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la tempête // joy • terminé
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Sam 5 Nov 2016 - 16:25
la tempête
feat joy
(c'est comme une tempête)
le vent qui souffle et qui me glace et la peine qui remonte un tout corrosif qui arrache mes poumons mon cœur et bien plus encore et j'ai dû mal à respirer j'ai dû mal à comprendre le capharnaüm que tu crées dans mon cerveau par ta présence
(c'est comme une tempête)
qui chamboule tout, de la moindre de mes habitudes à chacune de mes moues qui m'oblige à esquisser des sourires un petit peu plus sincères à te taquiner à te faire peur aussi et je ris un peu plus je sors un peu plus et je m'ouvre un peu plus peut-être aussi
(c'est comme une tempête)
qui va me briser m'emporter car petit à peu je tombe amoureuse de toi joy joy en un mois je t'ai découvert j'ai appris à comprendre ton langage dans tes sms parfois pas forcément corrects ou à te faire céder à mes caprices
(je crois que je suis amoureuse)
et j'ai peur c'est plus fort que moi ça me donne envie de chialer de vomir de pleurer et ça me réjouit pas du tout ça me tue à petit feu ça m'angoisse car joy joy puis-je te faire réellement confiance
est-ce que tu serais capable de plus que des rendez-vous sur un toit des (nos) découvertes sous une bâche et un ciel qui s'éteint sous nos regards quiets
(pourquoi tu ne me réponds plus)
pourquoi je n'ai plus de réponses es-tu vexé
es-tu encore sur le toit
normalement normalement j'avais un cours de théâtre mais peu importe y'a que toi y'a que toi qui compte
(c'est flippant)
c'est terrifiant car t'es numéro un car t'es dans mes pensées car tu m'enchantes et tu m'énerves car t'es toi-même car t'existes et j'aimerai te détester j'aimerai te détester pour pouvoir oublier à quel point c'est dur de ne pas se tirer de la salle quand tu me dis que t'es tout seul
(sur le toit)
je monte les marches deux à deux le souffle court
(je suis pas faite pour ça)
la main sur le sac en bandoulière pour pas qu'il rebondisse lourdement sur mes cuisses au rythme de ma marche effrénée
je prends une inspiration et je te vois non loin du précipice penché
je hurle pour dominer le vent et exprimer ma colère mon soulagement et un tas de trucs que j'identifie pas
t'es qu'un con ! pourquoi tu m'as pas répondu ?! t'es sûr que ça va ?
codage par joy
Johan Heisenberg
 
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 la tempête // joy • terminé YHY5zYV
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Avatar(s) : izaya orihara (durarara!!) - dave strider (homestuck) || martin conte - conor doherty
Dim 6 Nov 2016 - 0:13

la tempête
with amélia
Amé : Ah, ok. Bah ennuies-toi tout seul alors, si je peux le prendre comme je veux. (: J'arrêterai de faire des smileys quand tu apprendras à écrire correctement. o/

Je suis con.
Le portable vibre sous les tremblements intenses de ma main. Je relie ce message puis le précédent et ce que j’ai envoyé.
Elle est clairement vexée et ça, j’me le pardonne pas. Pas du tout fier. Pas du tout les idées claires. Ma main devient molle et le téléphone glisse.
Tombe.

Actuellement je suis au bord du toit.
Et pendant dix longues secondes je reste immobile. Et après ces dix longues secondes je sens mon corps lourd et il se recule aussitôt par peur de subir le même sort qu’un misérable outil de communication. Brisé en mille morceaux.
Je chuchote un « merde » de dépressif parce que je réalise. Je réalise que j’ai perdu énormément de souvenirs.
Des photos de couché de soleil. De messages. Peut-être parfois inutiles. La paume de ma main se colle contre mon front.

- Meeerde !!

Amélia, avec ce silence, tu finiras par m’oublier.
(Diverses scénarios commencent à se former dans mon esprit.)
Alors que j’aurais pu clairement lui dire, lui expliquer, lui avouer, que sa présence manquait à mes côtés, que j’aurais pu faire un effort d’écriture.
Un soupire, suivit d’un gémissement honteux. Se transformant en une lamentation désespérante.
Comme le gamin privé de son jouet fétiche. Et comme ce gamin, mes larmes se relâchent telle une explosion de regret de peine si,
Futile.
Ce n’est rien qu’un portable.
Mes jambes flanchent puis s’étalent contre le sol.
L'air minable.

Amélia, j’aurais du certainement être un peu plus attentionné. Un peu plus autrement. Un peu plus doux. Pourtant tu m’as demandé (si sincèrement) de rester moi-même.
Je le fais. Sans avoir la certitude qu’il s’agit de la bonne solution.
Car je suis tombé amoureux.
Et je me remets si souvent en questions depuis que nous apprenions à nous connaître. Je réfléchis beaucoup moins au ciel depuis que tu es entrée dans mon esprit, que tu le hantes et que tu occupes une place spéciale dans mon cœur.

C’est tellement niais de penser ainsi.

Je regarde dans le vide, la tête penchée en avant.
Je ne connais pas le vertige, ni la peur de la mort.
(mais la solitude m’effraye et impossible d’assumer.)

« t'es qu'un con ! »
Hurlement incroyablement mélangé de sentiments pas forcement bon à marier ensemble.
Mon visage se retourne à une vitesse fulgurante.
Je me recule du ravin, parce qu’elle est là. Et mes larmes ridicules continuent de couler le long de mes joues teintées de rose.
« pourquoi tu m'as pas répondu ?! t'es sûr que ça va ? »

- Ouais... je suis qu’un con…

Je m'essuie maladroitement le visage à l’aide d’un bout de ma veste.

- Mon portable vient de tomber par terre.
Dans le vide…


Reniflements abusifs.
Mes genoux se rapprochent de mon torse, ainsi pour mieux isolé l’intégralité de mon corps.

- Pardon…

Encore un fichu pardon,
Un pardon dit comme ça, sans réfléchir.
Mes yeux se baissent. Mon visage se cache entre les deux jambes fléchies.  

- J’ai perdu des photos…
Tous mes contacts…
Des messages...
Parce que j’me suis rendu compte que j’suis vraiment con avec toi.


J’voudrais être à la place,
De ce foutu téléphone.
hrp : c tro kk sorry.
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Dim 6 Nov 2016 - 1:08
la tempête
feat joy
(tu pleures)
et la seule chose que j'ai trouvé à faire c'est de te crier dessus de t'enfoncer encore plus et c'est horrible c'est horrible ça tord mon cœur dans tous les sens j'ai juste envie de t'embrasser fermement avec ferveur avec passion pour que t'arrêtes pour que ta respiration ait une raison valable d'être instable et pas car tu t'es comporté comme un con
pour une fois, je devrais suivre mes pulsions
et je devrais essuyer moi-même tes larmes qui m'empoisonnent fléchettes qui atteignent directement le centre de ma poitrine
(arrête je t'en supplie)
arrête ou je vais aussi sangloter et me perdre avoir les yeux qui piquent et rentrer dans un état misérable je soupire je soupire tellement fort et ça m'angoisse ça m'angoisse d'être la fautive de t'avoir fait faire tomber ton téléphone
(est-ce que je dois suivre mes pulsions est-ce que je dois suivre mes putains de pulsions)
je dépose mon sac au sol je l'abandonne là pour courir vers toi et exécuter mes envies
(j'espère qu'aujourd'hui sera différent)
que ce sera le début de joy et amélia d'une vraie relation la main dans la main et les sourires amoureux
(stupide comédie romantique)
tu me tourmentes et je vais avoir besoin de plus de toi de ton toi et je vais devoir te guider car je sais que tu feras jamais le premier pas et je dois je dois savoir si c'est réciproque si
tu m'aimes autant que je t'aime
(pourtant je le sens)
que notre relation ne tient que sur un fil cassable et fébrile un coup dedans et elle se brise une forteresse de sable qu'un simple gamin pourrait détruire en marchant dessus
mais vivons dans l'instant
(car le futur nous préparera peut-être des bonnes surprises)
car les erreurs forgent notre avenir et ce que je vais faire est pas forcément prémédité mais sur tous les points contrôlés peut-être qu'on le regrettera
(mais ça sera aussi sans doute le commencement d'un nouveau chapitre fleurissant avec un gros happy end plaqué sur la dernière page)
alors je m'approche et je te pousse les épaules pour te plaquer sur le béton froid un bras coincé sous ta tête le temps que tu te réceptionnes
juste arrête. c'est moi qui suis désolée, j'aurais pas dû te dire ça. je suis désolée, tellement désolée.
et je t'embrasse je lie nos lèvres (c'est mon premier vrai baiser tu sais) pour gommer tes larmes tes tristesses pour que je sois ton putain de centre de l'univers
(j'espère que ça marche)
je ne suis plus délicate, car l'amour n'est plus délicat
peut-être que je t'écrase
peut-être que je te coupe le souffle avec mon poids pourtant pas bien élevé mais assez conséquent pour se faire sentir
(mais j'espère par-dessus tout que t'arrêteras de pleurer et que tu diras les trois mots que je veux absolument entendre)
et je tente d'immiscer ma langue un peu maladroite pas très certaine encore inexpérimentée dans ta bouche de goûter à la tienne qui me fait tant envie depuis un mois
je brise les illusions de finesse que je voulais créer sur mon apparence ma personnalité mon tout car je suis brute je suis humaine comme toi
et je romps à nouveau le contact de nos bouches pour nous mettre sur le côté en murmurant
tu penses que c'est possible ce qui arrive actuellement ?
(je suis à bout de souffle et j'ai la rage la rage)
je suis énervée
(mais je t'aime)
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Dim 6 Nov 2016 - 21:31

la tempête
with amélia


Je la vois qui s’approche.
Certainement furieuse de ma peine faiblarde. D’un geste brusque, avec le bout de ses doigts. (Si délicat pour moi.)
Elle me pousse en arrière. Je me balance, rattrapé de justesse par son bras.

C’était si rapide que je n’ai pas eu le temps de m’en rendre réellement compte.
Que son visage si proche du sien. Enflamme l’intégralité de mon être. (Et mon cœur noir carbonisé.)
Telle une statue fixe, je ne bouge absolument plus. Envouté par son regard et ses mots qui apaisent mon chagrin immature. Et lorsque je vois ses lèvres dangereusement s’approcher des miennes. Mes yeux se ferment. Automatisme involontairement normal.
Elle les saisit. Et malgré la posture inconfortable. La maladresse. La situation minable où je me suis retrouvé. Je ne peux m’empêcher de la trouver si tendre avec moi, je ne le mérite certainement pas.
Mais c’est de la part d’Amélia. Et mon cœur se serre. Le rythme cardiaque anormal. Je savoure ses douces lèvres, ses fines lèvres, peut-être sucrées dans mon imagination. Sa langue qui se faufile un peu naïvement dans ma timide bouche. Sa jumelle qui tente le même schéma, un peu hésitante. Et moi qui rajoute un peu d’intensité, un peu d’ivresse, un peu de si et de ça. Mes doigts s’égarent dans ses cheveux teintés d’or. Et je ne compte plus les secondes. Je ne sais même plus.
Que nous sommes sur le toit. (Si proche du ciel.)

Nos lèvres se rompent. Je la fixe (dévore) du regard puis un sourire d’enfant se dessine. Je ris, légèrement et ma main toujours plongée dans sa chevelure la caresse lentement.

- Tu penses que c'est possible ce qui arrive actuellement?

Ressentir un peu de colère. Derrière ses mots murmurés avec douceur. Elle me donne le feu rouge pour avouer...
(Juste trois mots à répondre.)

- Je... je…

Bafouillements honteux.
Prendre mon courage entre deux main n’a pas toujours été facile. Clignements des yeux pour exprimer mon embarras inavoué.
Finalement, je n’arrive pas à exprimer avec les bons mots.
La preuve de mon amour pour toi…
Je réponds alors dans un murmure.

- Je crois en nous deux…
Ce qui arrive c’est… c’est magique.
Pour moi, c’est possible… c’est réel.


Je glisse mes doigts sur ta joue. Je ne voudrais pas nourrir ta fureur avec mon incapacité à être honnête envers toi. Je te regarde amoureusement enfin, peut-être que tu ne le réalises pas.
Il n’y a que de vive voix que je peux l’affirmer.

- Ne sois pas en colère… contre moi…

Contre l’imbécile que je suis. Celui qui manque d’audace. Celui qui est faible.
(J’ai juste le sentiment lourd que tout va s’écrouler après cet aveu.)
Mais si ta fureur se déchaine sur moi. Je ne peux être qu’heureux.

- Amélia, tu sais je…

Coupé étrangement par une malédiction. La gorge qui conserve mes paroles. Qui se serre comme si j’allais m’étrangler au moment où j’aimerais te l’avouer.
C’est tellement compliquer de parler.
De dire enfin ce qui ronge mon cœur…
hrp : nih.
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Jeu 10 Nov 2016 - 12:09
la tempête
feat joy
tes mots et tes gestes me rendent faible
et si tu voulais là, dans l'instant, m'arracher le cœur pour le dévorer tu le pourrais
tu pourrais t e l l e m e n t tout me prendre
(mais vas-tu oser)
(tu commences par mes cheveux d o u c e m e n t distraitement)
et tu descends vers mes joues comme si tu avais peur de me
b r i s e r
mais tu sais joy, je ne suis pas en sucre
est-ce ça, quand on est amoureux
est-ce d'avoir peur de blesser la personne qu'on aime chaque fois qu'on écorche une syllabe du bout de la langue
moi aussi j'ai envie de te protéger
moi aussi j'aimerai te donner tout mon oxygène si tu en n'avais plus assez pour respirer
(je ne suis pas une scientifique mais je sais que c'est ridicule de dire ça)
ton rire est précieux joy tu sais
(rare, émouvant)
loin de l'exubérance de certains
(sincère, touchant)
je ne suis plus en colère joy
car tu me calmes tu m'apaises d'un simple effleurement
(effrayant)
j'ai besoin que tu le dises
et je sais que tu fonctionnes je sais que si je dis
je ne suis plus en colère. je l'étais, contre moi et un peu contre toi aussi mais un peu moins. si tu n'es pas prêt à le dire maintenant, ça peut attendre.
(petit sourire déçu)
l'amour n'est qu'une longue manipulation sans fin, les femmes sont nées pour ça
(après tout)
et si tout se passe bien
(tu te précipiteras pour dire)
à quel point tu m'aimes
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Jeu 10 Nov 2016 - 20:01

la tempête
with amélia
[musique]

Sensation d’apaisement dans mon cœur et mon âme.
Savoir qu’Amélia n’a rien contre mon imbécilité et ma niaiserie amusante.
Tu va rire de moi à force...

Je me sens léger. Mais je m’inquiète un peu avec ce que tu me dis. Tu me fais comprendre que… tu sais. Est-ce que mon amour pour toi est si simple à deviner ?
Juste avec des mots maladroits, mais sincères, des gestes hésitants, mais tendres.
Juste en restant moi.

La déception de son sourire rajoute une sensation lourde et dévorante dans mon ventre.
Je me sens alors obligé de l’avouer enfin, pourquoi vouloir forcer, ça me rend si mal pendant quelques secondes.
Parce que tu te rends compte de mon manque de courage.

Je ne suis pas prêt ?
C’est peut-être trop tôt ?
En vrai je suis mort de trouille, Amélia. Tu rajoutes tellement de pression sur mes frêles épaules. C’est tellement dur mais ça me donne.
De l’espoir.
Que ça soit réciproque.
Ça me donne la volonté que j’avais perdue au final, je me sens enfin décidé.
Alors, j’attrape, sans plus aucune hésitation, sa main, et je mêle mes doigts avec les siens, je la serre avec audace. C’est un peu froid mais avec ce que j’ai à te dire, ça va peut-être se réchauffer.
Devenir aussi brûlant.
Que mon cœur face à toi.
Est-ce que tu peux attendre, les battements ? J’ai l’impression qu’il tambourine si fortement et qu’il cogne avec violence contre ma cage thoracique.

Mes lèvres vibrent un instant lorsque la brise de l’hiver qui approche bientôt caresse nos visages. Mes yeux se plongent dans les tiens, comme dans un vaste océan, où il n’y a que toi. J’ouvre doucement la bouche, essayant de lutter contre ma gorge qui veut garder ces trois mots importants, pour moi, pour toi, pour nous.
Une simple inspiration, j’avale ma salive, troublé par sa future réaction.
1, 2, 3…
Un murmure :

- Je t’aime, Amélia.

Ça fait un bien énorme de le sortir, d’ouvrir mon cœur enfin.
(Ça ne durera pas...)
Ma main rapproche la sienne de mes lèvres pour, lentement, les déposer sur sa peau. Et ça pendant quelques secondes seulement.
(...Pas longtemps.)

Pourtant, alors que mon monde semblait s’éclairer en un instant.
Voilà qu’une migraine, si intense, s’en prend à mon crâne. Comme si quelqu’un me cogne contre le béton froid, avec violence.
(C’est peut-être le cas.)
Ma tête endolorie, je lâche brusquement la main d’Amélia.
Et à ce moment là, j’ai bien l’impression que je vais la perdre.

Le monde de Joy s’écroule enfin.
Je vais pouvoir faire mon retour…


La scène, presque nette et réaliste,
devant mes yeux.

Il tient un couteau dans sa main. Son sourire écœurant sur les lèvres. Devant les yeux vides de ses géniteurs monstrueux.
(Il veut en finir.)
Et devant les yeux terrifiés, humides de cette jolie brune, dont son amour pour elle, se transforme comme une bête qu’il n’arrive plus à contrôler.
Alors qu’elle tente de l’arrêter, il la pousse une première fois. (Comme s'il voulait dans le fond la protéger.)
Mais elle semble toujours déterminée.
À vouloir stopper ce qu’il avait tant prévu de faire.
Alors, il compte dans la tête.
En visant son cœur. La lame pénètre,
1, 2, 3 fois…
Puis dans un murmure :

- Je t’aime, Lia…

Sa bien-aimée, les yeux gorgés de larmes, s’effondre à ses pieds.
C’est terminé.

Le regard de Lia se fond avec celui d’Amélia.
Puis je réalise enfin, qui je suis, qui j'étais...

Je n’arrive plus à respirer.
(Amélia, est-ce que tu pourrais me donner ton oxygène ?)

Trop tard.
hrp : rip.
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Jeu 10 Nov 2016 - 23:55
la tempête
feat joy
c'est une cascade d'eau douce chaude et agréable qui se déverse et mon sourire s'accentue jusqu'à mes oreilles doux un peu timide et je serre ta main si froide dans la mienne espérant réchauffer chaque parcelle de ton coeur pour que je ne sois qu'essentiel à tes yeux
(je me sens bien)
je me sens
l i b r e
je peux respirer je peux reprendre mon souffle pendant que tu réfléchis
et je t'observe je laisse mes prunelles curieuse tâter ton nez fin et ton visage tout en arêtes
(et)
tes yeux rencontrent les miens
tu t'y plonges je le sens et mes lèvres sont pincées face à l'intensité de ton regard
(es-tu amoureux joy)
j'ai besoin de savoir de ressentir avec toi de pouvoir te sauter dessus en toute liberté et de laisser mes mains découvrir ton épiderme sous ton tee-shirt
tes mots s'avancent s'imposent dans le silence élégant mais naturel
(j e t ' a i m e)
et
je n'ai pas la joie que je voulais ressentir dans mon coeur
un frisson chatouille mon échine et tes lèvres sur ma main me terrifient mes yeux s'écarquillent et

je sombre.
je sombre avec elle et c'est la même sensation lourde pesante que mon premier souvenir que quand il m'a tué
(pourquoi dois-je revivre ce putain de souvenir)
elle s'approche de lui (je ne vois pas clair c'est trouble son regard est rougi par les larmes en même temps)
(je suis et resterai)
l i a
je m'approche
(il me repousse)
la
d é m e n c e
c'est ce que je peux lire le vide aussi celui qui engloutit mais qui ne recrache pas
(et eux)
et eux au sol
ils ne sont plus rien.
je m'obstine car car je sais que je t'aime je sais que je t'aime autant que maintenant j'aime joy je sais que tu ne briseras pas ma confiance
(promets-le moi)
je
m ' o b s t i n e
car tu ne me feras pas de mal n'est-ce pas
j o h a n
et rien que de penser à ce prénom j'ai envie de vomir
et cette scène-là que j'avais vu je la ressens à nouveau je la revis mais j'ai un visage sur le couteau un sourire sur les lèvres invisibles
et à nouveau encore une fois
les coups de couteau répétitifs mécaniques qui s'enfoncent dans ma poitrine
je je je m'écroule sous la douleur (elle est si vive si réelle) et j'entends à peine comme un rêve lointain une dernière prière avant la mort
-je t'aime, lia.
je sombre.


j'ai le cœur au bord des lèvres et je dégage aussitôt ma main de la tienne car je le revois en toi (c'est toi n'est-ce pas n'est-ce pas tu as vu la même chose car ton souffle est coupé tu arrêtes de respirer)
tu me terrifies
je te déteste je te déteste j'ai l'impression d'approcher de la démence elle me tend les bras me promet tendresse
(celle que tu n'as pas pu m'offrir)
je divague je divage et j'ai un mouvement de recul un peu vague un peu tremblant
j'ai vraiment envie de vomir tu sais
car c'est comme mourir une troisième fois
et
c'est toi
c'est toi ça l'a toujours été le beau blond l'assassin et l'amoureux énamouré
et dans l'ordre logique des choses
tu le seras à nouveau durant cette vie
tu me tueras à nouveau
peut-être pas au sens littéral
(mais vas-tu me briser, joy)
vas-tu me priver de mon oxygène
et je m'éloigne le maximum possible sans me lever je me traîne au sol assise tremblante et sans doute pâle les yeux toujours ronds et je la sens en moi je sens son rire fluet et ses murmures qui me prient de m'éloigner
qui es-tu joy
(tu es à nouveau un parfait inconnu)
alors je hurle la voix qui déraille et les larmes qui coulent des sanglots incontrôlables
tu as vu la même chose. tu as vu la même putain de chose. dis-moi joy je vais devenir folle je vais devenir folle. m'approche pas, je t'en supplie ne me touche pas non plus. pourquoi joy ? pourquoi t'as fait ça ? pourquoi tu m'as, tu l'as tuée ? pourquoi, dis-moi je vais perdre la raison.
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Ven 11 Nov 2016 - 2:37

la tempête
with amélia
[musique]

La tempête arrive.
Elle pourrait aller si bien avec ce décor, si bien avec notre révélation, qui finira à jamais notre relation qui était, si pure, si légère, si aveugle et si instable au final, quelques mots en trop et tout bascule et tombe dans ce vide, ce néant qui annonce la fin.
La tempête arrive.
C’est juste une image. Illustrant toute la douleur, tous les hurlements, toute la haine et toute la trahison que nous pouvons ressentir.

Que je me hais. Que je me sens laid. Si répugnant. Ton regard terrifié Amélia, me fait comprendre à quel point, je suis tellement horrible, je suis si effrayé par moi-même.

Nous nous sommes retrouvé pour cette deuxième chance et voilà que la première nous couvre d’une sombre lueur de désespoir.
C’était si immonde, de se sentir satisfait, d'avoir souillé mes mains écarlates par le sang de mes proches.
Par le tien, Lia.
Pourquoi ai-je commis.
L’irréparable.
L’impardonnable.

Je m’étrangle avec de multiples émotions coincées au fond de ma gorge et mes larmes impossibles à contenir. L’éclat de mes yeux s’estompent lentement.
Pour finir inexistant.

Mes doigts agités se placent sur mon cou. Et là je sens une certaine douleur car je les revois ses souvenirs, comme s’il s’agissait des miens.
Et le dernier, auprès du corps de celle qu’il aimait avec une folie (meurtrière), je (Johan) me coupe la gorge sans prononcer.
Un dernier mot.

Mes paroles.
Sonnent comme un poison dans l’âme d' Amélia. (Lia.)

Je suis sali par mon passé et voilà qu’elle expulse avec tout le dégout, le mépris que je mérite, sa haine.
Et son envie, de mon voir.
Aussi détruit qu’elle.

Je ne méritais pas une deuxième vie.
Johan j’aurais du entièrement renié ton existence. Voilà où cela m'a mené.

Ma respiration irrégulière, mes yeux à moitié aveugles par l’eau qui dégouline comme une cascade abondante et infinie.
Mes genoux collés contre le béton, le cou courbe, la tête inclinée. Pas la moindre audace de la regarder. Pourtant je le sais, je sais que tu hurles intérieurement comme extérieurement et que tu t’éloignes. Peu à peu de moi.

L’amour que je porte ne n’effacera pas. En un clin d’œil.
Elle consume mon âme. Cette flamme.
Et pour ne pas te briser, je conserve ma place stable, immobile, je n’ose même plus bouger.
Un cri de lamentation sort de mes lèvres.
Si je n'avais rien dit, si j’avais gardé ces mots pour moi. Tout cela, ne serait pas arrivé.

Juste un « je t’aime ».
Et la tempête arrive.
Elle gronde et s’amplifie chaque seconde.
Comme la douleur de nos cœurs.
(Je ressens de l’impuissance.)

Hurlement incontrôlé, je cogne mon poing sur le sol avec tous le mépris que je ressens pour moi. Pour lui.
(Et je savoure cette douleur.)

- Pourquoi… pourquoi… j’aimerais le savoir putain !! je suis… je suis un meurtrier… et j’ai vu tous ce sang, sur mes mains, sur mes vêtements… Qu’est-ce que j’avais… dans la tête ??
Il était fou… malade… tous les jours, il attendait la douleur… il attendait les coups de son père, les gifles de sa mère… il souffrait en silence et vivait avec… cette fausse image de l’amour…
Quelle putain… de vie…
Il a totalement perdu la raison.
Amélia...
J’suis pas comme ça… j’suis pas comme lui…


Essayer de la rassurer.
En vain.
Joy devrait accepter qui je suis.
Qui nous sommes.


Les doigts se serrent sur la chair de ma gorge.
Une envie de mettre fin à mes jours.
Mais c’est encore trop faible, c’est encore trop hésitant, trop effrayant pour moi.
Je laisse un meurtrier en liberté.

- Ne perd pas la raison…

Gémissements faibles.
Exprimant une puissante douleur.

- C’est dur à avaler… la vérité est lourde à encaisser… pour nous.
Amélia… tu peux me mépriser car de toute manière je suis condamné à être détesté… mais toi… toi, garde les pieds sur terre !
Garde la tête sur les épaules ! Ne fais pas les mêmes conneries que moi…
J’t’en supplie !!
Johan n’est pas un exemple…
Moi non plus…


Mon corps se lève doucement. Et avec une lenteur d’hésitation, mes pas se rapprochent dangereusement du vide.
Le dos face à elle.
(Tu verras peut-être mon corps disparaitre à ce moment là.)

Finalement. Je reste paralysé si prêt du précipice.
Et mes yeux se tournent vers une silhouette qui semble se former petit à petit.
Comme une illusion surnaturelle, dépourvu de sens et de compréhension, tout devient net et flou à la fois mais je le vois clairement. Devant mes yeux.
Une dernière hallucination avant de crever auprès des débris de mon ancien téléphone.

- Si tu veux le faire. Fais le bien.
Parce que Joy là, t’es clairement pas prêt.
C’en est presque hilarant.
Victime...


Son rictus en coin se marie moins bien avec cette tête d’ange, au teint claire, aux mèches blondes.
(Quelle ironie.)
Non, devant moi se tient, le diable.
Johan.
hrp : #leslarmes
Invité
 
Invité
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Ven 11 Nov 2016 - 17:09

la tempête
feat joy
on est cassés
on est cassés et c'est trop tard pour nous réparer
toi, moi, lia, johan
on s'est pétés en mille morceaux et y'a plus rien à faire on doit subir et nous la fermer
comment est-ce qu'on va
comment on peut encore
v i v r e
on va devoir se contenter de survivre, et je déteste ça c'est une tragédie qui devrait rester à sa place enfouie dans les bouquins de la bibliothèque municipale
je t'écoute je t'écoute et je ne sais que faire mon amour me dit de venir vers toi et de te couvrir pour plus jamais que tu pleures mon amour me susurre de venir t'aider à te redresser et de pleurer de tout mon saoul une fois dans tes bras
mais tu risques de me poignarder dans le dos
alors je ne dis rien je te laisse terminer je te laisse terminer
(comment peux-tu me demander de rester calme)
moi aussi, je viens de te perdre
notre amour notre idylle un peu trop parfaite et nos rires un peu idiots, nos blagues parfois vaseuses parfois réfléchies
(nos petits secrets)
je ne te méprise pas
je te te méprise pas mais je suis certaine de ne pas pouvoir t'oublier de ne pas pouvoir porter le poids de notre première vie à chaque fois que je croise ton (son) regard
j'ai peur de me souvenir
j'ai peur de me souvenir à quel point c'est dur d'être morte et de vivre à quel point c'est toi toi toi même si tu refuses de t'identifier à lui
et ma gorge est sèche je ne peux plus rien dire les mots ne
s o r t e n t
pas
ils restent enfermés prisonniers de ma volonté inconsciente
alors j'attends alors je t'observe derrière le brouillard de mes larmes j'ai un mouvement vers toi quand tu t'approches du vide mais je me retiens je me ravise car j'ai honte j'ai tellement honte de je ne sais quoi
mon souffle est bruyant mais couvert par les hurlements du vent
et
il y'a lui
il apparaît et je n'en reviens pas serait-ce comme dans le journal que j'ai lu
et j'entends ses mots qui doivent te briser joy
(ne l'écoute pas et recule recule recule par ta propre volonté)
mais en même temps, qu'est-ce qu'on va devenir
des loques tiraillées par une vie
d é t r u i t e
je me relève faiblement en entourant ma propre poitrine de mes bras
et j'ai envie d'hurler mais
quelqu'un le fait à ma place
et je vois une silhouette qui court imprudemment vers toi et le monstre une brunette un peu plus petite un peu plus juvénile et à la longue chevelure qui se fait emmener par le vent
dégage (qu'elle hurle et elle a les mêmes sanglots que moi) tu les tueras pas comme... comme... tu sais très bien
(recule)
l i a
je t'en prie
ne te laisse pas avoir par eux
ne te laisse pas assassiner une seconde fois
et tu te retournes tu m'envoies un regard désolé si tendre si
t o i
avant d'essayer de saisir le poignet de ton bourreau pour le tordre méticuleusement
(je reste silencieuse)
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Sam 12 Nov 2016 - 22:41

la tempête
with amélia
[musique]

Cette fatalité qui me demande,
De renoncer à mon amour pour toi, Amélia. Si on ne savait rien de nous avant, si on restait ignorants, cette quête d’identité nous a finalement détruits.
Mais la vérité ne nous aurait sûrement jamais échappé. Elle nous appartient. Elle nous a si brisés.
J’aurais du tellement me taire, fermer ma gueule.
Et garder mes sentiments.

Tu n’aurais jamais du être ce monstre que je suis.
Et moi donc.

Même si c’est si calme autour de nous. Mes oreilles sifflent et grondent. Ce déchirement entre nous tous, c’est comme la tempête.
Comme l’éclair qui tombe, le tonnerre qui hurle, la pluie qui claque sur la terre.

Effrayé par l’apparition soudaine de cette ancienne image de moi, je me recule subitement, le pas maladroit, je titube en arrière.
Mon visage continue de voir l’horreur, si moqueuse, si haineuse envers moi. Ce visage semblant si bienveillant mais déformé par une obsession malsaine pour la souffrance.

- Johan…
J’suis pas comme toi… On est plus pareil…


Ce mensonge.

- Casse-toi…

T’es pitoyable.

- Casse-toi. T’es sérieux ?
Genre y’a même pas deux minutes t’essayer de faire croire à ta dulcinée que tu voulais te tuer.
Et tu dis que t’es pas comme moi ?


J’entends son rire railleur faire vibrer mes tympans. Puis un cri de terreur, de fureur sans mesure. Quelqu’un se jette sur le meurtrier.
Cheveux bruns, si beau visage mais détruit par ce sale type.
Quand je vois Lia je me sens si horrible devant elle. Je porte le poids des remords que lui aurait du porter.
Je le fais à sa place.
Et j’ai encore mal à sa place lorsque Lia attrape le poignet de mon semblable et l’écrase littéralement.
La bouche fermée, les dents serrées, j’observe la scène.

- Lia.
Tu me fais mal.


Il dessine un sourire si doux que ça m’en donne encore plus envie de gerber.

J’ai besoin de plus. Ce n’est pas assez.
J’ai besoin que tu montres ton envie.
De te venger.
hrp : #musiqueclichée
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Mar 15 Nov 2016 - 20:35

la tempête
feat joy
concassé d'espoirs
les mots qui roulent
intouchables et flottants
qu'est-ce que je peux faire joy
qu'est-ce qu'on peut faire face à cette terrible tragédie
(j'ai plus envie de me battre)
j'ai envie de tout laisser tomber de laisser crouler mon corps trop lourd et d'attendre de mourir de faim (fin) en espérant que ce calvaire finisse bientôt qu'il s'arrête et qu'on puisse respirer à nouveau profiter de l'air frais sans plus jamais se poser de questions
parfois je me dis, que ça serait plus simple de tout nous faire oublier
de recommencer notre relation à
(salut)
ça va
que nos souvenirs ne soient qu'une ombre dansante menaçante mais invisible
j'examine l'état de mes vêtements
(collants déchirés) robe froissée
et je me trouve bien pitoyable
alors j'examine son sourire et je vois que toi aussi t'es pas insensible à cette scène poignante à ces retrouvailles écarlates qui me donnent envie de saisir lia dans mes bras
elle retire sa main
comme
(b r û l é e)
par son contact
et à sa place je le serai aussi
elle lui adresse de ces regards qui imposent un silence qu'il ne sera sûrement pas prêt à lui offrir
(de toute manière il l'a tuée c'est un cadeau empoisonné)
et
elle semble réaliser
elle semble réaliser, qu'elle est pas comme moi pas comme toi joy quand elle me scrute quand je me fige quand je m'approche quand elle s'approche (miroir de mes mouvements) et qu'elle tente de saisir une mèche de mes cheveux
(et qu'elle ne fait que traverser le vide)
fatalité
et là elle se retourne comme une furie loin de la délicate et douce lia que j'ai connu grâce à des esquisses de souvenirs
t'es...t'es le pire johan ! c'est de ta faute tout ça. on est condamnés à errer comme des âmes perdues là normalement on devrait avoir des enfants et jouer avec eux ou travailler t'aurais dû être un médecin brillant et moi et moi bibliothécaire mais on est rien. on est plus rien et c'est de ta faute. alors je m'en fiche de te faire mal, johan. car tu m'as tué.
elle pleure
et je ne peux pas essuyer ses larmes
elle pleure et je suis impuissante alors je m'approche d'un pas à ces côtés à quelques mètres de lui à quelques mètres de toi
vous...vous approchez plus jamais de nous. je veux plus jamais entendre votre nom car c'est trop douloureux (un murmure et un soupir larmoyant) car c'est trop dur de vous aimer.

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Mer 16 Nov 2016 - 17:45

la tempête
with amélia
[musique]

C’était ça,
Le pressentiment, l’impression lourde que j’avais avant de tout dévoiler.
J’espérais trop, j'imaginais inutilement des balades dans la forêt, aux côtés d’Amélia, des baisers échangés sous les arbres dorés, écarlates et acajous. Sous les feuilles volantes, sur un banc en bois, les doigts mêlés, les joues rougies par le froid. Enfin, c’est une excuse pour oublier l’embarras.
Tous ces films doux, sans arrières pensées, sans indécence, sans vouloir t’effrayer.
Tout a commencé le jour où je suis arrivé, je t’ai observé un instant puis j’étais attiré par une force, par une envie d’aller vers toi.
Si je n’avais pas glissé ce mot (plusieurs fois) sous ta porte.
Si je t’avais laissé en paix.
Si je n’étais pas tombé amoureux de toi.

Peut-être que tout se serait bien passé.

Mon corps est ancré dans le sol et je n’ai plus la force de me lever, je n’ai pas le courage d’essayer de me jeter sur le monstre que j’étais, sur ce tueur qui nous rend la vie si vide, si remplie de haine, de rancœur, d’une envie de,
Vengeance.

Il écoute attentivement Lia, il semble calme face à elle, il semble docile, sans défense, est-ce que dans le fond, il porte aussi un lourd fardeau sur ses épaules ?
Est-ce que je dois me sentir moins seul ou encore plus horrible, encore plus déçu de moi, et que je dois encore plus me haïr.
Et avoir l’envie de mourir.

- C’est beau…
Ça aurait pu finir avec ce merveilleux tableau que tu me peints là, Lia. Mais tu sais, tu sais très bien que c’était irréalisable.
Des enfants ? Ah… c’est fou comme mon éducation était assez bonne pour rêver d’en avoir.
Lia...


Johan regarde dans le vide, sourit avec mélancolie,
Mais une mélancolie malsaine.

- ...Souviens toi de tes harceleurs… souviens-toi du mec qui passait la plupart de son temps avec moi. Que tu n’osais jamais balancé parce que tu savais que c’était un pote pour moi.
Ouais, souviens-toi, de ce qu’il a pu de dire, te faire.
Comme mes vieux ont pu faire avec moi.
Et j’te l’ai jamais avoué, parce que tu m’aurais pris pour qui ?? J’t’ai jamais dit qu’un jour, je l’ai tabassé jusqu’au sang !!
Parce qu’il a osé de te toucher...
Alors imagine Lia,
Imagine si à l’heure actuelle, tout était si rose pour nous. Enfin tu crois...
...Qu’un mec qui a vécu dans la haine, aurait donné de l’amour à des gamins ?
Non… non… tu le sais si bien Lia, que je les aurais autant frappé.
Tu sais que j’aurais très bien pu les tuer !!
Tu sais aussi qu’entre nous, c’était juste… c’était juste pas possible, parce que j’ai toujours été ce monstre.


Il ne pleure pas.
Parce qu’il a pleuré trop de fois, parce que ses glandes lacrymales se sont éteintes. Parce que la tristesse s’est transformée en une haine intense.
Et ça je ne le sais pas pourquoi, actuellement, je le comprends. J’ai une énorme compassion, et elle me pourrie.
Pourquoi aurais-je envie de défendre.
Ce pauvre type.
Pourquoi ?

Je décide enfin de me lever et je baisse le regard, je baisse les yeux vers le sol, j’ai peur de la voir avec ses yeux terrifiés,
Et pourtant, je m’approche d’Amélia avec lenteur. J’ai besoin de ça, j’ai besoin de renoncer.
Parce que je veux la protéger de moi.

- Je ne m’approcherai plus de toi…
Je ne penserai plus à toi…
Je… Je… je promets de ne plus t’appeler…
De ne plus t’envoyer des messages mal écrits…
Je ne glisserai plus de messages sous la porte de ta chambre…
Je ne te regarderai plus… et puis…
Je ne dessinerai plus… des portraits idylliques de nous deux sur mon cahier d’histoire…
Je…
Je crois que j’ai tout dit…


Je reste immobile un instant.
Espérant quelque chose.
Peut-être un deus ex machina capable de nous rendre,
le bonheur qu’on vient de perdre...
hrp : bon bah. j'ai pleuré.
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Sam 19 Nov 2016 - 1:01

la tempête
feat joy
j'ai l'impression de toujours avoir été prévenu de ce qu'il allait arriver pourtant mon subconscient n'a pas suffit pourtant ce n'a pas été assez
(quand est-ce que j'ai fait un faux pas)
quand est-ce que mes yeux se sont fermés et que je n'ai pas pu apercevoir cette nuance qui nous a maintenant cassé en deux
(lia et johan n'aurait pas dû exister)
c'est de leur faute, au fond
mais c'est nous joy, et ça on ne peut pas l'effacer complètement
les renier, gommer leur existence et leurs tourments
car ils sont une part de notre coeur, et on aura beau se laisser attraper par ceux qu'on nomme hellébores ils auront frappé notre passé à jamais
(une pièce de monnaie parmi la richesse d'une vie entière)
si on s'était rendus compte que c'était une mauvaise idée, lia ne serait pas en train de s'écarter lia ne serait pas en train de fuir lentement mais sûrement pour lui échapper pour ne pas entendre cette vérité qu'elle a nié elle aussi
(elle dévale les escaliers)
parce qu'il vient de briser ses rêves
(vous êtes forts, pour ça)
parce que les mots pour elle, ont sûrement plus d'importance que pour moi
parce que je préfère les gestes, car les gestes ont peu déceler leur sincérité ou non
(les mots sont trompeurs)
et j'essaye de me persuader que ce
(je t'aime)
n'a jamais existé
que tu tiendras parole, que plus jamais jamais tu t'approcheras de moi que ce sera juste la fin de nous
je m'approche encore de toi sans décrocher ton regard perdu en ignorant ce blond un peu trop présent à mon goût
(baiser au goût amer)
qui éclot au creux de nos lèvres rapide pas passionné
(un baiser d'adieu)
je voulais savoir sa saveur exacte
(il est dégueulasse)
et je n'aime pas partir sans un mot (pour une fois)
je le fais
je suis encore une fois
les traces de lia sans te laisser le temps de me retenir
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Dim 20 Nov 2016 - 18:16

la tempête
with amélia
[musique]

La tempête qui se calme, ne signifie pas qu’elle adoucira nos cœurs.
Elle annonce juste la fin d’une amourette, que peut-être, plus tard, je qualifierais d’un simple passage éphémère de ma vie. Le genre qu’on raconterait à ses enfants et encore plus tard à ses petits enfants juste pour dire que dans le fond, faut pas se laisser abattre par le chagrin d’un premier amour.
Ah… ça aurait pu être plus facile en y réfléchissant.
Si je n’étais pas la réincarnation d’un fou. Qui a détruit son avenir. Et qui commence. Lentement. À détruire le mien.

Mes paupières se ferment.
Pour que j’espère encore. Pour que je me persuade qu’il s’agisse qu’un simple cauchemar, et lorsque j’ouvrirai les yeux.
Je ne verrai que le plafond de ma chambre, allongé sur mon lit. Et malgré mon visage pétrifié de peur, j’me dirais :
« Ouf, c’était un rêve.
Un putain de rêve. »

Sauf que tes lèvres, me réveille d’une utopie mensongère. Tes lèvres sans passion, sans tendresse. Tes lèvres aussi froides que les miennes. Qui s’effleurent sans aucune fougue amoureuse.
Elles se touchent juste.
Et ça me coupe le souffle, ça me rassure même pas.
Alors pourquoi tu fais ça, Amélia ? Pourquoi ?
Alors que je tente de t’oublier. Car même si ce baiser déchire encore plus mon être, je ressens encore ce petit truc magique.
Tu accentues encore plus les larmes qui s’écoulent, avec ton geste si déplacé, si faux. Il n’a plus le goût de ceux que tu m’avais offerts...
(Quand tout était encore rose.)
Pourquoi tu me montres tout le dégoût que tu ressens pour moi, à cet instant précis ?
En fait, je le sais.
C’est pour me dire,
Adieu.

Je me recule, sans te regarder, j’ai peur de pas avoir le courage de partir en fixant ton regard, j’ai peur de m’humilier devant lui en te suppliant à genoux de me pardonner.
(de lui pardonner.)
Je me sens condamné à laisser tomber, à ne pas m’accrocher, à te laisser tranquille, te foutre la paix, te voir heureuse autrement qu’avec,
L’immonde personne que nous sommes.

Mon corps s'enfuit vers les escaliers, ma tête ne se retourne pas. Et pourtant je le sens l’autre me suivre comme s’il n'avait pas le choix.
Au final, il disparait en m’affirmant qu’il reviendra.
Parce qu’il n’a pas fini de me détruire à petit feu encore.
Ce n’est que le début. Il me l’a dit.
Sa pensée résonne encore dans mes oreilles.

Mais moi, j’ignore tout.
J’ignore le monde autour de moi, j’ignore ce qui pourrait bien se passer dans le futur.
À quoi bon se soucier des prochaines rumeurs qui courent, qui annoncera le malheur de Joy, rejetait par celle qu’il aimait. Ce sera amusant d’entendre les faux murmures, les ricanements et les encouragements hypocrites.

Car je l’ai bien mérité.
Point final.
Le rideau tombe.
Et c’est terminé.


(Adieu.)
hrp : voilà, petite conclusion très kk.
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