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(abandonné)Static Palms Melt your Vibe // Galathée
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Sam 17 Déc 2016 - 23:58
static palms melt your vibe
feat Galathée

11:30.
Sale temps, il pleut a torrent. Ah, il va falloir laver les chiens qui se seront roulés dans la boue du jardin pour éviter que la maison ne devienne pas un champ de bataille ni qu'elle ne sente la mort à nouveau en rentrant ce soir.
Et il faut aussi aller chercher ces bouquins sur les migrations naturelles des animaux pour la dissertation de dans deux semaines.
Les cheveux à peine coiffés et des cernes quasiment aussi noires que ses yeux, c'est avec empressement que Carmela marche jusqu'à la bibliothèque pour aller choper ce maudit bouquin.
« 3 heures de sommeil certes, mais le travail c'est important » se dit-elle, tentant désespérement de se dire qu'elle va pouvoir tirer du bon de la vente de son âme et de sa santé mentale au système universitaire américain,  alors que tout son corps ne demande qu'à dormir.
Elle a même dit bonne nuit a sa tante en partant ce matin, c'est dire.

Pas de bouquin. Merde. Revenir mercredi. Bon. Mercredi, ok. Ca lui laisse de la marge. « J'ai d'autres devoirs, en plus » se dit elle.
11:45, elle a le temps d'aller choper un café et un sandwich, puis de cloper un peu, avant d'enchaîner sur le TP de cet après midi. TP relativement chiant vu qu'il s'agit d'observer le comportement de souris transgéniques avec celles « naturelles ». Ouais, deux heures à regarder des souris, quoi.
Mais après vient la libération, de courte durée vu qu'elle va filer au café pour faire ses devoirs.
Journée banale en somme.

A coup de grandes enjambées, Carmela évite de faire trop de bruit avec ses grosses bottes en cuir, privilégiant un pas léger, mais lesdites chaussures ne sont, malheureusement, pas de cet avis.
La malédiction des chaussures qui font « squick squick » a encore frappée et elle a l'air bien conne.
« J'aurais dû mettre mes baskets.»   se répète-t-elle tant bien que mal, fuyant le regard  des autres.
Les autres, tous ces élèves qu'elle ne connait pas et ne veut pas trop connaître. Des élèves de toutes classes et de tous âges , y'a même des vieux qui reprennent leurs études des fois, mais quel genre de thunes ils ont ?!
En parlant d'élève, en voilà un qui a l'air totalement paumé.


Les cheveux blond, l'air assez jeune – plus jeune que Carmela en tout cas- surement au début de son cursus, 1ere ou deuxième année. Fille ou garçon ? Bonne question.
Peut – être cherche t-il une salle ? Voilà qu'elle fonce à sa rencontre, pas forcément enchantée d'initier une conversation, mais aider est plus important.

« Excusez moi, je veux pas vous déranger mais vous avez l'air totalement paumé, vous cherchez une salle ? » demande t-elle de sa voix grave, le ton clair et engageant.
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Ven 30 Déc 2016 - 0:36
static palms melt your vibe
ft. carmela
Tu alignes les pas deux par deux un peu lents un peu glissants comme ces gouttelettes qui maculent et qui dévalent tes mèches blond cendré trempées de pluie – trempées comme ces dalles de pierre qui voient passer les gens avec la ferveur de ceux qui savent où ils vont et qui te dépassent toi et ton air perdu ton air ailleurs et tes pas hésitants qui donnent l'impression d'à peine oser fendre ce corridor que tu sembles voir pour la première fois. Tu ne sais pas tu ne sais plus ce que tu fais là ce que tu es venu y chercher ou y faire, tu reconnais les lieux sans savoir pourquoi tu t'y trouves et il ne te reste que la frustration d'avoir encore encore oublié d'avoir échoué à voir venir la fuite de tes souvenirs traîtres et volatiles – il ne te reste que cette frustration qui te ceint l'estomac et ce vide au creux de tes mains qui aurait pu être rempli d'une feuille ou d'un document quelconque qui aurait pu t'aider à reprendre le fil de ta pensée de ta mémoire et à te souvenir pourquoi tu te tiens là – mais non il n'y a rien tu ne tiens rien et tu te demandes si tu peux caresser l'espoir de t'être acquitté de la tâche qui t'a mené ici avant que ta mémoire ne te faillisse comme elle le fait toujours sans relâche sans pitié ni considération. Il y a soudain une voix dans l'air pas très loin de toi un peu plus grave un peu plus rocailleuse que la tienne et tu tournes ton visage tout perdu comme venu d'ailleurs vers cette peau pleine de constellations et ces yeux compatissants un peu pressés mais pas moins avenants.

Euh non.

Et pendant l'instant de trop que tu mets à retrouver l'usage de tes mots ce regard de jais cette stature mal assurée qui veut donner l'impression du contraire t'assènent un coup qui n'a rien de physique et tu te retrouves avec la nausée jetée au creux du ventre la brûlure au creux des tempes et des tremblements au bout des doigts sans bien comprendre pourquoi mais tu les ravales et tu fais bravement mine qu'il ne s'est rien passé mais probablement sans trop de succès.

Enfin je ne sais pas. Je ne crois pas ... Je ne me rappelle plus vraiment ce que je fais là.

Aussitôt tu t'en veux d'avoir dit ça d'avoir confessé sans arrière-pensée ta faiblesse à une inconnue et pour ça tu blâmes ce mal qui t'a fondu dessus sans raison sans prévenir qui se repaît de ton paraître et de ton être – sans pouvoir retenir une petite grimace de douleur tu portes la main à ta tempe qui pulse et qui tambourine comme si ça allait la calmer et tu trouves la force de faire semblant de t'éloigner.

Excusez-moi mais il faut ... il faut que je sorte.
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Sam 21 Jan 2017 - 21:07
static palms melt your vibe
feat Galathée
—« Euh non.  »

Oups ! Et voilà qu'elle se met à se dire qu'elle pense toujours savoir mieux que tout le monde et s'en veux. La personne en face n'a pas vraiment l'air très assuré non plus, et deviens palote, voire même livide.
Merde qu'est ce qu'elle a fait, qu'est ce qu'elle a dit ? Est ce qu'elle fait peur ? C'est peut être ses grosses bottes qui donnent une impression violente ? Mais qu'est ce qu'il a celui là ?

Une petite sensation se fait ressentir dans la poitrine de Carmela,  une sensation qui s'étend dans sa gorge jusque dans les veines de ses bras, comme un parasite qui n'est pas d'elle.
C'est une sensation acide et amère, brûlante mais que l'on essaye de minimiser en serrant les dents et les poings.
Cette personne ne lui a rien fait – mais c'était mal poli – si elle n'avait pas demandé comme si elle savait mieux que tout le monde – on ne l'écoute jamais de toutes façons – c'était maladroit.
Carmela balbutie faussement assurée
— « Ah oups pardon désolée »

—  « Enfin je ne sais pas. Je ne crois pas ... Je ne me rappelle plus vraiment ce que je fais là. » 

Cette désagréable colère commence a la rattraper, et elle se dit qu'elle trouve la personne bien niaise. Comment ne peut on pas savoir ce que l'on vient faire quelque part ?
En un battement de cil, Carmela passe d'une colère brûlante à la confusion la plus totale.Elle doit être fatiguée. Oui c'est ça, et du coup elle prends mal tout ce qu'on lui dit.  

— «Je... je peux peut être vous aider, je connais cette partie comme ma..

Pas de réactivité.
Avant que cela ne deviennes  plus gênant que ça ne l'est déjà, il fallait qu'elle parte, qu'elle reprenne sa journée et qu'elle oublie cette  étrange expérience.
Joyeuse coïncidence que son interlocuteur veuille en faire de même.

— « Excusez-moi mais il faut ... il faut que je sorte. »

Elle commence a se confondre en excuses et à essayer de dire bonne journée, quand cette même colère refait surface cette fois plus violente, jusqu'à lui faire mal au crâne et a l'arrière de la gorge.
Au même moment une petite poignée d'étudiantes passe et une subtile odeur de biscuits de noel flotte dans l'air ; de la canelle, du gingembre et un tout petit arome de cardamome.

Elle sent comme un poids dans ses mains, plusieurs kilos, comme un bidon de lessive. Un liquide qui lui asperge les jambes et qui la brûle succintement – ce n'est pas ellequi fait ça – une colère qui la bouffe de l'intérieur et l'horrible sensation d'être une mauvaise personne en train de faire une mauvaise chose mais, par un manque de confiance en soi, la peur d'assumer les choses ou juste une pulsion irrépressive de punir, être incapable de s'en empêcher.
Un jet. Merde
Deux jets . Merde
Troisième et dernier jet. Merde.
Carmela a mal, et peur. Elle ne sait plus trop où elle est, ni ce qu'elle fait. Ce souvenir ce n'est pas elle, et elle sait que la personne qu'elle était avant était une pourriture complète mais pourquoi un souvenir tel que celui ci ressort maintenant, devant cette personne qui ne lui a rien fait. Pas juste pour une malheureuse petite odeur de cardamome non, sinon elle serait tombé sur des faits triviaux, comme le chien la dernière fois, ou la sensation du vent quand il était sur la moto.
Non, il doit y avoir plus que cela. Un témoin dans les parages.

Carmela reste plantée sur place, les yeux dans le vague, un frisson lui parcourant la colone de haut en bas alors qu'elle transpire et a du mal a respirer.
Elle reprends son souffle, et regarde autour d'elle en essayant tant bien que mal de ne pas paraître terrorisée alors que des larmes perlent au coin de ses yeux.
Elle est revenue a la Pricefield Academy, la pluie battante dehors et emmitouflée dans son écharpe, loin du bruit de la ville indienne, loin des couleurs chatoyantes et de la sensation brûlante  qui la dévorait il y a encore 2 secondes.
Elle regarde la personne qu'elle embêtait il y a encore 5 minutes, tétanisée et confuse et se murmure a elle même en espagnol:

— « Putain il s'est passé quoi »

codage par joy


Spoiler:
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Lun 6 Fév 2017 - 1:18
static palms melt your vibe
ft. carmela
Quelque chose ne va pas – tu le sais tu le sens il y a tout à coup un tu-ne-sais-quoi d'intangible et de vicié dans l'air qui se répand doucement mais sûrement comme un poison et t'enserre de ses longs doigts – non seulement toi, remarques-tu en jetant un vif coup d'œil enfiévré sur le côté, mais aussi ce visage désemparé plein de constellations qui semble se troubler s'assombrir et vouloir rechercher un appui en quêtant ton épaule du bout des doigts.

C'est l'étincelle qui fait tout s'embraser.

Brusquement tu n'es plus là ni encore sûr d'être toi – il n'y a plus que la pénombre d'une ruelle qui t'enveloppe insidieusement et la moiteur menaçante de l'air qui s'y traîne, plus que des gouttes de sueur teintées de terreur qui dévalent ton front alors que tu recules frénétiquement désespérément pour te soustraire au regard rageur qui t'accule – plus que ce mur contre lequel bute ton dos et qui t'empêche d'aller plus loin, plus que ces frissons d'horreur qui font tinter plaintivement les grelots accrochés à tes chevilles. Il n'y a rien – plus rien d'autre que toi, lui et les effluves âcres émanant du bidon de vitriol suspendu à ses doigts qui te jettent dans le regard cette douce cette terrible noirceur éplorée caractéristique de ceux qui regardent leur propre fin droit dans les yeux. Une giclée de liquide t'éclabousse le visage et emplit l'air de hurlements déchirants des sifflements répugnants de chairs malmenées et dans ce brasier de souffrances sans nom et de flammes fluides acides tu accroches et tu choisis d'emporter avec toi l'image du visage de ton meurtrier aussi exécrable soit-elle – dernière volonté pas bien expliquée et probablement mue par l'esprit de vengeance par la rancœur dans sa forme la plus pure – et pour ne jamais l'oublier tu te nourris de cette image aussi longtemps que ton esprit t'obéit tu l'inscris dans chaque fibre de ton être à l'encre de ton sang et de ta haine.

Et en un instant en un battement de cils tout s'envole comme une flopée de papillons effarouchés, la souffrance et la pénombre disparaissent et te laissent aveuglé déboussolé vaincu par ces réminiscences non désirées d'une rare violence et tu te laisses glisser au sol le long du mur qui jusque là te retenait sans bien avoir conscience des larmes qui perlent au coin de tes yeux ou de ton souffle tremblant bien trop fort pour ne pas être inquiétant – il n'y a pour l'heure que cette détestable nausée qui te ceint l'estomac et ce visage qui danse encore devant tes yeux comme pour te narguer et qui se superpose à celui livide de l'hispanique tétanisée qui t'avait abordé – et soudain tu comprends.

C'était toi ...

Chaque seconde qui passe chaque inspiration que tu prends semblent rendre ces trois syllabes certes plus lourdes de sens mais moins emplies de la rancœur la rage qui te court les veines et te fait retrousser une lèvre frémissante de dégoût.

C'était toi ! tu craches, l'acide au bout de la langue.

Tu n'esquisses pas un geste pour te relever tant tu doutes que tes jambes tremblantes sauraient te porter – mais tu serres les poings au mépris de tes ongles qui te mordent la peau tu étreins sans la questionner cette répulsion pas tout à fait tienne qui t'embrase un peu plus les entrailles pour chaque seconde que passent tes pupilles dilatées sur ce visage perdu et désormais familier – tu n'aperçois pas encore la silhouette aux contours fades d'une jeune femme bijoutée enveloppée de tissus chatoyants venus d'ailleurs.

Pourquoi ? Pourquoi il a fallu que tu la tues ?! Tu crois que j'avais envie de tout ça ? Tu crois peut-être que ça me plaît d'être sa deuxième chance ? C'est de ta faute si je suis ce que je suis, c'est de ta faute si j'ai l'existence pourrie par des souvenirs qui ne sont pas les miens, c'est de ta faute si je dois m'abîmer l'esprit à les effacer encore et encore, tout est de ta putain de faute !

C'est de ta faute si je suis esclave de ses souvenirs – c'est de ta faute si elle est morte.
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Jeu 9 Fév 2017 - 0:47
static palms melt your vibe
feat Galathée


Carmela aimait toujours les petits moments après les souvenirs, car bien souvent c'était comme de se réveiller d'un mauvais rêve et de sentir la couette chaude sur son ventre et le matelas sous son dos, tout en sentant son cœur battre dans sa poitrine, noyé dans un mélange de soulagement et de peur de l'instant d'avant. Elle se retrouvait tout le temps chez elle, dans son lit, en sécurité.
La sensation habituelle se retrouvait ici tordue, sombre, glauque, froide. Une douleur cinglante dans la poitrine et les jambes qui flanchent tout en étant comme enracinées dans le sol.

Un frisson lui parcourt la colonne vertébrale à nouveau, alors qu'elle repense aux cris de douleur et de peur qui semblent déchirer le silence de la Pricefield Academy,  à la sensation de brûlure sur sa jambe.
Elle est tétanisée, incapable de penser a autre chose, et a une seule chose.
C'était elle? Pourquoi il a fait ça? Pourquoi ça revient maintenant? Pourquoi cette personne? Pourquoi ici?  Pourquoi maintenant? Pourquoi? Pourquoi putain pourquoi?

La respiration de Carmela commence a s’accélérer, luttant pour aspirer le plus d'air possible en le moins de temps, comme si elle allait en être privée très, trop vite. Elle sert ses poings pour essayer de se rappeler où elle est, pour éviter de partir dans une dimension où hurler ne serait la seule interaction dont elle serait capable.

C'était elle putain c'était elle, merde, putain, merde.

Je...

C'était toi ..."

Lui sort une voix comme d'outre tombe.

Carmela regarde la personne aux cheveux blonds, adossée contre le mur.
Un poids commence a se former dans sa poitrine, comme si son cœur était soudainement devenu lourd, comme si son ventre n'était plus qu'une masse noire qui s'étendait à chaque seconde, jusqu’à lui couper la parole. La nausée. Ne vomis pas Carmela.
Sa respiration continue de s’accélérer et elle perds pied, perds le contrôle sur elle et sur ce qu'il se passe autour.
Serrant son pouce aussi fort que possible, un frisson partant de la nuque lui parcourt la colonne vertébrale, elle prends une grande respiration et expire, elle a l'impression d'avoir pris 20 ans en 20 secondes.

C'était toi !”   Lui répète la voix acide de la personne qu'elle a fauté.

Oui c'était elle. Ou pas. C'était lui. Ce n'était plus la même personne mais elle devait assumer les erreurs de l'autre. Et se racheter. Ou le racheter? Allez savoir.
Carmela fermait les yeux, et fronçait les sourcils.

Pourquoi ? Pourquoi il a fallu que tu la tues ?! Tu crois que j'avais envie de tout ça ? Tu crois peut-être que ça me plaît d'être sa deuxième chance ? C'est de ta faute si je suis ce que je suis, c'est de ta faute si j'ai l'existence pourrie par des souvenirs qui ne sont pas les miens, c'est de ta faute si je dois m'abîmer l'esprit à les effacer encore et encore, tout est de ta putain de faute !

C'en était trop.
Carmela jeta son bras contre le mur, incapable de tenir sur ses pieds plus longtemps et s'affaissa sur le sol, tentant tant bien que mal de s'adosser au mur en face de son némésis.
Elle avait envie de dire à l'autre qu'elled evait assumer les erreurs de l'autre et qu'elle en avait marre. Mais c'était une colère tellement légitime, tellement naturelle.
Qu'est ce qu'on peut faire à part être en colère face a son agresseur.
De grosses larmes commencèrent a couler le long de ses joues alors qu'elle regardait en l'air, soupirant. Son corps se mit a trembler entièrement, et elle essayait tant bien que mal d'endiguer les sanglots qui la secouaient.
Evidemment que c'est de sa faute, et elle ne pourrait certainement jamais réparer la faute qu' il a commit. C'est un fait.

Je....” Elle ravala un autre sanglot et soupira. “Je suis désolée, je ne sais... je ne sais pas quoi dire, je regrette tellement.”
Être désolée ne suffisait pas.
Je. Il” Carmela soupira. Ca serait entre sanglots qu'elle tenterait de s'excuser. “C'était vraiment une pourriture et je ne sais que vous dire. J'aimerais vous” Elle respire “J'aimerais tellement vous dire a  quel point je comprends votre souffrance et la colère que vous ressentez.”
Son visage se tord sous ses mains, qu'elle étale assez vite sur son visage entier puis graduellement sur sa bouche tout en essuyant les larmes sur ses joues, qui avaient laissé de noires traces de regrets.
J'essaie vraiment de me racheter mais je – il n'y a rien que je puisse faire pour me -  pour le racheter et je...”
Carmela sentait son coeur se briser dans sa poitrine. C'était le dernier soupir avant que les larmes s'arrêtent. Celui qui fait un bien fou mais qui fait encore plus mal, c'était une sensation indescriptible, mais ses entrailles ne se tordaient plus a chaque respiration et pourtant son coeur semblait vide.
Elle sanglotta a nouveau, la voix tremblante, alors que les frissons et les tremblements semblaient se calmer.  
Pourquoi avoir fait tout ça, avoir tenu a aider, a sauver tout le monde si ce n'était pas pour aider cette personne.
Elle essuya les dernières larmes qui perlaient au coin de ses yeux, la tête baissée et passa sa main sur sa nuque.

Comment expliquer qu'elle tenait a tout faire pour pouvoir se racheter aux yeux de cette personne.

Vous...” commenca-t-elle, mais elle n'osa pas finir.



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Ven 3 Mar 2017 - 1:22
static palms melt your vibe
ft. carmela
Étouffante écrasante rancœur qui t'obscurcit les sens et voile ta vision d'un rouge rageur rouge venimeux rouge sang aveuglante rancœur qui se délecte de ce qui a été ta douceur pour n'y laisser qu'animosité qui te noircit un cœur qui bat en cet instant moins pour toi que pour elle – elle qui se tient là non loin de toi à quelques pas de l'hispanique et de ses joues humides qu'elle considère avec dureté dans son silence drapé de tissus chatoyants et de bijoux aux grelots d'or et d'argent – elle dont tu souhaiterais comme à chaque irruption de souvenir ne jamais connaître l'existence ne rien savoir d'elle et de ce qui vous lie elle dont tu sais déjà que tu gommeras toute trace de sa présence en ta mémoire sitôt réfugié chez toi – comme si elle t'avait entendu penser elle tourne la tête vers toi et tu crois bien voir fleurir une pointe de douceur au fond de ses yeux amers voir ses épaules s'affaisser rien qu'un peu dans un élan de compassion de tendresse muettes et tu détournes bien vite ton regard humide pour ne pas avoir à accepter que ça t'a touché.

Tu serres les dents derrière une lèvre tremblante pour retenir ton venin inattendri par ses excuses chevrotantes vides de sens – elle regrette dit-elle mais les regrets n'ont jamais rien fait avancer jamais réparé les torts les regrets ne lui rendront pas la vie qui lui a été volée – tu ne peux t'empêcher de l'observer à la dérobée pendant qu'elle consacre toute son attention toute sa hauteur à la jeune femme recroquevillée à ses pieds à la manière d'une divinité fomentant son jugement – tu as beau savoir que tu vas les oublier tu détailles tout de même ses traits sévères qui furent certainement doux un jour et ses petites mains couvertes de motifs tracés au henné et tu la vois brusquement crisper la mâchoire les épaules en s'entendant dire qu'elle est comprise – sans réfléchir plus longtemps tu te fais sa voix pour bondir sur ce qui l'a dérangée.

Tu comprends ?!

Semi éclat de rire dédaigneux, bouffée d'air incisive.

J'ai du mal à voir comment tu pourrais comprendre une personne à qui on a ôté la vie comme on casse un jouet qu'on refuse de partager.

Tressaillement de la part de l'esprit – tu l'as vu du coin de l'œil mais n'oses pas directement la regarder de peur d'affronter son assentiment ou sa désapprobation tu continues de parler pour toi pour elle aveugle de tes tourments et ivre de sa rage.

Te racheter ? Et comment tu comptes t'y prendre ? Elle est morte. Il n'y a plus rien à sauver, plus rien à racheter, pas de seconde chance à grappiller.

Un petit ricanement amer et dénué de vie te fend les lèvres.

Par ailleurs le concept de seconde chance a probablement été inventé par quelqu'un à qui on n'aurait jamais dû en offrir une. Quelqu'un qui faute une fois le refera – ne compte ni sur elle ni sur moi pour te pardonner.
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