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contact // karyan
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Mer 17 Mai 2017 - 22:50
j'veux mettre le vent à mes pieds
je serai toujours là karyan
toujours toujours
dans l'ombre de tes pas
toujours toujours
dans ton regard parfois las
malgré les disputes malgré tout je te jure je te promets
je serai toujours là
((et je sais que l'inverse aussi))
car je prends soin d'effacer le mauvais de ce nous que nous formons
les disputes
les yeux qui se roulent
garder les sourires et les rires
garder le plus positif
pour espérer vivre cette idylle cette amitié parfaite cet ensemble sans imperfection
je dois entretenir l'image
alors je viens au café le midi pour ma pause
je mange ici prend un jus ou un soda
juste pour voir ta risette
et ce midi aujourd'hui
n'échappe pas à certaines de mes habitudes
((souris amé bordel))
fais un effort fais semblant que rien ne s'est passé
et pourtant j'ai peur chaque jour
que tu découvres ce que je fais
((il arrivera bien))
je me pose à une table (un peu de monde sans plus)
certains hellébores d'autres non
immense arcade figée aux lèvres
les épaules dénudées une robe grise lacée dans le dos
et quand tu passes à côté de moi je t'accroche le bras (peau contre peau) pour t'interrompre dans ton chemin
karyan ! tu peux prendre ta pause pour qu'on discute un peu ? je t'offre un verre si tu veux !
papillonne des cils
angélique
((ne me refuse rien s'il te plaît))
BY MITZI
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Jeu 18 Mai 2017 - 12:13

les échardes


Tu gigotes entre les tables Karyan, t’essayes de faire les choses comme il faut pour pas qu’on ait quelque chose à te dire. Les remarques, tu ne supportes pas vraiment ça, même si en fait, c’est comme tout le temps avec toi, ça dépend des gens, ça dépend des jours. Aujourd’hui, t’en laisserai sûrement une te mordre, mais pas plus, c’est pour ça que tu t’appliques, tu ne voudrais pas fâcher quiconque en faisant ton petit con. C’était chez toi ici, ouais, c’était chez toi, il y a plein de gens qui passent et ils sont comme toi, Hellébore. Ils sont bien tes gens, ils sont solidaires, ils s’entraident, faut pas que tu les déçoives, du moins pas encore, c’est trop tôt. Faut pas qu’ils te voient comme un fardeau, alors faudra partir chasser Karyan, parce que nettoyer, débarrasser, faire du thé et du café, ce n’est surement pas assez. Voilà que ça exécute des chimères, peut-être que lui, là-bas, il en porte encore des traces sur son imperméable, peut-être que de ses mains coule encore un peu de Léthé, qui sait.
On t’attrape, on te dérange. Mais c’est Amélia, rien qu’Amélia. Alors, ça va, t’aimes ses doigts qui passent pour t’arrêter, t’aimes ses mots qui te disent de tout stopper parce que c’est pour vous qu’elle veut tout ça, pour que le lien qui vous unit ne puisse pas dépérir. C’est un lien qui dans les souvenirs ne s’illustrent que dans l’humeur joyeuse, radieuse. Elle te rend comme ça Amélia, tout le temps. (ou pas mais bon, tu ne sais pas) Je ferais tout pour toi, tu sais.

Puis, elle papillonne, comment résister.

Tes dents qui s’affichent alors que tu repars vers le bar, ça dépose et ça parle, ça signale. Tu reviens vers elle, des boissons dans la main. T’en déposes une devant elle, normalement, c’est ce qu’elle préfère, ce qu’elle prend quand elle vient ici, mais t’as pu te tromper, t’as pu oublier. C’est moi qui travaille ici, je ne vais pas te faire payer, c’est à ça que ça sert l’amitié non ?

C’est à ça qu’il sert le beau fil doré.

Tu te poses en face d’elle croisant tes bras sur la table, tu mets ta tête dessus, Amélia, celle qui se tient toute droite, maintenant, tu la vois en contre-plongée, pourtant t’as l’habitude de la dépasser. Tu voulais qu’on parle de quoi ?
Peut-être qu’elle veut juste entendre ta belle voix.  
(c) astra
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Sam 20 Mai 2017 - 1:19
j'veux mettre le vent à mes pieds
tout pour moi hein
est-ce que tu pourrais mourir est-ce que tu pourrais arrêter de respirer
me donner un rein
((je déteste qu'on utilise des mots avec trop de valeur pour un rien))
mais je continue de sourire car nous sommes plus beaux étincelants
car je ne veux pas remuer nos cœurs
faire taire les mœurs et les rumeurs
je ne veux pas les oublier alors que je te les efface je
je veux rester maîtresse de la situation garde en mains tous mes pions
ils ne m'auront plus ils ne m'auront plus
tu t'éloignes et je suis pensive
tu t'éloignes et j'ai une infime hésitation
est-ce que je dois t'en parler
ma raison me dit que oui
mais mon courage refuse de l'entendre
((si les deux peuvent être en accord ça serait aimable))
c'est le bruit du verre contre la table qui me fait sortir de cette transe
j'en souris jusqu'à en avoir les muscles déchirés
je continue de mentir
un deux trois
les pas maladroits
quatre cinq six
amélia ((diffamatrice))
drôle de danse d'hypocrisie oui c'est à ça que sert l'amitié ça sert à se faire offrir des verres qu'on pourrait très bien se payer soi-même ou se dire que tout va bien
oui c'est ça l'amitié
ou plutôt
c'est ça notre saloperie d'amitié qui tient sur un fil que je tire un peu plus chaque jour
qui menace de péter
c'est vrai ça, pourquoi perdre mon temps à te supporter si tu n'es pas là pour m'offrir de la limona de gratuitement ?
je commence à siroter un rien rieuse
tu te poses et tu sembles si enfant
on se fixe et quand tu me demandes de quoi je voulais parler je sursaute
c'est comme si
tu savais
c'est comme si
silencieusement
tu voulais m'arracher les mots de la bouche
((je deviens paranoïaque c'est mauvais))
je
je cherche une répartie signée amélia alors que j'ai sur le bout de la langue mes terribles aveux
ça sonne si faux
il y'a besoin d'avoir une raison pour te parler ? on ne se résume pas à ça, tout de même.
le problème est que si justement
je suis de ces gens qui arrivent à mentir droit dans les yeux
mais avec toi
non non non c'est juste impossible
alors je me dérobe doucement m'avachit un peu (j'ai envie de disparaître de ta vision)
j'essaye à nouveau de saisir tes belles prunelles
et soudainement trop soudainement pour que cela soit naturel
de prendre ta main de l'enserrer dans mes doigts de me concentrer un sourire crispé
((j'ai dû te dire plusieurs fois que j'avais besoin d'un contact pour effacer les souvenirs))
un moment d'hésitation mais je ne fais rien
le temps en suspens
BY MITZI
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Jeu 25 Mai 2017 - 3:45

les échardes


Tu laisses sa question coulée sur toi sans y prêter la moindre attention, pour tout dire, tu n’as même pas envie d’y répondre. Tu crois bien que de toute façon, ce n’est pas ce qu’elle attend de toi. Vous savez bien que l’amitié c’est un peu plus que ça, un peu plus que juste se payer à boire quand l’un passe dans les parages. L’amitié, c’est un truc beau non ? Avec elle, ça l’était. Puis elle ne perd pas son temps quand, elle traîne avec toi si ? Non, tu ne penses pas, tu dirais même que ce temps, elle le met à profit. Tu ne sais pas vraiment ce qu’elle gagne mais t’es à peu près sûr que ta compagnie a de la valeur. Ça doit être beau à arborer, ça doit être utile pour décorer. Vous avez l’air heureux ensemble, il suffit de quelques secondes pour qu’il ait ce déclic non ?  Il suffit de la voir heureuse, il suffit de la voir rieuse, pour comprendre qu’entre vous ça fonctionne, qu’entre vous, il n’y a rien de bancal.
Elle s’élève dans le ciel, tu ne peux pas t’empêcher d’arquer un sourcil, parce que tu ne comprends pas vraiment. Tu ?

Elle laisse pas le silence s’installer, elle se reprend bien vite la blonde, comme si rien ne s’était passé, comme s’il n’y avait rien à expliquer. Atteindre le plafond c’est quelque chose de normal. Pour elle, juste pour elle.   Peut-être…

Il décroche un sourire, parce qu’elle doit avoir raison au fond. Même si toi, tu ne vois pas tellement l’intérêt de ce parler pour rien dire, discuter pour discuter tu penses bien que ça pourrait t’ennuyer à force. Mais avec Amélia, ça pourrait être différent qui sait, vous finissez toujours par rigoler. Son regard qui déraille, tu essayes de ne pas y faire attention, tout comme à sa main qui s’abat sur la tienne. Déclic. Petit murmure. Ça brûle.

Toujours un peu quand ça commence, tu devrais le savoir depuis le temps. Tu sais que pendant quelques instants, tu vas naviguer dans les sens, dans des choses qui ne sont pas à toi, dans des trucs qui sont à elle et à personne d’autre. Du moins c’est ce que t’as crû au début, jusqu’à ce que tu saisisses des mots qui t’appartenaient, des mots que tu pensais ne jamais avoir prononcés. Et puis, tu vois, et puis tu sens sa main, la même qui efface, qui retrace. Pute…

Ça échappe à tes lèvres. Amé, qu’est-ce que t’as fait putain. Désolé, je pensais à quelque chose d'autre...

Elle a menti, elle a trahi, elle s’en est pris à tes souvenirs, la catin.  Ta main se serre en un poing sous la sienne, tu dirais même qu’elle tremble un moment, le temps que tu te calmes. Trop tard. Tu t’élances, t’enfonces les portes de sa mémoire brillante pour trafiquer sa psyché. Les griffes raclent la figure d’un Harly, elle le dit elle-même, tout comme il la nomme. Ou pas. Plus de Harly pour toi ma chérie. Elle n’entendra plus ses paroles, elle n’entendra plus ses soupirs, sa peau sur elle non plus, Karyan, toi, tu jettes ça aux ordures.  Même, son visage tu le lui enlèves, tu le lui enlèves un peu, tu rends le tout flou. Bisous de moi, Amélia. Tu veux qu'on parle du temps qui fait dehors ? Ou de tes histoires de cœur ?

Tu laisses apercevoir de la malice. Tu la fixes dans les yeux. Tu l'invites dans ton petit jeu.

 
(c) astra
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Ven 26 Mai 2017 - 2:18
j'veux mettre le vent à mes pieds
je décide d'ignorer le tu
ce tu interrogatif
ce tu qui me tue
et qui causerait inévitablement notre fin s'il venait à être résolu
je fais tout le temps semblant de ne pas entendre c'est bien plus simple
et putain qu'est-ce qu'il est beau ton sourire
ça me rappelle
pourquoi je me bats chaque fois qu'on se voit
ça me rappelle
mes mensonges pour essayer de nous préserver
et je garde ma main
je garde ma main sur la tienne sans oser bouger j'ai toujours ce sourire un peu coupable aux lèvres
j'essaye de me détendre mais ça ne marche pas
et ton insulte
et ton insulte me fait papillonner des cils d'étonnement mais je ne dis rien ouvre la bouche pour m'exprimer mais me ravise
laisse
toujours
mes doigts
sur ta peau
pour ne pas que ça paraisse précipité
pour que le tout semble naturellement affectif un
c o n t a c t
entre amis
((rien de plus hein))
mais les amis ne disent pas pute en plein milieu d'une conversation ou juste pour rigoler
mais tu n'as pas l'air de rire karyan et ça me fait un peu peur au fond (c'est complètement con c'est pas possible que tu saches quelque chose je suis juste vraiment parano je m'inquiète vraiment pour rien)
et ça me rassure de savoir que tu pensais juste à autre chose
je pousse un soupir soulagé me détend un peu
recommence et réapprend à respirer oui
pourtant tu sembles bizarre karyan je t'assure mais je n'ose pas le relever je n'ose pas te froisser
toi ma jolie toile blanche que je peins d'un surplus de couleurs
et que j'efface à coup de peinture blanche
((viendra un jour où tu gratteras pour voir la misère derrière l'intact))
mais pour l'instant tu n'as pas l'air d'aller bien
alors je fais ce que n'importe quel ami aurait fait j'essaye d'esquisser une risette timide une risette rieuse pour te remonter le moral
pour détendre ce poing avant que tu t'enfonces les ongles jusqu'au sang
quand tu reprends la parole je pense que ça va mieux alors avec une délicatesse particulière je viens retirer mes doigts
pour siroter mon verre
alors je pense
à
alors je pense
à
à harland
mais je manque de m'étouffer alors que mon sourire se faisait plus grand plus sincère plus détendu quand tu parlais de mes amours
car ce n'est plus harland
car harland n'est plus harland sans sa mine radieuse chaleureuse sans ses prunelles pétillantes sans ses rires beaucoup trop bruyants
car harland n'est plus harland si je ne me rappelle plus de cette alchimie physique qui nous appartient qu'à nous deux
il est possible que je suis encore plus pâle
il est possible que
il est possible que j'ai les prunelles écarquillées par l'horreur
car j'ai perdu quelque chose enfin je suis quasiment persuadée que que
qu'on me l'a volé oui
qu'on m'a pris ce tout
ma respiration est saccadée et mes poumons se bloquent j'ai l'impression d'étouffer
c'est horrible
((karyan je t'en prie aide-moi))
je te regarde et tu vas si bien
oui tu es parfaitement à l'aise et je pense que tu ne vois pas que je ne vais pas bien
sinon tu t'inquiéterais tu froncerais les sourcils
(comme le ferait un ami)
qui serais-je pour t'en vouloir de ne pas avoir ce réflexe
je me pose bien contre mon siège ferme les yeux
essaye de me contrôler comme je l'ai toujours fait
et entreprend
je réfléchis
la dernière fois que ça allait bien la dernière fois que j'avais tout c'était devant le café
quand je lui ai envoyé un sms et puis après
et puis après mes pensées étaient accaparées par toi par notre facticité
alors j'essaye de parler la voix tremblante basse pour pas qu'on m'entende
j'envoie une oeillade effrayée aux alentours
((j'en déduis que c'est forcément quelqu'un ici))
j'ai dit bonjour à plusieurs personnes en arrivant
mais
pourquoi auraient-ils quelque chose contre moi
karyan j'ai peur karyan je- je- je crois qu'on a modifié mes souvenirs avec harland.
harland harland plus j'y pense plus ça fait mal
car je me rends compte que je suis sourde et aveugle de lui
que je ne sens toujours pas ces mains
je cache mes mains dans mon visage coudes sur la table
c'est forcément quelqu'un d'ici karyan j'te- jure ça me fait flipper c'est sûrement qu'une mauvaise blague hein ça va revenir ? la personne va me rendre ce qui m'appartient non ?
peux-tu me convaincre que ça va aller mieux
s'il te plaît
peux-tu je t'en prie
m'occuper l'esprit
pour que j'évite de penser au cauchemar éveillé que je vis
BY MITZI
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