Donne-moi ta main Lizz Donne-moi ta main – et laisse-moi peindre sur tes ongles d’infimes tableaux rehaussés d’enchanteresses couleurs plaisamment idéalisées Indigo carmin lila – un nuage tout en nuances de confettis qui papillonnent entre les doigts ; qui s’insinuent entre les notes mélangées en cadence effacée que la radio murmure à nos côtés – un air dont j’ai oublié la mélodie – ta petite main chaleureusement froide sur mes genoux – l’odeur du vernis à ongle subtile essence qui enivre les sens – c’est un temps à pardonner à tout, tout se pardonner...
« La la la Lizzie comme tu es joli-e, joli-e, joli-e… »
(Quinn chantonne.)
Lizzie incertain évasive ami-e on s’efface tous-tes les deux ça nous révèle un peu je dessine notre étrange existence en violet sur tes merveilleux ongles de porcelaine hasardeuses oubliées – nous sommes des poupées qui ne savent plus comment jouer (la radio qui chuchote comme une boîte à musique) joli-e joli-e joli-e Lizzie en ta jolie jolie jolie compagnie la sérénité en petits bourgeons d’améthyste s’épanouit j’ai presque plus peur de me croiser ignominieuse insanité au détour des miroirs car je sais que tu doubles ma sale silhouette d’une jolie jolie jolie aura paisible sensible alinéa Lizzie j’aime le fait qu’on te voit trop qu’ils ne te voient pas – car je sais que je me verrai vers toi Ta candide indétermination aux lignes brisés de losanges miroités portails symétriques s’ouvrant tous grands sur l’innocence La façon dont tu trésailles comme un oisillon qui s’oublie au vent emporté Ta silhouette perlée le long d’une ambiguë pureté tu es joli-e joli-e joli-e – tout-e de toi vêtu-e.
« Voilà j’ai fini ! Maintenant tu dois attendre que ça sèche un peu, sinon le vernis va s’enlever. Ça te va bien ! Tu trouves que ça te va bien ? Moi, j’aime bien. C’est joli le violet. Oui, oui -- ça te va bien. »
(La radio murmure toujours.)
Quinn s’affaisse un roseau sous la bourrasque – il pose sa tête sur l’épaule de sa belle amie ferme les yeux l’odeur du vernis à ongle subtile essence enivre ses sens les battements d’un cœur connu en lointaine mélodie charmante symphonie à la vie Il n’y a pas besoin de parler – les corps vibrent synchronie entrelacée de silence Quinn est presque triste quand le temps est venu d'interrompre cette tranquille interruption.
« Galathée va bientôt rentrer je crois. Tu veux rester manger avec nous ? »
Il plonge sans hésitation dans les eaux scintillantes de son regard nimbé d’abysses – il se perd souriant doucement dans les profondeurs profanes de ces iris vivement calmes.
« Ne lui dis pas que j’ai bien aimé ses muffins. Sinon il va en faire tout un plat et tout… C’est trop la honte. Ok ? Secret. »
Un doigt tout contre les lèvres des sentiments mystérieux à la clef voici ma main Lizzie je t’en confie la garde.
477 mots
(づ ̄ ³ ̄)づ
Lizzie Sanscoeur
luzerne
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Avatar(s) : queen moon / SvtFoE
Ven 21 Avr 2017 - 15:27
Colorie-moi mon amourfeat Galette des Reines
Poupée de tons Poupée de soie Sa main dans la tienne as lui peindre monts et merveilles, dans un impeccable coup de pinceaux pastel. ça pétille dans ses prunelles la rondeur de la belle couleur, ça parait si facile vue d'ici, simple spectateurice. Ta dextérité liée à votre complicité d'un coup de baguette magique a transformé ses ongles si ras limés en de petits bijoux qui reflètent la gaieté. Joie d'être ici Joie d'être votre ami-e.
Lizzie à la découverte de la pouponnière. Iel prend bien garde d'observer tous tes faits et gestes. Tu sais, même ta manière de : Contorsionner un peu le poignet, Cette vague légère, micro-mouvement, Cambrure de ta jointure, Précision du maintiens de l'instrument. Tu joues si bien de la mélodie des poudrières Monsieur la reine iel te confierait sans hésiter son visage le jour du plus beau. (Bien sûr Lizzie ingénue ne parle que de celles qui vous donne le teint piqueté).
Iel espère être bonne élève sur le long terme, tant de preuves à faire. Un jour Lizzie aime imaginer que ce sera à lui ne serait-ce que d'émailler ta sublime manucure. Sur son honneur du valet de l'amitié.
Si vite effectué déjà voilà ses mimines faire rebondir les reflets d'une brillance renouvelée. Le ravissement courbe tes lèvres devenue si expressives ses derniers temps alors que tu lèves au plafond le chef-d’œuvre -comme pour l'élever au toit mais toi tu imagines le ciel et le vent à la place solidifier cette nouvelle parure.
Tu aimerai bien pouvoir la garder comme des griffes contre le monde extérieur mais c'est pas plus mal ainsi. Après tout, toujours la même couleur de blason, ça doit être barbant.
Ta bouche s'arrondit pour remercier mais sans même avoir le temps te voilà déjà propulsée à l'heure du dîner. Oh déjà ? Bien entendu c'est avec un sourire convenu qu'iel te répond. Après tout pourquoi dire non ? On est si bien ici, dans notre petit cocon.
Je peux emprunter ton téléphone ? Il faut que je prévienne le foyer du coup.
Et en ce qui concerne ta demande, et bien, Lizzie sait garder des secrets pour sûr, mais un aussi doux pourrait bien risquer de glisser du bout de sa langue hors de sa cage à mot. A quoi bon retenir la gentillesse ? Elle est fait pour être dispersé tel un barabans blanc aux quatre vents, germant sur toutes les terres en soifs de sa palette d'amour.
Néanmoins il laisse apparaitre son petit air complice pour rassurer, elle l'imagine, ton cœur encore ouvert de s'être confier sur ce qui apparait comme une banalité.
Apparait seulement, ça..Lizzie est heureux de connaître la chanson.
codage par joy
cc:
c'est nul sry les gens je suis en pls en vrai je fais de mon mieux promis juré craché ;;
Invité
Invité
Jeu 11 Mai 2017 - 14:46
colorie-moi mon amour
ft. quinn & lizzie
Plus doux, plus magique encore que d'avoir apposé les teintes d'un chez soi aux murs d'un autre foyer que celui où on a été élevé, c'est lorsque ce curieux sentiment de plénitude devient partagé et que l'endroit se fait refuge pour quelqu'un d'autre – quand ces senteurs ténues qu'on finit par ne plus remarquer, quand ces craquements dans le parquet et la façon qu'ont les rideaux de bruisser et toutes ces petites choses si familières sont pour un autre comme une ancre rassurante dans son quotidien perdu, une pièce manquante dans la béance de repères qui font défaut d'un essentiel. Il y a dans ce genre de petits bonheurs une satisfaction qui ne se décrit pas, un quelque chose qui se déchire entre l'altruiste et l'égoïste sans trop savoir où aller ; contentement d'avoir créé sans bien savoir comment quelque chose d'unique et de réconfortant qui floue la frontière avec celui de se savoir en mesure de verser un peu de lumière sur les peines d'autrui – de celles qu'on s'efforce toujours de garder à l'abri bien enfouies bien obscurcies.
La porte de l'appartement pivote sous ton tour de clefs et c'est elle que tu vois en premier – Lizzie jolie Lizzie qui donne l'impression de ployer sous le poids de sa couronne d'argent, frêle Lizzie à la douceur flammèche de bougie qui inspire l'envie de la protéger des assauts du vent, précieuse Lizzie qui sans même essayer tire à Quinn des sourires aux milles couleurs, de ceux qui dévoilent ses canines félines et te logent un éclat ravi au creux de la poitrine (merci pour ça Lizzie merci d'être là et tout simplement d'être toi).
Tu te fais l'impression d'un gamin qui rentre de l'école, Galathée, et qui pousse la porte de chez lui pour trouver son cadet occupé à jouer avec son copain de classe dans une telle innocence un tel détachement du moindre souci que les mauvaises notes, les cours pénibles et les vilains mots des brutes n'ont plus d'importance – parce que tout ce qui compte là maintenant c'est juste d'être ensemble et de se moquer du reste. Alors tu laisses ton sac dans un coin de la pièce, avec lui les tracas des révisions et les murmures qui courent entre les murs du Flower's Seed, et tu te fais une place sur le canapé déjà investi par les enfants complices et leurs effluves de vernis.
— Très jolis ongles.
Compliment double détourné dirigé à la fois au porteur et à l'auteur de cette manucure toute colorée et toute soignée ; tendresse à demi cachée de grand frère qui n'a jamais eu l'occasion d'en être un et qui se dit qu'au fond il s'habituerait bien.
— Je suppose qu'on est trois ce soir ? Qu'est-ce que vous voulez manger ? Non attendez : qu'est-ce que tu veux manger toi, Lizzie ?
Et de glisser un regard taquin vers l'enfant félin sans bien réussir à réprimer le sourire que t'inspire la vision anticipée de sa mine offensée – jeux inchangés qui ne perdent jamais en légèreté.
— Toi tu as le droit de choisir quasiment chaque soir, tu comptes pas. C'est Lizzie qui choisit.
Quinn
myosotis
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Symbole : Camélia en pot.
Occupation : Chômeur, ex vendeur à macdo
Avatar(s) : Kashuu Kiyomitsu - Touken Ranbu
Ven 2 Juin 2017 - 2:37
In the dark night bloomed a glass flower
Liz lève ses mains vers le ciel païenne prière ta fierté ondule à la surface de ses ongles peints chastes câlins des paillettes de comètes filent sur fond de ciel améthyste (fais un vœu, Quinn)
« Tiens, prend mon portable ! C’est cool que tu restes, j’avais pas envie que tu partes tout de suite, Liz, on s’amusait bien… »
Parfois la reine déchue sait hausser les sourires Porte haut sa bannière aux couleurs vivement pâles des crépuscules étendus au coin de l’horizon Feux de joie à vos ciels ouverts – on cueillera les étoiles parmi les violettes pour illuminer nos veillées Ca réchauffera nos cœurs refroidis par l’été languissant … (sourire)
Entre une nouvelle fleur, de celles qui (r)apportent entre leurs pétales tremblants d’incertains printemps Ses épines connues ne te piquent plus, Quinn – tu as appris doucement comment les caresser (car avec cette fée, tu n’es pas obligé de te faire saigner) Et parce que tu es heureux – un peu, rien qu’un peu – tu le laisses s’épanouir aussi dans votre jardin secret.
« (merci) -- c’est moi qui lui ai fait ! Ca fait bien le violet, sur Liz, hein ? Ca lui va bien. J’ai bien choisi. »
Il ne se lasse pas de la valse entre ses doigts – saisit sa paume et s’entraîne dans la danse, un, deux, trois petits doigts, et un rire pianissimo pour orchestrer le tout – un vrai ballet, sans fard, pour une fois, pour cette fois.
« Oui, on va manger ensemble ! » tête penchée sur le côté, l’index qui joue aux entrechats sur le bras de son ami-e tout-e proche dont il ne sauraint craindre l’angélique aura. « Moi, je veux manger… Chinois ! Ça fait longtemps, et j’ai envie de nems… »
Mais bien évidemment la blonde apparition ne se laisse pas perdre comme cela – politesse (et mutinerie) exigent ; la petite guerre est déclarée, facéties en rang et étendards levés (plus haut, toujours plus haut, à en effleurer les ombres violacées des sourires crépusculaires pour lesquels vous bataillez).
« Mais -- j’avais envie de manger chinois moi !!! »
Bras croisés, canons chargés – une langue tirée (secrètement, il veut tout simplement jouer)
« Merci de dire que je compte pas, hein. Je vois à quel point je suis important pour toi ! Mais si t’es pas content, et ben t’as qu’à te trouver un autre colloc, espèce d’ingrat ! »
Son masque offusqué ombrage à peine la malice enjouée qui sur ses lèvres faussement pincées se dessine en sourire.
« Tu vois comment je suis traité dans cet appartement, Liz ? Je vais aller vivre au foyer avec toi, moi, puisque c’est comme ça, ils seront plus gentils que l’autre, là. »
Nouvel assaut à la pointe de la langue – ce soir, il est trop heureux pour être bien sérieux.