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sucré salé // apollyon
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Dim 19 Fév 2017 - 3:33
Nous dansons sur un feu immense fait de courage de peur
Et de silence
Nous redoutons ce feu de paille qui ne brûle que de colère
Et d'impatience
Candides, naïves et imbéciles unissons-nous au milieu
De la cible
Puisque plus rien ne les dérange tout est permis mais pour nous
Rien n'est possible
ft. apollyon
j'aime la nuit
j'aime le groupe de gens dits bizarres qui se regroupent dans la forêt pour parler paranormal
j'aime leur présence et leur non-jugement, leur intérêt pour lia qui elle aussi est contente d'être comprise
((de ne pas devoir se cacher sans doute un peu))
elle n'aime pas se balader à mes côtés et sentir les regards
je rentre dans l'appartement sans crainte normalement maman n'est pas là normalement maman m'a dit qu'elle ne rentrerait pas cette nuit mais que c'était vraiment vraiment pas une raison de sortir jusqu'à pas d'heure
(je devais rentrer à vingt-trois heures)
il est deux heures
et j'ai toujours peur qu'elle m'attende derrière la porte sur le canapé
(si elle savait)
en ce moment j'habite à la maison car je ne veux plus aller au manoir non non pas avec eux pas avec eux qui s'embrassent et se tiennent la main c'est juste
i m p o s s i b l e
((je dois les oublier))
je grimpe les escaliers de l'immeuble (je n'aime pas les ascenseurs) et je discute avec ma tendre ma chère lia à voix basse pour ne pas réveiller les ombres qui dorment pour ne réveiller personne en fait
j'ouvre la porte qui a le mérite de ne pas grincer et je la referme je m'avance et lia traverse les murs pour sûrement aller sûrement dans cette pièce qu'est la mienne
((une lumière est allumée et))
je commence à avoir vraiment peur car
elle doit être rentrée
je retire rapidement mon manteau et mon écharpe et j'entends un petit cri étouffé
(purée lia)
j'accours et et
lia face à vous
en caleçon
elle ne vous a rien dit j'en suis sûre juste la surprise je pense et elle m'envoie un regard avant de s'enfuir en fonçant dans le mur qui sépare ce couloir et ma chambre
je vous fixe, les prunelles écarquillées d'abord elles descendent le long de votre corps inconvenantes puis remontent et là je crois que je pose une main sur ma bouche les joues toutes rouges par la gêne
je m'approche d'un pas et je zieute tremblante vers la chambre de ma mère entrouverte
((je suppose qu'elle dort déjà))
puis à nouveau vous sans chercher à vous dévisager car je crains
votre réaction
je murmure à voix basse
s'il vous plaît, ne dites rien à ma mère ! ça fait longtemps que j'étais censée être rentrée mais- mais j'avais besoin de rester encore un peu dehors, et puis je penserai qu'elle serait pas là et- enfin, bonne nuit.
je tapote mon cou pour retirer la chaîne qui s'est glissée sous ma robe et la clef de ma chambre située à ma gauche et je retire le collier
((pour encore une fois tenter de m'enfuir en la déverrouillant))
coded by blair of shine & ooc
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Mar 21 Fév 2017 - 3:09


Yeah riiighht. no.
Feat Amélia
Martini & Rodéo.
Les mains qui roulent contre la peau, pour une nuit.

Munis de la même possessivité servile au plaisir ses gros doigts font frissonner la languette entre ses doigts. Les fesses au bord du lit, sa langue glisse avec précaution contre la délicate, ses yeux ne quittant pas du regard la dame endormit alors qu'il finit de rouler sa clope. Il tapote le bout de celle-ci de dos contre son genou avant de se lever et de sortir de la chambre.

Pute au bec, sans avoir le temps de s'avancer dans la pénombre ajourée par les rayons lunaires, un sourcil se relève sous le bruit de clé, le visage qui se tourne. Il a juste envie de boire un coup, fumer une goulée, mais voilà :

The...


F*** ?!? l'allumeuse lui glisse du bout des lèvres de surprise. Le temps de tapoter le sol, le cri clair s'écoule, le temps s'allonge. Il n'a pas bougé. Il n'est pas fou, il a bien vu cette fille traverser un mur en arrivant, puis en repartant. Non c'est pas une Hallu' de la redescente d'adrénaline suite au sexe, il est loin encore d'avoir le PTSD.

Instinct, une main rapide contre sa hanche gauche. Sauf que pas de flingue à poil. Puis une seconde figure qui apparaît.

Un léger air de ressemblance, il avoue. Elle avait une fille... ? Bordel il faut vraiment prêter plus attention à ce que ces dames racontent si ça peut inclure des maisons hantées. Des questions se bousculent dans sa tête, mais il y a plus urgent. Il jette un coup d’œil à l'horloge murale pour bien confirmer l'heure excessivement tardive.

Enfin, Apollyon finit le mouvement de départ, tire la porte de la chambre pour la fermer sans bruit, ramasse vite fait sa clope en la pointant dans la direction de la fille alors qu'il s'approche.

Ça, je crois pas non.


Il range la cigarette derrière une oreille et attrape le poignet de la petite. Il est en parfait été d'éveiller, et -il estime- en droit de demander des explications.

Clairement, tu te fous de moi. Tu crois c'est une heure raisonnable pour rentrer . Si tu veux pas que je cafte il va falloir faire quelques efforts.

Surtout, rester calme, mais ferme. Il avait entendu en arrivant chez les Hellébore à propos de ces « apparitions » fantomatique. Sur le coup, la surprise l'a emporté sur la raison. Mais dans son métier, on apprend à se remettre en selle très vite. Il la relâche enfin.

Pose tes fesses sur le canapé, tu as besoin d'une sérieuse discussion jeune fille, une heure de plus ou de moins de toute manière, au vue de l'heure, ça changera pas grand chose. Je reviens.

En effet il la plante là pour aller chercher dans la salle de bain de quoi se couvrir, pas par pudeur, mais parce qu'il a pas envie d'attraper froid en restant à walpé pendant qu'il la réprimande et qu'elle explique c'est quoi ce bordel et pourquoi elle va faire la fête avec un fantôme et pourquoi un fantôme ??? de base bordel plus rien ne va en quelques secondes.

Il se gratte le sourcil en enfilant le seul ensemble -qui est rose comme par hasard-  qui passe pour son physique.

Si même en dehors du job il faut qu'il s'occupe des cas sociaux maintenant...mais ça lui fait mal au cœur de voir une jeune autant à la dérive. Il peut pas laisser passez ça.

Lorsqu'il revient il fait un détour dans la cuisine, fait chauffer de l'eau, prend une moitié de citron dans le frigo, et le presse dans l'eau bouillante qu'il a versé dans une tasse, y mettant aussi une rondelle de citron.

Lui, se prend une bière. Avant de se poser sur le canapé il lui tend le verre, pensant qu'elle doit être saoule et pour l'aider à décuver.

Tu sors souvent comme ça jusqu'à point d'heure ?

Il la fixe, transfixe même presque du regard, tel un juge prêt à rendre sa sentence. Il préfère savoir à qui il a affaire pour savoir comment s'attaquer au problème.

codage par evil triangle.


hrp:
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Mar 21 Fév 2017 - 23:26
Nous dansons sur un feu immense fait de courage de peur
Et de silence
Nous redoutons ce feu de paille qui ne brûle que de colère
Et d'impatience
Candides, naïves et imbéciles unissons-nous au milieu
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Rien n'est possible
ft. apollyon
le poignet qui tressaute et les yeux s'écarquillent
((sursaut de peur))
et la clef s'arrache à la serrure ; retombe au sol dans un tintement familier
et je n'ose pas croiser votre regard car je ne suis pas sûre d'y croiser de la tendresse ou quoique ce soit d'autre ; plutôt un mélange de sévérité et de ce trop qu'ont les adultes
je crois que ma mère, en a une once de trop de celle-ci
alors je mordille la chair tendre de ma joue et j'acquiesce docile une boule à la gorge
peut-être qu'au final, la colère de ma génitrice serait plus facile à supporter elle je sais au moins comment elle va réagir
je m'enfuie dans ma propre cage nommée salon et j'allume la lumière en plissant des yeux, je scrute et pince les lèvres à la recherche du pyjama que j'ai abandonné quelque part sur un fauteuil avant de partir
en ce moment, je fais semblant d'être une poupée
j'enfile mes beaux vêtements quand je sors et en porte des difformes pour dissimuler mes peines
((c'est triste que dans tous les cas c'est comme une coquille pas bien résistante juste pour faire semblant juste pour me dire que tout va bien et dire aux autres aussi que y'a pas de problèmes))
je crois que je fuis un peu tout ça
je commence à délacer ma robe ; retirer mes collants sans me soucier de savoir si vous reviendrez ou non (vous avez vu ma mère nue après tout et bien plus)
puis le soutien gorge et j'entends les pas qui vont jusqu'à la cuisine ; j'enfile le tee-shirt trop grand et le bas de pyjama aux dessins effacés
les textiles pliés soigneusement, je vais me poser dans un soupir en boule sur le canapé vraiment je ne sais pas à quoi m'attendre
j'enroule mes bras autour de mes jambes et je vous attends
je vous vois revenir et là où certains auraient trouvé amusant votre accoutrement je reste neutre placide franchement non j'ai pas envie de parler j'ai envie de dormir dormir me démaquiller aussi mais il ne faut pas trop en demander
je sens le canapé qui s'affaisse légèrement ((poids qui s'écrase)) quand vous vous asseyez
je passe une main pour ébouriffer mes propres cheveux et plisse le nez en voyant la tasse que vous me tendez sans bien comprendre non
je m'en saisis, la renifle et grimace mais je ne dis rien c'est vraiment vraiment malpoli de refuser quelque chose qu'on nous offre
mais je ne bois pas pour autant, j'admire la surface pour ne pas à avoir à croiser vos iris oui
et vous me posez cette question
(si vous saviez)
non non en ce moment c'est spécial en ce moment ça va pas bien je déprime je suis un peu seule aussi je fais des conneries je pense un peu
je- non. ça fait que deux semaines que je suis de retour chez ma mère, je l'ai juste fait samedi soir dernier. mais- on ne fait rien de mal, on est juste des adolescents obsédés par le paranormal qui se regroupent en forêt pour parler des- fantômes. on essaye des rituels aussi, comme le ouija. mais ça ne marche pas en ce moment. je suis sûre que c'est de ma faute, avec mes ondes négatives. puis lia est heureuse là-bas, elle peut parler librement avec les gens. c'est l'esprit que vous avez euh- croisé ? je sais pas pourquoi je vous raconte tout ça en fait. c'est juste qu'en ce moment je me sens pas trop bien, et ils m'aident à décompresser et à oublier les deux gars qui me font un peu mal là.
je tapote mon coeur là là ma cage thoracique un peu embarrassée
c'est tout ce que vous vouliez savoir ? et je suis désolée, je n'aime pas le citron.
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Sam 8 Avr 2017 - 20:07


Yeah riiighht. no.
Feat Amélia
La mine renfrognée de l'enfant éveille de la sympathie en lui. En pyjama elle fait d'autant plus gamine. Il l'écoute sans rien dire, Jean lui a donné carte blanche après tout.

Mais
Ce qui suit est
Comment dire...

Il gobe ses paroles le visage placide, son intérieur outré des informations. De...quoi ??? Des réunions d'enfants mineurs en plein milieu de la forêt en pleine nuit ?? Sans personnes pour les surveiller avec en PLUS des fantômes ? Non mais ça va pas du tout il peut pas laisser passer ça. Il note l'information dans le coin de sa tête, il va falloir s'organiser au poste et peut-être faire des patrouilles pour surveiller l'attroupement, ça doit être des myosotis pour le plupart en plus, histoire qu'ils se mettent pas en danger. Puis des ouija merde c'est pas rien ! C'est de la sorcellerie. Il se gratte le crâne en soupirant profondément.

Elle est polie
Elle semble être juste un peu perdue voilà tout.

Du coup, Jean reprend la tasse des mains, il n'aime pas gaspiller, et après l'avoir entendu elle ne semble pas bourré après tout, elle est même très composée. Il boit à sa place le mélange -ça ne lui fait ni chaud ni froid- avant de reposer la tasse pour l'échanger en main avec sa bière qu'il décapsule les sourcils froncés. Il réfléchit à comment aborder ce genre de sujet. C'est délicat...les jeunes sont influençables, il est fort probable qu'une jeune fille qui a l'air aussi sage se soit fait embarquer par d'autre ou par ce fantôme, cette "Lia".

Hm... il prend une gorgée puis pose une main paternaliste sur son crâne Bah...t'es à l'âge rebelle mais il faut faire attention à toi, c'est chaque samedi cette soirée ? Il y a pas d'alcool au moins j'espère ? Quitte à jouer avec des allumettes autant que vous soyez sobres...

boit un nouveau coup avant de reposer la canette et de s'enfoncer dans le canapé, tapotant son cuir chevelu, le bras en appuie sur le dossier du canapé.

Bon il y a beaucoup à reprendre là, apparemment sa mère s'en fiche, si elle est revenue que depuis deux semaines elle doit être en train de s'intégrer, mais il est très simple de déraper, c'est une période cruciale pour elle, cette gamine doit pas être laissée sans supervision.

Donc tout ça c'est pour penser à autre chose qu'à cette histoire de cœur ? Tu veux en parler avec un adulte ? Histoire d'avoir un avis extérieur et expérimenté ? Tu vois moi je sais pas mais si j'apprenais que ma fille sort en pleine nuit, tente d'invoquer des esprits qui peuvent être maléfique mais je serai fou d’inquiétude ! T'imagines à quel point c'est dangereux tout ça  ? Et ça rien que pour penser à autre chose ?

Il faut qu'il la mette en confiance d'une façon ou d'une autre pour pouvoir l'extirper de ce marais dans lequel elle est en train de s'enfoncer, et, en même temps il est dans l'obligation de lui faire réaliser sa connerie.

codage par evil triangle.
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Dim 9 Avr 2017 - 2:29
Nous dansons sur un feu immense fait de courage de peur
Et de silence
Nous redoutons ce feu de paille qui ne brûle que de colère
Et d'impatience
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vous me retirez des mains la tasse la seule manière de regarder autre part que vous la seule façon que j'avais pour ne pas saisir votre visage visuellement
je remets mes bras autour de mes jambes et les serre tant bien que mal contemplant ma manucure jamais écaillée
une main sur mon crâne je ne rétorque pas ne me plains
r e b e l l e
c'est bien la première fois qu'on utilise ce mot pour moi
je ne suis pas rebelle
je ne ris pas au nez des adultes je ne bois pas
j'opine
tous les samedis
rendez-vous loin d'être festif voyez plutôt ça comme des exclus des gens qui se sentent pas forcément bien
((à cause de leurs souvenirs par exemple))
et j'agite négativement du crâne pour la seconde question avec vivacité non non pas d'alcool
juste certains qui fument un peu
et les interrogations me retombent dessus me poignardent de tous les côtés car elles sont disons accusatrices disons
bah vraiment agréable pour moi
et j'ai envie de m'énerver de vous hurler que vous comprenez strictement rien car vous connaissez pas ce que j'ai connu
j'ai pas dit que votre vie a été plus facile mais
forcément différente
mes ongles peints de violet nacré s'enfoncent dans mes jambes par frustration et je reprends avec distance le regard allant ici et là
y'a pas que ça ! y'a pas que ça.
je désigne d'un geste vague mes yeux ma bouche toutes ces choses
déjà c'est la guerre pour que je me maquille comme je veux, alors si ma mère apprenait que j'allais à ces rendez-vous je vous promettrai que je serai comme napoléon à saint-hélène ! jamais je sortirai de l'appartement, et je ne pourrai plus retourner au manoir des souvenirs non plus...
j'agite une main qui abandonne une main qui abdique qui vous demande de laisser tomber un peu dégoûtée
vous ne pouvez pas comprendre. même au lycée on me regarde bizarrement car je suis de ces gens bizarres. je suis sûre que vous connaissez pas. et et...
je pousse un soupir
un des deux gars, joy, était mon partenaire pour retrouver nos souvenirs.
un jour il m'a dit je t'aime le plus simplement du monde et-et

faut pas que je pleure
et il se trouve que son ancien lui, avait tué mon ancien moi. je lui en ai voulu mais j'avais surtout besoin de temps pour appréhender.
ma voix se transforme en murmure un peu cassé car je revis toutes les sensations
l'impression de trahison
la colère
la tristesse, surtout
et l'abandon
et entre temps il est allé dans les bras d'un autre garçon et ils se la coulent douce. pendant que je patauge toute seule et que j'ose même plus retourner à l'endroit que j'habite par peur de les croiser.
je viens mordiller un coup mon poing fermé et rétorque presque accusatrice
mais tout ça vous pouvez pas le comprendre hein ?
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Mar 21 Nov 2017 - 1:18


Yeah riiighht. no.
Feat Amélia
C'est tellement le bordel ce genre de conneries.
Elle palabre et palabre mais ça arrive au même point
auquel lui était arrivé, auquel tous les hellébores étaient arrivés un jour.
ce point k.o.  
(pourquoi elle n'est pas de chez eux ? Il est certain qu'elle serait facile à faire tanguer de leur côté)
Au vu de la situation il se retiendra de vendre son pamphlet pour autant, il n'est clairement pas un véritable allié dans cette discussion, la demoiselle s'est bien chargée de lui faire comprendre :
Roger, reçu cinq sur cinq.

Napoléon hein ? la référence le fait grimacer mais il ne sait pas trop pourquoi, peut-être parce que c'est français ?
Jean n'est pas très fan de ce pays.
(il parait que c'était un grand général pourtant le fameux)
Il passe une main sur son front, un coup de chaud alourdit sa tête d'un coup.

Hmm...

Il n'a jamais été de ceux vers qui on se réconforte pour les histoires d'amours, et si en plus y a les fantômes qui s'y mêlent alors là c'est la débandade complète. Bien sûr qu'il a son opinion sur le sujet mais c'est pas des mots qui conviendraient pour une jeune fille fragile, si elle les évite autant c'est que ce mec doit tout de même encore beaucoup compter pour elle, en bien ou en mal, peut importe, sûrement un peu des deux, les jeunes filles, c'est compliquées juste comme ça.

Jean soupire longuement (on va éviter de s'attarder sur le truc du maquillage, c'est quelque chose lié aux gonzesses ça, il se verrait mal juger une gamine sur ça, elle fait que copier ce qu'elle voit de ses amies et à la télé de toute façons ce qu'il voit ça va, c'est pas non plus une trainée.)
Rien à voir mais il tilt d'un coup :
...en plus c'est un PD ce type, putain elle doit avoir son estime dans ses chaussettes la pauvre.
(dans quoi il s'est embarqué ?) (elle devait s'imaginer dans Titanic en amants réunifiés par le destin ou quoi, comme dans les romans de filles quoi, mais la vraie vie, c'est plus sale que ça.)
L'homme corrige sa posture sur le canapé, s'asseye bien droit, se tournant de trois quart en sa direction.

ça t'arrangerai que je puisse rien y comprendre hein ? C'est bien un truc d'ado ça... j'ai compris, t'es une myosotis, je suis pas débile, je sais reconnaitre un fantôme quand j'en vois un et ça a foutu le bordel dans ta vie, comme chez la majorité des myosotis. Il échappe un rire bref, sarcastique, qu'on m'appelle le jour ou les anciennes vies sont pas des gens qui ont vraiment eut une vie de merde...et le destin à voulu qu'ils en pourrissent une deuxième pour la route, allons bon.

Il s'en fumerait bien une là pour se calmer il est énervé bien sûr, ça le touche cette histoire
de perdition.
(dans un autre qui n'est pas soi)

Bon...c'est pas la fin du monde, c'est pas toi cette fille, elle a pas eut de chance, mais c'est comme ça, elle est morte, toi t'es en vie, c'est logique et con mais, si t'es en vie, il faut que tu vives tu comprends ? tu lui dois rien, t'as rien demandé, est-ce que c'est ta faute ce qui s'est passé ? Non, ça s'est passé voilà tout, et tu t'en souviens ainsi va ce monde débile, c'est comme un handicap mais on s'en sort bien quand même avec, dès qu'on arrive à être sans. Le problème je trouve souvent lorsqu'on deviens myosotis d'un coup, on a l'impression ah, comment dire...comme si on avait été choisi par la destinée, mais la vérité tu vois, c'est que c'est au pif au mètre, comme quelque chose qui s'impose à nous, comme le fait que tu sois blondes tu vois. Mais les humains, ils aiment bien être "des élus" ça les fait se sentir important et vraiment, il fait un signe d'apaisement de sa main en sa direction, ce n'est pas un jugement, c'est important de se sentir important dans cette vie je pense, mais clairement, se sentir important par rapport à une personne qui est morte et qui ne devrait pas être capable d'influencer notre vie, c'est un peu glauque tu crois pas ? qu'est-ce que ça peut apporter de bon dit moi ? Elle est morte, il est mort, c'est une tragédie en huis clos et c'est fini. Ouai...

Il la regarde dans les yeux, d'un air attendri.

C'est fini, faut laisser aller le passé lorsqu'il est ainsi clos.
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Mer 17 Jan 2018 - 23:15
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elle a son coeur qui est creux et qui ne veut pas des leçons d'adulte qui veut s'apitoyer encore un peu sur son misérable sort
ses sourcils se froncent avec un peu d'incompréhension il est
donc au courant
elle a beaucoup de surprise oui vous avez le mérite jean de la surprendre et de la redescendre à sa place sur ce coup-ci
et d'un coup vos discours semblent
bien plus intéressants
sa bouche s'entrouvre et son poing redescend les paupières bien écarquillées
jean jean d'un coup vous lui semblez bien plus précieux bien moins négligeable avec seulement quelques mots concernés il lui suffit qu'elle comprenne que vous connaissiez tous ces mystères pour se laisser embarquer
elle ne dit rien ne pipe mot
continue de vous laisser conter vos intrépides détails- ce vécu
elle n'a de mots à rendre à cette tirade rassurante et qui met son esprit en vrac tout en le structurant
elle a quelques larmes qui lui piquent les yeux quand vous souriez- ça déclenche en elle une sensibilité qu'elle pensait ne pas avoir
c'est difficile de mettre des croix sur l'attachement c'est difficile de mettre des croix sur un visage qu'elle apprécie
lia douce lia empoisonnée- elle t'aime mais la douleur est trop grande
elle essuie dans un reniflement le maquillage qui dégouline sans grâce- c'est des larmes de fin des larmes qui sont trop restées et qui prennent enfin la peine de sortir
elle laisse une trace de noir sur sa manche de pyjama
donc vous savez
sa phrase reste en suspend c'est si drôle d'imaginer des adultes au détour d'un couloir
qui sont informés et concernés
vous pensez que je devrais faire quoi dites ?
le questionnement n'a jamais été aussi sincère
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Mer 31 Jan 2018 - 9:51


Yeah riiighht. no.
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Par surprise ces larmes le saisissent, ne l'attendrissent point non parce que ça il l'est déjà.
Au contraire ça le détend, ce n'est pas la fureur qui habite le regard de la demoiselle, pas l'outrage, mais bien un appel à l'aide.
Des appels à l'aide d'autre gens il en a vu beaucoup dans son métier, mais ceux-ci étaient souvent masqués par la colère et des cris qui riment avec vengeance.

ça le prend par surprise oui, parce qu'il n'est pas encore habitué à cette tristesse sans accrocs lorsque les petits malheurs s'abattent sur les petites villes. (lui qui est usés des sirènes new-yorkaise qui avaient fini par lui servir de berceuses autant que de catalyseurs pour ses insomnies, bon débarras ça, ça ne lui manque pas)
ça le fait frémir aussi sûrement, il avait peut-être eut une formation il y a longtemps sur comment on prend d'autres dans les bras de façons correcte pour les réconforter, mais c'était un autre temps où il portait beaucoup plus de chemises à col que maintenant.
Maintenant, il improvise et parle avec son ventre -il parait que c'est là que ce nouent et dénouent les sentiments.

Bah...

Jean passe un bras autour des épaules de la jeune fille dans une tentative d'apaisement. Quelques secondes à peine d'une faible étreinte, mais robuste, tandis qu'il tapote sa main contre son épaule comme on le ferait à quelqu'un qui a froid.  

...Je pense que le mieux est d'oublier, si on oublie, le fantôme s'oubliera aussi, je veux dire, reposera en paix. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de bon pour lui d'être à nouveau ici sans l'être de toute manière ? Sa place est d'être ailleurs, les souvenirs le perturbe et appel son âme ici, c'est sûrement parce que tu t'y es trop accrochée, je veux dire aux souvenirs, ça ronge petit à petit jusqu'à ce que... il marque une pause, appuie son bras contre le dossier du canapé sans plus de contact. Jusqu'à ce que ça l'appel oui, hmm...

il marque une seconde pause, réfléchit en faisant claquer ses lèvres l'une contre l'autre dans un petit son significatif quand au fait qu'il aimerait dérider le sujet - c'est qu'il va finir par se déprimer lui-même à remuer tout ça. Il redonne une tape amicale sur l'épaule de la jeune fille avant de ramener son bras à lui pour joindre ses mains - geste qui l'apaise intérieurement.

C'est un peu comme la blague tu sais, tu portes une veste démodée aux possible que tu as trouvés au fond d'un grenier, et quelqu'un arrive pour te dire "the sixties called, they want their jacket back" tu vois ? c'est la même ! Parfois on pense que certaines actions sont de bonnes idées, mais non, il vaut mieux les laisser là où elles étaient. C'est toujours pour une bonne raison qu'elles sont à la place qu'elles sont.

Il laisse s'échapper un rire détendu, dans l'espoir qu'elle le suive sur le même chemin de la relativité.
Jean n'aime jouer avec les couteaux qu'en cuisine, en dehors de cela, la crainte de les retourner contre lui sans le vouloir reste toujours imprimée au fond de sa mémoire.
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Lun 19 Mar 2018 - 0:05
Candides, naïves et imbéciles unissons-nous au milieu
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pour l’instant la poupée ne dit rien elle se laisse faire et vous remercie silencieusement de la tendre attention de votre bras autour de ses épaules
c’est déjà beaucoup pour elle ce genre de gestes
((elle se sentirait presque en sécurité))
mais elle n’a pas de mots pour placer ça
alors elle garde son regard baissé et piquant à cause du maquillage coulé elle continue de s’essuyer aggravant le massacre corbeau
elle agite sa tête pour dire qu’elle écoute malgré son état
c’est vrai que c’est une jolie version de l’histoire qui lui sied bien au final elle est douée pour le mensonge qui l’arrange de se réparer à coup de paroles rassurantes qui n’ont rien de véridiques
elle a l’impression d’avoir un peu froid quand vous retirez votre bras- mais elle ne dit rien
amélia on lui a appris à ne jamais rien dire car les gens préfèrent une société silencieuse et sans avis
elle échappe un sourire poli suite à la blague car elle n’a pas envie de rire même si elle remercie l’effort remercie l’intérêt de lui changer les idées
c’est plein de bonnes intentions oh oui
elle acquiesce une dernière fois et sans vous regarder elle se râcle la gorge
merci pour vos conseils et désolée de vous avoir dérangé en pleine nuit.
elle tourne quelque peu son nez avec timidité les mains sur les genoux
j’ai le droit d’aller dans ma chambre s’il vous plaît..?
elle a besoin de sa part de solitude aussi amélia et son obscurité- elle a besoin de réfléchir à tout ce qui a été dit
elle se tient prête à s’en aller pour s’enfermer dans cette chambre qui n’est plus vraiment la sienne et qui pourtant a son nom écrit dessus
une chambre d’enfance alors qu’elle se rapproche dangereusement de l’âge adulte
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Lun 19 Mar 2018 - 17:14


Yeah riiighht. no.
Feat Amélia
Va.

Va ! C'est moi qui t'ai dérangé et pas l'inverse.

Il a le sourire franc, Jean, se délaisse de sa factice prière pour en ce premier mot, apposer une paluche paternel sur ton crâne.
Tes cheveux finissent d'être achevés par cette longue nuit sous son frottement affectueux.
On ne décoiffe pas une jeune fille normalement, mais bon, elle va dormir de toute manière,
alors on peut faire une exception non ?
C'est son petit côté sentimentale qui se donne la permission.

Si jamais tu veux causer, de ça ou d'autre chose...je suis au poste, fin un poulet si tu préfères, t'auras qu'à demander Jean. Sur ce...

D'un soupire de conivence plus que de fatigue, il claque ses cuisses et se redresse.
Il a fait passer le message, ça à l'air d'être une chic fille, il est certain qu'elle a comprit.
Reprenant les verres en mains il va à la cuisine pour faire une vaisselle rapide, et aussi finir sa bierre qu'il prend la peine de lui tendre de loin en un salut dont il à bien trop l'habitude.

Bonne grasse mat'.

Quelle injustice, que des jeunes filles fragiles comme elles se fassent embarquer dans le bourbier des anciennes vies. Le monde est ainsi fait, sans pitié, peu importe votre bord, peu importe le temps, toujours la même rengaine. Il l'observe rentrer dans sa chambre en se demandant combien d'autre gosse doivent souffrir de cette cruelle blague de Dieu, puis se détourne, ses pupilles claires naviguant comme absentes au dessus de l'évier. Sa nuque est chaude, il passe une main dessus pour se la masser après avoir fini de passer sous l'eau le verre.
Il suppose...il mangerait bien un truc bien grillé à midi, ou peut-être même frit.
ça vaut mieux ouai, consommer le goût, consumer l'odeur, refaire des associations positives, positives positives...
ses mains mouillées accrochent la bordure du meuble.
Jean ferme ses paupières et respire un grand coup, ça va le faire, il ne s'attardera pas trop une fois madame levée.
Pour lui, la nuit s'arrête ici.
codage par evil triangle.


(sbleh c clos)
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