Dans le creux de tes mains, je vois cette lueur que tu essayes de dissimuler. Je vois cette peine, cette douleur. Mais aussi cette détermination, cette espoir que tu ne peux cacher malgré ce que la vie t’a infligé. Je vois tout cela. Et j’aimerais bien que tu le vois à travers mes yeux.
Naï & Olesya
Entre les pages
Un souvenir gravé dans sa mémoire, guidait ses pas dans cette ville qu’elle connaissait si bien maintenant. Un souvenir que seul sa mémoire peut toucher, effleurer. Une fois encore, elle se tenait ici, regardant ses livres empilés d’un regard lointain. Sa main effleurait la vitre du magasin, timidement, sagement. Comme si elle cherchait quelques choses. Mais comme à chaque fois, elle ne sait pas ce qu’elle cherche.
Olesya entre. Olesya entre toujours dans cette librairie. Silencieusement. Le pas léger, le visage plein de d’interrogation et de mystère.
Peut-être qu’il ne lui fallait qu’un nom. Un nom familier, un auteur qui pourrait la guider dans son choix. Mais elle ne trouve pas. Elle ne trouve jamais. Mais l’espoir lui dit que cela pourrait changer aujourd’hui. L’espoir est toujours près d’elle, comme un guide dans une quête sans nom. Olesya ne voit plus personne, elle effleure simplement les livres, lisant des centaines et des centaines de résumés. Mais jamais sans choisir. Et elle enviait ces gens qui savaient faire des choix. Si facilement. Olesya, elle, ne pensait qu’au conséquence après.
Peut-être que ce n’est pas seulement un livre qu’elle cherche, ou qu’elle doit trouver. Mais autre chose.
Ayama didn't know if monsters could laugh, but there was no time to think on it, because Ma Zil spat into the fire again."He is a beast", said the old woman. "What does he know of fine clothes or pretty faces? Ayama will be the king's royal messenger. We will be rich and Kima will be able to catch a better husband to provide for us all.""But what if the beast devours her?" asked kind Kima, with tears in her lovely eyes. Ayama was grateful to her sister, for though she wanted desperately to object to her grandmother's plan, her parents had spent so long teaching her to hold her tongue that speech did not come easily.Ma Zil waved away Kima's words. "Then we sing for her a bone song and we still be rich."Ayama's parents said nothing, but they did not meet her eyes, their thoughts and their gazes already turned toward the king's piles of gold.That night, as Aya-
On entra dans la librairie. Naï ferma son livre, releva la tête, et salua le nouveau client d'un "bonjour." Il verrait ce qu'il adviendrait d'Ayama plus tard. Bien qu'il n'était pas présent depuis très longtemps, il se souvenait des visages des clients qui passaient souvent. Après tout, ils posaient souvent des questions, ou passaient bien rapidement encaisser un nouveau livre, chercher une commande fraichement arrivée... À force de chercher les fichiers clients dans la base de donnée, on se retrouvait, sans forcément le vouloir, avec un trombinoscope dans la tête. Mais cette cliente là était différente, et il fronça les sourcils. Il connaissait son visage, mais n'avait aucun nom à placer dessus. Un peu confus, il chercha à savoir pourquoi.
Ah, oui.
Ça y est, il se souvient. Elle est la fille - plutôt mignonne - qui passait, encore, encore et encore, prenant les livres un par un, les reposant, faisant trois aller-retours dans le même rayon et stationnant un peu perdue pendant de longues minutes. Sans jamais rien acheter, avant de repartir.
À. Chaque. Fois.
Un bon coup à faire flipper Cos' et le renvoyer encore dans ses théories du complot hallucinantes. Un jour, il finirait par la confondre avec un reptilien venu le chercher parce qu'il en savait trop.
Pourquoi faisait-elle ça au juste? Si elle ne trouvait pas son bouquin, il lui suffisait de demander pour qu'ils le commandent et reçoivent sous quelque jours sa demande. Si elle ne savait pas, ils étaient là pour conseiller, c'était aussi leur rôle. Ou alors elle cherchait des références pour les acheter plus tard chez l'un de ces fichus concurrents d'internet? Possible. Ou alors elle était juste idiote, ce qui n'était pas à exclure également.
Dans un soupir agacé, il se dirigea vers elle. Il fallait bien que ça finisse, un jour. Et, après s'être éclairci la voix, lui adressa enfin la parole.
- Vous cherchez quelque chose, peut-être?
Invité
Invité
Ven 2 Fév 2018 - 23:17
Dans le creux de tes mains, je vois cette lueur que tu essayes de dissimuler. Je vois cette peine, cette douleur. Mais aussi cette détermination, cette espoir que tu ne peux cacher malgré ce que la vie t’a infligé. Je vois tout cela. Et j’aimerais bien que tu le vois à travers mes yeux. Naï & Olesya
Entre les pages
Elle avait arpenté de long en large ses murs de livres. Elle les avaient longtemps observé, jaugé, même réfléchis. Et aucun choix évident ne l’avait sourit jusqu’à maintenant. Aucune illumination ne fut entre ses mains. Et pourtant, elle était toujours là. Elle n’abandonnait pas. Quelque chose attirait sa présence ici. Au fond, elle savait qu’elle était au bon endroit sans savoir quoi faire. Comme toujours.
Faire confiance à son instinct. Olesya se fiait à cela. Et jusqu’à maintenant, cette technique portait ses fruits.
- Peut-être… ?
Elle répétait ces derniers mots comme un écho. Sans le regarder, ses yeux continuant de vagabonder à travers les livres d’un air ailleurs.
- Je cherche quelque chose. Je ne sais pas ce que c’est encore. Mais si je suis là, c’est que je vais le trouver. Ou c’est lui qui me trouvera.
Elle disait cela avec une voix étrange, semer d’interrogation. Mais d’une manière sincère, Olesya était ainsi. Une femme étrange, ailleurs, inaccessible. Un mystère, peut-être bien un labyrinthe. Olesya ne pouvait pas le regarder. Pas encore. Son regard vide pourrait l’effrayer. Ce n’était pas encore le bon moment.
Il ne savait pas qu'il existait pire que le "je cherche un livre. Je ne sais plus le nom, ni l'auteur, ni la maison d'édition mais je sais que la couverture est rouge". Et visiblement, il venait de découvrir que si. Naï avait pourtant posé une question simple. Mais peut-être trop complexe. Aurait-il du préciser "cherchez vous un livre"? Puisque malgré sa présence dans une librairie, ce n'était pas totalement évident. Alors quand on lui répondit "peut-être", sa seule réaction fut de prendre une grande respiration, joignant ses mains plaquées l'une contre l'autre et collées contre son visage. Cette situation le désespérait.
S'il avait encore ses jambes, il se serait levé, se serait dirigé vers la porte de sortie, et serait parti en claquant la porte. Mais il était bloqué là, et bien résigné à réglé les problèmes de cette étrange cliente afin de ne pas rendre Cos encore plus parano qu'il ne l'était déjà et devoir subir ses longues théories du complot. Si sa voix était agréable à entendre, le contenu de ses paroles ne l'était malheureusement pas.
- Je cherche quelque chose. Je ne sais pas ce que c’est encore. Mais si je suis là, c’est que je vais le trouver. Ou c’est lui qui me trouvera.
Ok, très bien, rester calme. Ses yeux roulent tandis qu'il soupire à nouveau, essayant de trouver une raison de ne pas s'énerver. Il n'y en avait pas d'autre que "ton salaire en dépend, et c'est une cliente". C'était une raison suffisamment valable, malgré lui. Mais pourquoi était-elle obligée d'être aussi con- étrange?
- Ok... alors... vous êtes dans une librairie. Donc... si ce quelque chose n'est pas un livre, je ne peux pas vous aider. Qu'est ce que vous préférez, comme type de lecture ou de film? Ou alors vous ne lisez pas du tout? Si vous n'avez aucune idée, un club de lecture devrait bientôt ouvrir donc vous y serez la bienvenue, mais par pitié, arrêtez de faire ces foutus aller-retours sous peine de rendre mon collègue totalement dingue. Heureusement je ne crois pas qu'il vous ait remarqué...
Pause. Regard en arrière. Visiblement non, il ne l'avait pas remarqué.
- Mais revenons à votre... recherche. Sachez que les livres ne... bougent pas, donc ils ne viendront pas à vous si vous ne faites rien je précise, sait-on jamais. Maintenant, si vous y mettez un peu du votre, je veux bien vous aider à trouver. Si c'est un livre...
Invité
Invité
Sam 17 Fév 2018 - 17:44
Dans le creux de tes mains, je vois cette lueur que tu essayes de dissimuler. Je vois cette peine, cette douleur. Mais aussi cette détermination, cette espoir que tu ne peux cacher malgré ce que la vie t’a infligé. Je vois tout cela. Et j’aimerais bien que tu le vois à travers mes yeux. Naï & Olesya
Entre les pages
Elle souriait presque. Presque… Mais difficile de le percevoir, elle qui semblait hors de tout, hors du monde, hors du temps.
- Je sais où je me trouve. Ne vous en faites pas pour votre collègue. Il m’a déjà vu. Déjà parlé. Mais il ne doit plus s’en souvenir maintenant. Ou peut-être que si. Il est habitué.
Mais elle s’en souvient très bien. Elle se souvient toujours de tout. Sa mémoire se rappelait même des détails les plus insignifiants. Un tic de stress. De peur. D’agacement. Tout. Après tout, c’est ce qu’elle savait faire de mieux, observer. Analyser. Tout dans le silence. Elle ne jugeait pas. Elle n’était pas de ce genre de personne. Elle n’était pas là pour ça. Alors pourquoi était-elle là ?
- Il va être difficile pour vous de trouver un livre qui me convienne. D’après mes statistiques, j’ai lu au moins 70% de vos livres en boutique. Peut-être plus…
Olesya réfléchit, reprenant sa marche en touchant la tranche des livres. A présent, elle chantonnait une vieille chanson qui ne l’avait pas quitté depuis quelques jours. Finalement, elle finit par s’arrêter. Regardant un point dans le vide, dos à son interlocuteur.
- La mémoire.
Les mots en disant long sur ce qu’elle pensait, mais résonnait dans la petite librairie.
- Auriez-vous des livres sur la mémoire oubliée ? Ou reniée ?
(c) crackle bones
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum