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Triste gueule ╳ Avril
Robert Moriarty
 
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Robert Moriarty
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Mer 17 Jan 2018 - 21:40
Triste gueule
feat Robert & des tulipes & pourrais-je avoir un pardon ?

un peu moins de neuf mois plus tard
douze aurait été une bonne mesure mais le manque vint à manquer de patience.
puis c'est pas si mal compté neuf mois
c'est comme un accouchement de la réponse à la question
oui

oui Avril il revient
(malgré la menace)
le voilà sur le perron
(malgré ta furie)
dans ses bras des tulipes plastifiées
malgré ta blessure
il faut croire que la sienne le blesse plus
que la certitude de tes poings contre son visage.

Certitude qui l'accompagne à venir sonner chez toi à
cette heure ci
ce jour là
Où il te sait seule avec toi-même
(vous avez bien déjà assez de devoir supporter votre incohérence comme moqueur publique pour que se coltiner un plus humain vous enchantent) (tout du moins il imagine) (pour vous deux) (enfin si vous y voyez à redire vous pourrez toujours Avril inviter des amis)
(après tout...
il parait que plus on est de fou plus on rit)

Toc
toc toc
faire coulisser la porte de sa main libre, un pas à l'intérieure
résonne son arrivée
(sonnes les trompettes)
dans l’écho assourdissant des grands espaces vides.
(trop plein de silence)

Écoutes,
il n'a pas peur, des tabassages il en a déjà subit, il en déjà donné
pas peur de ça tout du moins
mais tes sourcils qui froncent, ta voix en beuglante, ta crispation
ta haine
ta haine tout simplement.
(un homme disait que les femmes en colère, il n'y a rien de plus effrayant,
Robert pense, que n'importe qui en colère, c'est terrifiant,
mais le plus effroyable,
ce qui nous fait trembler rien que d'y penser,
ce qui pourrait nous faire pleurer, c'est bien les cris de ceux que l'on apprécie)

Je suis désolé
dit son faciès, un sourire timide peint dessus qui cache sa meurtrissure avec maladresse.
C'est bien parce que je vous aimes, quelques part, que je suis ici, face à vous, parce qu'il y a quelque chose en vous
qui me rappel un lointain passé.
N'est-ce pas vrai ? Il aurait pu venir n'importe quand, pendant toutes vos absences
mais le voici en votre présence.
Un caddie s'il vous plaît

voilà ce qu'il vient chercher, enfin sans réellement demander, si on demande ça n'a plus vraiment d'intérêt n'est-ce pas ?
avec sa gueule de chien battu ce qu'il vient demander en votre présence
c'est l'acceptation de la sienne en votre contrée bitumée.
(vous qui ne savez rien de lui, mais savez l'une des seules choses qui si possible, il aurait amené en terre avec lui-même)
(l'inévitable nous prend toujours pas surprise)
(et vous Avril ? vous a-t-il ravi la votre ?)

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Jeu 18 Jan 2018 - 19:31

et c'est la chute l'ami, quand la lutte m'a dit qu'elle était perdue d'avance je n'l'ai pas cru, pardi

le calme en intraveineuse, l'aiguille calée sur l'épiderme de janvier - voilà tout ce qu'il faut pour prendre avril par surprise. elle est toujours aux origines aciérées du monde qui ne veut pas la voir fleurir, allongée (pas bien gênée) dans ce caddie-berceau que personne ne viendra pousser ; mais enfin, il y a toujours robert pour les tâches ingrates.

qui est là pour venir troubler l'impératrice ? car oui, ne vous détrompez pas, les ecchymoses ont trouvé leur maîtresse ; bien qu'elle se fasse volontiers détrôner par les eaux de vie et autres (liqueurs) infâmes : robert avec ses pas goût cognac vient cogner contre le tarmac - pour une délicieuse entrevue.
la belle dormait comme bien souvent ; dormir permet bien ça, ce qu'on ne voit pas n'existera plus, tout ça.
alors pourquoi êtes-vous là robert ? elle n'a pas demandé qu'on vous apporte à elle. elle ne se sustente que des ténèbres fauves et de ce concentré de goudron trop silencieux, celui qu'elle attend foulé par d'autres pieds plus rageurs ; le vôtre est trop mesuré pour y avoir sa place. elle ne trouve pas d'appétit à votre tignasse si claire.
mais n'a-t-elle pas retenu la leçon ? ce mois d'avril-là l'avait bien imprimé pourtant ; ne jugeons pas trop vite, voulez-vous, et un caddie avec ceci.

mais malheur ! miséricorde ! jugeons trop vite néanmoins, l'orage qui s'abat sur sa tête - le sursaut d'entre-sommeil l'électrise comme des roues de caddie (plus émoussées que voraces) - hélas ! il y a toujours robert, dans les bâillements des jardins bétonnés. il ne lui arrache qu'une violente inspiration (du genre) aiguë (du genre) oh mon dieu sortez-moi de là, vils serpents boutonnés, que faites-vous là à me regarder quand votre sourire dégueule des plus vilains avrils. pour qui sont ces tulipes ? il ne veut pas croire le printemps, qu'on lui offre ses gamines.

vous ? ici ? tu ? là ? tulipes au bord des lippes.

elle ne sait pas trop quoi dire au final car - c'est bien impromptu d'arriver ainsi robert, d'arriver tout court même. vous étiez sorti de son esprit par la petite porte de derrière qu'on ne prend jamais le temps de vérifier ; et vous étiez revenu avec un bouquet comme seul bagage. on ne trouve pas ça mignon à l'orée des années, ça fait peur parce qu'on a un sorte de nœud gordien dans le ventre (du genre) qu'on n'arrive pas à défaire ; sa chienne de regard défie toujours le vôtre dans un combat qui a un peu évolué.

vous voulez quoi ? le vouvoiement n'a rien de poli il n'est qu'une rude condescendance qui se veut intimidante ; mais qui trompe-t-elle dans son habit de misère. enfin, pourquoi je pose la question. un rire jaune comme les tulipes. j'pensais que vous étiez mort. vous avez pas eu les couilles de revenir avant ou c'est quoi ? vous avez cru la vie c'était une série à faire attendre les gens pendant des mois pour la suite hein ?

traduisez dans la bassesse : elle attendait votre retour.
elle se lève d'un mouvement qui se veut habituel elle qui a reprit ses droits sur cet objet (ancien bourreau) absurde fourreau à votre épée de fer : elle s'approche non sans peur, attrape le bouquet d'un geste frêle et rapide - animal effrayé.
(snif snif)

c'est même pas des vraies. elle se dit que ça vous va bien.
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Mar 23 Jan 2018 - 5:33
Triste gueule
feat Robert bien vivant & des tulipes & vous pas si différente de lui

Elle a le nez dans des fleurs ni vivantes ni mortes et de surcroit sans aucun parfum et il espère qu'elle comprenne que ce n'est pas tant l'idée d'apporter des fleurs qu'il a trouvé brillante sur le coup parce que c'est tout ce qu'il y a de plus risible, mais c'est le fait qu'elles soient plastifiées qui leur donne de la valeur, bien qu'au fond,
il vaut mieux que cela ne soit découvert que le moment voulu, si jamais ce moment là existe dans le futur proche
comme lointain.
(mais s'il existe, alors Robert sera un jour durant le plus heureux des hommes)

Bonjour Avril, vous m'avez tout autant manqué.

sa pathétique expression s'allège devant ton jargon d'esseulé,
il en est assez ému pour refermer la porte derrière lui,
prendre ça comme une invitation à passer un moment à tes côtés.
Une fois que la porte claque à nouveau il tourne encore une fois ses yeux clairs sur le butin dont il t'a fait l'offrande.

Les vraies ont tendance à être des petites natures, et, si je ne me trompes pas, vous n'êtes pas une femme à vous embarrasser des pauvres fragiles choses, plus des choses cassées mais toujours là où on les a balancées...


Abandonnées au triste sort des condamnés répéteur de leur maux en tête à tête avec eux même pour s'endormir le soir.
(embarrassez-vous de moi je vous prie)
Des mois et des mois durant si vous saviez comme il s'est retenu par pur respect.
N'aurait-il eu aucune considération qu'il serait revenu le lendemain,
et si aucune empathie n'habitait son humain réceptacle,
le sur-lendemain aurait été un jour d'autant plus parfait.
Mais non, neuf mois plus tard est le plus courtois qu'il lui est possible de donner.  

...toujours là...

Vous savez de quoi je parle n'est-ce pas ?
Il a ce sourire perdu au loin qui détone avec ses azurs froids qui planent au dessus de vos montagnes piégées dans le reflet de deux pupilles sûrement excédées parce que oui,
il vous est revenu,
(Allons, vous êtes déjà si aimable, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?)
venu chercher un dû qui n'est pas sien et qu'il ose quand bien même réclamer.

...et vous me manquez autant que me manque le Fight club tout simplement alors me voici.

Moi, et tout ce que comporte ceci : trois lettres d'un ancien malheur peut-être lointain pour vous mais toujours aussi proche dans mes deux hémisphères. Quand ce n'est pas l'un il faut croire que c'est l'autre qui retient,
quand la raison fait défaut les sentiments prennent le pas et vis versa.
Vice et versa celui-ci dans un verre que Robert c'est tout ce temps refusé de boire malgré la tentation. Le verre à moitié vide a bien marché mais une fois la nouvelle année venue on a cette envie idiote, cet engouement honteux de vouloir prendre et suivre de bonnes résolutions.
Et la sienne Avril, perfide que à celle-ci ! A la même basse hauteur que peu l'être de quémander une amitié au rabais.

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Mer 31 Jan 2018 - 0:56

et c'est la chute l'ami, quand la lutte m'a dit qu'elle était perdue d'avance je n'l'ai pas cru, pardi

elle a la belle parade des rires - de ceux qui éclatent au couvent des chiendents neufs, qui recouvrent les landes d'acier de leur tintement royal et salvateur (haha), vous êtes sérieux robert ? bien vivant dans sa langueur mortuaire et la manière qu'il a de fermer cette porte ; elle dira que c'est l'adrénaline, avril, cette chair de poule de champs mayens qui vient dévaler ses avant-bras. que la peur pleutre elle ne connaît pas bien, tout comme le bouclier violet de rires (haha !), mais il n'y a rien de drôle. elle est seule avec cette ombre sans image, elle ne voit plus que les tulipes dans le creux de ses paumes. est-ce là une image qu'elle ne comprend pas ? lui en faire voir de toutes les couleurs.

en attendant elle rit toujours.

ben voyons ! vous inquiétez pas mon dos s'est pas vraiment soucié de votre retour, il ne crie plus famine depuis deux saisons, pas d'inquiétude pour la mue avrillée. et elle, oh elle ! elle n'a pas fini de mordre les culpabilités dans votre ventre. et vous vous avez réglé votre problème de (comment dit-on déjà vite vite ne te ridiculise pas encore) .. sudation ? ouf ! voilà qui est fait de paraître intelligente. alors elle se permet d'avancer, d'un pas bien savant - pas bien sûre d'elle. aaah mais non excusez-moi, c'est vrai que vous avez un problème bien plus grave que ça... et vu que vous êtes là, j'imagine que vous avez pas réussi à le soigner. on ne lui fait pas avaler de si douces couleuvres, mais oui avril, si je suis là c'est simplement pour la douceur de vos coups de miel, les ecchymoses me manquent comme les mots devant votre minois endormi ; à bas le pot aux roses ! elle s'est taillé les nerfs toute seule, amourachée des colères de l'année précédente. qu'est-ce qu'elle était faible, gentille, abominablement simple d'affection ! elle n'a pas vraiment changé.

me faites pas gober ça. vous savez quoi, robert si tant est que c'est là votre véritable nom (elle ne serait pas étonnée de découvrir la canicule de juillet sur le revers de votre col de chemise) on va faire un truc simple parce que j'ai pas envie de faire compliqué. au moins cela ne manque pas de logique. faudrait-il seulement qu'elle balaye cet air trop sérieux de sa gueule pleine de reproches, excédée d'infanter une rage sans père (est-ce le caddie ou est-ce robert ?). trois pas vers l'avant il lui semble, les jambes à nu du denim ripé et jamais reprisé (les shorts trop petits pour son corps d'argile épais). trois pas vers l'avant il lui semble, et elle se pointe toute entière sous son nez. avez-vous soif robert ? car elle a bu tout votre verre : il était à moitié plein.

vous savez que je vais pas vous le refiler aussi facilement, nouvelle année ou non, tulipes mortes-vivantes ou non, petit sourire à la con ou non, PUTAIN DE DIX HEURES DU MATIN OU non. elle étouffe un hoquet - quel alcool doux lui ronge encore le crâne ? elle avait le nom sur le bord des lèvres, mais le cri a tout brûlé. alors, alors on va faire ce qu'il y a de mieux à faire dans ce genre de situation : se battre ! et sans caddie, sans rien pour venir me casser les côtes hein son regard est bicolore ; rouge et noir, partagé entre deux eaux, ENFIN SI techniquement on peut se casser les côtes parce que voilà mais, mais enfin vous avez compris, vous êtes pas débile non plus.

sans plus d'amorce - trois titubements en arrière. les femmes d'abord ! elle écarte bien les bras, toute à vif des habitudes, le bouquet toujours fermement tenu à bout de bras. allez-y, on va pas tourner autour du pot trois heures ! frappez moi ou retournez dans votre petit salon PARFAITEMENT AGENCÉ, sans caddie, sans moi. mais avril, qu'est-ce qu'une telle supplique de bon matin ? frappez-moi ou remettez pas un pied ici !

mais avril ?
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Mer 31 Jan 2018 - 13:48
Triste gueule
feat Robert qui vous remercie & des tulipes & vous qui ne le remerciez pas

ça s'épanche à tout va, de ton front à tes yeux de tes yeux à tes joues de tes joues à ta bouche de ta bouche à ton cou et surtout de ton cou a tes mains, de tes mains à des poings.
Tout est rouge agression, tout à fleurit en même temps.
Robert, la façon dont tu le prononce laisse penser qu'au plus fort, au plus complexe est l'émotion lorsque ces six lettres traversent tes lèvres.
C'est plus que le carmin de la hargne
c'est d'autres choses aussi que Robert ne reconnait pas bien, toutes compactées aussi sèchement autour de ta colère, mais il y lit toujours cette même confusion qui habite les animaux soudain lorsqu'une patte se prend dans un piège ;
ça hurle et gesticule en tout sens dans l'espoir de faire lâcher prise.
(on ne vous a pas prévenu Avril ? Robert est digne des plus lancinant spot publicitaire, il creuse un trou dans la tête et y reste des années durant)
Il ne vous fait rien gober du tout, que nenni ! mais vous êtes encore en phase de gesticulations alors motus et bouche cousue il attend que la fatigue de votre peine prenne le dessus.

En trombe celle-ci bientôt arrive, après mille gazouillis que tu essaies de faire passer pour de la vocifération acide :
tes bras en grand sont prêt à l'accueillir et c'est vrai qu'il fait parti de ces gens, Robert qui répètent
Allons bon voyons en toute amitié ne nous fâchons pas
mais il fait parti aussi de ceux qui rient très fort et cognent à l'amicale et un peu moins qu'à l'amicale même si chez ces gens-là
il n'ose pas avouer qu'il y a longtemps mis les deux pieds, et ne vend d'usage son secret que dans de grandes marades qui ne retombent dans rien si ce n'est des nues.

Il parait que
lorsque l'on frappe, si c'est personnel, on a tendance à viser le visage.
Un vrai gentilhomme s'offusquerait mais Robert n'en possède qu'à peine l'allure, alors pour ce qu'il en est des mœurs...
Il a envie de rester après tout
il n'a pas envie de rentrer chez lui dans son salon PARFAITEMENT DESORGANISE.
Avril a peut-être vu le pic, elle reste loin de connaitre la profondeur de l'iceberg.
Celui-ci n'attend plus le Titanic, il est certain de sa venue, certain que quelque part,
chaque Iceberg à son Titanic, et chaque Titanic a son Iceberg,
l'un sans l'autre ne sont que des inconnus aux bataillons.
(voilà plusieurs années qu'il tremble de le rencontrer mais te voici Avril, et enfin, il se sent rassuré)

Robert n'a pas de poings, il n'a pas de poussée d'adrénaline, il n'a pas de manque d'envie non plus, après tout, ça lui fait très envie de vous frapper, il est horriblement vexé que vous ayez fait référence à sa sudation d'un air aussi moqueur,
il n'y peut rien après tout, c'est tout à fait naturel de suer.
Lui sue juste beaucoup.
Mais là ça va parce que vous lui donner le choix plutôt que de le rembarrer sans sourciller.
Alors il choisi (pas le poing non) la baffe
pas la claque
non, la baffe
celle que l'on met de tout le plat de sa grosse main et qui résonne en BAF dans le complexe.
la baffe c'est parfais oui, ce n'est pas sophistiqué comme une claque
c'est brut de décoffrage, ça porte son sentiment sur sa paume, ça répond à votre question sans détour ni braquage,
ça entame la discussion
(trop fort pour dire qu'il n'y met pas du siens, trop peu pour dire qu'il essaie d'en finir vite sans se soucier de vos sentiments)
Robert soupire pour s'empêcher de rire, mais il sourit, parce que lui donner le choix, c'est un peu comme lui dire oui.

S'il le faut Avril...mais attention aux tulipes quand même !


Ni ennuie, ni condescendance s'enfuit de son ton, au contraire,
c'est toute la reconnaissance de son petit monde qui s'en échappe pour vous remercier de son accent maladroit mais maladroitement roulé dans une tendresse à peine camouflée.
(il n'a pas envie de se battre, contrairement à vous il n'a pas besoin de ses mains pour parler merci bien il sait s'en charger en ouvrant et fermant la bouche et en suant beaucoup, alors servez-vous donc Avril, il sera monolithe le temps de votre discourt)

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Sam 3 Fév 2018 - 22:28

et c'est la chute l'ami, quand la lutte m'a dit qu'elle était perdue d'avance je n'l'ai pas cru, pardi

la baffe - ça clamse sur sa joue, ce soufflet, cette calotte et ses millions de points de sang ; ça dure une seconde sur l'épiderme toujours frais.
la baffe, ça fait très vaudeville, vous ne trouvez pas robert ? elle ne serait pas étonnée d'entendre des rires pré-enregistrés, voir quelques applaudissement en provenance du bar. après tout, une baffe - ça fait toujours rire.

elle reste là, un peu sonnée de la précision avec laquelle vous vous efforcez de satisfaire ses désirs de violence, puisque c'est tout ce qu'elle sait formuler à l'apothéose de vos matins ; ça lui fait presque plaisir, cette tendresse baffée comme une bise sur sa joue. et attention aux tulipes ! ne vous en faites pas, avril est bien campée avec son bouquet de frangines. sa tête a simplement pivoté de quelques degrés, l'air de dire ; je ne vous regarde pas robert, c'est faux.
maintenant tout est faux.

attendez.

ne t'en fais pas il le fait déjà - depuis neuf mois haha. mais attendez, quelque chose cloche non ? quelle heure est-il ? et quel jour somme-nous depuis avril dernier - elle ne compte plus dans son jardin de ventre, les tulipes stomacales qui pullulent, se mêlent aux magnolias ; robert a bien fait son travail.

on va se battre ? c'est une vraie question, posée comme ça, avec l'innocence des filles : on va se battre ? avec les poings, les dents et les caddies ? je vais encore devoir subir la vision du violet sur mon sein, et des faisceaux ultramarins en travers de ma tête ? on va se battre, robert ?
son regard croise le simili du vôtre, un peu moins en chien de violence, plus fragile - chien de faïence.

on va se battre pour un caddie ? on est tombés si bas que ça robert ? et voilà qu'elle réalise ! sous l'effet de la baffe - ça a dû remettre quelques neurones en place, perdus entre des roues de caddie et des rayons tulipéens. vous savez robert, son esprit aussi - est parfaitement désorganisé.

elle a l'air presque choquée, plus de la réalisation que de la mise en scène, de sa propre bêtise que de la baffe ; neuf mois ? neuf mois tout ça pour se battre ? elle ne veut pas croire à la recrudescence des années, ni à son entêtement à faire parler des poings muets. à qui fait-elle peur ? enfin elle tombe des nues, tout ce temps-là elle n'a fait que tourner en rond, ou bien d'avant en arrière, comme lorsqu'on la pousse dans les champs de caddies - ô tas de ferraille adorés, ci-gît nos émois métalliques, maintenant c'est moi qui reprend les rênes.

maintenant c'en est fini de jouer au con - entre bons amis robert, on peut bien se faire des fleurs.

en fait robert, elle avance à nouveau, vous êtes revenus pour le caddie ? ou pour moi ? dîtes-moi que je compte pour vous, comme vous me l'avez dit avant et après l'impact qui la fait toujours frémir. en fait, elle ne veut pas se battre ; vous lui faites trop peur. et puis pourquoi des tulipes ? en fait je pourrai vous le donner ce caddie. vous savez, ce n'est qu'un caddie, hein robert, on en trouve des milliers d'autres si y a besoin. mais est-ce qu'il y a seulement besoin ? et est-ce que vous en voudrez toujours si je vous le donne aussi simplement au final ? je sais pas, vous êtes quand même vachement compliqué robert. vous êtes klepto non ? essayez de voler du déo un jour, ça sera plus utile qu'un caddie.

quatre fois caddie, trois fois robert - il n'y a plus d'apathie à le prononcer, ce nom de milord à caddie, connoté saveur fer ah ; ça lui a fait mal à la tête de philosopher ainsi entre les grilles. qu'est-ce qui lui prend ? qu'est-ce que c'est que cet effet, et ces phrases qui s'enchaînent sans un mot plus haut que l'autre ? c'est vous peut-être, dans votre belle chemise bleue : elle ne serait pas mécontente d'y découvrir quelque vilain secret. mais pas sûr qu'elle soit femme à les entendre - ses pommettes sont trop rosies, ensanglantées de frappe pour détacher
tous les oripeaux qui forment votre triste gueule.
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Lun 12 Fév 2018 - 13:27
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Vous ne savez pas Avril à quel point il est doux de ne pas savoir grand chose de vous
juste le nécessaire.
Il n'en est pas encore à ce point alors ayez clémence, laissez-le donc compter les heures restantes avant la déchéance final.
D'habitude ça vient plus tôt, parfois tout de suite, l'impulsion.
Mais vous, Avril, il faut croire que d'avoir le droit de cogner à vos côtés avait réussit à lui vider le crâne des envies inavouables et les contenir aux plus basiques de son état.
Oui, kleptomane il faut le croire, ça fait depuis un moment qu'il a réalisé maintenant, même si ce ne fut pas toujours le cas.
Robert est de ceux qui ne veulent pas se soigner, il peut prétendre et souffrir le contraire, au fond de lui ça serait terrible de devoir se départager de cette tare, sans elle, qui est-il ? La question est plus terrible encore, alors
il préfère être voleur aux milles et une histoires qui ne seront point siennes.
Robert ne dérobe le matériel que pour tenter de freiner une boulimie plus violente, plus cruelle humainement, plus satisfaisante aussi, qui le blesse tout autant que l'apaise.
C'est de ces berceuses qui vous font peur.

Est-ce que c'est important ? L'espèce de la fleur ? désolé je n'y connais rien en ce langage là. vous ne posez pas les bonnes questions Avril, vous n'aurez donc pas les bonnes réponses. Malheureusement, c'est un très joli cadeau que vous essayez de me faire, mais j'ai le regret de vous annoncer qu'il perd entièrement de sa valeur si vous n'y êtes pas directement attaché. Alors, vous prenez ça comme vous voulez, moi je le vois plutôt comme le fait que, sommes toutes, cet amas de ferrailles ne vaut rien sans Vous. La valeur au final, pouvez-vous vraiment douter qu'elle se quantifie en votre personne ?

Robert aurait bien proposé de passer un coup d'eau sur vos joues, mais le rose baffé, ça vous va fort bien au teint.
Alors, bras ballant, c'est à lui de les redresser pour vous inviter à vous loger entre son pull informe et les plis de sa chemise mal repassée qui dépassent autant au col qu'aux manches.
La bagarre, il n'a pas besoin de répondre verbalement à cette question dont vous connaissez la réponse cette fois-ci,
ce n'est pas de celle-ci dont vous avez besoin n'est-ce pas ? ça tombe bien
lui non plus.
(il préfère les embrassades de réconciliations)
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Ven 16 Fév 2018 - 15:36

et c'est la chute l'ami, quand la lutte m'a dit qu'elle était perdue d'avance je n'l'ai pas cru, pardi

mais vous robert vous ne savez pas non plus, à quel point il est doux de ne rien savoir de vous - si ce n'est cette petite tare de rien de tout, oh vraiment trois fois rien, un bleu sur un corps déjà roué voir ! une tulipe dans un champ de tulipes, haha. puisqu'avril n'est pas de ceux qui traquent la vérité comme un absolu (absolument indifférente à ces justes combats), elle ne tient plus trop compte des caddies ou des épingles à cheveux à cet instant. non, vous voyez, elle se contente volontiers de ce filigrane de bleu qui dépasse de derrière votre pull ; elle a même appris à occulter ce genre de couleurs-là. alors il ne reste plus rien, juste les tulipes du mois d'avril.

voilà, après tout, ça s'accorde bien.

moi non plus. elle l'a oublié l'alphabet des pétales, ses seuls bouquets sont faits de bitumes et de pensées sauvages - l'un est plus dur à offrir que l'autre. vous savez robert, elle peine réellement à vous suivre dans vos méandres de dédales de recoin de tê- ah voilà, elle s'est de nouveau perdu.
et que fait un enfant perdu ? sans parent ?
vous le savez, il faut s'en douter.

merci. elle renifle - il fait froid, elle est malade. enfin, c'est bizarre, mais merci. elle renifle, elle sourit - elle a les yeux rouges, elle n'est pas malade.

trois petits pas en avant, sans promesse de guerre cette fois, rien que les relents apathiques d'anciennes luttes sur sa peau de printemps baffé. sans plus de résistance elle entre dans l'étreinte, pénètre le pardon et quelques autres sentiments trop intenses pour sa pénible carcasse adulescente. et ah ! devinez quoi, à l'angle de votre col de chemise, dans l'angle mort de vos yeux : elle renifle - elle pleure.

alors c'est ça ? c'est ce printemps-là que vous voulez ? pourtant en général, les gens préfèrent l'été.

ben, oui... vous savez rien d'intéressant sur moi. et y a pas grand chose à savoir enfin, je sais pas ça me saoule, c'est quoi Moi pour Vous ?

le voilà - elle vous tend le second bouquet.

et désolée... (snif) pour un peu tout ce que je vous ai dit. c'était super méchant.
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