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+ nobody said it was easy [hiro]
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Sam 16 Déc 2017 - 7:33

+ legacy ; planting seed in a garden you never get to see

+ Le diable lui colle à la peau, ses mains de satin noir lui enlace sa nuque blanchis par l'hiver, au ras de son cou, jaloux prêt à lui couper le souffle. Son alliance repose contre sa gorge, comme un aimant qui veut voler son cœur  si ce n'est son corps. Bijoux vieillit, mal dégrossi, les bords forgés par l'irrégularité de l'argent espagnol et le temps. La piastre d'argent lui a ouvert les portes d'un enfers où le goudron est en fusion et la mer est son amant. L'envie d'embrasser ses lippes salines lui talonne et la prend par les tripes, tout comme l'envie de saigner son cœur de corsaire et de mettre les voiles. Mary a suivit les pas de son père, écoutant les préceptes de George, sans réellement se poser la question si c'était son chemin ou bien celui son âme.

Au pied de l'immeuble qui l'amenée à l'hellébore, elle observe de ses yeux de lynx les fenêtres qui s'illuminent à demi-feutrées. Ses pauvres âmes qui s'éclairent et se cachent derrière les rideaux de dentelles dans l'espoir que le brouillard de l'hiver se lève et laisse les rayons d'hélios percer la voûte céleste. Il fait déjà si sombre alors que les cloches ont sonnés à peine par deux fois depuis midi passé. L'enfant terrible resserre le col de son blouson en jeans, la laine de sa doublure lui chatouille sa nuque dénudée. Une caisse dégueulant de cartons, scotch et aux autres fournitures trône à ses pieds, gardé en sécurité par ses bottillons noirs comme la suie.

Les ongles clairs parcourt le plexiglas qui recouvre les noms inscrits à l'encre délavé sur les étiquettes encore clairs. Glissé à son index se trouve l'anneau du trousseau de clés qui porte à l'une de ses côtés un nœud marin comme porte-clé et de l'autre les clés qui ouvrent les portes. Toutes celles qui font parti de son passé, le leur et le sien. Mary aimerait se mettre au chaud rapidement, pourtant, un obstacle se dresse sur son chemin. Petite pierre capable de crever un pneu, qui la garde à l'extérieur face à une porte close. Le digicode lui demande une combinaison dont elle ignore l'existence. La contrebandière ignore tout de ce cocon, ce n'était pas le sien, celui de George, ce n'était même pas la maison de son enfance, parfois elle se demande si elle avait ne serait ce qu'une fois mis les pieds ici. Elle en doute.

Leurs noms ont des sonorités inconnus et qui chantent parfois des contrées anciennes et bien lointaines, elle sonne à l'un d'entre eux, dans l'espoir que l'on lui ouvre. Une femme lui répond et malgré ses boniments elle refuse de lui ouvrir. Mary a du certainement tomber sur la vipère de l'immeuble. A nouveau elle tenta sa chance, son doigt appuyait cette fois-ci sur le bouton qui correspondait à un nom provenant du pays du soleil levant. A l'attente d'entendre le grésillement et la voix de l'habitant, elle s'éclaircissait la voix. « Bonjour monsieur, est-ce que vous auriez l'amabilité de m'ouvrir la porte, je voudrais faire une surprise à mon compagnon, sans qu'il le sache. Malheureusement, je n'ai pas le numéro du digicode... » La voix mielleuse et niaise, usant de beaux mots pour charmer et obtenir ce que tu voulais. Sans à avoir à t'ébattre sur la raison de ta venue et éviter les regards compatissants et suintant de bonnes volontés, masquant la puanteur de leur curiosité qui ronge leurs chairs putrides et leurs vies mornes.
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Dim 17 Déc 2017 - 20:58



Le bruit brise toujours le silence.
D’un état d’apathie à des ondes mouvantes.

    « Bonjour monsieur, est-ce que vous auriez l'amabilité de m'ouvrir la porte, je voudrais faire une surprise à mon compagnon, sans qu'il le sache. Malheureusement, je n'ai pas le numéro du digicode... »

Hiro tiens le combiné dans sa large main. C’est une paume ciselée, parsemées des rougeurs de l’hiver. Il a les yeux surpris, et prends bien une minute à réaliser ce qui s’est dit. Compagnon. Surprise. Il réalise que quelque chose lui semble étrange dans l’énoncé dicté par la voix féminine. Se racle la gorge, évacue toute pointe de scepticisme pour rester poli.

« Bien entendu… »


Mais on n’ignore pas le code d’un compagnon pour lequel on s’efforce d’être surprenant, non ? On ne se rends pas à un domicile si on n’est pas sûr d’y être bienvenue, si ? Et si on peut s’y rendre, c’est qu’on en a l’adresse, de toute façon, hein ? Hiro si placide et en recul du monde a les méninges qui fondent dans l’interrogation des idées qui défilent. La voix est imprimée sur son tympan, de notes qu’il devine graves derrière une niaiserie étrange. Accents féminins, doux comme le miel (trop sucrés peut-être). Il réalise que le concernant, ça fait longtemps qu’il n’a eu personne à surprendre. L’a-t-il déjà seulement fait avant ?

Il s’éloigne du combiné ; lâche ce tête à tête absurde d’un objet technique et de l’adulte interloqué. As-t-il un voisin susceptible de correspondre à une telle description ? (Quelle - description). Un « compagnon » ? Il se frotte la tempe, et le bout de son doigt taché d’encre dépose un peu de charbon à l’angle de son sourcil gauche. Cet après-midi vide de travail — longtemps qu’il est parti — se nourrissait des arabesques calligraphiques.

Il jette un coup d’œil au bureau encore criblé de papiers qui ne demandent qu’à boire l’eau noircie. Soupire. Pourquoi fait-il d’une histoire ce mystère infime ? Une envie de fumer une cigarette l’anime. Peut-être est-ce le signe qu’il est temps d’aller s’en griller une tout en marchant, sous la nuit éternelle et sans étoiles de cet énième aprem.

À l’étage où il est, seule une porte cotoie la sienne. Un homme qu’il a rarement croisé mais qui lui avait l’air tout à fait aimable. Hiro passe ses doigts sur son visage, détends l’orée de ses joues sous la pulpe. Trop vieux pour ça, non ? Un manteau (gris, en coton bouilli), une écharpe (noire, en laine), et ses éternelles talonettes sous un pantalon anonyme : Hiro ouvre machinalement sa porte le regard dans le vague. Et tombe nez à nez avec une silhouette qui n’a rien de celui qui lui sert de voisin. Sur le coup de la surprise, Hiro claque sa porte à son propre nez, se retrouve dans son appartement confus de l’automatisme étrange.

Hein ?
Il rouvre la porte doucement, et ressort.
Hum. Jette un regard en biais à l’individu.

« … Je peux vous aider ? »


Pas malin pour un sous.

« Il me semble que mon voisin n’est pas encore revenu. »


D’où ? Depuis quand ? Tu réalises que le temps s’est détendu étrangement. Élude que ta remarque pourrait te faire passer pour un sociopathe (que sais-tu de l’emploi du temps des gens qui ne font qu’habiter dans le même bâtiment ?). Ton visage dur (angles décharnés) et ton regard noir ne rendent pas justice à la sincérité (bien que méfiante) de ta proposition. Enfin.

Cette jeune femme a quelque chose de froid, elle aussi.








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Mar 19 Déc 2017 - 6:04

+ legacy ; planting seed in a garden you never get to see

+ La lourde porte s'ouvre et elle s'engouffre dedans. Dans cette gueule géante et immense, où se déverse les souvenirs inconnus d'un autre. Il lui faut avoir les talons ancré dans le sol, semblable aux racines d'un chêne centaine. Mais Scylla, n'est pas ce vieux chêne, elle est un saule pleureur, aux racines qui s'éloignent au loin, mais présente en surface. Elle semble être ce roc, alors qu'elle est un grain de sable. Le seul roc, est celui du sol, sur lequel résonne ses talons sombres.

Quatre à quatre elle monte les marches croissantes vers le trésor de ses aïeux. La contrebandière n'a même pas chercher à regarder s'il y avait un ascenseur, si la machine n'était pas hors service, cela aurait été du pareil au même. L'envie de s'empâter lorsqu'elle était sur la terre ferme n'était pas présente. Un souffle trépasse de ses lippes lorsqu'elle arrive à l'étage où vivait son paternel. Il n'y a que deux portes, closes? semblables à priori, hors mi leurs numéros.

Un cours silence s'installe entre les murs à mi chemin entre le blanc et le gris, devant le numéro d'argent elle observe cette simple et banale porte en apparence, qui recèle beaucoup trop de choses, dont elle n'a aucune idée. La seconde s'ouvre dans son dos, légèrement surprise, elle se retourne, glisse une mèche de cheveux derrière son oreille. « Je doute que les gens puisse revenir de leurs tombes. » Haussement d'épaules accompagné d'un sourire glacial.

Ses yeux toisent l'inconnu aux traits étirés par la fatigue, son air venu de l'orient l'intrigue un peu, bien peu incongru dans le coin. Mary ne crache pas sur l'offre proposé, certainement, dans l'absence de connaissance de cause. « Ma foi. Je ne dirais pas non pour un peu d'aide. L'emballage et l'empaquetage n'est guère intéressant toute seule. » Sans parler de la possibilité de ce faire, éventuellement, submerger par les sentiments et se noyer sous la mélancolie d'un spleen intemporel.

L'ancienne pirate met la clef dans la serrure et donne un tour, les engrenages s'engrangent et détonne sur un tout autre paysage. Bibelots et bondieuseries en tout genre se montre aux yeux de tous. L'odeur de son père, si familière, n'a pas changé ni été altéré. C'est une vie remplie de souvenirs qui se dessine devant ses yeux. Un pincement au cœur, ses dents croquent l'intérieur de sa joue. Elle se retourne et s'abaisse pour récupérer sa caisse de fournitures. « Vous avez quelque chose sur la joue. On dirait un mineur ou un foreur sur une plateforme pétrolière. » Le doigt montre, tel un messie, l'endroit où il était marqué. Son paquetage tangue dans ses bras, de façon contrôlé.
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Mar 9 Jan 2018 - 12:43



C’est un mot qui tombe (et fait le même bruit).

Ah.
Son geste ne dénote pas d’affecte. (mais les faux semblant ont la vie plus longue que les vivants). Hiro la toise silencieusement, mais sa bouche se tord un peu, pour signifier la gêne, ou serais-ce l’ennui ? Son rapport à la mort le taraude toujours (on n’en a pas finit avec la vie). Elle est grande. Ou les japonaises sont petites. Il devrait avoir l’habitude (ça fait bientôt un an). Il suit les rictus infime qui parcourent son visage — Hiro a toujours eu tendance à faire partie du décor et à observer ce qui lui passait devant. (Son ancien job, c’était des heures d’attentes à peupler la nuit de formes vivantes qui n’existent que pour celui qui les cherche).

    « Ma foi. Je ne dirais pas non pour un peu d'aide. L'emballage et l'empaquetage n'est guère intéressant toute seule. »

Le sera-t-il plus si je suis là ? Il efface d’un clignement la question idiote et lui adresse un sourire entendu. Mettre autre chose entre eux que sa maladresse et l’ange flottant d’un être disparu. Hiro la suit. C’est comme suivre un chemin tout tracé. Il ne sait pas pourquoi, mais quelque part, il se comprends intrigué. Ses yeux découvrent une assemblée d’objets éparses, hétéroclites ; un fatras qui a pourtant l’air (quelque part) d’être organisé. Il se sent un peu voyager. Puis la contemplation fait face à l’action.

Il y a eu un moment — infime — où quelque chose s’est empreint des lieux. Comme l’ôde au souvenir.
Mais cette fraction a été balayée par la jeune femme au son de sa voix (ricochet).
Elle a le doigt pointé sur toi.

    « Vous avez quelque chose sur la joue. On dirait un mineur ou un foreur sur une plateforme pétrolière. »

Hiro a la bouche qui s’étends comme un fil. Ses épaules ondulent un peu sous un rire indicible. Elle ne s’est pas contentée de lui indiquer la tâche (dont il devine facilement l’origine). La comparaison l’amuse, l’image de la plateforme pétrolière passe en petit éclaire tactile sur sa seconde rétine. Est-ce le type de lieu qu’elle a l’habitude de fréquenter ? (ou pur hasard spontané).

« En effet »


Hiro n’a pas relevé le poing pour effacer la trace. Il sait que l’encre ne partira pas plus comme ça (tout au mieux, la trainée noir continuera sa course épidermique.)

Il se rapproche d’elle. Et sur le bout de ses mains, d’autres traces de suie pigmentent en corbeau la peau blanche.

« Il vaut peut-être mieux que je me lave les mains avant de tâcher l’ensemble des objets présents dans cette pièce. »


Il doit bien y avoir un évier quelque part ici ?
Ou vaut-il mieux aller dans son appartement ?
Pour une raison qui lui échappe (encore, toujours) Hiro bute sur l’option à sélectionner. Une forme de pudeur face aux biens de l’au-delà ?
Il a aussi l’impression qu’à trop se demander ; il risque d’éveiller (peut-être ?) des sentiments désagréables chez la jeune femme.
Ou alors c’est de la projection.
Il souffle. Puis se pince la lèvre. Merde. Hiro n’aime pas qu’on entende quoi que ce soit de ce qu’il pense.

Et le souffle est le murmure de l’esprit.


« Vous m’indiqueriez où est la salle de bain ? »


Et si elle en sait pas ? Ne veut pas ? Si elle ne sait pas ; et que c’est avouer qu’elle n’est jamais venue ici ? Et que ça fout un malaise ? Et en quoi ça me regarderait ?

Hiro se rappelle peu à peu l’une des raison qui l’attache aux enfants et le défie des adultes.
Le peu de temps.






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