Avatar(s) : izaya orihara (durarara!!) - dave strider (homestuck) || martin conte - conor doherty
Jeu 16 Mar 2017 - 23:12
big mistake (cole)
Pourquoi je reviens ici ? (Je pensais que c’était fini.) Qu’une croix était marquée au feutre indélébile sur cet endroit, qu’au final c’était juste de la curiosité lorsque dans les affaires de regal j’ai trouvé cette adresse, Et c’est bien ce lieu qui a commencé à me travailler l’esprit : un bar gay, rien que ça ? Je reprends mes mauvaises habitudes. Rien ne me dérangeait ici, de les voir tous l’âme libérée à batifoler ainsi, Car petit, papa me disait que l’amour c’est pour tout le monde, Entre hommes, entre femmes, Entre chien et chat s’il le faut. Mais je n’étais pas à l’aise à cause de ce triste sentiment d’être exclu. (Pourtant je ne suis pas si différent.) Puis mon âge posait problème à l’époque mais maintenant plus aucune raison de s’inquiéter, j’ai dix-huit ans et je suis devant l’entré et cette fois je peux passer sans avoir recours à l’influence mentale bien heureusement. Peut-être que j’ai envie de croiser regal, mais je ne pense pas qu’il est du genre à boire, à danser, à embrasser le premier venu. Et rien que d’y penser je suis jaloux. Je commande une boisson (Tu ne devineras jamais laquelle…), Je m’installe dans un coin, tout seul, à une table, la musique n’est pas mauvaise alors je me laisse emporté par le son, le dos calé contre le mur. Un serveur arrive avec ma commande et un petit clin d’œil coquet, Je lui souris simplement, j’ai l’air d’un simplet. Ma paille se glisse entre mes lèvres et je sirote pendant que mon regard se perd, Je suis ce niais petit spectateur et finalement dans la foule, quelqu’un me semble familier. (Toi.) Je recrache mon soda, tel l’immature qui vient de faire la révélation du siècle mais j’ai déjà trop honte de me remémorer, De t’avoir vu ailleurs qu’ici, mais pas forcément dans la meilleure des conditions. Des pensées souillées, souvenirs impures reviennent. (Oui un jour ma curiosité me tuera.) Et je fini par baisser le regard avec tout ce carmin sur le visage je n’ai pas envie que tu te rendes compte que je t’ai aperçu mais c’est peut-être déjà trop tard, En vu de ma réaction évidente.
L'alcool coule à flot et les mains se glissent sans honte sur peau. La musique au rythme insaisissable transforme les gens en marionnette de la soirée. Une soirée parfaite pour profiter, oublier la réalité dans laquelle la société nous fait chier. Une soirée où je peux me sentir Roi, où tous ses regards sont pour moi un pansement à mon égocentrisme maltraité. Ici les yeux ne jugent pas, ils goûtent, ils dégustent, ils d é v o r e n t.
Et puis là, je croise tes yeux. Le rouge sur tes joues est caché par les flashs lumières colorées et pourtant, pour une raison que j'ignore, je le sais.
Alors viens, danse avec moi car ce soir, il n'y a plus de limites à part celle du consentement. Mais mes yeux à moi, ils ne mentent pas. Dès que mon regard croise le tien, oh Joy, j'en frémis et toi aussi. (bien que pour une toute autre raison) Pourtant c'est un piège, mais comment suis-je censé savoir, moi?Si tu viens ici, c'est ce que tu n'as personne à perdre, mais à la place un corps ne serait que l'histoire d'une nuit. Toi et moi dans tes draps, à la recherche d'un amour qui n'existe pas.
Et puis je lâche, un rire, moi-même, je ne sais pas pourquoi. Un peu de gêne et puis je te trouve c r a q u a n t. Oh non, ne baisse pas les yeux comme ça. De toute manière, le lien est déjà scellé, et c'est toi, l'homme perdu dans cette jungle de la nuit, qui sera ma proie. En un déhanché scandaleux, j'essaye de rattraper ton attention et je me penche sur le comptoir pour parler au barman.
Regarde-moi, Q U E moi, parce que ce soir, je suis à toi.
Et puis quand deux verres apparaissent devant moi, je les prends entre mes mains habiles (j'en crève de les poser sur ton corps) et je viens vers toi en souriant. Ma voix sonne douce, et pourtant j'essaye de parler au dessus de la musique, mon regard plongé dans le tien:
-"Je peux m'asseoir ici?" et puis c'est avec un sourire taquin, joueur (car oui au fond tout ça ce n'est qu'un jeu) je m'assois à tes côtés en posant les verres sur la table. (un pour toi, un pour moi) Alors j'ajoute pour me justifier (comme si c'était nécessaire) "Piña Colada! Mon préféré. Tu devrais goûter, ils sont vraiment bons ici."
Oui vas-y goûte, plonge tes lèvres dans la boisson crémée car bientôt ça sera les tiennes sur les miennes qui en dégusteront le goût sans seconde considération.
tkt c'est trop parfait j'en pleure, excuse-moi pour la qualité de ma rep il est tard
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Dim 19 Mar 2017 - 23:38
big mistake (cole)
Obscurité trahis par les lumières trop colorées, trop agressives, Elles dansent sous le rythme de la musique, endiablées, elles m’aveuglent. (Je serais pris au piège.) C’est trop tard car même avec tout ça, tu m’as remarqué, tu as remarqué mes yeux beaucoup trop rivés vers toi, Et tu dois certainement le savoir, tu es étonnamment attirant car tu es si différent, Mais je ne vais pas de là avouer que, (Je suis tombé sous le charme.) Et je pense un instant à Regal, où es-tu Regal ce soir, perdu quelque part peut-être, certainement pas là, mais qu’est-ce que je fais ici, Je devrais dormir en ce moment à ses côtés, non ? (Pas le temps d’y penser.) Des petits coups d’œil lancé vers toi, l’étoile de cette soirée, je ne peux m’empêcher de me trouver sale, D’être tomber sur une vidéo de toi comme ça, c’est malsain, c’est tabou, Mais quand j’y repense, ça m’a tellement travaillé, Réveillé en moi quelques fantasmes jamais imaginés. Je baisse les yeux parfois pour que tu ne comprennes pas que je t’observe depuis avant, Mais tu finis par te pointer près de moi et je cache une partie de mon visage un instant trop honteux.
- Euh, ouais… euh, tu peux… T’assoir… ici ?
Je détourne le regard, surtout quand tu me fais ce sourire là, ce sourire un peu trop provoquant, J’ai envie de partir mais tu sembles pourtant gentil et sans mauvaise intentions car tu m’offres un verre, Mais j’ai jamais gouté à un cocktail de ma vie, l’alcool et moi, c’était limité à une petite bière en cachette avec mon père devant la télévision, Pourtant voilà, j’veux pas passer pour le plus bouffon des bouffons face à toi, tu brilles un peu trop devant moi, Même si, (Je ressens une certaine cassure en toi.)
J’attrape le verre, l’approche de mes lèvres que je trempe dans la boisson alcoolisée histoire de me préparer, Mais pour t’impressionner je bois un peu trop vite. C’est étrange ça se boit plutôt facilement le goût sucée ce mélange d’ananas et de lait de coco, impossible de reconnaitre l’alcool mais c’est plutôt addictif, rafraichissant, ça me donne envie d’en reprendre une gorgée et je le fais sans protester.
- C’est bon putain !
Je croise à nouveau tes yeux, ton regard malicieux, (Tu avais le même sur mon écran.) Et j’approche mon visage de ton oreille juste pour te dire où je t’ai déjà vu juste pour avouer sans le crier à vive voix devant la foule juste te montrer pourquoi je me sens si gêné à tes côtés. Je me recule ensuite la mine désolée, Et je suis réellement…
Tout du long je ris, je te souris, je m'amuse vraiment et j'espère de tout cœur que toi aussi. Tu essayes d'être tellement naturel que ça finit par en être forcé. Alors je m'efforce à afficher une moue, j'ai un peu pitié. J'ai peur de t'embêter. Tu me le dirais hein? Bien sûr que non, tu as l'air trop doux, trop poli, trop, oh ce que tu es beau. Dis-moi quel genre de sacrifice tu as pu faire pour avoir un tel minois? Avoue que tu l'as fait exprès ce soir, pour me charmer, rien que moi. Mince, encore ce visage crispé. Je ne sais pas trop si tout ça tu le fais pour me faire plaisir, mais en tout cas ça marche. J'affiche une moue en te voyant avaler ton cocktail sans prendre le temps de trop le goûter.
Tu essayes de m'impressionner? C'est mignon. Tu es mignon. J’acquiesce, c'est délicieux, mais la vue d'ici d'autant plus excise. Alors je fais signe au barman de nous en rapporter un autre tant dit-ce que je déguste le mien, ma langue se jouant de la paille que j'aimerais être d'une autre nature plus vivante.
Mais alors que je te sens te rapprocher, tes lèvres près de mon oreille, je sens mes joues me brûler l'espace d'un instant et quand tu susurres à mon oreille, un frisson le traverse l'échine. Dans ton ton, je le sens, tu as l'air affreuse désolé, mais moi, pour tout t'avouer, je trouve ça excitant. Tu aurais pu me connaitre de tumblr, twitter, instragram ou encore youtube mais non. Toi c'est le sexe qui t'intéresse. Ça tombe bien, c'est ce que je recherche ce soir. Je lâche un petit rire et puis je viens poser ma main sur ta joue, et j'en profite pour goûter la douceur de ta peau de mon pouce. (laisse-moi te rassurer)
"Ne t'en fais pas, c'est mon métier, ne sois pas désolé. J'espère au moins que tu as aimé." je te fais un clin d’œil, j'essaye de t'apaiser. Parfois on dit que le mieux, c'est d'en parler. Alors je continue pendant que le serveur vient nous ramener deux autres piña coladas, encore terriblement dosés. On va finir bourrer. Mais tant pis, ça va t'aider à te détendre... "Hm oh, je suis bête, je ne t'ai pas demandé ton prénom. Moi c'est Cole!Cole Bishop. Et toi?"
Mon premier verre se vide enfin et j'entame le deuxième.
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Lun 20 Mar 2017 - 22:36
big mistake (cole)
c'était un peu doux, un peu chaud ce contact là, c'était un peu inimaginable de penser ainsi, c'était clairement impensable, parce que tu ne le sais peut-être pas, mon compagnon, en nous voyant, serait, (si en colère.) mais si je ne fais rien de mal, pas de bêtises, peut-être que tout se passera bien, peut-être que on parlera juste de sujets un peu suggestifs, juste par besoin de communiquer, d'entendre nos voix, la mienne peut-être t'agace, la tienne est rassurante. et tu continues cette familiarité qui me réconcilie avec ma peur. caresse doucereuse sur la joue que j'en avale ma salive d'un coup. mon cœur tambourine, et moi je balbutie.
- euh, ou-oui... (j'ai aimé... ...te voir dans tout tes états.)
les prunelles qui fuient vers mon verre à moitié rempli, à moitié vide, je le saisis si vite et le finis, porté par une (délicieuse) pulsion. tu en redemandes d'autres, une telle générosité ça va juste, (nous tuer.) et tu me rappelles ton nom parce que j'ai du l'effacer de mon esprit, de ma vie. je ne voudrais pas te souiller davantage tu m'as l'air si bienveillant j'ai envie d'y croire, que toute ta gentillesse n'est pas là simplement pour profiter d'une pauvre proie comme moi, mais je suis déjà tombé, (dans ton piège.)
- enchanté... moi c'est joy. joy valentyne...
tu entames ton deuxième verre je le remarque et ça me tente aussi, tentation trop grande, ma tête si lourde, si légère, mon corps si chaud (si froid), et les lumières, néons bleu cyan, vert absinthe, magenta et jaune poussin continuent leurs danse dans ce noir, intense, nous sommes perdus dans les abysses, et l'océan a le goût brûlant de l'ananas, le parfum délicat de la noix de coco. c'est la sensation paradisiaque, où mon corps se laisse aller et mes lèvres dessinent bien marquée, un sourire, un éclat de rire d'enfant, tu sais l'enfant euphorique, excité par le plaisir qu'il ressent, peut-être celui d'avoir une si belle récompense, peut-être que la mienne à moi, c'est d'être ici avec toi. le deuxième verre devant moi, il disparait entre ma main, le liquide s'écoule dans ma gorge, la tête en avant, je reprend ma respiration, il fait davantage chaud, tu ne trouves pas ? je m'empare d'une mèche de ta chevelure, les yeux à moitié-clos, paroles plus rapides, plus fluides, plus amusée, plus gentillet. (ce n’est plus moi.)
Je sais pas trop ce que tu dis mais au moins je te trouve gentil. Je sais pas trop pourquoi t'es tout pataud, mais au moins je te trouve beau. Je crois que je suis déjà entrain de sombrer dans les méandres de l'alcool. Déjà? Ouais après tout j'ai le ventre vide, ça doit aider et puis j'ai déjà pris quelques verres avant, pour oublier que je suis un déchet. (hilarant) Heureusement, je crois que j'ai pas encore l'odeur de cette drogue douce. Tant mieux, comme ça il pourra mieux m'apprécier car aujourd'hui je suis de toute beauté. Regarde-moi, avec mes habits moulants et mon maquillage de princesse. Est-ce que je ne suis pas la définition de l'homme qui veut attirer l'attention?
...
Vous appelez Cole c'est bien ça?
Oh mon dieu, je commence à plus avoir les idées claires, Cole, reviens, Cole, reprends-toi. Tu vas tout gâcher. Allez reprends ton beau sourire, regarde-le droit dans les yeux, et fais-lui se sentir comme si il était l'homme de ta vie. (et si c'était le cas?)
Mais plus je le détaille, plus je me dis que lui aussi il commence à être saoul. Deux gays, dans un bar, avec beaucoup trop de grammes d'alcool dans le sang, on sait tous comment ça finit. Mais après tout, c'est pas comme ça que le plan devait tourner depuis le début? Je sirote, je goûte, je me dégoûte et j'ai l'impression que mon cerveau s'endort.
"Awwn t'es trop mignon, c'est fou, tu vas me faire rougir..." (à l'aide)
Je suis en pleine chute libre dans tes yeux, dans tes mots, dans ton cœur. La fin est proche, je le sens. Mais au moins je ne tomberai pas plus bas. Je m'efforce à rire à ta question et je prends ma chaise pour la rapprocher, collée à la tête. Grâce à ça, je n'hésite pas et je me blottis tout contre toi, sans défense, prêt à me faire dévorer. (vas-y j'adore ça) Ma tête contre ton cœur, mes mains accrochées à tes épaules, je n'attends plus que ça:
"Vas-y...~ Tu vas voir, ils sont tout doux et ils sentent bons." alors je ferme les yeux et Cole s'endort pour laisser place à un autre.
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Mer 22 Mar 2017 - 0:14
big mistake (cole)
emprisonné dans cette transe inhabituelle, tout autour la logique a disparu, tout devant il y a toi, juste toi, c o l e. et ta mèche de cheveux je la savoure entre mes doigts jusqu'à ce que tu réagisses, si flatté, tu m’en fais davantage des compliments, j'en ris ouvertement parce que trop mignon, on me le dit si souvent, (qui déjà ?) ma mémoire me joue des tours mais tout cela est si réellement, (si familier.) tu me rappelles quelqu'un mais qui ? je ne sais pas mais c'est certainement parce que j'ai vu l'intégralité de ton (magnifique) corps dans une vidéo, je me souviens juste de toi. (vérité à moitié vrai.) tu te rapproches, tu es si proche, tes mains collées sur mes épaules, j'en choisis une au hasard pour la goûter du bout de mes lèvres, et ton visage contre ma poitrine, boom boom, tu l'entends c'est mon cœur qui bat, qui est tout aussi perdu que moi pourtant, je me sens si bien, si vivant là avec toi, alors mes doigts parcourent tes doux cheveux, tu m'as l'air d'une princesse (toute brisée.) j'ai envie de te réparer, alors mes bras te serrent encore plus tendrement, plus ardemment.
- c'est vrai ça, c'est doux c'est...
j'approche mon nez de ta nuque pour humer ton parfum, pour me familiariser avec cette odeur sucrée, serais-tu satisfait si je savourais un peu ta peau... ? mince, je crois bien que c'est déjà trop tard, je me suis emporté, mes gestes non contrôlés, et mes lèvres caressent ton cou, tiens ? j'en veux encore et encore plus. arrêté dans mon élan je redresse la tête, les traits du visage détendue, la joie qui se lit comme dans un livre d'images, mes prunelles dévorent les tiennes.
- appétissant.
s'il te plait dis moi oui, (non.) dis moi que je devrais continuer. (arrêter.)
Entre toi et moi, il n'y a plus d'intimité. Il n'y a plus de Joy Valentine et de Cole Bishop. Non, non, il y a juste...nous. Rien que toi, rien que moi, ensemble en une entité, un même d é s i r.
Ça y est, je crois, non, non, j'en suis sûr, tu es à moi. Et pour une fois, on inverse les rôles et tu m'amènes le feu aux joues, grand fou. Arrête ça, je sais où tu veux en venir, oh non, non, ne me fais pas ses yeux là. Tes bras autour de moi, ta main sans mes cheveux, puis tes lèvres sur mes mains, je ne suis plus là, non, j'habite désormais dans un autre monde et je laisse mon corps cohabiter avec le tien. Je me laisse faire comme une poupée (j'adore ça, continue) et ça à l'air de te charmer.
Et je crois, Joy, que l'espace d'un instant, je me sens aimé. Je crois que tu m'aimes, j'ai envie d'y croire que tu m'aimes pas simplement pour mes beaux yeux et mon joli sourire. (mes cheveux tout doux) Oui avec une attitude comme la tienne je serais prêt à m'envoyer en l'air, me foutre l'air et ne plus jamais me réveiller. Alors tes derniers mots me font craquer (je suis désolé) je n'attends plus, je fonce, je cours et pourtant je suis si doux quand je viens fermer mes paupières pour venir déposer le plus tendre de tous les baisers. C'est innocent et pourtant je te jure; ce que je veux te faire l'est beaucoup moins. Tu deviendras mon jouet et je te ferai danser. Oui, oui, la samba, le tango, le collé-serré, oui crois-moi Joy, on va danser.
Et je crois que toute cette danse est menée par l'alcool, l'adrénaline, nos cerveaux asséchés, embrumés, embrouillés, dirigés comme des marionnettes. A l'inverse, on est prêt à tout pour arriver à notre fin, aussi égoïste soit-elle. Non, non je ne veux pas y penser. Embrasse-moi Joy, rends-moi ce baiser comme si c'était le dernier, car ce soir, c'est toi que je veux pour animer ma nuit et surtout rallumer une flamme depuis longtemps perdue. En un dernier soupir, je m'efforce à vouloir vivre cette petite mort dans tes bras et je murmure:
"Joy, j'ai envie de toi."
Tu l'entends cette chanson, celle au dessus des autres? C'est celle de mon petit cœur perdu, déchiré, massacré. (rattrape-le et mange-le car le lendemain n'existe pas, ce soir et toi et moi.)
MDR je m'attendais pas à ça mais jkiffe mdr du coup j'ai fait dans le soft aussi hein
Johan Heisenberg
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Lun 27 Mar 2017 - 0:42
big mistake (cole)
j'entends le craquèlement comme du beau vernis, rouge vif, écarlate sang, sur de beaux ongles soignées, mais là c'est ton cœur qui hurle, qui brûle, qui appelle au secours, il est en miette, je ressens ce mal dans tes lèvres chaudes, douces, collées aux miennes, le baiser qui tente encore et encore de ranimer la flamme, (en toi.) nous avons un point en commun, nous sommes tous les deux perdus, tous les deux on doit vivre ainsi, porter un fardeau, et mes envies de trancher la chair de mon bras, de souffrir, de faire couler le carmin, sur ma peau immaculée, le liquide continue sont s’être versé, comme l'alcool dans notre sang, évaporé, il entrave nos consciences. tu as tant souffert je le sens, alors allons combler le trou creusé dans notre poitrine, on y trouvera certainement un petit membre rouge qui bat, qui continue de nous faire vivre, et toi cole, tu accélères sa respiration, tu es devenu mon oxygène, tu augmentes la cadence et tu me dis là, avec tes pupilles qui amusent, hypnotisent les miennes, que tu me veux que tu as envie de moi, (arrête-moi tout de suite.) avant que je ne commette l'impardonnable, avant que je ne fasse, (la pire des erreurs.)
- c o l e ...
tu entends le murmure, il t'appelle, il t’invoque, te supplie sensuellement. je suis tombé dans la toile d'une araignée, et je m'empare de tes lèvres, ardentes, je les savoure avec une frénésie que tu n'as peut-être pas prédis. je m'en vais, me laisser aller, la bouche qui parcourt ton oreille pour te souffler, comme une lamentation qui te dit que j'ai envie. continuons. (je vais le regretter, arrêtons.)
- …on va quelque part ?
je ne suis plus moi, joy là, trop souriant, trop insoucieux, de ses erreurs du passé, de son mal-être non désiré.
Cole et Joy sont entrés par la porte. Mais ils ne sont pas sortis par la même. Je sais pas si tu réalises un peu dans quel genre d'abyme on est entrain de tomber. Je ne suis même pas sûr que je serais capable de me relever. Mais la chute est tellement bonne, j'ai le coeur qui palpite, je caresse tes cheveux de mes doigts sans concession, je ne m'arrête plus, de toute manière il est déjà trop tard.
Je crois que je t'aime, ce soir seulement. Car l'amour ne dure jamais trop longtemps à notre âge. C'est ce que je me dis, en tout cas, parfois, pour me rassurer de mes histoires d'amour foireuses et de mon célibat redondant. Je crois que je suis saoul. Réfléchir me fait mal à la tête alors mon regard, mes beaux yeux doux, ils ne sont plus que pour toi.
Je crois que je souris aussi, espiègle. Quel charmeur je fais. Pute, aussi d'autres aimeraient m'appeler. Mais mes lèvres sur les tiennes, encore et encore, je ne m'en lasse jamais. Rien d'autre n'a d'importance à ce moment précis. Et puis tu poses cette question fatale, qui veut tout dire. T'en veux pour ton pesant d'or. T'as faim. De sexe. De plaisir charnelle. De m o i surtout je crois.
Alors je ris, d'envie et amusé un peu aussi. T'as pas l'air habitué à tout ça. C'est trop mignon. Tu me fais craquer. Oui je craque pour toi. Tu ne l'entends pas. Je n'entends que ça:
"Je sais pas...y'a un love hotel pas trop cher à quelques pas de là, on en voit l'enseigne en sortant...ça te dit on y va~?" une voix langoureuse, comme si tu n'étais pas déjà à moi.
Et je me lève en passant ma main dans mes cheveux, j'ai chaud, beaucoup trop chaud, et je doute fort que ce soit juste la température du bar. Non c'est plus que ça, c'est nous. Et l'illusion que tu me fais miroiter, l'espace d'une nuit, qui j'espère sera torride.
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Sam 1 Avr 2017 - 19:08
big mistake (cole)
peut-être que je peux toujours faire, (un pas en arrière.) mais je n'arriverais plus à reculer, élancé si près de toi, le cerveau allégé, le corps qui pèse qui s'appuie contre toi, où suis-je encore, quel jour sommes nous, quelle heure est-il, je suis dans un rêve peut-être devrais-je regarder ma main pour prendre conscience et pourtant je ne comprends rien, je n'ai plus envie de comprendre enfin, toutes ces questions là, si futiles, je m'en soucis plus, sans aucune importance, ce qui compte, c'est la douceur de tes cheveux blond vif, le goût de tes lèvres, la profondeur de ton regard, et ta voix qui chuchote, chantonne, résonne dans mes oreilles, je l'entends en écho, elle prend une ampleur, et tout cela c'est, mon nouveau trésor de cette soirée. je me lève à tes côtés avec une grande difficulté, ma tête s'incline sur ton épaule et je ris, comme un enfant.
-allons-y alors.
mon bras t'entoure comme pour te protéger, oh non je ne veux surtout pas t'abîmer, petite poupée, je souhaite juste recoudre, (tes plaies.) on se dirige ainsi, collés l'un à l'autre, le pas un peu maladroit, le sourire ancré sur nos lèvres, ma langue effleure les tiennes, elles sont encore sucrées et alcoolisées. et ton parfum je le hume je l'apprécie et plus on s'avance plus je me dis, que je m'en vais au paradis. (en enfer.) dehors il fait frais mais je vais fondre avec toi, après tout c'est ce que je souhaite maintenant, je ne veux plus que, t o i. d'habitude je regarde le ciel nocturne, là je l'ai complètement ignoré c'est toi maintenant ma petite étoile à admirer. voilà le fameux hôtel, la musique du bar fini par s'adoucir lorsqu'on s'éloigne ainsi et qu'on franchisse la porte d'entrée. direction notre lit éphémère, c'est moi qui paye et je sors de ma poche de l'argent (sale) si facilement gagné, que moi seul j'en ai le secret. alors tu n'as rien à craindre cole j'ai envie de te faire plaisir, je pourrais faire n'importe quoi pour toi ce soir, (mais à qui suis-je lié pour l'éternité ?) peu importe. j'ai tout oublié.
Tu es si doux et pourtant tes mains seront bientôt mon couroux, tes caresses se transformeront en frappe, et mes soupirs en hurlements, supplications terribles. Et pourtant j'en sais rien, je suis un peu con, un peu aveuglé, par ta belle gueule, l'alcool et la chaleur qui fait battre mon coeur à la chamade. Je vais à droite, je vais à gauche parfois tout droit, mais je n'y réfléchis pas, le chemin jusqu'à notre paradis d'une nuit, destructeur et à la fois délicieux, c'est toi qui le décide, après tout c'est toi qui me guide. Moi je ne suis que ta belle poupée, que bientôt tu pourras tripoter sans honte à l'abri des regards. L'envie anime désormais ton regard, et pourtant contrairement aux autres, le tien n'est avide, ni vicieux. T'es peut-être un peu pervers mais moi je le vois pas. Croquons dans cette pomme une seule fois, rien que tous les deux, d'abord toi, d'abord moi ou alors les deux à la fois. Il n'y a plus de limites quand la porte se referme.
Après ça, j'ai du mal à me souvenir.
Il y a eu ce bruit de verrou, et je crois que je me suis abandonné à toi, dans tes bras. Ce soir-là, j'étais à toi, et j'ai adoré ça. J'ai eu chaud, j'ai eu froid, j'en ai froissé les draps. Il n'y avait que toi, et puis que moi, non, non, nous, rien que nous, comme si nous n'étions plus qu'un seul et même individu. J'ai crié, soupiré, gémit ton nom, je crois que ça ne t'a pas déplu et moi j'étais au septième ciel, petit ange abandonné dans un autre monde à cause de sentiments qui n'existent pas. Mais tu as été doux. Je me suis senti aimé ce soir. Et après notre échange passionnel, je me suis blotti tout contre toi, j'ai écouté ton coeur en posant mon oreille dessus, décoiffé, je t'ai regardé. Toi aussi tu l'étais et pourtant tu étais si beau. Mais j'avais les paupières lourdes alors je me suis endormi.
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Sam 22 Avr 2017 - 1:24
big mistake (cole)
on ferme à clé, notre moment de liberté, c'est étrange cela me rend euphorique, excité, fou, (de toi.) et avant de commencer, je te déshabille d'une traite en te couvrant de baisers, et je t'avoue d'un murmure,
- tu es magnifique bébé...
et c'est certainement une vérité, que j'affirmerai encore et encore, (plus jamais après...) alors le temps s’accélère quand tu te perds dans mes bras, quand tu hurles mon prénom, pour me rappeler que j'existe, (que je vis encore, que ce n'est pas une récompense avant la mort.) même si je ne suis pas moi-même, j'ai su conservé la douceur envers toi et peut-être que ce n'est pas plus mal, tu en as besoin et ça me touche que tu apprécies, ça me touche que tu me demandes, encore. encore. et encore. et que je continues tout ces gestes là, pas très sains, (pardon je te salis...) puis, tout s'est passé si vite, si flou, (parfois je me demandais qui j'étais, même si tu m'appelais par mon nom sans arrêt.) enfin je m'écroule, épuisé, une sensation agréable et affolante dans le crâne, peut-être que je fond, et que je m'efface. mais toi tu reviens (tendrement) contre moi et tu chuchotes, les trois mots, qui me font sauter ce battement de cœur, (pan en plein milieu, comme si tu m'avais achevé.) alors je ferme les yeux et c'est un simple coup d'éponge contre une ardoise. la notre.
...
la lumière. mon corps est lourd, je crois, que, j'ai oublié l'endroit où je suis. (qui je suis.) (qui tu es.) mais je me sens bien, je me sens mal, ma tête semble dure, comme une pierre taillée à chaque seconde un coup de pic et je grimace. mon corps se retourne vers toi, toujours clos, ce contact avec le tien me trompe, je vais me tromper et ça je suis incapable de le prédire, car tu es si, (doux.)
- regal... tu dors... ?
ton odeur est étrangement différente, (elle est envoûtante.) alors je me force à ouvrir mes paupières toutes abîmées par une fatigue indescriptible, le lieu est inconnu et surtout, toi, (c'est bon je sais qui tu es.) ma main plongée dans ta chevelure dorée, je t'ai confondu, désespéré, je réalise, pire qu'une simple bêtise. un redressement rapide dans le lit, un souffle soudain, un gémissement de détresse, je panique, je tremble et je remarque en passant mes doigts contre mon visage, les marques écarlates contre mon poignet, qui me rappellent, que je ne voulais plus exister. peut-être que finalement... (ce n'est toujours pas terminé.) et que je reste encore ce, (c o n n a r d.)
Les draps se froissent, un souffle rapide. Tu t'agites alors je me réveille doucement. Pour tout t'avouer j'aurais voulu dormir plus longtemps, dans tes bras, tout contre toi. C'était si doux, c'était si tendre. J'ose à peine croire que ça ait pu être possible. Et pourtant...pendant que tu marmonnes des mots qui ne m'atteignent pas, je viens caresser l'échine de ton dos, comme pour te rassurer. Je sens encore le doux alcool mais il n'a aucun effet néfaste sur moi; je n'en ai pas pris assez.
Je papillonne des yeux et je me lève sans un mot, réflexe du matin. Je ne veux pas que tu me vois, mon maquillage a dû s'effacer, dégouliné pendant la nuit. J'enfile mon caleçon et marche lentement, nu, jusqu'à la salle de bain. Deux minutes à peine plus tard, je suis là, Cole sans maquillage, Cole sans artifice, Cole avec ce visage tout doux parsemés de tâches de rousseurs que je déteste tant. Mais pour toi je ferai bien ça Joy. Après tout je suis un peu toujours à toi depuis cette nuit.
Mais tu as l'air paniqué. Mes yeux se posent sur tes cicatrices et j'en perds mon sourire. Quelle abomination tu as pu te faire? Je ne les connais que trop bien, ces quadrillages rougeâtres que l'on cache pour ne pas faire souffrir les autres plus qu'on ne souffre. Alors je viens m'accroupir devant moi et j'attrape tes bras doucement pour embrasser tes blessures du bout des lèvres, tout doux, tout tendre.
"Je ne sais pas ce qu'il y a Joy, mais ne t'en fais pas d'accord...? Il va rien t'arriver. Y'a que nous. Et on a à se soucier de rien jusqu'à midi."
Je sais pas pourquoi j'essaye de te rassurer, pourquoi je ne suis pas parti tout simplement.
En fait si je sais. Plus qu'un jouet sexuel, je crois que je tiens à toi. Un peu trop.
"Allez ton sourire me manque, trésor...~" et je te fais poser une main sur ma joue, en te souriant timidement, tout gentiment. Pour ne pas te brusquer, tu as l'air terrorisé.
Allez n'aies pas peur. C'est pas toi qui me disait magnifique...?
Avatar(s) : izaya orihara (durarara!!) - dave strider (homestuck) || martin conte - conor doherty
Lun 24 Avr 2017 - 23:49
big mistake (cole)
ce moment précis, où on se dit qu'on aimerait faire marche arrière mais que c'est impossible, tous ce qu'on a fait ensemble, sont déjà de (belles) traces du passé, qu'on ne pourra jamais effacé. (je me sens si hideux.) cole, je n'ai pas oublié ton prénom, ni ton visage, ni les verres que tu m'as offert, ni ta douceur. et dans le fond, (je voudrais que tu disparaisses de ma mémoire.) ce n'est pas contre toi, c'est surtout, moi, le coupable. j'ai été si naïf et si différent sous cette emprise alcoolisée, que regal ne m'a plus traversé l'esprit comme si c'était lui l'inconnu, et toi le véritable homme de ma vie. bercé par des illusions, c'est fatale de revenir à la réalité, mais toi, tu ne la connais pas encore, et que vas-tu penser de moi ? Que j'ai l'air d'un adolescent en manque d'attention ? (c'est vrai.) puis tu viens déposer tes lèvres sur ma peau balafrée, mon cœur se serre et les battements s'accélèrent, mes joues prennent feu, ma tête se baisse, vaincu par la honte.
- écoute je... je suis tellement désolé...
je serre des dents, et le drap contre mes jambes avec ma main libre, pourquoi penser que j'irais bien, si vite, au final je gâche tout et même ce début de bonheur que je commençais à vivre, de ne plus penser que je suis un assassin, que je suis souillé jusqu'à l'âme et finalement, je m’effondre à nouveau. c'était si rapide. puis j'attrape ta main, un peu timide.
- s'il te plaît...
puis je relève mon visage et je croise ton regard puis, toi, si naturel, ça évoque en moi, une vérité que je t'ai déjà affirmé, (peut-être, je ne m'en souviens, plus tellement.) mais oui, (tu es magnifique.)