faut vouloir pour se défoncer la gueule. à coup de poing. à coup de tête. ce mois d'avril peut encrer ton cœur tu sais. mais ce n'est pas ton avenir esteban. défoules-toi. tu en as cruellement besoin.
avril, douce avril. je vous connais mal. bien mal pour vouloir vous juger une seconde fois. vos mouvements si singuliers me rappellent ce trouble virevoltant de la défaite qui a aussi coûté mon nez. mon nez qui vous remercie, onze fois.
vous avez le pied à une estrade inatteignable. si bien que je décide de transformer mon énergie de pd en casse gueule pour mon bien, sans vouloir votre niveau. la vie est bien trop courte pour passer mon temps sur le ring, à croire que je le mérite, quand on peut s'acharner d'une autre façon.
la porte d'entrée se claque contre le mur avant d'apparaitre suspicieusement naïf, devant un bon nombre de cobaye du cirque.
salut les connards !
Avril
magnolia
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Mer 12 Avr 2017 - 21:47
Ils sont nombreux ceux comme vous Esteban des garçons perdus des âmes en peine venus goûter la satisfaction de la victoire et les gouttes d'adrénaline le temps d'un combat.
(Vous m'avez tant appris Esteban) et en retour je ne vous offre rien si ce n'est un modèle à suivre dans votre carrière inexistante (le sel de l'ironie).
Je frappe Esteban quand vous vous effleurez rageusement la chair d'un mouvement trop classique (détachez-vous enfin).
Vous arrivez j'accueille l'insulte avec un sourire piqué.
- wesh alors, vous revenez pour vous faire péter la seconde aile esteban ?
Méprisante je vous vouvoie mais mon ton mes expressions sont remplies d'une gaminerie qui ne tient qu'à moi.
Silhouette détendue je fais craquer mes doigts comme un avant-goût de votre prochaine défaite.
Derrière moi les yeux des miséreux vous regardent dans l'obscurité du hangar comme la bête curieuse que vous êtes. Ils sont le fond et moi le premier plan je suis la voix la voix des combattants.
défaite épicée, ma présence n'est pas ici hasardeuse pour la salée. ma tête est-elle déjà mise à prix dans ce hangar suant la ville de pauvres combattants ? mais cette salle est déjà tachée de sang ayant signer tant d'effort pour vous atteindre candidement. vous risquez d'en assaisonner de trop...ô avril, vous attendiez tant mon retour. vos craquements de doigt me rappelle vos douces caresses, celle d'un maître attendrissant, vous savez.
l'impatience me hâte, les regards se misent, la voie est libre. j'enlève ma chemise, enfile mes banderoles, mon casque soit disant protecteur ainsi que mes gants, sans quoi la magie du sport s'effacerait furtivement. je monte le ring d'un pas ferme et n'observe autour que très peut ceux qui n’espéraient rien de moi. et vous avez bien raison. l’adrénaline me gratte, je ne tiens plus en place. je signe mon arrêt de mort.
bien madame, on n'attend plus que vous.
Avril
magnolia
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Ven 14 Avr 2017 - 12:21
Vous la sentez Esteban cette tension qui grimpe dans l'air remonte vos jambes pour s'infiltrer dans vos pores dans vos veines et au plus profond de votre (cœur). Douce sensation que le temps n'efface pas.
Mon souffle sec glisse sur mon palais alors que je retire moi aussi mon pull nous sommes comme des a(i)mants transis de peu de choses mais il en suffit d'une pour nous rapprocher Esteban.
L'amère courtoisie dont vous avez le secret elle m'arrache un sourire alors que j'enfile mes bandages mes gants et toutes ces protections inutiles.
Je me glisse sur le ring après vous comme un chien infidèle je ne vous mordrais pas mais je vous casserai le nez une seconde fois pas sûr que vous en ayez besoin de toute façon (respirez-vous seulement Esteban autre chose que l'odeur du tabac).
Un éclairé parmi tant d'autre a la bonne idée de frapper les trois coups (j'en ferais bien plus) un mètre en face de vous un sourire mauvais je ne vous déteste pas Esteban mais sachez juste que je déteste perdre.
(un) (deux) (trois)
Le chat s'envole toutes griffes dehors (un point rouge au dessus de vos tempes) ayez le courage de l'encaisser qu'une couronne imaginaire se pose à nouveau sur mon casque.
hrp; je suis jean-michel boxe française et je réinvente les règles de ce sport je le modifierai après là j'ai comme qui dirait pas le temps ^^'''
_ je n'ai peine le temps de m'accorder un souffle. j'encaissais les coups tant bien que mal qui défilaient dans l'angle mort. une ouverture ! j'attaque enfin, le poing visant la tête, mais brutalement stoppée par la jambe de celle qui se défend. inatteignable, c'est cela ? alors ça l'est. j'ai manqué à ma garde. trois coups à la volée sur ma pauvre tête, mon piteux bide. tout allait si vite. le coup final. je vole en éclat et m’avachis à terre. dix secondes revanche terminée. _
... c'est incroyable. comment posséder autant de dynamisme ? et de volonté dans ses coups ?
y'a que dimanche et lundi qu'on peut la faire vot' fête ou c'est comment ?
je me relève, du moins pour s'assoir, tripotant mon nez dépourvu de sensations douloureuses et imprégné de sang. à nouveau. je ne la sentais même plus.
putain, tu m'as bien niqué.
grognais-je en vous tutoyant. je n'ai plus foi de poser sur mes deux pieds. je la regarde de bas, méprisant et frustré de ma seconde défaite. je suis en pleine réflexion. il serait peut être temps de passer à autre chose, tu ne crois pas ? c'est ça. pourquoi gentiment se barrer, alors qu'on peut faire compliqué ?
apprenez-moi
à frapper.
Avril
magnolia
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Dim 16 Avr 2017 - 15:56
La douce adrénaline (je m'envole pour ne jamais retomber) et ça n'est jamais lassant Esteban de vous voir flancher plier face à cette force véloce et intouchable (c'est cela votre problème Esteban vous n'êtes pas invicible).
Le dernier coup vient trop facilement et les cris des combattants viennent déposer le voile de gloire sur mes épaules (l'avais-je seulement ôté depuis la dernière fois).
Je vous offre ce sourire des victoires trop facilement gagnées et j'aime ce moment où votre faiblesse vous permet d'être familier avec moi comme s'il n'y avait que la défaite, (votre) défaite pour nous approcher.
Et finalement je dois vous apprendre votre propre jeu (l'ironie me glace une seconde) l'ordre me surprend à peine (j'arque tout juste les sourcils) car après tout peut-être m'aviez-vous simplement appris pour que je vous dépasse ? Pour faire de moi la seule personne qui pourrait le temps d'un combat vous faire oublier ? C'est bien là la seule explication (merci Esteban car j'ai enfin compris votre manège).
- on va vous rincer, déjà.
Je m'éclipse une éternité dans les ombres familières pour revenir avec le nécessaire (ces flacons qu'on utilise trop ici).
Et pour une fois je m'abaisse à votre hauteur en tailleur et je pose toute ma charge sur le côté vous les entendez Esteban, ces bruits consolants ? Le frottement du coton les gouttes d'alcool l'odeur de l'éthanol qui englobe nos visages pétrifiés.
- ça va faire moins mal.
Je me veux rassurante petite infirmière de ring. Mais le silence me gêne dans ma tâche alors pendant que je désinfecte tout (je rirais si vous vous mettez à geindre) je m'adresse à vous d'une voix trop souriante.
- vous en faites depuis combien de jours, de la boxe, pour atteindre un tel niveau ?
C'est pas méchant Esteban juste idiot. Je presse votre nez un instant et mon sourire ne me quitte jamais car il est bien la seule protection efficace contre vous.
la voila partie, je ne sais où. ceux qui n'osaient porter le regard sur cette femme se retournent maintenant contre moi, jugeant de ma naïveté regrettable. ouai, c'est regrettable. je n'ai pas été très perceptif. à croire qu'il fallait deviner qu'une telle petite taille puisse compenser autant de force et de stratégie. mais j'aurai essayé, bande de cons.
la revoilà avec tout ce petit matos insignifiant qui s'applique avec soin et grand sourire sur mon nez écorché. je me laissais faire par cette sensation agréable de ne rien foutre. silence de mort que je me hâte de le briser.
ça pique.
inutilement. je stoppais soudainement ses petits soins après sa question qui m'énervait de trop.
désolée je vais devoir vous tutoyer.
respire.
avoues, tu te moques de moi.... j'en ai jamais fait si c'n'est que des bastons de temps en temps. mais y'a qu'avec toi que je me casse la figure et c'est intéressent je trouve.
je simule la position de base et dessine un sourire de côté en attendant sagement la tutrice de la frappe.
alors viens, dis moi à tes yeux, ce que je ne fais pas.
slt
Avril
magnolia
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Ven 21 Avr 2017 - 18:48
Avril n'a pas conscience de votre ignorance Avril vous sourit comme elle sourit aux gens un peu trop cons avec une condescendance toute printanière (nous sommes toujours en Avril).
Elle réajuste sa brassière fait craquer des os dont elle ne connaît ni le nom ni la position (elle vous attend) et le premier coup vient avec un fracas exaltant.
- putain-
Elle n'était pas prête Avril n'est jamais prête pour la douleur et cette petite défaite lui laisse un goût salé dans la bouche (elle pense que c'est du sang) alors elle décide de briser ses promesses et votre zèle par un coup de jambe bien placé car Esteban vous apprenez bien trop vite (elle est si bonne professeur il faut dire).
- putain-
Elle râle relève la tête et vous posez cette question sans queue ni tête (elle disait) elle disait ferme ta gueule enculé car Avril ne se rend compte que maintenant que lorsqu'on est tout en haut la chute est bien plus douloureuse.
Ses doigts effleurent ses tempes rougies par des coups qu'elles pensaient ne jamais recevoir.
- c'est bien-
Un moment de faiblesse ne dure jamais bien longtemps (c'est une devise qu'elle s'efforce à suivre depuis tant d'années) alors le lion complimente mais fini toujours par se soulever ignorer les blessures le temps d'en infliger d'autres (un coup dans le ventre) et un sourire qu'on voudrait voir crever dans son propre sang.
- c'est bien -.mais c'est pas assez
Avril provoque mais Avril a raison (elle a mal) mais elle s'enfonce dans ses propres vices pour tirer le meilleur (le pire) de vous (Esteban).
je tapais dans le vide, manque de volonté. mais je suis amusé comme un imbécile par cette ironie bien placé qui ne m'aurait pas mieux décrit que ça.
oh si tu savais...
ses remarques me turlupinent comme un enfant qui essayait de maculer quelque chose. pour bien me faire comprendre ? je ne bitais absolument rien. si ce n'est que ces derniers mots qui résonnaient au fond de ma tête. quelqu'un que je déteste profondément ? pas vraiment. au bout du compte, je n'ai de haine à ronger les os. il m'arrive parfois de me battre contre certain, dans le défoulement, pour moi, pour les idées claires... j'n'en suis pas si sur, c'est un sentiment qui ne se décrit pas. et je dois dire qu'ilan n'est pas si têtu que ça...
alors j'vais penser à esteban.
qui fera un glandu de plus dans ma tête. je me repositionne à ce qu'on attendait, mon regard fixe celui d'avril et un sourire léger se dessine entre mes deux poings. un coup après l'autre. sur son visage. le troisième visant son ventre, à l'allure d'un vrai combattant. mais encore une fois fendu par son tibia. je recule, le regard interrogatif aussi presque qu'inquiet. tu disais ?
sava
Avril
magnolia
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Lun 15 Mai 2017 - 0:19
Avril n'a pas conscience de votre ignorance Avril vous sourit comme elle sourit aux gens un peu trop cons avec une condescendance toute printanière (nous sommes toujours en Avril).
Elle réajuste sa brassière fait craquer des os dont elle ne connaît ni le nom ni la position (elle vous attend) et le premier coup vient avec un fracas exaltant.
- putain-
Elle n'était pas prête Avril n'est jamais prête pour la douleur et cette petite défaite lui laisse un goût salé dans la bouche (elle pense que c'est du sang) alors elle décide de briser ses promesses et votre zèle par un coup de jambe bien placé car Esteban vous apprenez bien trop vite (elle est si bonne professeur il faut dire).
- putain-
Elle râle relève la tête et vous posez cette question sans queue ni tête (elle disait) elle disait ferme ta gueule enculé car Avril ne se rend compte que maintenant que lorsqu'on est tout en haut la chute est bien plus douloureuse.
Ses doigts effleurent ses tempes rougies par des coups qu'elles pensaient ne jamais recevoir.
- c'est bien-
Un moment de faiblesse ne dure jamais bien longtemps (c'est une devise qu'elle s'efforce à suivre depuis tant d'années) alors le lion se soulève ignore les blessures le temps d'en infliger d'autres (un coup dans le ventre) et un sourire qu'on voudrait voir crever dans son propre sang.
- c'est bien -.mais c'est pas assez
Avril provoque mais Avril a raison (elle a mal) mais elle s'enfonce dans ses propres vices pour tirer le meilleur (le pire) de vous (Esteban).
hrp; j'ai encore fait le truc d'écrire sur l'edit au lieu d'un nouveau post du coup j'ai perdu ma réponse d'avant est-ce que je suis contente non ^^
