablement sincère tes paroles ont tant de valeur tant de respect que j'ai peur de réellement te décevoir un jour tu te lèves et je te suis ((quiète)) des yeux tu me sautes dessus tu me serres dans tes bras me protégeant ainsi des misères du monde me rendant imperméable au malheur à la tristesse et toutes ces conneries là je prends une inspiration silencieuse car parfois il ne vaut mieux rien dire et juste profiter je te rends ton étreinte et passe timidement une main dans tes cheveux de fer je te questionne en quelque sorte ((dis-moi harland ai-je le droit de faire ceci)) ai-je le droit de parcourir mes doigts sur les parcelles de ta peau chaudes ou même tracer la courbe de ta bouche du bout de l'index est-ce que j'ai le droit à toutes ces choses, harland et tu me promets je sais harland je sais qu'au final si tu n'existais pas il m'aurait manqué quelque chose pour complètement tourner la page pour revivre tu es ma flamme à moi celle qui ravive les bougies usées et je sais je sais ((aussi)) que je peux avoir confiance en toi que rien ne se cache derrière ta silhouette longiligne pas de couteau pas de sang pas de pleurs et de désespoir je sais harland. merci de réchauffer une fille comme moi. on est dans le cercle des merci car on se complète car on aura toujours une raison de remercier l'autre car c'est ainsi et pas autrement et que souvent je te remercierai de me faire rire et moi de te calmer en te donnant un petit coup de coude dans les côtes quand tu es trop agité car on est normaux, car on est juste deux jeunes qui vont apprendre à s'aimer correctement sans histoire car on va peut-être se disputer et regretter mais on reviendra encore encore à nouveau mon prénom murmuré par ta bouche de soie je relève mes yeux pour croiser les tiens sans te lâcher un sourire (bordel un putain de sourire) sur les miennes, de lèvres et bien sûr que tu peux bien sûr que tu peux prendre ma main, me fixer même que peut-être un jour tu pourras entrer dans ma chambre bien sûr que tu peux me porter sur ton dos, bien sûr que tu peux essayer de me dessiner pour que ça ne ressemble à rien ou me raconter des histoires amusantes j'apprécie la demande la délicatesse qu'elle porte, l'attention pour ne pas brusquer mais j'ai besoin de ça, qu'on agite un peu mon cœur pour le refaire battre correctement du frisson amoureux de la surprise pas la peine de demander, tu sais. mais ça me fait plaisir que tu fasses attention à ce genre de détails. je profite qu'au sol on face à peu près la même taille pour tenter avec l'hésitation des premières fois ((ça ne comptait pas avec joy)) c'était trop trop trop brusque trop sauvage pas assez amoureux trop désespéré d'abandonner mes lippes sur les tiennes de les lier pour une éternité trop éphémère
Occupation : Apprenti au cirque Arcadius / Bolosse
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Sam 24 Déc 2016 - 1:25
Amélia & Harland
"Kiss her, now !!"
It's only you, it's only you who I love
Harland, ça y est Ca y est tu es au bord de la galaxie – au point zéro de la – de ta - vie Notre monde est beau, vu d’en haut Notre monde – ses yeux sont grands comme l’infini – on lui pardonne tout, quand on le voit d’en haut Et je remonte cette longue allée cosmique bordée par la lumière de toutes ces étoiles égarées oubliées jetées là comme par hasard – je remonte ce long chemin et ma marche est guidée par la lumière de tes iris où file l’éternité (à nous, qu’on nous la donne, à nous, ce bout d’immensité, un peu d’avenir, un bout de futur, à tous les deux à tous les deux) Je t’aime Amélia Je t’aime et je n’ai pas les mots pour le dire – je ne suis pas doué avec les mots – car je n’arrive jamais à les attraper - je suis un gamin à la poursuite de papillons – mon filet est plein de trous – entre mes doigts écartés, des ailes minuscules et frémissantes les miennes, peut-être Je veux m’envoler Je veux les rattraper tous ces météores je veux tirer les fils des constellations je veux exploser avec les novas je veux brûler avec tous ces soleils je veux danser au rythme de ces multiples révolutions Je serai aventurier, cartographe, capitaine, artiste, tout ça à la fois – je serai amoureux Je t’aime Amélia – c’est une évidence, c’est une loi universelle Et je me laisse aller au fil de la gravité Nos deux corps vont se rencontrer – dans une seconde, dans cent ans, dans une million d’année peut-être Du bout de doigt je dissipe toutes les années lumières – un saut – et je te rejoindrai, Amélia Tu es au bout – au bout de moi (Respire) (Respire Harland) Le vide – le vide est devant toi, dense et délicat – ta silhouette aux contours frémissants de l’autre côté – Amélia, attend, attend-moi, j’arrive
Je t’ai attendu pendant si longtemps J’ai traversé le système solaire Vogué au gré des nébuleuse J’ai suivi la voie des aérolithes Et me voilà –nous voilà (Sur le lino de l’observatoire pluie céleste perlent des fragments lunaires) J’en suis convaincu – l’homme n’a jamais été aussi prêt du ciel
J’attrape ta main – le vide est devant toi, Harland Et pourtant tu souris – le néant ne te fais plus peur – attend-moi, Amélia ! Prend ma main – et allons-y ! Lançons-nous à la poursuite des comètes Je serai avec toi – alors n’aie pas peur ! Harland tu souris – et tu sautes
C’est comme une explosion C’est comme une renaissance C’est comme atteindre un nouveau degré d’existence Ca y est – ça y est – on s’est inscrit dans l’éternité – on l’a, notre petit bout d’infini rien que pour nous Et il est tellement beau, tellement doux Il a la couleur d’une nuit étoilée – mes doigts saisissent les tiens – il a la chaleur d’une matinée d’été Il sent – le froid, l’hiver, la fragilité, la délicatesse – Amélia Son parfum Ses doigts Ses lèvres Sa langue Vous dansez au centre de l’univers et enfin – il n’y a plus que vous deux Tournez et tournoyez virevoltez et volez Inventez votre propre gravité Les étoiles filantes nous accompagnent – leur clarté frémissante sonne comme mille boîte à musique Je ne veux pas m’arrêter – je veux valser pour l’éternité – pour le passé, pour le présent et pour l’avenir J’en ai rêvé de ce moment – j’en ai tant rêvé – que faire du songe quand il se fait réalité ? J’ai choisi de le libérer – d’ouvrir sa cage - de le laisser s’envoler (ouvre tes ailes, petit oiseau ! Tu nous diras – tu nous diras si le monde est beau, vu d’en haut Tu nous diras si depuis le ciel, tu nous as vu danser Tu nous diras si nous aussi – on a brillé.)
Harland ouvre les yeux C’est fini – et ça commence Sourire – sourire enjoué, félicité amoureuse, plaisir passé – je l’ai senti, l’éternité Et c’était grisant Et c’était sublime On s’est perdu – on s’est (re)trouvé Et c’était génial – putain, c’était génial, de tout oublier, de s’égarer, de s’abandonner tout entier comme ça sans rien penser J’étais plus rien – tétais mon tout – et je me suis senti vivant, ouais, j’ai vécu – combien de temps ? L’infinité d’une seconde L’immensité d’une minute Et pour toujours – une seconde, une minute, cent ans, un million d’années – je t’aime
Amélia a les joues rouges – est-ce une illusion ? Ses doigts semblent un peu plus chauds Tu ris Harland Tu ris – parce que Amélia a moins froid, parce qu’elle a accepté tes sentiments, parce que c’est la pleine lune, parce que tu l’aimes Tu ris à en pleurer - larmes ponctuées de vie
« Ca va ? »
On ne vit qu’une fois On peut mourir demain – cette peur elle est toujours là au fond de moi et elle me ronge Car chaque jour nous rapproche de la fin Mais ce soir – ce soir j’ai vécu Grâce à toi Amélia
« C’était pas trop désagréable ? Euh je veux dire… Désolé je me suis laissé emporter ! Ahahah » Harland tu rougis comme un gosse « désolé mais en même temps t’es tellement mignonne et je j’ai pas pu m’empêcher voilà … » Harland tu dis n’importe quoi « j’espère que tu veux quand même toujours de moi ? Même si j’ai aucune délicatesse. Promis la prochaine fois ce sera ... Ce sera... »
Est-ce que c'est vraiment possible de faire mieux ? Harland tu veux pas la brusquer – alors tu t’empêches de hurler PUTAIN C’ETAIT TROP OUF C’ETAIT L’UN DES MEILLEURS MOMENTS DE TOUTE MA VIE AAAAAH DFLKVS NON !! NON LE MEILLEUR MOMENT DE TOUTE MA VIE !!! AMELIA JE VEUX T’EMBRASSER ENCORE ET ENCORE ET ENCORE ET ENCORE JUSQU’A LA FIN DES TEMPS JUSQU’A CE QU’ON EXPLOSE TOUS LES DEUX BOOM COMME CA QU’ON DEVIENNE POUSSIERE ET CE SERA BIEN !! TELLEMENT, TELLEMENT BIEN !!!!
Mais tu te tais Harland – tu veux pas la brusquer Alors tu te contentes de sourire – de rigoler Sa main – si petite dans la sienne – entre vos doigts se rejoignent le ciel et la terre Et c’est dingue – c’est dingue à quel point c’est drôle l’amour Tu es heureux Harland – et tout, tout pourrait arriver La fin du monde – la fin des temps – tu t’en foutrais royalement Parce que ce soir, ouais, t’as vécu – à deux.
With every small disaster I'll let the waters still Take me away to some place real
je n'aurais jamais imaginé que ça serait comme ça je voyais ça comme désagréable intrusif pas commode rien d'agréable rien de doux et c'est un peu bizarre à vrai dire, on a l'empressement de ces adolescents en manque et ce besoin ce besoin pervers désarmant de continuer encore et encore ((je ne regrette pas)) je ne regrette pas car j'atteins un stade supérieur et j'ai l'impression d'apprendre de me délecter d'un nouveau savoir curieux de mettre la main sur l'imprononçable sur ce truc qu'on ne peut pas décrire même si on l'a vécu c'est enivrant c'est grisant ((ça donne envie de recommencer)) encore et encore de me perdre et de continuer ce contact qui m'avait paru interdit et qui est au final si naturel pour les gens de notre âge pour les gens tout court à vrai dire je pense que je suis maladroite car je me laisse guider car tu imposes (j'aime ça) et je suis car tu imposes et je ne vois rien d'alertant dans ça car tu es doux car tu es toi h a r l a n d car au final je comprends un peu mieux ce qui est écrit dans le livre, ce bonheur qu'on ne peut pas retirer sauf si tu venais à partir et je sais que j'en suis intimement persuadée que je t'ai dans la peau et que je ne laisserai jamais ça se faire que maintenant c'est trop tard et que tes lèvres tes oreilles ta peau ton nez tout tout même ton sourire même tes rires et même ton caractère imprudent deviendra une sale o b s e s s i o n sans doute que je suis naïve, sans doute que je suis désespérée et que je tombe dans tes bras trop aisément que je suis comme ces filles faciles mais très sincèrement peu importe je me suis toujours foutue de l'avis extérieur et qu'être heureux mais cons c'est déjà bien après tout et déjà ça s'arrête car il faut bien y mettre fin pour pouvoir recommencer et déjà ça s'arrête et je suis heureuse je suis c o m b l é e et je crois que j'ai les joues rouges je crois que ma respiration s'est accélérée et que je suis comme anesthésiée du malheur dans tes bras tu ris et je souris je souris à en perdre haleine et doucement les doigts un peu tremblants à cause de l'émotion je viens caresser tes joues tes adorables pommettes et bien sûr que ça va bien sûr que c'était parfait et je te laisse parler je t'écoute te laisse t'enfoncer sûrement et tes compliments me font rire doucement élargissent mon sourire étrangement franc et bien sûr que la prochaine fois sera parfaite car ça sera toujours parfait nous deux, non et je veux toujours de toi je veux t o u t ((de toi)) encore une fois alors je ris un peu et j'essaye de te rassurer c'était... woah. j'espère qu'on- recommencera ? c'est pas bizarre de dire ça, ça va ? merci en tout cas harland c'était vraiment- c'était nouveau. et c'était bien. donc ne t'inquiètes pas, je resterai là. je ris toujours encore et doucement je m'approche et je tente de te serrer dans mes bras comme pour vérifier je ne sais pas moi comme pour vérifier si tu es bien vivant peut-être que tu es un peu trop vieux pour ces conneries mais j'ai envie d'essayer des trucs de voir si ça me paraît naturel par exemple de ((je tente de te basculer délicatement sur le dos de te surplomber j'espère ne pas être trop lourde)) de nicher ma tête contre ton cou et de prendre une bouffée de toi tu sens bon. je crois que c'est timide comme murmure
Amélia, c’est un rêve heureusement authentique Un mystère inaccessible et attirant hier – un mirage aimable et captivant aujourd’hui – une image devenue sensations respirations rires battements incertains de cils lèvres froidement chaleureuses – une composition délicatement complexe dans sa fragile simplicité – Amélia aujourd’hui c’est un être à aimer – à portée de corps à portée de doigts à portée de souffle – à portée de vie – Amélia ne sera plus jamais loin même en son absence – elle sera désormais si loin en son absence C’est la blessure bienheureuse de l’amour – sa bénédiction douloureuse – tourments euphoriques de la folie épousant les formes insaisissables d’un tourbillon – car c’est de la folie, hein ? C’est de la folie – on m’a toujours dit « Harland t’es dingue ! Harland t’es taré ! » - c’est sans doute vrai – pourtant – pourtant je regrette rien – car en attendant j’aime – et je vis car j’aime – car je t’aime toi, Amélia – et ça putain c’est beau – y’a rien de plus beau - que toi – et de plus grisant et de plus génial et de plus étourdissant que ce sentiment de vivre – vivre comme au bord de tout – tout au bord de toi.
« On pourra recommencer… Autant de fois que tu voudras… Amélia. »
A-mé-lia - c’est un murmure au creux de ton oreille – pour poser définitivement en moi – en nous – l’empreinte précisément nébuleuse de chacune des lettres de ton prénom – du plus beau prénom du monde c’est sûr – parce que c’est le tien et qu’il t’appartient – Amélia – ça sonne comme un nom de fleur mélangé aux fragrances suavement immatérielles de l’âme – Amélia – je te nomme un peu timidement un peu gauchement et c’est presque aussi grisant c’est presque aussi vertigineux qu’un baiser - que le baiser qu’on vient d’échanger – Amélia – je veux t’appeler pour l’éternité – parce que j’ai pas envie d’aimer à l’intransitif – je veux relier éprouver ressentir chacune des lettres de ton prénom pour te relier t’éprouver te ressentir toi – pour vivre définitivement vivre avec toi (Harland, t’as toujours été beaucoup trop niais)
« Amélia (encore) Amélia (encore et encore et encore) j’suis tellement content que tu veuilles de moi tu peux pas savoir. Je crois que je vais te le répéter tous les jours de ma – euh de ta -- vie. » (Chaleur au bout de tes oreilles chaleur au bout de ton cœur) (j’ai envie tellement envie de le dire - notre vie).
Je peux lâcher ta main car je sais – tu l’as dit – je resterai là – trois mots - une si jolie phrase – quelques lettres mélangées en une trop belle allégation – quelques signes pour une éternité – ce soir encore une fois (je ne les compte plus) je découvre une nouvelle forme de beauté - ta façon de parler, délicatement, comme on chante, mine de rien, toutes les formes du monde – toutes les formes du monde qui épousent absolument nos rires impromptus – nos souffles se courbent à l’unisson – c’est un chœur du vivant – la plus belle musique parce qu’elle est faite d’un peu de nous deux et c’est ce nous deux (moi, relié à toi) qui est si magnifique qui vaut le coup C’est sans doute pas très poli de rire au nez des étoiles qui se donnent du mal pour briller – qu’importe – je m’en fous ce soir – je m’en fous de tout – sauf de nous
Et t’es au-dessus de moi Comme un ciel et toutes ses étoiles oubliées Comme ces lumières que je regardais glisser sur le plafond de ma chambre quand j’étais petit (ta silhouette découpée à grand traits dans l’obscurité tournoyante de la salle) Et je rigole parce qu’on dirait vraiment que tu descends – que tu reviens – vers la terre – vers l’univers mortel – vers moi – vais-je oser – vais-je oser briser sciemment cette frontière de pureté – je tends la main et je caresse ta joue Amélia – la limite est détournée – et on se rejoint – tous les deux – un ange retourne à la terre
Je t’ai entendu – je resserre mon étreinte – t’as dit que tu restais – mais si tu m’emportais ? – j’ai entendu ta petite voix comme un murmure déposé timidement comme une plume contre mon cœur (j’achèterai plus jamais autre chose que du gel douche Axe)
« Tu es trop mignonne, je crois que je vais pleurer… » (je crois que je pleure déjà) (encore)
Je pourrais rester toute ma vie comme ça, contre toi – avec toi - (on meurt pas vraiment quand on aime, n’est-ce pas ?) Je pourrais rester toute ma vie égaré dans les méandres de ta chaleur polaire – immobile – je pourrais vivre des battements de ton cœur contre les miens – de ton souffle valse brumeuse le long de ma nuque – je pourrais vivre immobile en ta torpeur discrètement langoureuse – je pourrais bien sûr – mais je veux te prendre la main – et me lever avec toi – et marcher avec toi – et courir et rire avec toi – et chuter avec toi, peut-être - qu'importe - car finalement je veux vivre - avec toi alors je prends ta main (ce contact en clair-obscur qui fait frissonner comme on se brûle) et j’ouvre la danse – notre danse – j’ouvre la marche – notre marche – j’espère qu’elle sera longue – au moins aussi longue qu’un conte
« Au final… C’était grave nul de te proposer de venir ici… On les voit même pas bien les étoiles... »
J’ai jamais vu autant d’étoiles de ma vie, Amélia Je t’aime, Amélia C’est écrit dans les astres - c’est les cartes de ma mère qui me l’ont dit Pas besoin d’observer le ciel parce que tout est déjà sur terre – autour de nous – entre nous – nous deux
« On s’en va ? »
Sourire Je te saisis par la taille – je cueille une comète dans la voûte céleste j’espère qu’elle éclairera longtemps le – notre – chemin.
hrp:
Harland est vraiment fou (d'amour pour Amélia) Je suis désolée d'avoir traîné autant orz mes enfants vivez heureux (j'ai encore casé une chanson de weab oupsie) TU PEUX CONCLURE MERCI INFINIMENT POUR CE RP AAAH #AMELAND4EVER
With every small disaster I'll let the waters still Take me away to some place real
c'est beaucoup tu sais autant de fois harland car je vais exiger car j'exige ce que j'aime car je n'ai pas honte d'être capricieuse avec ceux qui sont tout ((car j'espère très fort que mon envie fasse écho à la leur à la tienne)) et tu me dis de ces choses si belles que j'aurai envie de te demander de les répéter pour que je puisse les enregistrer et les réécouter en boucle et en boucle jusqu'à les connaître par cœur tes doigts sont doux sur ma joue et je les apprécie ; je prends le temps et je ne me hâte pas je n'ai pas hâte non plus que le temps avance et j'aimerai rester là et ne plus bouger juste avec toi juste juste avec toi non non je ne crois pas que je suis mignonne je suis juste sincère et je ne sais pas ça vient naturellement et je ne repousse pas j'accepte j'accepte à bras ouverts tu m'aides à me relever, aussi et je suis triste que ça se termine déjà c'est pas grave, tant que tu es là. un sourire et j'opine on s'en va.