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remind me how it feels to hear your voice ✿ dylan
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Sam 1 Oct 2016 - 17:23
your lips are moving i can't hear a thing
Ça a jamais été très compliqué d'aimer pour baguette – pas plus que d'aimer baguette.
C'est comme prendre une inspiration, y a tout l'amour qui rentre en même temps que l'air, qui se glisse sous la peau, contre les os
comme caresser la surface de l'eau et faire fuir les poissons
comme… vivre, tout simplement.

Baguette aime comme elle vit, sa poitrine est gonflée d'un trop-plein d'amour qui la terrasse un peu plus chaque jour, qui lui fait peur autant qu'aux autres ; elle aime tant que c'en est proprement terrifiant. Pourtant elle n'a jamais su comment arrêter baguette, et c'est devenu naturel d'être aimée, même par la force

c'est pour ça qu'en t'aimant, toi, elle s'est dit que y avait aucun danger. Parce que t'avais commencé avant qu'elle ait conscience de son pouvoir, parce que tu l'avais aimée alors qu'elle n'était qu'une petite fille un peu bouffie, trop idiote pour penser qu'on pouvait ne pas l'aimer
toute sa vie, toute son existence
tout tournait autour de l'amour
celui de sa mère
celui de son père
celui de ses sœurs, de ses frères

et quand elle a commencé à comprendre que certains ne l'aimeraient pas naturellement, elle a aussi compris qu'elle pouvait les forcer. Ça se présente comme un million de fils, qui lient les coeurs des uns à ceux des autres – il lui suffit de les toucher, de les couper, de les consolider pour que tout s'arrange pour elle, et tout dégringole pour les autres.

Elle n'est pas gentille, baguette.
Pas même quand elle frappe à ta porte, un sourire candide aux lèvres et une sucette coincée entre les dents.

« Tu m'as manqué, Dylan. »
Pas même quand elle colle un baiser collant contre ta joue pour te saluer, ni même quand elle glisse ses doigts entre les tiens, pour t'attirer dehors.

« J'ai envie d'aller à l'aquarium, tu viens ? On y va à pieds, par contre. »

On ne dit pas non à Baguette – si ?
Non, bien sûr que non. Comment refuser quoi que ce soit à celle qu'on aime, après tout ? Elle a souvent eu le petit pincement, au fond de la gorge, quand elle craignait qu'on lui refuse quoi que ce soit ; ce n'est plus le cas.
Pourtant aujourd'hui, il est là, le pincement.
Comme si on lui grattait la gorge
comme si on tentait de lui serrer la jugulaire
pour dévoiler son pouls affolé par la culpabilité.

Elle n'a jamais réellement compris pourquoi elle aurait dû ne pas se servir de son pouvoir ; on lui a donné pour une bonne raison, et c'était certainement pas de faire en sorte que brad et barbara se remettent ensemble pour la postérité
c'était pour qu'on l'aime, malgré son caractère
pour la sortir de sa solitude, probablement.
« T'es déjà allé à l'aquarium ? Moi non. »

Les mots sortent plus difficilement que d'habitude, comme si elle faisait quelque chose de mal, comme si son regard braqué sur les fils de leur lien n'était pas naturel. Elle déteste cette sensation. « Maman y est déjà allée avec Bastien, par contre. » Bastien, c'est son beau-père. Enfin c'est ce qu'il devrait être, mais ce qu'il n'a jamais été à ses yeux. Un relationnel, lui aussi ; pas moyen qu'il ne l'aime, même si elle essayait. Et pas moyen que Maman cesse de l'aimer, non plus. Et un goût amer emplit sa bouche quand elle se tourne d'un coup vers toi, cherchant ton visage, ton sourire – elle en a besoin, aujourd'hui.
Probablement.
feat. dylan
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Sam 1 Oct 2016 - 22:33



 

[[Nous avons tous des repères dans la vie, des choses qui nous rattache au monde dans lequel nous vivons et pour Dylan, c’est une chose importante ; indubitablement.
Les repères font fonctionner ce dernier, le rassure, le conforte, l’aide à avancer. Toute chose à sa place et si tout est interchangeable, alors le garçon reconsidère, recommence,
remodelant toute idées abstraites pour en faire
des choses
concrètes.

Et des repères, il en possède, des dizaines, des centaines, tout autant qu’à tous ; vous, eux, nous. Une famille, des amis, des amours, un lieu de travail, une rue, des habitudes, un quotidien.

Et des repères, nous on perdons tout au long de notre vie. Nous les formons, nous les créons tout en sachant qu’un jour ou l’autre, ils disparaitrons, vivant alors avec la peur d’être perdu.
Sans attache.

Nous perdons des parents, nous perdons des amis, nous perdons nos amours, nous perdons notre travail, nous perdons notre lieu de vie, nous perdons nos habitudes, nous changeons notre quotidien. Par choix. Par obligation. Et bien souvent... fatalement.

Nous avons tous quelque chose qui nous est précieux, quelque chose que nous ne voulons pas perdre car nous n’imaginons pas vivre sans : un repère.

Et Baguette à cette faculté d’être un repère.
Et Baguette à cette faculté d’être quelque chose de précieux.
Quelque chose que nous ne voulons pas perdre.

Il en est ainsi pour Dylan. Et il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi. Parce que cette petite fille, haute comme trois pommes, à le pouvoir de faire danser entre ses mains le jeune garçon, pas bien méchant, intelligent, faussement con. Elle a le pouvoir de lui faire apprendre des pas, des valses, des acrobaties, le tout sur une chanson hypnotisante aux pouvoirs de persuasion impressionnante.

Une comptine obscure. Malsaine. Entrainante.

(et elle chante tout bas)
(des paroles qui ne plaisent pas)
(et elle chante tout bas)
(juste pour un «elle et moi»)


Mais Dylan désire se retrouver entre ses petites mains, trois fois plus menues que les siennes. Il l’observe, la contemple et referme ses doigts sur lui-même et alors,
Il lui chuchote tout bas à l’oreille,
Comme un secret,
(inavouable)
« - Continue. »
[susurrant]

Parce que Dylan ne veut pas s’arrêter de danser, il veut continuer son numéro parce qu’il l’a appris par cœur, parce qu’il l’a choisi lui-même, parce qu’il en a toujours été ainsi,
Parce qu’il l’aime.

Il l’aime et cela, même sans pouvoir. Il l’aime parce qu’il en est ainsi.
Parce qu’elle est un repère. Son repère.

Parce qu’elle est Baguette et parce qu’il est Dylan.
]]

« - Tu m’as manqué, Dylan. »
« - J’ai envie d’aller à l’aquarium, tu viens ? On y va à pieds, par contre. »
« - T’es déjà allé à l’aquarium ? Moi non. »

Pas un mot.
Pas une réponse.
Parce qu’il n’y a que,
[oui]
Qui s’impose.

Je finis pas accrocher son regard au mien et comme par automatisme, je me met à sourire, de ce sourire en coin, un peu moqueur, un peu goguenard, ce sourire que je lui réservais quand je la trouvais attendrissante mais que je n’osais pas lui dire. Ce sourire qui voulais dire « je t’aime et c’est un secret, même si tu le sais.» Le sourire du grand frère trop protecteur qui ne voulais pas avouer qu’il aimait par dessus tout,
sa petite sœur.

« - J’y suis déjà allé, ouaaaais... y a plein de truc de ouf, genre des poissons ENORMES, - comme Méli ! - Y a des tortues, des requins, des raies et même des putains de dauphins. Je croyais t’y avoir déjà emmenée pourtant, quand tu m’as envoyé ce sms. »

Froncement de sourcil.
Souvenirs embrouillés.
Mélangés.
Imprécis.

m a l
d e
t ê t e

(envie)
v o m i r

[MENSONGE]

Je resserrais ma main contre la sienne, avant de prendre le pas de la marche, un grand sourire sur le visage.

« - Tu peux même toucher des trucs trois fois plus gros que ta matière grise, dans des petits bassins ! Et on peu prendre des photos sur une statue d’orque ! Et tu verrais le magasin de souvenir, je suis sûre que ça va te plaire ! »

Et le trajet fut long.
Le trajet fut malais[ant].

Parce qu’il n’y avait pas d’équilibre, il n’y avait pas de naturel, il n’y avait pas de sentiment,
Malgré qu’ils s’aiment vraiment.

et on nous dit souvent
que l’amour n’est qu’illusion



#JTM #33CCCC #TOM HARDY MADE ME THIS BRACELET


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