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The calm before the storm ─ feat Theodosia
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Mer 12 Oct 2016 - 14:22
Theodosia&Cassandre
"The shore that breaks the wave, the earth above the grave, there are some things that just don't change. Dream to stay awake and live another day, we try to learn from our mistakes."
Tu check mentalement, histoire d'être certain de n'avoir rien oublié, même si en soit tu n'as rien à prendre. Pourtant, tu glisses ton flingue entre ton dos et le haut de ton jean ; oui, comme dans les films de gangsters, sauf qu'il est chargé à blanc... Il est juste là pour impressionner, plus que ton simple pouvoir. T’enfile ta veste avant d'éteindre la musique et la lumière. Il n'y a pas un bruit, excepté celui du vent qui siffle à l'extérieur. Tu hausses des épaules Cassandre, tout en calant une cigarette entre tes lèvres après avoir saisi un zippo et ton trousseau de clés. Tu t'extirpes de ton appartement au dernier étage, fermant à double tour avant de dévaler les escaliers tout en fredonnant un air joyeux.

Ça va chauffer ce soir et une part de toi est impatiente, ou ce n'est peut-être que l'envie d'être rapidement dehors pour allumer ta clope ? Tu n'as pas vraiment le temps de cogiter à ce genre de questionnement débile, qu'un bruit au premier étage t'interpelle. Tu piles Cassie et capuche. Theodosia Winslet. Elle semble galérer avec la serrure de l'appartement qu'elle partage avec Lydia la belle rousse. Dans un premier temps, tu t'adosses à l'embrasure de l'accès aux escaliers, un sourire carnassier sur le visage. La brunette te remarque et tu fais un pas en avant, te détachant du mur Cass' tout en lui faisant signe de la main.

Tu vas bien ? Tu ne répondras sûrement pas à son retour de question, tu vas toujours bien Cassandre ; mais tu lui laisses tout de même le temps de répondre avant d'enchaîner. Tu vas quelque part ?

C'est cigarette toujours entre les dents que tu le lui demandes, un peu amusé, te doutant qu'elle ait dû oublier quelque chose vue qu'elle n'a pas son appareil photos... oui tu connais ses hobbies puisque tu espionnes tes voisins à tes heures perdues. Enfin, la nuit tombe et une part de toi ce dis que c'est bien tard pour sortir suite à un oublie, surtout avec la tempête que la météo a prévue. Pourtant, tu restes souriant, vu que Theodosia n'a pas son équipement de chasseuse de fantômes et en soit, cela te rassure.
© ASHLING POUR EPICODE


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Mer 12 Oct 2016 - 23:52
I'm not afraid of storms
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Les vrais chasseurs de mystères ne se laissaient décourager par rien. Ni le vent ni le froid ni la tempête ni le bons sens. Mais tandis que Theodosia se battait avec la serrure de son appartement, elle constatait que la peur pouvait faire des ravages chez un individu, qu’il soit le plus curieux des aventuriers ou non.

• • •Vision du passé
Qui reste proche, pour le moment
Une caverne
Un coéquipier
Une silhouette
Et un cadavre


Un frisson lui descendait l’échine à la simple pensée de sa dernière expédition. Ça, et les miaulements incessants de Minuit, derrière la porte qu’elle tentait de fermer, à lui fendre le cœur. Une tempête avait été annoncé par la météo, et la jeune fille avait décrété que c’était bien trop dangereux pour son chat si fragile de sortir. Qu’on laisse donc se balader la fille constamment malade et asthmatique, plutôt.

Mais cette fois-ci, ce n’était ni pour prendre des photos, ni pour enquêter sur quelques phénomènes mystérieux, que Theodosia sortait malgré l’orage qui grondait au loin. Après tout, son précieux polaroid ne prenait plus rien après une mauvaise chute dans l’eau, et les phénomènes occultes… Disons qu’elle s’en accordait une petite pause, le temps de retrouver le courage de faire face à leurs dérapages parfois horrifiants.

Cette fois-ci, en effet, Theodosia se rendait chez Vito pour une soirée jeux vidéo. Elle devait s’avouer impatiente à l’idée de passer le reste de sa journée avec une manette dans les mains, avec une compagnie très agréable. Elle n’était pas habituée à sortir de cette façon, à se lier aux autres comme ça, mais elle préférait sans aucune hésitation sa vie comme elle l’était maintenant, plutôt que la solitude de l’hôpital, du foyer où elle avait grandi.

La seule chose qui se dressait entre elle et une soirée superbe était une tempête et une porte récalcitrante. Quand finalement elle parvint à faire fi du second obstacle, elle remarqua (et sursauta à la vue d’) une personne dans son dos. Elle reconnut Cassandre, son voisin d’appartement, qu’elle salua d’un hochement de tête poli, bien qu’un peu inquiété par le sourire carnassier qu’elle avait cru voir sur ses lèvres à l’instant.

Au début, Theodosia se méfiait un peu de Cassandre, justement à cause de ses sourires déconcertants qu’elle surprenait parfois sur son visage. Mais après qu’il ait chassé quelques araignées pour elle, qu’il ait ouvert des conserves qui nécessitaient trop de forces de ses si petits bras, elle avait appris à lui prêter une confiance bienveillante et amicale.

(Qui plus est, il n’avait pas dénoncé Minuit, dont la présence était normalement interdite dans l’immeuble, au propriétaire. Que demander de plus ?)

Tu vas bien ?

Theodosia acquiesça avec enthousiasme, ravie de pouvoir parler de temps en temps avec son voisin. À sa seconde question, sa réponse fut moins instantanée, mais elle finit par dire :

Oui, je vais chez un ami !

Elle dit ces mots en gigotant sur elle-même, parvenant à peine à contenir son envie de sprinter jusqu’à la maison du dit ami.

Et toi, alors ? Il y a une tempête ce soir, tu sais ?

Tout chez Theodosia indiquait qu’elle s’était préparée à un guerre avec la météo, puisqu’elle portait une écharpe (et une autre, de secours, était dans son sac), un gros pull rouge par-dessus une chemise avec de petites ancres imprimées, un pantalon noir, de larges bottes et un long manteau qu’elle enfilerait une fois dehors.  

Elle ne remarqua pas le pistolet à la ceinture de Cassandre.
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Jeu 13 Oct 2016 - 10:48
Theodosia&Cassandre
"The shore that breaks the wave, the earth above the grave, there are some things that just don't change. Dream to stay awake and live another day, we try to learn from our mistakes."
Acquiescement. Oui bien-sûr qu'elle va bien, pas d'arachnide à l'horizon, Theodosia n'a aucunes raisons en soit d'aller mal. C'est ce que tu en penses. A tout bien y regarder Cassandre, elle doit savoir pour le gros orage en préparation, vue comment elle est attifée.
Pourtant, sa réponse te fais hausser un sourcil. *Un ami... chez un ami.* C'est comme si dans ta tête t'ouvrais un casier avec pleins de dossiers et que tu sortais celui avec le nom de ta voisine dessus ; contenant toutes les informations que t'as pu apprendre et collecter sur elle. Ton cerveau carbure à une vitesse impressionnante, si bien que tu ne remarque pas son léger empressement. Rapidement t'épluche ses relations et c'est clairement Victor Shepard qui t'apparais. Tu vois rouge Cassandre.

T'en perds pas ton sourire pour autant et t'as encore moins le temps d'ouvrir la bouche pour répliquer que Theodosia te devance avec sa question. Tu sembles la capter avec un temps de retard.
Tu te reprends le plus vite possible et passe une main nerveusement dans tes cheveux blonds en bataille. Gêne soudaine, tu abordes un sourire plus délicat et fourre tes mains dans les poches de ton manteau.

Je vais bosser ! Ouais j'ai du boulot.

C'est loin d'être faux, même si pour ce travail on ne te demande pas d'enquêter -ce que tu préfères de loin- mais plutôt de faire appel à ton autre talent... La seconde partie de sa question est comique en un sens. Il est vrai que quand on compare comment t'es fringué par rapport à elle, on ne dirait pas qu'une tempête va s'abattre. Tu réponds Cassie, sur un ton détaché.

Oui oui, je suis au courant, mais ne t'inquiète pas. J'suis pas toute légère comme toi ! Tu la gratifie d'un clin d'œil joueur, avant d'ouvrir en grand tes prunelles. Tu vas chez Vito ?

Pendant un instant tu te demande si c'est bien ça son p'tit nom au brun... mais en fait tu t'en fiche, tout ce que tu veux savoir c'est s'ils sont assez inconscients pour aller courir après la brume par un temps pareil. Ce n'est pas vraiment la météo qui t'inquiètes pour eux, même si tu te sentirais mal de les laisser partir dehors, mais plutôt sur quoi ou qui ils pourraient tomber. Sur ce qu'ils pourraient voir malgré eux.

En tout cas, c'est pas très galant de te laisser le rejoindre avec cette tempête, il aurait pu venir te chercher.

Tu lâches ça de but en blanc dans un mouvement aussi dramatique que ridicule du poignet.
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Jeu 13 Oct 2016 - 11:55
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Cassandre semblait mal à l’aise avec sa question : Theodosia nota son empressement, sa nervosité, le mouvement de ses mains.

Je vais bosser ! Ouais j'ai du boulot.

C’était probablement la réponse la plus suspicieuse qu’on ne lui ait jamais donné dans sa vie. Elle considéra le jeune homme, qui la surplombait largement, d’un œil dubitatif un moment, avant d’hausser joyeusement les épaules : Que Cassandre fasse un piètre menteur, ou qu’il cherche à lui cacher quelque chose, ne la dérangeait pas. Elle était curieuse, bien sûr, mais de là à s’immiscer dans les affaires privées de ses voisins… Elle chercha dans sa mémoire vague quel métier exerçait Cassandre, mais ça ne lui revenait décidément pas.

Elle se rassura quand le garçon lui dit connaître les prévisions météorologiques de la soirée. Elle se tenait déjà prête à lui tendre son écharpe de secours, histoire de lui donner quelques chances de survie en plus, dans l’enfer que s’annonçait être l’extérieur, ce soir. Elle n’osa pas commenter la tenue légère qu’il portait, même si elle était tentée de lui proposer une veste en plus, un manteau, n’importe quoi.

Theodosia s’apprêtait à réagir à ce « toute légère » dans sa phrase, qui ne la vexait nullement, puisqu’elle ne pouvait qu’accepter la (triste et dure) vérité ; Mais son cerveau se stoppa pendant quelques secondes quand elle entendit le nom de Vito.

Ça lui revenait.
Détective.

Décidément, on ne peut rien te cacher. Elle gratifia Cassandre d’un sourire doux et paisible, et aussi un peu impressionné par la perspicacité dont le garçon savait faire preuve.
En tout cas, c'est pas très galant de te laisser le rejoindre avec cette tempête, il aurait pu venir te chercher.

La jeune fille lâcha un petit rire, avant d’avouer :

À vrai dire, je ne suis même pas sûre qu’il ait une voiture.

Maintenant qu’elle y pensait, elle n’était pas sûre de grand-chose à propos de tous ces gens qu’elle connaissait. Elle fixa Cassandre un moment – le fond sonore s’estompa avec le commencement de sa pensée -, et il lui apparut qu’elle ne savait pas grand-chose à son propos non plus.

Une seule personne dans cette tempête, ça suffit déjà.

Il fallait limiter les dégâts. Comme elle n’avait pas de consoles chez elle, seulement un vieil ordinateur qui affichait les jeux en polygone brut et bizarre, c’était à elle de faire la route. Ainsi était la dure réalité des gens qui aimaient les jeux vidéo, sans avoir de quoi y jouer dignement.

Enfin, deux, maintenant. Deux inconscients, oui. Elle n’était pas fière d’eux. Si tu veux, on peut faire la route ensemble ?

Pourquoi mourir seul ?
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Jeu 13 Oct 2016 - 14:38
Theodosia&Cassandre
"The shore that breaks the wave, the earth above the grave, there are some things that just don't change. Dream to stay awake and live another day, we try to learn from our mistakes."
Effectivement, on ne peut rien te cacher Cassandre, ou presque, parce que des fois t’es bien naïf quand même. Elle a un beau sourire Theodosia, il faut l’avouer, c’est ce que tu constates juste avant de limite sous-entendre que son ami est un goujat. Étrangement cela déclenche un rire chez elle, ça t’étonnes un peu Cassie, perplexe, puis tu entends l’explication.

Mouais… il aurait pu venir à patte lui aussi…

A vrai dire tu dois te retenir de sortir que toi non plus tu n’as pas de voiture, puisque ce serait un mensonge… mais tu préfères clairement que personne ne sache que le taudis en bas, garé en travers, c’est ta caisse. Bon ok, elle n’est pas trop mal avec son noir mate, mais c’est ta bagnole pour les planques et accessoirement pour faire les courses ; sinon t’as une superbe moto.

Tu sens le regard de la brunette sur toi, alors tu baisses les yeux dans sa direction, elle semble perdu dans ses pensées… peut-être que comme toi Cassie, elle se pose plus de questions qu’il ne faudrait. Au fond, elle n’est pas là depuis aussi longtemps que toi, enfin, t’as toujours un peu de mal à te dire que ce bled de dingues c’est chez toi maintenant. Tu sens ton téléphone vibrer dans la poche gauche de ton jean, tu esquisses une petite grimace. C’est probablement Georgie qui se demande ce que tu peux bien foutre, mais tu préfères ne même pas essayer de savoir l’heure qu’il est.
Pendant un instant tu n’as plus été connecté avec le présent, si bien que t’as complètement loupé la phrase de Theodosia et soudain, t’es perdu.

Enfin, deux, maintenant.

Tu penches machinalement la tête sur le côté, geste signifiant ton incompréhension, jusqu’à ce qu’elle ajoute cette question magique, qui fit la lumière sur ton esprit embrouillé. Ah bah ouais, t’étais carrément partant… même si déjà une partie de ton cerveau se concentrait pour trouver une excuse pas trop bancale, pour quand tu te pointerais avec tu ne sais pas encore combien de minutes de retard au lieu du rendez-vous.

Ok ! Jt’accompagne jusque chez ton pote.

Lentement tu t’écartes du passage Cassie et fait signe à Theodosia de passer devant dans les escaliers. Tu la suis de près et une fois en bas, tu constates clairement que ouais, le vent souffle vraiment fort. Tu remonte la fermeture éclair de ta veste et passe la capuche sur ta tête, même si la pluie n’est pas encore là, mais cela ne saurait tarder.
Mettre un pied dehors c’est comme ce prendre une gifle dans la gueule en cet instant. Tu pivotes vers ta voisine qui est en arrière et pose tes yeux noisettes sur elle.

J’vais t’offrir mon bras, parce que tu risques de vraiment décoller !

C’était un ton joyeux, pourtant en ton fort intérieur tu jurais contre le monde entier pour ce temps de merde. Ton portable vibra pour la seconde fois et tu l’ignoras de plus belle. C’est juste avant d’entrainer Theodosia réellement dans cet Enfer que tu lui demandas :

Au fait, vous allez faire quoi ? Sans être indiscret.

Pour le coup Cassandre, tu réalisais que personne, même les êtres peu saints d’esprits ne se seraient aventurés dans cette tornade, Theodosia et Vito ne te semblaient pas fous à ce point… alors t’avais éliminé la probabilité qu’ils partent chasser les sorcières et les loups-garous en ville ce soir.
Ce n’était rien de moins que de la curiosité pure et dure.
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Jeu 13 Oct 2016 - 18:44
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Face à l’insistance de Cassandre, Theodosia ne put que froncer un sourcil interrogateur. Sa remarque, couplée au fait qu’il ait trouvé le nom de son ami sans aide, lui indiquait que le jeune homme connaissait, au moins de nom, Vito. Elle se demandait bien quel genre de relations ils pouvaient avoir, et elle doutait qu’elle soit très positive, ce qui l’étonnait de Victor. Mais de nouveau, elle préféra taire sa question, espérant simplement qu’une fois arrivée chez son ami, ces deux-là ne se mettraient pas à se battre dans la tempête.

En tous cas, la jeune fille était ravie de ne pas être seule dans cette épreuve, même si elle n’aimait pas l’idée qu’une autre personne prenne tous ces risques avec elle. Mais la décision de Cassandre était bel et bien prise, et il ne restait plus à l’apprentie photographie que l’espoir qu’ils s’en sortent tous les deux sans égratignures. En temps normal, elle se dirait que, bien sur, ils iraient bien, mais son expédition dans la Montagne Astoria lui avait fait revoir ses positions sur la vie, la mort, et ce qu’il y a entre les deux.

Avec toute sa grâce, Theodosia descendit donc les marches de l’immeuble jusqu’à atteindre le rez-de-chaussée, où l’on entendait le vent siffler et claquer contre les murs, dehors. Elle était de moins en moins rassurée à l’idée de s’y aventurer, mais se força à suivre Cassandre, infiniment plus courageux qu’elle. Quand il lui proposa son bras, tandis qu’elle se tenait encore à l’intérieur, elle eut un petit rire, et refusa poliment, trop timide pour tant de proximité.

Puis elle fit un pas dehors, et manqua effectivement de s’envoler.

La moitié du visage cachée dans sa large écharpe, elle changea bien vite d’avis quant à la proposition du garçon, à qui elle tendit le bras sans hésitation maintenant qu’elle constatait toute la réalité de leur situation. Elle ne put empêcher le rouge de lui monter aux joues, mais espéra de tout son cœur que sa timidité se confonde au rose pastel de son écharpe.

Au fait, vous allez faire quoi ? Sans être indiscret.

Dieu merci, il n’y avait que le vent : Theodosia espérait que la pluie attende qu’elle et Cassandre soit à l’abri pour commencer à tomber. La maison de Vito n’était pas très loin de la sienne, il lui restait un peu d’espoir.

Jouer à Final Fantasy VII et Mass Effect 2 !

Maintenant qu’elle expliquait ses plans à voix haute, avec tant d’impatience, elle se rendit compte du ridicule de sa démarche : Braver les avertissements de la dame de la Météo juste pour une soirée gaming… Par rapport au zèle professionnel de Cassandre, c’était tout de suite moins digne de louanges.

… Et donc, ton travail ? Tu vas chasser des criminels à travers la ville ?

C’était l’activité principale des détectives, si elle en croyait ses séries préférées.

Par un temps comme ça, c’est très courageux.
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Jeu 3 Nov 2016 - 20:51
Theodosia&Cassandre
"The shore that breaks the wave, the earth above the grave, there are some things that just don't change. Dream to stay awake and live another day, we try to learn from our mistakes."
Elle refuse d’un petit rire ton bras. Ton visage ne bouge pas, gardant l’expression précédente en place. C’est une grande fille, elle fait ce qu’elle veut, même si tu sais déjà Cassandre qu’elle va rapidement changer d’avis…

Quand Theodosia mit un pied dehors, elle manqua réellement de s’envoler. Tu t’y attendais un peu, mais au fond c’était plus par amusement qu’autre chose que t’as sortie cette vanne foireuse un peu plus tôt. Elle prend ton bras et tu remarques bien ses joues légèrement rosées, mais tu ne fais rien remarquer, ne voulant pas rendre à ses yeux la situation deux fois plus gênante que ce qu’elle pouvait l’être.

Alors que vous progressez lentement, mais sûrement au travers de la tempête naissante, tu lui demande ce que Vito et elle compte faire. Curiosité maladive. Sa réponse t’arrache un petit rire. Tu troquerais tellement ta soirée contre une partie de Final Fantasy VII… c’était quand la dernière fois que t’as réellement trouvés le temps de jouer à un jeu ? Bien trop longtemps Cassandre.

Soudainement elle te pose une question qui te met légèrement mal à l’aise. En temps normal vous devriez déjà être devant la porte de chez son ami, mais avec le vent qui ralentit votre marche ce n’est pas le cas et… tu aurais préféré ne pas à avoir à répondre. Quand elle qualifie ton action comme étant courageuse, tu ne peux retenir une grimace et tu t’efforces tout de même de répondre, vaguement.

C’est ce que je vais faire, ouais, en quelque sorte.

Arrivés. Ouf. Délivrance de court instant. Tu déposes Theodosia sur le porche pour qu’elle puisse ainsi se tenir elle-même sur ses deux jambes. Le petit sourire éternel de tes lèvres illumine une fois de plus ton visage, malgré la capuche. Tes yeux hazel se plongent un instant dans le vert de ceux de la jeune femme. Doucement t’échauffe ta gorge, prêt à reprendre la parole.

Te voilà arrivée à bon port ! Haha ! Tu sors une carte d’une des poches de ta veste et la tend à Theodosia. Mon numéro est dessus, au cas où tu ne resterais pas chez Vito… vue que le temps est censé se calmer tard dans la nuit et encore, je pourrais te raccompagner si tu veux. Tu fais un petit mouvement du poignet. Bref. Envoie-moi en sms quand tu t’en vas, ma course va durer un moment et passe une bonne soirée.

Tu lui donne à peine un instant pour te répondre Cassie, que tu tournes déjà les talons, levant la main en signe d’au revoir. Alors que tu reprends ta marche, mais cette fois ci seul, au travers de la tempête, tu jettes un coup d’œil en arrière. *Elle est rentrée. Bien.* Un soupire t’échappes et soudainement ton téléphone remet à vibrer dans la poche de ton jean pour la énième fois. Tu prends l’appel, sans faire attention au nom sur l’écran, tu sais que c’est Georgie et sa voix te répriment ton retard, te demandant où tu es… Nouveau soupire. Tu boucles la discutions par un « J’arrive » à peine une peu excédé et tu lui raccroche au nez, sachant que tu en prendras pour ton grande en te pointant au lieu du rendez-vous.

T’enfonces tes mains dans les poches de ta veste Cassandre, pas réellement prêt, mais t’as pas vraiment l’impression d’avoir le choix. Ce soir tu vas bosser, pourtant ce n’est pas ton rôle de détective que t’endosses, mais celui de traqueur.
Ce soir, tu vas chasser du Myosotis, sans savoir si c’est contre ton gré ou non.
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Ven 4 Nov 2016 - 1:08
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En quelque sorte.

Le ton de Cassandre n’était pas très convaincant, et ça ne servit qu’à attiser la curiosité de la jeune fille. Theodosia le considéra, l’expression inquiète et inquisitrice, aussi longtemps que la tempête le lui permit. Puis elle décida de conclure ses interrogations par une théorie : Son travail doit le lasser. Ça arrive au meilleurs d’entre nous. Pour le moment, tout ce qu’elle pouvait faire, c’était espérer que les choses s’arrangeraient pour lui.

Elle s’apprêtait à lui formuler son soutien, aussi négligeable soit-il, quand l’appartement de Vito apparut devant ses yeux. Oubliant toutes ses précédentes inquiétudes, elle poussa un soupir rassuré, et s’avança un peu en direction de la porte du bâtiment, finalement atteint. Le vent s’était calmé, mais son écharpe volait toujours au gré de son souffle, tout comme ses cheveux. Elle se retourna vers Cassandre, un sourire reconnaissant sur les lèvres, et partagea son rire quand il dit :

Te voilà arrivée à bon port ! Haha !

La route n’était pas longue, mais il lui était infiniment plus plaisant de la partager avec quelqu’un, surtout par cette météo. Alors, quand Cassandre lui tendit sa carte, elle comprit son intention, et fut ravie d’apprendre que la route du retour se ferait également en sa compagnie.

Les cartes de jeune homme, elle en avait des dizaines, rangées soigneusement dans un meuble près de sa porte d’entrée. Elle en retrouvait de temps en temps perdues dans la maison, parce que Minuit se plaisait à jouer avec tout ce qui tombait entre ses griffes : Cela n’excluait pas les cartons et papiers.

Envoie-moi en sms quand tu t’en vas, ma course va durer un moment et passe une bonne soirée.
Je le ferais. Sois prudent !

Elle n’avait rien à craindre de son ami Victor, mais elle n’était pas sûre que les criminels que Cassandre pourchasserait ce soir se montreraient aussi bienveillant à son égard. Avec un dernier sourire, elle fit un signe de la main timide avant d’entrer.

☆ ☆ ☆

Elle n’était pas à l’aise en public comme au téléphone. Quand elle envoyait des messages à ses plus proches amis, l’image de leur visage chaleureux lui permettait de s’oublier soi-même. Mais elle n’y parvenait pas avec Cassandre.

Elle tenta l’ironie, la dérision, les « … » mystérieux, l’abondance de smileys… Puis elle se sentit ridicule : « Je dois juste lui dire que je suis sortie, et que s’il a fini ses affaires de détective… »

Et elle fit exactement cela.

☆ ☆ ☆

Elle se tenait dehors, la moitié du visage caché par son écharpe, fixant l’écran de son portable avec des yeux absents. Le vent s’était fait oublié, et il ne restait que le froid de l’hiver, mêlé à la fraîcheur de la nuit, pour faire frisonner Theodosia. Elle pensa à Vito, qui l’avait laissé au cours de la nuit pour s’endormir doucement sur son canapé, alors qu’elle avait (enfin) réussi à romancer Garrus. Elle l’avait quitté, non sans déposer une couverture sur ses épaules, dans un silence exemplaire, et un peu envieuse qu’il soit parvenu à trouver le sommeil.
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Lun 12 Déc 2016 - 19:31
Theodosia&Cassandre
"The shore that breaks the wave, the earth above the grave, there are some things that just don't change. Dream to stay awake and live another day, we try to learn from our mistakes."
Trois heures du matin est passé.
Ce n’est pas un problème pour toi Cassandre, en tant que grand insomniaque, il est presque tôt. Georgie te fait signe d’y aller, qu’il va ramener le gamin chez lui… et que demain tu dois être à l’heure au Flower’s, pour le débriefing de la soirée. Tu soupire par le nez. Oui tu y seras, t’as pas envie qu’Emmi te crève la prochaine fois qu’elle te croisera…
Ton téléphone vibre et tu te doute que c’est Theodosia, un petit sourire illumine ton visage alors que tu tapes rapidement une réponse.

Un dernier regard à ton collègue, qui a déjà mis le môme sur son épaule massive. Tu te demande Cassandre, si Georgie s’en occupe parce que ça se voit dans ton regard que tu te sens mal. Tu secoue la tête et fuit ce hangar à grande enjambées.
Il pleut maintenant, moins fort qu’il y a une heure, mais tu n’en es pas moins trempé.
Quand tu arrives en bas de chez Vito, le message de la jeune brune date d’une vingtaine de minutes. Tu espères Cassie, qu’elle ne t’attends pas depuis autant de temps dehors… pourtant, en t’approchant, tu comprends à la couleur rosé de ses joues à cause du froid, que cela doit faire un moment qu’elle est là. Tu te prépare Cassandre, avec ton sourire niais à ce qu’elle te dise que tu vas attraper la mort, mouillé comme tu l’es, mais rien de cela, elle semble en contre partie fixée quelque chose sur ta propre joue…

Une grimace déforme les traits de ton visage quad le bout de tes doigts touchent ta pommette droite. Un regard vers tes phalanges teintées de rouges… Faut croire que le feu de l’action t’as fait oublié cette entaille.
Ton pouvoir il est parfois incontrôlable. Il explose et ce qu’il fait quand il explose, c’est souvent imprévisible. Ce n’est pas la première fois, que tu te manges en pleine gueule un peu de ce que t’as fait. Tu te dis même assez souvent que c’est pas si mal, vue les dégâts qu’il cause, que de temps en temps t’en prenne un coup, comme pour te rappeler que ce n’est pas juste un jeu.

Tu passes ta main dans tes cheveux, on s’en balleck du sang faut croire. Tu reprends ton air niais à souhait et te gatte l’arrière du crâne, à peine un peu trop nerveux.

Il y en a des coriaces, mais faut pas t’inquiéter, c’est rien. Juste une petite égratignure.

Tu transpires le mensonge Cassandre. A des kilomètres. Maintenant tu espères que Theodosia sera pas trop curieuse, mais au cas où t’es déjà entrain de monter une petite histoire mensongère dans un coin de ta tête, juste pour être sûr, en cas de… vous voyez quoi.
Lentement tu t’approches.

Sinon, ta soirée était bien ?

La meilleure techniquement au monde : faire basculer le sujet sur quelqu’un d’autre, sur une autre discutions, même si les interlocuteurs s’en rendent compte, ça fait quand même gagner du temps et selon ce qu’elle va te demander, tu auras eu besoin de ce temps pour élaborer quelque chose de pas trop bancale.
Enfin, tout ça c’est sans compter sur ta chance habituelle Cassandre, autant dire inexistante en fait. T’es juste à côté d’elle et alors qu’elle saisit ton bras, une bourrasque, une vraie, une belle et bien violente la pousse contre te toi. Tu sens ton arme te rentrer dans la hanche, tu plisses les yeux, parce que ça fait mal, mais aussi parce que tu sais qu’elle l’a senti.
Tes prunelles se lèvent vers les cieux et la seule chose que t’as envie de demander c’est : Pourquoi ?

Un soupire tu retiens, attendant les questions de ta charmante voisine. Les questions qui te mettrons mal à l’aise comme jamais. Attendant, sous la pluie battante de la tourmente qui ne veut décidément pas se calmer, même pour ton âme égarée.
© ASHLING POUR EPICODE


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Lun 12 Déc 2016 - 22:42
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Elle attendit à l’extérieur, l’oreille tendue vers les bruits nocturnes. Elle entendit des pas dans une rue adjacente, des aboiements de chiens, des rires dans une maison voisine. Au bout de la cinquième minute, un chat traversa la route, et Theodosia laissa sa dignité de côté pour s’accroupir au sol et l’appeler avec quelques claquements de langues, comme elle le faisait d’habitude pour attirer Minuit sur le canapé. Le chat la considéra un instant, puis finit par s’approcher. Après quelques caresses sur son pelage cendré, il partit : La 17e minute venait d’être d’atteinte.

Cassandre arriva bientôt. Elle manqua de le saluer d’un grand signe, trouvant un regain d’énergie dans sa présence, mais arrêta son geste quand elle aperçut du sang sur sa joue. Le garçon suivit son regard, et comprit. Après un geste nerveux, il s’approcha. Le message était clair : Ce n’est que du sang. Une excuse qui ne convint pas à Theodosia, qui s’empressa de farfouiller dans le fouillis qu’était son sac à la recherche de quoi essuyer cette vilaine égratignure.

Attends un peu, je vais essuyer ça.

Il pose une autre question, sur sa soirée. Elle se rappelle le visage endormi de Victor, et sourit devant l’image. Toujours à la recherche d’un pansement, n’importe quoi, elle finit par acquiescer. Puis elle lève les yeux, elle pense, elle se demande comment cette blessure a atterri là où elle a atterri. Elle imaginait Cassandre courir après des chats de petite vieille et suivre des maris soupçonné d’infidélité : Elle se rend compte que la réalité est plus impressionnante.

Elle sent du bout de ses doigts une boîte rectangulaire ; Nouveau sourire. Sourire qui disparait, balayé par une bourrasque qui la balaie elle aussi. Elle finit par s’affaler sur son voisin : Pendant un instant, elle considère l’idée d’être gênée, puis se rappelle qu’elle a déjà vu Cassandre en caleçon devant sa porte, lui ouvrant une boîte de moutarde. D’abord, elle pense qu’elle est immunisée à toute forme de gêne après cela. Ensuite, elle se rappelle qu’elle ne devrait pas penser à sa figure en caleçon alors qu’elle est collée à lui.

(des fois qu’il serait télépathe)
(des choses valent mieux être ignorées)

Puis elle sent quelque chose sur sa jambe. Elle ne sait pas expliquer comment, mais elle comprend dès le premier contact de quoi il s’agit. Theodosia ne fréquente pas beaucoup de gens armés ; Des revolvers, elle n’en voit que dans les films, ou à la ceinture de gens qu’elle préfère éviter au supermarché.

Assurément elle n’a
Jamais
Tenu
un pistolet de sa vie


Mais Cassandre est un détective – c’est comme un policier, pense-t-elle, seulement plus mystérieux – c’est normal pour lui. Elle finit par oser une question stupide, mais dont elle doit connaître la réponse.

C’est un vrai ?

Puis elle se rappelle de sa blessure, et sort un pansement tout ce qu’il y a plus de normal de sa boîte. Elle ne le dit pas, mais elle le pense : Cassandre est chanceux d’échapper à un bandage tortue ninja, parce qu’elle en a plusieurs boites dans son sac.

…Je peux le voir ? demandes-t-elle en appliquant doucement le pansement sur la joue du garçon. Il faudra nettoyer la blessure chez toi, précises-t-elle avant de s’éloigner.
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