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au fil des mots // talv
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Lun 11 Sep 2017 - 22:48
C'qui me tue pas me rend plus fou
le soleil est beau mais il est plutôt des jours à s'enfermer
pour vous contempler
((n'est-ce pas effrayant une adolescente presque finie qui vous fixe en silence et de loin))
il y'a des vagues d'admiration qui m'étouffent qui me poussent à aller plus loin que les barrières que je me mets- franchir les frontières pour rencontrer l'inconnu qui me rend si curieuse
c'était ne jamais m'asseoir trop loin de vous, vous observer avec peut-être un peu trop d'insistance votre visage concentré
((j'ai beau cherché sur internet ce que vous écrivez- je ne vous trouve jamais))
ce que vous buvez aussi
c'était vous écouter vous épier- sûrement sans discrétion
((pourtant on me dit souvent que je m'efface plus que l'inverse))
aujourd'hui j'ai décidé d'aller plus loin
de prendre une grande inspiration- thé dans une main et latte dans une autre
((c'est ce que vous commandez à chaque fois non))
et m'asseoir face à vous, déposer l'offrande à côté de la tasse vidée précédemment sûrement pendant que vous grattiez
enchantée je m'appelle amélia !
ton enjoué qui ne me va pas- qui sonne faux comme si je chantais une mauvaise note
vous êtes... talv n'est-ce pas ?
les informations courent vite en ce lieu- les noms circulent en même temps que les rumeurs et les non-dits (toutefois prononcés)
je vous admire depuis longtemps- excusez mon intrusion je voulais savoir si ça vous dérangeait que je m'assieds en face de vous-
et j'attrape les manies d'harland à déblatérer trop vite ne pas assez mâcher les mots
vous m'excusez,
ce n'est pas dans mes habitudes d'entamer les conversations
BY MITZI
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Sam 23 Sep 2017 - 18:54

「Au fil des mots」

Comme si je t'en posais des questions.

Amélia & Talv
Une journée
Encore une journée
Et l'enchaînement du temps
Qui entraîne
Les minutes entre elles
Et les boucles des secondes infinies.

La bibliothèque ;
Il n'en faut pas beaucoup plus
Pour écrire.
Sverige fait souvent des siennes
Il ne peut
Qu'écrire
Encore et toujours.

Le café est déjà vide
La tasse échouée à côté
De se main d'albâtre
Ses doigts effilés
Qui filent sur les pages veloutées de son cahier
La couverture de cuir vieillies
De toutes ces années passées
A gratter ses histoires
Sans fin.

Les cernes lui rongent un peu
Le visage fin
D'une peau glaciale
La concentration dans son regard.
Ses mots ne s'arrêteront jamais.

Il ne veut pas
Ecrire la fin
Il devrait aller se chercher un café.
Pourquoi pas
Après.

Il l'a déjà remarquée en réalité
Un regard qui le fixe
De loin ;
Mais il fait comme si il n'en savait rien.
Les simulacres infinis.

Il ne souhaite pas
Il ne veut pas
Entrer en contact
Sinon pour la chasse
Le plaisir pur et simple
Bestialité.

Mais le manque de café
Ou simplement l'impossible immensité?
D'une force faible de l'esprit incapable
De quelconques interactions sociales.

Elle l'a abordé
Pourquoi.
Les mots dansent encore dans son esprit fermé
Il a envie d'observer ses lignes temporelles
Ce n'est pas poli
Et ses paroles s'emmêlent
A ses divagations
Folie ;
Infinie.

Admiration
Ce mot ne conviendrait pas à son être
Simplement
Purement
Déséquilibré.

Il affronte
La mort
En face
La vie
De dos
La tentation du café est trop forte.

Alors il relève la tête
Lui rend ce regard froid
Impassible
Sans pour autant vouloir l'effrayer
Mais elle semble toute aussi étrange
La fille aux rites satanistes.

Les rumeurs courent
Volent
S'étiolent dans le temps
Simulacres éternels.
Il ne faut pas toujours y croire.

Amélia.

Est un nom qui résonne quelque part dans son esprit.
Quelqu'un le lui a déjà dit
Formé de ses lèvres
Le modelage des sonorités.

Harland.

Cet imbécile
Qui est son protégé
Il n'est pas débile
Il parle juste trop
Pour quelqu'un comme Talv.

Quel lien ont ces deux jeunes gens ?
Il n'a pas cherché plus loin
Simplement traîné le jeune homme par les oreilles
Puis enchaîné sur une autre conversation.

Il finit par tout oublier.

Les méandres des mémoires sont abyssales
La préférence se fait aux mots
Aux lignes matérielles
Visibles
Lisibles
Qu'il ne montrera jamais à personne.

Ses doigts longs
Sa main pâle
S'emparent
Presque avec amour
De ce café salvateur.

Il ne dit rien
Ne parle pas
Ne lui adresse pas tout de suite la parole
Le goût suave de la boisson s'étend sur son palais
Caresse chaleureuse sur sa langue.
Laisse le goût monter pour chasser le sommeil
Sommeil infini
Dans la danse morbide d'une chasse inachevée.

Enfin il la regarde
Elle a le droit de s'asseoir en face de lui oui
Qui pourrait le lui contester ?
Le droit du libre-arbitre humain
Et celui des proies.


Les lignes du temps qui pulsent sur sa peau fine
Sont presque les mêmes que Harland
Talv l'hiver
Cligne des yeux
Et les lignes d'argent disparaissent
En pulsant
Les veines du passé
Et l'incertitude du futur.

Il ne sait pas quoi dire.
Un signe de tête pour la remercier du café
Elle prend du thé
Talv ne comprendra jamais.

Les sons doivent bien finir par sortir
De ses cordes vocales si peu utiliser
Si ce n'est pour inviter ses proies
A la fin de leurs souvenirs.

« Je suis bien Talv. »
Les nouvelles circulent vite.
« Puis-je savoir en quoi je vous inspire ? »
J'avoue je ne comprends pas.

Il ne sait pas faire la conversation
Et le gobelet de latte
Se reporte à ses lèvres fines
Dans un sensuel baiser
Aspirant l'essence même
De son contenu.

Il n'attend aucune réponse.
Ou justement il ne sait pas
Qu'attendre
D'une conversation
Peut-être bien
Peut-être bien
Qu'il est de ces êtres
Qui savent tout
Mais ne savent rien.

Et l'attente se fait dans celle d'une réponse
Alors que ses doigts fins d'écrivain
Jouent avec son stylo plume
Et que la graphie s'étend déjà dans son esprit
Sans souvenir aucun.
Incapacité sociale.
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Invité
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Sam 28 Oct 2017 - 20:30
C'qui me tue pas me rend plus fou
l'admiration rend fébrile les doigts tremblants d'une rencontre espérée d'une réponse positive vos désirs sont rois
vous vous saisissez de la liqueur du précieux- excuse pour notre union
vous ne dites pas non
ni oui non plus c'est le silence froid le silence effrayant qui me donne envie de faire demi-tour de m'excuser de bredouiller
de tendre une main et de vous toucher
pour effacer
et recommencer
ça serait si simple de reprendre mes mauvaises habitudes- effacer et refaire refaire
de milliers de façons
pour espérer voir un sourire naître
mais sans doute vous n'êtes point de ces gens qui lâchent leur bonheur en petite dose dès le premier contact
oui
je préfère croire cela que ce n'est pas mon manque de tact
qui font disparaître vos mots évanouis
vous cessez de gratter il semblerait
vous approuvez- oui vous êtes talv je le savais
alors je m'assieds face à vous serrant la tasse entre mes doigts
vous ne bais(s)ez pas votre regard
et vous demandez
brut et regorgeant d'humanité
aussitôt j'ai un rire nerveux
c'est
j'observe le liquide ambré dans la porcelaine
compliqué comme question.
mer glacée mer clairvoyante
vos iris
car je pense que c'est l'intégralité de votre personne qui m'inspire.
à mon tour de laisser un baiser chaste- empreinte de charbon sur le bord de mon amante aux odeur de thé
BY MITZI
Invité
 
Invité
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Sam 24 Fév 2018 - 21:39
Vous me surprenez,
Surprendrez
Quelque part un peu (toujours)
-Puis le café brûlant coule le long de la glotte,
Trace un chemin
(Le chemin que vos paroles font dans
Son esprit embrouillé du passé sans recul
Sans distance dans l'embrume ;
Ténue amertume.)

Corneille des torpeurs modernes
A la nuit les mensonges et la disgrâce passés ;
Ce n’est plus la vérité qu’il recherche,
Seulement un peu d’élégance dans vos gestes (et il l’a trouvée),
Vêtue d’un manteau de majesté ;
Un haussement de sourcil étonné accompagne vos paroles
(Touché coulé).

Vous avez cette voix timide (un peu trop)
Mais cette confiance digne d’une enfant ;
Quoique trop âgée pour l’être vraiment,
La magie opère autrement ;
Un deux trois, le trouble qui était venu fissurer (quelque peu)
Son masque glacé - que même le café
(Latte)
Ne ferait fondre -
(Jamais.)

Ce n’est pas une réponse habituelle
La routine sempiternelle ;
Non vous avez une aura sans pareille,
Un charme peut-être ?
(Mais il n’avouerait jamais chose pareille).

Il fixe ;
Continue à fixer,
Le fond de sa tasse à présent presque vide,
Mais ne peut s’empêcher
(Oh allez rien que cette fois)
D’esquisser un mutin sourire
(Regarde, ça adoucit tes traits tu devrais le faire plus souvent).

Dans ce cas, cela complique un peu tout
Vous ne trouvez pas ?

Les yeux de neige toujours baissés,
Il remue légèrement sa tasse ;
Une, deux, trois.

Minutes.

Puis simplement sans rompre ce petit silence (un oiseau passe quelque part là-haut
Dans le ciel) ;
Il les relève ;
Pour les fixer sur la
Demoiselle ;
Il doit l’avouer elle a bien cette aura particulière ;
Et son sourire mutin courbe toujours ses fines lèvres.
TRUTH
incapacité sociale
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Invité
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Lun 19 Mar 2018 - 0:07
C'qui me tue pas me rend plus fou
votre léger sourire qui vient casser la glace là d’un immense coup comme un gong dans ses oreilles qui ne s’attendaient à du silence- lui décroche une risette en retour
vous deux avez la torture des écrivains dans le creux de vos coeurs beaucoup de noirceur entretenue pour les jolis mots pour l’amour de la poésie
elle remonte ses yeux comme un aveu timide une promesse d’enfant qu’elle vous écoute encore même si comme vous dites
tout cela est bien compliqué
c’est compliqué l’inconnu de l’apprivoiser- mais il est obligé pour qu’un jour il devienne territoire acquis
elle reste silencieuse et réfléchit pour ne pas dire de bêtises
elle pèse ses mots minutieusement face à vous (quelle honte serait de maltraiter une danse littéraire vous qui êtes maître de la plume)
alors vous vous souriez réciproquement elle porte à ses lèvres sa tasse pour se laisser du temps sans se soucier si ce rien ne devient pas gênant
elle dépose sa tasse en amortissant le bruit avec son doigt et se décide enfin à reprendre ses mots
je n’ai pas peur de ce qui est compliqué, surtout quand j’y vois un intérêt.
elle laisse un temps mais reprend profite que ce soit à elle de mener cette gracieuse valse entre deux êtres vaporeux : deux silhouettes faites de clair obscur
le parallèle est flagrant rien qu’à vous voir
vous avez le noir au bout du doigt et la blancheur jusqu’à vos cheveux : c’est ainsi qu’on reconnaît les pâles poètes monochromes
je ne pense pas que vous non plus- je ne veux pas faire de conclusion hâtive mais je parie que vous avez le même avis sur la chose.
oui elle décèle en lui la similarité de deux miroirs de deux personnes avec des vies drastiquement différentes
c’est comme reposant de respirer aux côtés de quelqu’un et cela à la même cadence
BY MITZI
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