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this is how you remind me // PHILOMÈNE
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Lun 26 Sep 2016 - 18:00
THIS IS HOW  ( YOU REMIND ME ) OF WHAT I ( REALLY AM )
fond sonore ; L'incertitude. C'est le sentiment qu'il ressentait en cet instant, au volant de sa voiture, le cœur ronger par cette angoisse qu'elle suscite. L'incertitude. C'est un sentiment universel que chaque être à déjà ressenti une fois, mais contre lequel on ne peut rien. Pourtant, quand on en vient à le connaître « Sick » ; on se dit qu'il ne doit pas être du genre à se torturer avec des futilités. Erreur sur la personne, comme une « error 404 not found » ; c'est ce qui régit sa vie, d'être angoissé, de se torturer, d'être en totale contradiction avec ce qu'il montre. Et il roule, roule tranquillement sur les routes, allant chercher celle qui le tourmente, qui le fait se remettre en question. Il était convenu qu'il la réceptionne pour faire le trajet avec elle... L'utiliser comme modèle pour son projet, ce n'était peut-être pas la meilleure idée du siècle, surtout vu le mal de chien qu'il s'était donné pour qu'elle accepte, ce ne fut pas sans peine. Arrêt au feu rouge, le coude posé sur le rebord de sa fenêtre, une cigarette entre les lèvres, les battements de son cœur se font furibonds dans sa cage thoracique. Sick déteste ça, cette impression d'être cet animal en cage, prisonnier de cette incertitude, bloquer par ces émotions qui le taraudent. De quoi le rendre fou, hésitant ; de quoi le rendre malade, encore plus qu'il ne l'est déjà.

Il ne lui aura pas fallu beaucoup de temps pour faire le trajet, celui pour la forêt de Salem par contre, serait une autre paire de manches ; première fois qu'il y mettrait les pieds, seulement, l'orientation et Sick, ce n'était pas vraiment deux mots compatibles. Un profond soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'il attrape son téléphone pour tapoter sur le clavier ces quelques mots « Je suis en bas, je t'attends ». Jetant ensuite l'outil de communication sur le tableau de bord, Sick se laissa aller sur le volant, les bras croisés, le menton sur le dessus, la clope à moitié calcinée, le voilà en proie à l'attente. N'étant pas quelqu'un de nature très patiente, c'est en cet instant que son cerveau est encore plus indécis, un peu plus dans l'optique de le faire cogiter sur des questions sans queue ni tête. Le remords. C'est bien la première fois que le regret d'avoir commis quelque chose le ronge à ce point ; créer des faux souvenirs d'une amitié factice avec cette fille ; avec toi, Philomène. Il pourrait se haïr d'avoir agi ainsi et dans le fond, c'est ce qu'il fait, car ce n'est pas « juste » ce n'est pas quelque chose de « bien », mais pour lui qui a une définition de « bien » et de « mal » assez différente, il n'est pas certain de son propre raisonnement. Perdu, comme un enfant qui a fait une bêtise, mais que personne n'a encore remarqué, attendant dans l'ombre qu'il se fasse punir comme il se doit pour ne pas l'avoir ouvert.

Nouveau soupir. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine. C'est horrible. Il pourrait en crever et sans doute qu'il en crève déjà, parce qu'il est ainsi Sick, toujours malade de ces propres agissements. La tête en vrac, le manque de sommeil étire ses traits et fait ressortir ses cernes. Il déteste ça. Se reprendre, par tous les moyens possibles, ne rien laisser paraître, comme d'habitude. Et te voilà qui arrive enfin, alors il ouvre les fenêtres en grand et t'ouvre la portière pour que tu puisses grimper, lâchant sur son ton désinvolte. Il était temps mademoiselle ! Le sourire qui daigne se pointer sur ses lèvres se fait doux, mais cruellement amer, il le sait Sick, mais il n'arrive pas à faire autrement. Ce n'est pas dans ces cordes, pas pour l'instant en tout cas. Bon, bah, je crois qu'on est parti ? Et le voilà qui démarre sur les routes après avoir pris bien soin d'activer son GPS. Désolé d'ailleurs de t'avoir forcé la main pour aujourd'hui. Des excuses sincères, parce qu'il sait que la vraie Philomène aurait sans aucun doute refusé, aurait très certainement fuit avant même qu'il ne puisse lui adresser la parole. Sick se déteste pour ça, pour avoir créé cette amitié factice, une amitié qu'il aurait dû créer de toute pièce en se battant, et non en mentant. Comment vas-tu sinon ? On ne s'est pas vu depuis quelque temps, tu as forcément des choses à raconter ?

Parce qu'on ne le changera pas, il se fera toujours curieux, surtout de toi ; parce que tu l'attires, lui retournes la tête et les organes ; parce que t'es une énigme à toi toute seule et que tu le perturbes plus que de raison. Il baisse un peu le son de la musique et attend, encore une fois, il ne peut qu'attendre.

MEETING // with philomène// en espérant que ça t'ira ♥
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Mar 27 Sep 2016 - 0:18

p o l a r o i d
sick & philomène

il y'a l'anxiété il y'a toi il y'a moi il y'a ce nous cette incompréhension
je me sens stupide niaise et c'est de ta faute tu sais de tes sourires un peu tordus un peu pincés mais qui me plaisent tant je me sens pantin entre tes doigts je me sens différente et j'ai vraiment l'impression que ce nous cette union ce on existe
parce que tu me plais en tant qu'humain sick et je n'oserai jamais te le dire mais je t'aime je t'aime
comme un humain aimerait un autre pour ses ressemblance
il y'aurait tellement de
choses à d i r e
et ce n'est que pour toi que je m'apprête que je me fixe longuement dans le miroir que je m'a d m i r e
mais je n'arrive décidément pas à m'aimer
car ainsi avec le maquillage mon tee-shirt blanc un peu trop neutre et mon jean sombre mes baskets de cuir je suis un peu trop comme toi comme la foule comme cette fille que tu dois rencontrer tous les mardis soir au détour d'une ruelle je vais devenir banale à force je vais m'effacer pour laisser place à un cadavre morbide maquillé et doré  qui te tombera dans les bras car c'est pour toi que je me fais
b e l l e
et ce qui se passe aujourd'hui tout est de ta faute mais je ne peux décidément pas t'en vouloir sick pourtant j'ai le reproche facile tu sais
je dévale les escaliers de l'immeuble comme une gamine de sept ans (je suis rajeunie autant par mon sourire qui éclate qui menace d'éclater pour créer un désordre d'éclats de rire)
je suis enfant dans ma tête peut-être un peu physiquement avec mes joues toutes rouges mes cheveux déjà en bazar et mon gros pull à l'efigie de je ne sais quel truc
je suis enfant à côté de ton immensité je suis enfant à côté de toi et tes cigarettes qui te vieillissent de la mort entre tes lèvres qui risquent un jour tu sais
d'exploser dans tes poumons
je te fixe un instant te souris comme je souris aux gens de ma famille comme mon égal
mes yeux rient parce que je ne suis qu'après tout une enfant cachée derrière l'étroit terme qu'on appelle la période adulte et qu'il suffit de ce genre de journées où on va en forêt où on va faore ce genre de choses palpitantes et hors du commun qu'un réel shooting photo
tu sais tu sais si j'ai un peu grogné c'est car j'aime te voir me courir après tu sais tu sais si j'ai un peu grogné c'est pour voir le plaisir sur ton visage quand au final j'accepte
je me glisse dans la voiture je pénètre dans ton chez toi
-bonjour toi ! j'adore ton maquillage.
et pour marquer le tout je dépose un baiser sur ta joue en me penchant le genre de ceux qui laissent une trace de rouge à lèvres vermeille
je dépose ma sacoche sur mes genoux scrute ton comportement étrange pas naturel du tout
je
je ne sais pas ce qui t'arrive sick
alors je continue de sourire car je ne sais faire que ça je ne veux pas forcer pour l'instant ce que tu ne te décides pas à hurler tout bonnement
je
s o u r i s
pourtant j'ai envie de savoir petit frère de saisir ton pourquoi du comment cette
i n c e r t i t u d e
qui règne sur notre relation
je n'écoute que mon coeur que le palpitant qui vibre dans ma cage thoracique en ta compagnie je me saisis de l'essence même de moi-même
je me complais m'habitue de ce mystère qui plane
-t'inquiètes, tu me dois juste un resto.
j'examine mon téléphone et relève mon nez pour t'observer du coin de l'oeil je bois tes paroles et recrachent les miennes
-y'a eu des bébés oiseaux y'a peu ! tu devrais passer les voir, c'est genre adorables attends je je cherche une photo sur mon mobile et te le tendregarde ça. et putain, je suis trop excitée d'aller en forêt, j'ai peur d'y aller seule souvent mais je suis sûre que tu dépasses les arbres toi. et toi comment tu vas ? t'as pas peur des méchants loups-garous ?
(je me retiens de virer du bout des doigts cette mèche qui retombe devant tes yeux)

anglycanne sur epicode

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Dim 23 Oct 2016 - 20:47
THIS IS HOW  ( YOU REMIND ME ) OF WHAT I ( REALLY AM )
Tu me donnes envie d'crever. Avec tes gestes et tes sourires, il se sent totalement partir en vrille. La façon dont tu déposes tes lèvres sur sa joue le fait se braquer légèrement, muscles tendu à leur maximum. Sick tente néanmoins de ne rien laisser transparaître, il essaye, mais une moue boudeuse vient prendre place sur ses lippes et ses joues rougissent sans qu'il ne puisse rien contrôler. Tu me donnes envie d'mourir. Son regard dans le rétroviseur, il enlève du bout de son index la trace rouge que t'as laissé sans aucun scrupule avant de soupirer intérieurement de cette étrange situation. Tu souris Philomène et lui il se perd dans les méandres de sa tête, cherche du réconforts loin de tes prunelles insistantes. Il ne sait pas quoi faire, ni quoi dire, car tout cela est un peu inédit pour lui ; c'est bien la première fois que ça lui arrive ; le regret. Je n'sais pas quoi faire. Il ne peut décemment pas te demander de lui pardonner de ce "crime" qu'il a commit, de cette relation qu'il t'a imposé, mais dont tu n'as pas conscience ; et il s'en veut Sick, cruellement.

J'peux plus te laisser tomber. C'est la vérité. Il s'est retrouvé un peu dépendant de ta présence, de ta façon de poser les mots, de l'approcher, même de l'envoyer chier. Ton personnage à réussi à combler un vide qui s'était accroché à son cœur malade ; avide d'amour, avide d'amitié, avide d'une présence. C'est tombé sur toi Philomène et peut-être était-ce là sa première erreur. Et tu parles. Tu parles avec ce sourire qui n'appartiens qu'à toi et Sick, lui, il commence à conduire ; parce que vous aviez un projet ensemble et il ne devait pas l'oublier. Le jeune homme ne peut s'empêcher de rire doucement quand tu énonces l'idée du restaurant en guise de remboursement ; chose à laquelle il hoche positivement la tête ; non contraint et non forcé, juste curieux d'un nouveau moment passé à deux... Et l'incertitude s'installe une nouvelle fois, comme le regret qui vient emprisonner son cœur, encore, alors que tu lui montres une photo lorsque la voiture est à l'arrêt. Arrête.

Il y a une tension palpable.
Il y a quelque chose qui ne s'explique pas.
Mais c'est bien là, ancré dans sa poitrine.
Et sa flotte dans l'air avec une avidité morbide.

Arrête. Ne souris pas. Ton sourire le détruis, fait flétrir ce sentiment de bonheur que tu accentues de par ta simple présence, mais qui diminue quand le remords reprend le dessus. Son côté lunatique n'a d'égal que sa culpabilité ; comme la maladie qui le ronge depuis des années. Non, tu te trompes, il ne dépasse pas les arbres, ce serait trop beau pour être vrai et il n'a rien d'un géant, rien d'un titan. Il n'est pas Atlas, il ne porte pas le monde ; et son esprit s'effondre. Tu me rends dingue. Les vitesses sont passés, la route s'offre à vous et il accélère, respectant bien évidemment le code de la route ; conduite prudente. Son regard est braqué sur l'horizon, son esprit est libéré de cette emprise que tu sembles avoir sur lui... Il ne pense plus à rien Sick, juste à sa conduite ; à ce shooting en forêt ; c'est tout... Si seulement.

T'es folle. qu'il lâche en rigolant doucement avant de reprendre. Je suis pas si grand que ça, c'est toi qui est petite. Sa main droite vient emmêler un peu sa tignasse, histoire de décompresser ; puis il reprend. Moi ? Comme tu peux le voir, ça va. C'est un mauvais menteur, un mauvais parieur, un mauvais tricheur. Il le sait au fond de lui Sick, que tu arrives à voir qu'un truc le perturbe, que quelque chose se trame ; mais tu ne sais pas quoi Philomène. Et malheureusement, il ne pourra pas te le dire. C'est pas plutôt toi qui a peur des méchants loups ? Ton désinvolte, un peu moqueur, rictus narquois ; il se moque gentiment, te renvoi tes piques comme si vous étiez en train de vous livrez un match de tennis. Il est sur la défensive Sick, il le sait, il le sent, mais rien ni fait, il n'arrive pas à se détendre... Pas pour l'instant. Bientôt ça irait mieux ; il fallait l'espérer. Et j'oublie pas pour le resto', ne t'en fait pas. Je te rembourserais ma dette.

Question de principe.
Je suis ainsi, on ne me changera pas.


La route est longue, mais en même temps très courte. La densité de la forêt est visible pour vos mirettes, vous êtes bientôt arriver, quelques mètres et ça y est ; il est temps de se garer... Il a la gorge noué dès que sa voiture se retrouve à l'arrêt ; plus moyen d'user de son regard fuyant en ta présence ; ce n'est plus possible, il allait devoir faire avec, il allait devoir t'affronter ; toi et sa culpabilité ; toi et cette incertitude.

Bon, allons faire un peu de repérage. Surtout t'éloigne pas trop, j'voudrais pas te perdre par mégarde. La sangle de son appareil photo est passé sur une épaule, son sac à bandoulière sur l'autre ; il verrouille la voiture et entame la marche dans les bois avant de se retourner et de s'arrêter afin de t'attendre. Que vous réserve cette journée ?

SHOOTING // with philomène// en espérant que ça t'ira ♥ // faut que je corrige...
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Ven 4 Nov 2016 - 0:34
mes yeux sans bruit dessinent le cri de mes colères enfouies sous terre je ferme la porte à clef quand naît l'envie d'écrire l'envie de tout te dire
abandonne-moi
abandonne moi et tu ne feras que me prouver que t’es comme les autres
pourquoi sick pourquoi
ton regard me
f u i t
pourquoi t’es pas comme d’habitude et je suis agacée terriblement agacée pourquoi je me suis attachée à toi à tes mots et que ça me donne envie de chialer ça me donne envie de te hurler dessus de te voir comme ça
je t’écoute et tes piques sont indifférentes je ne peux pas rire sick sick si tu croyais que je ne verrai pas si tu croyais que je resterai fade sans saveur face à ton manque de contact visuel et même tout court on peut pas être ainsi sick
car on est amis
pourtant en cet instant je te déteste
je te déteste car t’es comme ça pas assez toi pas assez moi absent pas présent gêné et gênant tu me mets mal à l’aise sick sick mais plus que ça
(j'ai peur et je suis en colère)
car t’es important omniprésent t’es un fragment de moi d’il y’a cinq ans et un morceau de mon présent
car tu t’es immiscé dans ma vie et que t’as plus le droit d’en partir
et même si notre lien est si étrange si peu naturel (monté par tes doigts) eh bien je l’apprécie à sa juste valeur t’es un membre de ma famille t’es une des exceptions à ma règle que détester c'est bien plus simple qu’aimer
pourtant l'humain fait devenir l'exception banalité en les multipliant en se disant que c'est la dernière fois et après promis promis on arrête promis promis on est raisonnables
(foutaise)
cesse tes conneries, un instant. c'est lourd.
et je t'attrape le bras (ne t'écarte pas je t'en prie) je siffle mes mots désagréables car j'en peux déjà plus mon sourire s'est éteint et dis-moi sick
(ne va-t'il bientôt pas être question de mes espoirs détruits par le temps le métro boulot dodo)
je te laisse pas le temps de parler j'enchaîne en prenant un grande inspiration la main un peu tremblante un peu incertaine sur ton bras si tu ne l'as pas encore dégagée
tu sais à quel point c'est malpoli de ne pas regarder son interlocuteur ? si c'est pour passer une journée comme ça, au lieu de me faire chier à être comme ça retourne dans ton pays créer de contrefaçons histoire de faire quelque chose de plus utile que la photographie ; genre des nike que tu vendras vingt livres.
sois en colère sick montre-moi j'en ai besoin que tu es prêt à
r e s s e n t i r
pour ma personne à te battre à hurler même à lever la main s'il te plaît fais quelque chose
je pense que je vais carrément me barrer, quitte à demander au premier mec que je croise de me raccompagner en ville (retiens-moi) oui un mec qui n'aura que comme objectif de me peloter les seins.
(protège-moi)
et protège-toi de moi

sick —
je suis dsl —
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Dim 13 Nov 2016 - 19:00
EVERY STEP THAT  ( I TAKE ) IS ANOTHER MISTAKE ( TO YOU )
La réalité est cruelle. Cette réalité indubitable lui donne envie de crever ; comme tu lui donnes envie de chavirer au loin avec ton regard haineux et ta main tremblante ; cette main qui agrippe son bras comme les serres d'un oiseau qui hésite à prendre son envol seul. Il a la gorge nouée, Sick n'arrive plus à respirer ; alors il bloque sa respiration le temps d'écouter tes paroles, de s'enivrer de cet appel que tu sembles donner, comme une envie d'aimer plutôt que de détester. Il y a son cœur qui se serre alors qu'il s'imagine ce qu'il se passe dans ta tête. Je vais crever Philomène si tu arrêtes pas maintenant. Il va crever et ne pas pouvoir se retenir ; mais ce serait dégueulasse de sa part de céder à ses propres caprices. Il y a son cœur qui t'appelle Philomène, mais le tiens n'a jamais répondu présent ; en tout cas, c'est ce qu'il ressent ; pourtant, pour la première fois, tu laisses parler tes sentiments ; indirectement.

Arrête. Ton regard inquiétant et ton ton cassant ; il sait, il lis entre les lignes. Derrière un "casse-toi" se cache un "ne part pas" ; derrière un "me touche pas" on peut y lire un "ne me lâche pas" ; tu peux dire ce que tu veux Philomène, il sait déjà qu'il est bien trop dépendant de toi pour te laisser t'envoler, mais il est bien trop égoïste pour te l'avouer ; il est bien trop instable pour te le murmurer. Il déglutit à ta dernière sentence, celle qui semble irrévocable, alors de sa grande main il te retient, mais la suite n'a pourtant rien d'adorable. T'enserrant dans ses bras avec force, Sock se perd dans les profondeurs de sa tête ; il vient d'agir, il vient de faire quelque chose qui ne lui ressemble pas vraiment ; mais il vient quand même de le faire, sans réfléchir. Son corps ne lui répond plus vraiment en ta compagnie, comme son coeur qui semble s'affoler plus qu'il ne le devrait. Pourquoi cette peur de te blesser ou de te perdre le font suffoquer ? Il se noie dans les abysses que tu lui inspires Philomène ; les abîmes de l'inconnu, de l'incertitude.

La ferme Philomène. Qu'il avait dit un peu à retardement ; tremblant comme une feuille, te serrant plus fort dans ses bras qu'il avait toujours voulu protecteur au lieu de destructeur... Tu ne vas nul part ; tu restes ici. Personne te touchera, personne te ramènera chez toi ; personne te pelotera non plus. Puis merde, arrête tes remarques racistes ; les asiatiques n'se font pas toujours exploiter ! Ce n'était pas son cas, clairement pas, puis de toute façon, ça ne l'intéressait pas d'vivre aux ordres d'un patron qui se fait du fric sur le dos de ses employés qui, eux, se tuent à la tâche. Non, être son propre patron, il n'y avait que ça de vrai. Il passe une main dans tes cheveux, les caressant doucement ; pour te soulager, mais aussi pour que lui-même soit apaisé. Je suis désolé, je sais qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond aujourd'hui. Je ne voulais pas te... Tu me fais tellement tourner la tête, mais ce n'est réel que pour moi ; pas pour toi. Je suis un monstre putain d'merde. Mais il n'y a aucun mot qui ne sort de plus. Sick, il se mord la lèvre inférieur de dépit, s'il te disait la vérité Philomène ? Que cette relation étrange n'est qu'un fruit de son imaginaire ? Qu'il l'a crée de toute pièce pour pouvoir être proche de toi ? Comment tu le vivrais ? Je suis pas dans mon assiette, c'est tout. Pardonne-moi. Mais parle plus d'vouloir partir s'il te plaît.

Je ne peux pas te dire pourquoi Philomène
mais sans le savoir tu me malmène
il y a mon corps et mon cœur qui s’emmêlent
tu n'imagines pas à quel point tu es cruelle


Il s'éloigne un peu, reprenant son souffle un peu saccadé, tentant de calmer son cœur qui bat à un rythme effréné. Dans ses joues, il y a des fourmis, sa vision est un peu saturé ; c'est horrible. Il en devient vraiment malade. C'est horrible. Il décède sans le savoir.

J'te promet que ça va aller, d'accord ? Il te dit ça, mais c'est avant tout à lui qu'il décerne cette question ; oui ; ça irait mieux, une fois qu'il aurait reprit son souffle, Sick ira mieux. C'est le front posé sur ton épaule qu'il vient attrapé ta main, entremêlant ses doigts avec les tiens. T'es cruelle Philomène... Parce que c'est sorti tout seul, parce qu'il n'a pas pu le réprimer, parce que c'est ce qu'il ressent en cet instant.

Tu es cruelle de me faire vivre un tel enfer
tu me fais endurer un putain de calvaire
j'sais même pas si j'ai encore les pieds sur terre
j'me brise comme une saleté de verre


Respire
Expire
Attendre
Patience

FEELINGS // with philomène// je m'excuse ♥ // love sur toi // correction en cours
TEMPLATE BY MINNIE OF SHINE

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Invité
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Jeu 17 Nov 2016 - 23:11
mes yeux sans bruit dessinent le cri de mes colères enfouies sous terre je ferme la porte à clef quand naît l'envie d'écrire l'envie de tout te dire
les marionnettes tirées par les fils
vivantes mais soumises incandescentes chauffées pour ne jamais mourir
parfois j'aimerai être une simple poupée, qu'on me dicte mes gestes et ne plus avoir à réfléchir ; qu'on me coince dans un coffre pour me ressortir seulement un siècle après
qu'on s'émerveille devant ma beauté intemporelle
parfois j'aimerai juste me laisser tomber, ne plus avoir à chercher des réponses pour toi ou pour eux en général
juste sourire éternellement sans me poser de questions stupides
juste
ne plus ressentir, car j'ai peur depuis ça (ce quelque chose que tu ne connais pas et que tu ne pourras pas connaître car je n'en parle pas jamais nous sommes trois trois seulement trois à détenir le secret)
tu me serres tellement fort que j'étouffe, mais c'est douloureusement agréable
tu m'étouffes comme si tu voulais m'éloigner du malheur pour éteindre d'un long souffle la moindre de mes tristesses
(la f e r m e)
si seulement, sick
si seulement je pouvais taire tout ça ça me donne mal au crâne j'ai juste envie de te rendre tout ce que tu me donnes à ma manière de laisser couler mon amour le long de ton corps sculpté
(si seulement ma source avait encore de l'eau)
si seulement elle n'était pas aussi timide, cette source. si seulement elle n'était pas vouée à disparaître petit à petit à conserver précieusement le liquide délicat qui s'en découlait
si seulement elle ne l'avait pas pollué avec son poison subtil
aujourd'hui, tu m'as fait rendre compte de nombreuses choses ; aujourd'hui je me suis rendue compte que peut-être que c'était un rocher qui obstruait l'entrée, que toi de tes grandes mains de tes mots qui claquent mais qui sont si sincères tu pourrais le décaler pour t'abreuver à la source qui s'en découle
(seulement si c'était si simple)
((si seulement))
si seulement ces deux mots n'avait plus besoin d'être utilisés
(je n'arrive pas à te croire complètement)
mais je me résous peu à peu à te laisser me guider lentement
c'est comme ces jeux dans la cours tu sais, celui où tu te mets de dos tu fermes les yeux et ton ami doit te rattraper
(est-ce toi tu ne feras pas comme eux)
est-ce que si je tomberais tu me rattraperais
tes mots me coupent la respiration ta main m'apaise et la mienne et mes poumons se font plus calmes quiets
comme si
ils me disaient
((regarde il est là tu peux respirer))
nous sommes voués à disparaître, alors essaye d'être plus convaincant essaye d'être un meilleur menteur car j'en ai marre de faire semblant
j'en ai marre de ressentir et de paralyser mes sentiments
je te laisse te plier, comme une dernière révérence avant que les rideaux ferment
je te laisse saisir ma main, comme si on allait saluer le public invisible ensemble
(mais c'est pas terminé)
c'est trop tard tu as laissé entrouverte ma boîte de pandore
et dans un souffle, sans te déloger la voix un peu calmée mais fébrile incertaine pas très haut intime comme si les arbres pouvaient surprendre notre discussion
comment je peux croire en tes promesses. j'y arrive pas, j'y arrive juste pas sick : je. je bloque, j'en sais vraiment rien. ça me fait flipper tout ça, toi, moi. c'est comme un retour en arrière. ça me fait bizarre de sourire sincèrement ou même de partager des rires, des photos ou un truc à deux. car ça fait longtemps que j'ai l'impression d'être seule, même si je discute beaucoup avec les autres. et ça me fait flipper, car  on est ensemble. je veux dire, c'est plus que des regards indifférents. c'est mieux, c'est beaucoup mieux mais je sais pas comment l'appréhender j'ai oublié en même temps que mes souvenirs comment ressentir envers un autre être humain. alors je fais des erreurs, et si on arrête cette discussion là je vais avoir l'impression d'être fausse avec toi.
(je respire et je reprends)
sauf que je veux pas. alors qu'est-ce qu'il se passe sick je vais encore m'énerver pour rien sinon, et ça me met sur les nerfs de faire semblant d'être insensible à tes troubles. alors je sais pas, ou ça ira mieux la prochaine fois je veux plus entendre.
explique-moi. toi aussi t'es cruel, sick.

(je serre un peu plus ma main dans la tienne)

sick —
<333333—
772 mots — RIMY ♥ @ OOC
Invité
 
Invité
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Ven 18 Nov 2016 - 14:47
JE SUIS ( ACCROC ) A LA DOUCE TONALITÉ ( DE TA SIRÈNE   )
Tu l'invites à la mort et il devient accroc à la douce tonalité de ta sirène ; celle de tes paroles murmurés, laissant paraître quelque peu ton miroir interne brisé. Tu es en train de souffrir Philomène, il peut le ressentir, c'est ce qu'il descelle le mieux chez un être humain ; la souffrance en silence ; parce qu'il est adepte, parce que de cet art, il est le maître. Son front toujours sur ton épaule, il écoute, s'abreuve de tes paroles comme il consumait la mort à travers ses cigarettes ; il écoute, imprimant chaque intonation de ta voix qui est malgré tout bien faible ; comme s'il était en train d'écouter des confessions beaucoup trop intimes ; comme si tu lui confiais un secret... Mais non, ce n'est rien de tout cela, n'est-ce pas Philomène ? Tu lui confis juste ton désarroi, tu lui confis tes doutes, tes incertitudes ; les mêmes qu'il éprouve quand il est avec toi. Et il est cruel Sick, dieu sait à quel point il l'est ; mais il ne peut pas lutter contre cette envie vorace de te posséder, de ne plus jamais te laisser t'en aller. Il a capturer tes ailes, empêchant dorénavant le joli petit oiseaux de s'en voler ; parce que lui est condamné à rester clouer au sol, dans sa misère et son amertume. Il est cruel Sick, parce qu'il te fait vivre un enfer, le même qu'il vit au quotidien quand il te voit ; et ça tape dans ses veines comme la jalousie qui boue dans son cœur. Il est Sick et tu es Philomène. Il es le créateur et tu es la manipulée. Il est l'architecte et tu es l'oeuvre inachevée... Et il se déteste ; mais comment te faire parvenir cette pensée ? Toi qui ne sait rien de lui et lui qui ne sait rien de toi ; toi qui ne connait pas son passé et lui qui ne connaît pas le tiens ; comment t'expliquer ses peurs ? Comment te faire comprendre indirectement qu'il est devenu dépendant de ta présence en dépit de sa volonté ?

Et ça tourne tout autour ; l'amertume le ronge, l'incertitude le dévore, le mépris de sois-même prend les devants. Il sent ta main se resserrer dans la sienne et tu finis sur cette note qu'il sait déjà... Je sais, je sais que je suis cruel. Il le sait Sick, mais il ne fait rien contre ça, parce que ce n'est pas si simple. Même s'il voulait le dire, les mots ne sortirait pas, parce qu'il les a scellés dans un coin d'sa tête depuis bien trop longtemps. Il est honnête, certes, mais il y a des choses qu'il ne peut pas révéler ; et il a beau t'aimer énormément, il y a des requêtes auxquelles il ne peut tout bonnement pas accepter. Tu veux des réponses, mais tu ne poses pas vraiment de questions Philomène. Tu joues les indécises, tu joues la taciturne, ne dévoilant pas vraiment toutes tes pensées. Mais il n'est pas devin Sick, il ne sait pas à quoi tu penses ; mais il en a malgré tout une petite idée. C'est ça qui le rend cruel, ce jeu du chat et de la souris alors que vous êtes tous les deux aux bords du précipice... Mais toi tu peux t'envoler Philomène, en un claquement de doigts et tu le lui a déjà prouvé en le menaçant de partir ; sans éprouver ou démontrer une once de remords ou d'incertitude à ce sujet. Preuve est faite que tu es présente à ses côtés, mais que ton cœur désire ardemment le fuir ; comme tes jambes qu'il paralyse de sa présence en t'enserrant de ses bras ; de son front posé sur ton épaule pesant des tonnes.

Comment te dire
Que je me déteste
Alors que tu désires
Ma vérité indigeste


Je ne suis pas du genre à faire des promesses, c'est vrai. Non, il ne cherche pas à t'embrouiller ; Sick cherche juste à être honnête à sa façon, à ne pas mentir plus que de raisons ; à te faire comprendre indirectement qui tu es et ce que tu fais. Mais je les tiens toujours ; quand j'en fais. Alors essaye de croire en moi Philomène. Parce que si tu ne le fais pas, peut-être que personne à part Sunny ne le fera. Ce serait peut-être plus simple de tout t'avouer ? Ce serait peut-être plus simple de supprimer de ta vie cette relation à laquelle il t'a forcé d'adhérer sans forme de procès ? Comment se résoudre à te voir partir ? Sick n'en sait rien, Sick pose beaucoup de questions, mais lui aussi n'a pas de réponses. Je suis pas plus doué que toi en relation humaine Philomène. J'ai pas pour habitude de de me lier avec les gens. Parce que j'ai toujours cette impression que mon bonheur est éphémère et que jamais personne ne pourra combler ce trou béant dans ma poitrine. Il ne sait pas vraiment ce qu'il dit, ça sort tout seul, il n'est plus capable de réfléchir. Et parfois il se demande Sick, si tu n'as pas inversé le processus, si ce n'est pas toi la maîtresse de cette relation et lui, le misérable pantin. Je sais juste que, quand j'suis avec toi, j'me sens bien ; et je veux pas que ça change...

Dis le Philomène
Dis le que je suis cruel
Que je t'endors, que j'te promène
Cri le Philomène
Que je te malmène


Il y a tant à dire, mais si peu de temps. Il y a tant à dire, mais ce n'est point tentant. Son cœur raisonne, sa pensée déraisonne ; il ne sait pas quoi dire, il ne sait pas quoi faire et ça bouillonne comme cette incompréhension dans ses veines. Tu peux pas comprendre à quel point je suis dépendant de toi, de ta présence. Je suis tout aussi cruel que toi, je le sais... Mais toi Philomène, tu ne dis rien ; tu penses tout bas, mais rien ne s'échappe de tes lèvres. Ses sombres pensées le dévore, ses mauvaises manies reprennent le dessus ; mais il n'a pas bougé Sick ; il évite ton regard, comme un fuyard, parce que c'est ce qu'il est dans le fond. Et je peux pas rentrer dans ta tête, je peux pas subtiliser tes mots de ta bouche, je peux pas te soulager ; ça c'est vrai. Et si ma présence n'est pour toi que cruauté et non un réconfort... Il n'y arrive pas, il ne peut pas finir cette sentence, parce qu'il n'en serait même pas capable... Je m'effacerais de ta vie. Hors de question. Impossible. C'est horrible. Qu'est-ce que tu le fais devenir Philomène ? Il en tremblerait presque s'il n'était pas habitué à perdre les gens qu'il affectionne. Il en pleurerait sans doute si les vannes n'était pas coupé et qu'il n'était pas déjà à moitié mort. Je veux pas te perdre Philomène, y'a pas plus vraie que ça, que cette putain de vérité la.

Et il resserre à son tour sa main sur la tienne, se mordant la langue, pinçant de nouveau ses lèvres.

Je suis désolé
d'être entré dans ta vie
et d'être maintenant incapable d'en sortir


HEARTBEAT // with philomène// jpp de toi ♥ // correction one day
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Sam 19 Nov 2016 - 16:46

mes yeux sans bruit dessinent le cri de mes colères enfouies sous terre je ferme la porte à clef quand naît l'envie d'écrire l'envie de tout te dire
j'ai tant de choses à dire
mais tu vas faire comme eux : l'humain est ainsi on aura beau répondre à un questionnaire dans un magazine en cochant qu'on préfère sauver la personne en face que soi-même alors qu'une fois en situation on fuit laissant la balle perforer la poitrine de son prochain
((c'est pour ça que je déteste le genre humain))
car on se complaît dans l'illusion qu'on a de nous-même et des autres, on a l'impression d'être en sécurité alors que nous ne sommes que des animaux qui tiennent trop à cette vie de merde pour se laisser tuer de la plus stupide des manières
car on est amoureux du frisson, des sensations des désirs et de la tristesse
car on se noie dans nos larmes en regardant des films à l'eau de rose montés de toute pièce pour nous satisfaire pour nous dire qu'on a de la chance d'être lambda un pion de plus un point dans la foule inutile et un abcès pourri par les magazines et les attentats
nous ne sommes pas mieux que ça, sick
car tes promesses ne valent rien, car elles vaudront jusqu'au moment où j'aurai le plus besoin de toi ou tes doutes seront remis en jeu et que tu hésiteras à voir la coquille creuse ou la jeune femme habillée d'un pull trop grand
sans doute que je cherche la complexité là où on ne devrait voir que de l'amour mais tu sais, on est des hellébores : pourris jusqu'aux os un ramassis de poussière sanglante
sans doute qu'au final tu es mieux, sans doute que je généralise trop pour m'inventer des histoires et éloigner cette fatalité qu'est la vérité mais c'est trop compliqué pour moi de faire autrement de voir autre chose qu'un laideron dans le miroir fêlé de mon âme
j'ai l'impression de t'avoir tout dit mais tu veux plus tu veux mon histoire le moindre des détails alors que je ne peux que t'offrir des théories pédantes sur moi-même
c'est trop compliqué de tout dire
de se confier, de s'abandonner quand on est méfiants
((pourtant))
est-ce la seule manière de te satisfaire ? est-ce que ton exigence prendra le dessus sur mes pudiques secrets sans doute pas si grave que ça ?
je pense, car j'ai besoin de toi autant que toi tu te dis dépendant de ma présence, car mon cœur se serre quand je te sens ainsi quand tu m'emprisonnes pour me forcer à respirer le même air oxygène de toi ; tu m'enfermes pour me forcer à partager mes questions (pourquoi tiens-tu tant à que je sois rassasiée de réponses)
on retourne au primitif, au désir de protéger soudain de sortir les crocs et de feuler sur les autres
on retourne à cette période où les rires étaient juste une superficialité incongrue et que les gestes suffisaient pour tout dire
((je déteste les mots))
je préfère tes mains, ton sourire, tes larmes et tes doigts qui filent entre tes mèches pour masquer ta nervosité
((j'aimerai que tu me repousses une bonne fois pour toute))
car je suis incapable de le faire, et que décidément je ressens trop avec toi
mais tu ne termines pas ta phrase, tu laisses en suspens la fin pour enchaîner sur autre chose comme si c'était trop dur pour toi comme si tu préférais tourner la page et repasser à la facilité qu'on avantage tous
et si je cherche à te dégoûter à nouveau pour que tu me relâches pour que cette idée de shooting photos soit juste un mauvais songe une séparation un peu douloureuse déchirante mais définitive
((et si ça ne marche pas))
((et si ça ne marche pas))
et si ça ne marche pas c'est que tu m'aimes réellement, que cette main que tu serres davantage n'est pas une utopie
(je parle un peu plus fort)
pour que les
o i s e a u x
(entendent)
tu veux que je te dise quoi, sick ? si tu ne peux pas me soulager et que tu ne fais que m'étouffer, à quoi ce nous deux sert ? on est comme ça sick, l'humain cherche une satisfaction dans une relation. il quémande un peu plus, il attend des trucs de l'autre si il a pas, bah il part. j'arrive pas à comprendre ce que tu attends de moi, car c'est irréel. car la première fois que je t'ai vu, c'était confus dans ma tête comme si mon esprit avait pas pris la peine de tout me dire et m'avait jeté à la mer en me hurlant démerde-toi. si tu veux me soulager, reste. reste même si j'ai tué quelqu'un (lui, c'était une personne non) sans en parler avec eux. si tu veux me soulager serre-moi encore plus fort, murmure-moi que c'est pas grave qu'on fait tous des erreurs et qu'un lui je pourrai en avoir un autre sans me soucier de savoir si j'ai assez d'argent ou non, si il sera toujours en bonne santé et que je serai assez bien malgré toutes mes erreurs, malgré que je sois nulle en cuisine, que mon travaille consiste à élever des oiseaux et qu'aimer c'est pas toujours facile.
(ma main est tendue je dois serrer la tienne avec plus de force que je me pensais capable)
dis-moi que je serai encore capable d'être heureuse.
et ma gorge se serre

sick —
<333333 bis—
942 mots — RIMY ♥ @ OOC
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Jeu 22 Déc 2016 - 21:51
IN MY SHOES ( JUST TO SEE ) WHAT IT'S LIKE ( TO BE ME  )
musique — Tu as cette capacité Philomène, celle de te livrer sans arrière pensée, celle de dire les choses comme elles te viennent, cela démontre ta confiance à son égard, cela montre qu'il n'est pas qu'un vagabond de passage ; et ça le conforte dans son idée d'un jour, te dire la vérité. Il n'est que l'instigateur d'un prémisse, votre relation n'est qu'une esquisse, mais vous en avez forgé une ; il ne se fait pas d'illusion, il n'est pas tout blanc dans cette histoire, mais il n'est pas forcément tout noir non plus. Dans le mauvais se cache parfois le bon et il se refuse à se dire qu'il a fait une erreur... Parce que j'suis accroché à toi comme un bateau à son port, parce que t'es ma lanterne dans ce monde de merde, une lueur dans les ténèbres, tu m'as sorti de l'agonie avec un sourire. Tu es Philomène, celle qui m'emmène. Tes paroles lui glace l'échine alors qu'il se redresse de plus en plus à chacune de tes phrases, son visage se déformant un peu plus, non pas par la tristesse, mais par la stupeur. Il ne s'était pas attendu à ce que tu lui dises tout ça, pas comme ça et certainement pas aujourd'hui ; mais il sait mieux que quiconque qu'il est coupable, qu'il est le responsable, qu'il te fait du mal sans le savoir. « A quoi ce nous deux sert ? » Si tu ne peux pas répondre à cette question Philomène, alors il devra te donner sa réponse, celle qu'il ne pourrait te cacher plus longtemps, la raison qui fait qu'il est si accroché à toi ; même si parler, pour lui, n'est pas évident ; même si mettre des mots sur ce qu'il ressent n'est pas sans conséquences.

Le silence est pesant, il plane dans cette forêt, mais vous semblez dans un autre espace temps ; son regard s'adoucit alors que sa main resserre encore la tienne, allant de concert avec ta force soudaine, comme pour te rassurer, pour te dire que ça va aller, que tout irait bien, même si tu ne sembles pas y croire ; comme si tu voulais renier l'éventualité qu'un jour, ça pourrait aller bien... Il ne sait pas quoi penser Sick, mais quelque chose naît en lui, quelque chose qu'il ne connaît pas, qu'il n'a pas l'habitude de vivre et c'est fou ce qu'il peut penser à Sunny en cet instant ; parce que son sourire est capable de remettre du baume au cœur à n'importe qui ; et il lui envie cette capacité Sick, il aimerait tellement pouvoir te rendre heureuse, il aimerait tellement pouvoir faire naître un sourire sur ton visage plutôt que des traits crispé et tiré. Il s'en voudrait de te faire pleurer, comme il s'en veut de t'avoir rattaché à lui sans essayer de tisser des liens en persévérant ; par lâcheté, par angoisse, parce qu'il savait très bien que sans ça, tu te serais sans doute mis à le détester... Et son cœur se serre à cette idée et il sait qu'il y a un problème, car si l'idée de te perdre ou d'être un jour détesté par toi Philomène, il sait que quelque chose se briserait définitivement en lui ; l'espoir. Tu ne t'en rends pas compte, mais tu es porteuse d'espoir ; tu es celle semblable à l'oiseau qui déploie ses ailes et qui serait capable de s'envoler en le laissant derrière. Tu es le symbole de la liberté, frêle et gracile, douce, mais noyant une profonde mélancolie et tristesse enfouie, et il ne se fait pas d'illusion Sick, il sait très bien que tu as des défauts, mais lui ne voit que tes qualités ; peut-être de celle que tu ne soupçonnes même pas. Alors il resserre encore une fois ta main et son front vient se poser contre le tien une nouvelle fois, la sincérité est une de ses qualités, il était temps pour lui de te la dévoiler.

Philomène, je refuse de t'étouffer comme je refuse de t'emprisonner ; parce que tu es pour moi semblable à un oiseau ivre de liberté, qui serait capable de s'envoler si je détournais le regard une seconde, comme si je n'étais 'rien'. Et je sais que je suis égoïste et contradictoire et que je t'emprisonne sans doute malgré moi. Tu me demandes à quoi ce nous deux sert ; mais si tu ne peux pas répondre à cette question Philomène, c'est que je ne te suffis pas, que je ne te « sers » pas. Mais qu'est-ce que la servitude dans notre relation ? Est-ce que je dois te servir à quelque chose ? Est-ce ainsi que tu vois le monde et les liens que tu tisses avec autrui ? Pour moi, Philomène, tu es comme cette lanterne que j'allume après un mauvais rêve, tu es semblable à la chaleur réconfortante d'une étreinte quand je me sens tombé... Je ne suis pas doué avec les mots et encore moins pour dire ce que je ressens ; mais quand je te dis que j'pourrais sans doute plus vivre sans toi, sans ta présence et sans ton sourire ; tu peux me croire sur parole.

Il tente de reprendre sa respiration, même si ça lui paraît soudainement difficile, parce que poser les mots sur les sentiments et sur les choses, c'est toujours difficile, ça rend la chose beaucoup trop vraie, ça rend la chose réelle et il ne pourra désormais plus fuir... Et c'est la première fois qu'il désir ne pas être lâche, qu'il souhaite assumer ses paroles et ses actes, que l'incertitude s'envole pour ne laisser place qu'à l'absolu. L'air entre dans ses narines pour abreuver ses poumons, pour alimenter son cœur, pour clarifier un peu plus son esprit... Et sa main libre vient caresser ta joue avec douceur comme pour essayer une larme qui ne coule pas, mais qui pourrait bien se trouver là. Je ne suis pas quelqu'un de bien Philomène, mais j'ai l'impression que tu m'as rendu meilleur, et plus, humain. Alors non, désolé, mais je ne te lâcherais pas, même si tu le désirais, même si tu me suppliais, j'en serais pas capable ; parce que j'suis lâche... Et il caresse un peu plus ta joue avec insistance, pinçant ses lèvres avant de reprendre. Et si tu veux vraiment être heureuse Philomène, je te jure que je t'y aiderais, que je m’efforcerais à ton bonheur ; je ferais tout pour ça. Parce que te savoir malheureuse me rend malade. Il ne s'appelle pas Sick pour rien, il n'est pas le malade imaginaire, il est peut-être un peu fou à lié, il est peut-être un peu ivre de toi, un peu déviant, un délirant... Mais il ne ment pas, c'est ce qu'il ressent, ce qu'il souhaite entreprendre. Et le voilà qui te prend une nouvelle fois dans ses bras, une main dans ta chevelure avec laquelle il entremêle ses doigts, sans arrière-pensée, espérant atteindre ton cœur de par sa chaleur. Je resterais Philomène, quoi qu'il arrive, quoi qu'il se soit passé, je resterais ; tu peux me croire, il faut que tu me croies.

Car te mentir, en cet instant, il ne le peut pas, il ne le veut pas, il n'en est peut-être plus capable... Et la vérité pourrait même être dévoilée ; cette carcasse d'amitié qui peut paraître éphémère, la marionnette et le marionnettiste ont échanger leur rôle... Ou alors êtes vous maintenant deux marionnettes... Il se fout de ça Sick, mais il ne veut plus te trahir. Et il est semblable à toi finalement, lui aussi s'est jeté à l'eau de lui-même, pour se démerder à établir quelque chose avec toi ; mais les liens seraient-ils fragiles ? Il espère que non, il prie pour ça... Il meurt à petit feu, fatalement, d'un jour te dire la vérité... Qu'il t'a forcé à l'apprécier, qu'il t'a forcé à l'aimer, qu'il a créé votre solide amitié ; même si elle est semblable à la dépendance d'une drogue et de son camé. Et il t'enlace un peu plus fort à cette pensée éphémère ; il est le camé, tu es la drogue qu'il doit s'injecter ; vous êtes, tous les deux, piégés.

REDEMPTION // with philomène// je t'aime meuf ♥ // désolé pour l'attente ;;
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Lun 2 Jan 2017 - 3:07

mes yeux sans bruit dessinent le cri de mes colères enfouies sous terre je ferme la porte à clef quand naît l'envie d'écrire l'envie de tout te dire
jamais tu ne m'abandonneras
je le sens je le vois
dans tes doigts qui ne cessent à chaque fois d'affermir ton emprise sur les miens
((tout va bien philomène))
tu parles avec le corps sick
tu dis tout tout sans avoir besoin d'ouvrir la bouche tu dis tout en laissant tes émotions envahir le contrôle
((ce contrôle devenu obsolète à cause de la société on se pense libre mais on est juste enfermés par le regard extérieur))
tu te penches tu combles cette distance imposée par nos différences et ton front rencontre le mien calme mes ardeurs et ma respiration déréglée
c'est incroyablement étrange (agaçant) de voir qu'il te suffit de ce genre de choses pour apaiser des inquiétudes qui se logent depuis des années dans le creux de mon cœur
et là à peine se perle l'amour la tendresse envers toi juste purs justes attachants rien de malsain d'hypocrite
car tu ne veux pas m'enfermer car tu ne veux pas faire comme eux
car tu ne veux pas m'emprisonner
car tu ne veux pas être de ces gens et naïvement je te crois sans doute oh oui sans doute que je vais me mordre les doigts mais avec toi j'ai juste envie de m'abandonner rire quand j'ai envie pleurer aussi ou même chipoter pour des conneries
avec toi j'ai envie d'être entière
est-ce une erreur dis-moi sick
car tout ça me semble si vide si rude si brut et pourtant je me plais avec ça, il ne me viendrait pas à l'idée de demander plus ou de jeter les mains ouvertes ce que tu me donnes au sol
tu me décris ainsi tu me décris comme ça mais j'ai peur de berné d'accepter que tu me décrives comme ça ; car je ne suis pas libre sick je ne fais que fuir essayer de bourrer mon assurance pour pas que les gens voient à quel point j'ai peur ou que je doute
et c'est vrai et ça me fait flipper car oui je risque de m'envoler car je suis lâche ne te méprends pas je fuis juste car je crains de m'attacher de ressentir pour être blessée
je me suis braquée
et voir qu'avec toi je peux un peu laisser retomber ma posture porter des pulls pas forcément élégants comme celui que j'ai sur moi à l'instant même qu'avec toi je me sens à la maison
c'est rassurant
alors même si je menace de prendre mon envol je te jure que je ne le ferai jamais sick sick
car tu n'es pas rien je te promets je te le jure
et tu ne seras jamais rien car on ne pourra jamais être rien aux yeux de quelqu'un
ni lui ni elle
ils seront toujours quelque chose
tu as raison
tu as raison mais arrête
car c'est juste
pas normal de tomber dans le mille ainsi
car au final je perds beaucoup à chercher ce que les autres peuvent m'offrir car au final j'oublie l'essentiel j'appréhende et j'essaye de ne pas être moi pour faire des jaloux et d'être toujours à mon meilleur jour
es-tu magicien sick
((ou juste))
m a l a d e
et si tu me sers sick et si je serai perdue si tu partais nos messages me manqueraient nos photos nos rendez-vous au café nos soirées passées au restaurant à parler de tout et de rien à te charrier à me sourire doucement
tu me manquerais car t'es devenu ma famille
et ça me fait plaisir ça me comble ça me réchauffe de savoir que je suis importante pour quelqu'un ; que je ne suis pas une ombre que je ne serai pas un regret passager si je venais à partir et que je serai un fantôme une ombre qui plane dangereusement qui rappelle les bons comme les mauvais souvenirs
je te crois je te jure
mais je suis muette je ne veux pas te brusquer
je veux juste que tu respires
que tout aille bien et qu'on soit juste heureux
cons mais heureux
aveuglés mais épanouis
naïfs et corruptibles
mais qu'on ne doute plus de l'un et de l'autre
sentir la carcasse de rien qui nous sépare ne me dérange pas car je sais qu'on va au-dessus des murs, des frontières et même du monde qu'en un coup de fil je pourrais sentir ton sourire dans ta voix dans le combiné
((tu ne lâches toujours pas ma main))
je sens ton souffle
c'est assourdissant enivrant j'ai l'impression d'être humaine à nouveau d'avoir le droit à ce genre de choses de te prendre dans mes bras
ton épiderme contre le mien toujours et encore
tendre qui caresse qui efface ce qui n'existe pas
((comme pour dire : regarde si tu pleures je serai là regarde si tu es en colère je serai là et même si c'est juste pour dire n'importe quoi je serai là aussi))
est-ce ça ou ne fais-je que surinterpréter
tu as besoin de parler de tout me dire et ça me fait plaisir car c'est une preuve de confiance ou je ne sais pas j'ai l'impression que peu à peu en effet je suis aussi importante pour toi que tu l'es pour moi
nous ne sommes pas des personnes biens, sick
et d'habitude je pense que le terme humain aurait été insultant mais là ça ne sonne que douceur que remerciement et j'accepte je comprends ce que tu veux dire
et c'est un peu compliqué de tout saisir de tes ressentis mais je fais comme je peux je ne juge pas je saisis à la louche
tu es anxieux
car je te bouffe du regard et que le moindre mouvement aussi petit soit-il m'est important et tes lèvres qui se pincent soupèsent tes mots
toujours ta main trahit ton attachement tu sais
tu te donnes
tu ne te vends pas
car j'ai l'impression que tu ne demandes rien en échange
mon visage doit être figé dans un mélange de fébrilité et de concentration ; et j'espère ne pas faire trop gamine à tes yeux ainsi
tu déclares avec tant de conviction
((m e r c i))
encore et toujours
merci d'être là
merci d'être exister
merci d'être assez malade ((sick)) pour me supporter
tu me positionnes tout contre toi tu m'entoures de ta chaleur et me laisse digérer continue ce contact que je quémanderai si tu le cesserai en te baladant dans mes mèches
je te crois sick
et je laisse ton étreinte m'envahir un peu plus encore je laisse mon nez tout contre torse et je réfléchis à ce que je dois dire
est-ce que te remercier serait trop étrange
est-ce que
(oh et qu'importe)
j'ai envie de te dire
tout ce qui me passe par la tête
je souris
et relève mon nez pou être audible pas la voix étouffée par notre contact
merci.
car je le pense vraiment
merci de me promettre ce genre de choses vraiment c'est- c'est important pour moi. j'ai peur de te perdre et voir que- que malgré ce que j'ai dit tu restes ça me touche beaucoup beaucoup. alors je te crois quand tu me dis que tu ne partiras jamais, j'espère que je ne serai pas déçue enfin- si j'essaye de partir retiens-moi me laisse pas faire des conneries encore. car si je pars un jour, je suis sûre de regretter. on va apprendre à être heureux ensemble, ok ? on se connaît pas encore forcément comme des gens très proches mais ça on peut y remédier et- j'ai l'impression d'être libérée d'un poids maintenant car j'avais l'impression que c'était faux. que tu étais anxieux pour- je ne sais pas, pour un truc ? et ça me faisait peur car je pensais que tu allais partir ahah. ((rire sans joie))
c'est douloureux de tout dire mais tu as fait l'effort de le faire alors
alors je ne peux pas rester indifférente à tout ça
j'ai l'impression que tu m'idéalises beaucoup et j'ai peur de te décevoir, être naturelle c'est... bizarre pour moi. fin je fais pas spécialement personne ouverte et agréable de vue je pense et si je peux essayer d'être un peu plus "normale" avec toi ça serait euh- cool ? donc euh ça peut paraître idiot, mais si tu as besoin d'aide si tu veux juste venir regarder un film -même si je risque de vraiment flipper- chez moi tu peux me demander, ok ? je veux vraiment que ça soit- pas bizarre entre nous. je radote, je sais pas comment tu fais pour supporter une vieille comme moi.
et puis
(il y'a sa silhouette)
le souvenir d'une rencontre qui revient et qui vient gâcher ce moment, comme une menace l'épée de damoclès au-dessus de ma tête
et je crois que je suis un peu trop curieuse mais
et que ce n'est ni le moment mais maintenant que ça va mieux et je n'ai pas envie de froisser une page de ton histoire la déchirer en te proposant ce genre de choses
((elle était assez claire la jolie arsène))
elle ne voulait pas que je tourne autour de toi
et je ne trouve aucun plaisir à t'en parler vraiment c'est même assez désagréable
((un jour ma curiosité me tuera))
il y'a une fille que tu connais -arsène- qui est venue me voir il y'a quelques jours car elle ne voulait plus que je sois proche de toi. ça serait déplacé de te demander si je dois me méfier ou ignorer ou-je sais pas en fait. ce que je dois faire envers elle. je voulais pas t'en parler tout à l'heure car tu avais déjà l'air pas à l'aise du tout.
((tu m'as promis de ne pas m'abandonner))
et je t'entoure de mes bras sans te lâcher

sick —
c n'importe quoi—
1723 mots — RIMY ♥ @ OOC
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Lun 16 Jan 2017 - 2:36
GODDAMN RIGHT YOU SHOULD BE ( SCARED OF ME ) WHO IS IN ( CONTROL )
musique — Son corps emprisonne le tien avec la force de ses bras, incapacité à te laisser t'envoler, à réduire cette proximité qu'il capturait sans te concerter. Tu ne dis rien Philomène, tu ne montres aucune gêne, alors il se retrouve libre d'agir, dans l'incapacité de véritablement réfléchir. Tu sais très bien où tu veux en venir, tu le manipules à ta guise, comme un pantin sans âme, une poupée de chiffon froissée et recousue maintes et maintes fois. Il est semblable à cela Sick, quand il est avec toi, il redevient cet être malade, cet être qui gît dans un lit d'hôpital ; il redevient celui qu'il ne veut pas, Yamamoto Kyosuke. Son emprise se ressert alors qu'il t'écoute, s'abreuvant de tes paroles comme si c'était la dernière fois qu'il t'entendait parler, imprimant chaque intonation dans un coin de ses pensées. Jamais, au grand jamais il n'oublierait cette journée ; il ne voudrait jamais oublier. Ta douce voix se fait bienveillante, chaleureuse ; et tu le remercies, lui. Lui qui n'est rien, lui qui ne fait que détruire plutôt que construire, lui qui ne prend pas la peine d'essayer, lui qui s'impose sans jamais demander, lui qui devient acteur et à la fois spectateur de ce qu'il crée, lui qui à cette relation t'as conditionné. Comment fais-tu pour remercier un être si abjecte ? Comment fais-tu pour ne pas être malade ? Comment fais-tu pour ne pas le rejeter ? Cela serait tellement plus simple, plus humain, mais si mesquin. Lui qui voulait juste se rapprocher de toi, lui qui avait souhaité faire partie de ta vie ; pourquoi diable cela avait-il évolué ainsi ? Le créateur devient dépendant de son œuvre ; de son chef d'œuvre ; une relation qui ne ressemble à aucune autre, un lien qu'il chérit comme la vie, comme la beauté de ce merci.

Et il pourrait en chialer Sick par culpabilité, il pourrait s'effondrer Sick et te dire toute cette putain de vérité. Peut-être que cela ne changerait rien, peut-être que tu ne lui en voudrais pas tant que ça ; mais comment prendre le risque alors que la simple idée de te perdre pour le faire sombrer ? Sick n'est plus Sick, il est vraiment redevenu cette être faible, il est vraiment redevenu Kyosuke. Si tu savais son histoire Philomène, est-ce que la vérité de votre relation te ferait fuir malgré tout ? Il aimerait tant que ça ne soit pas le cas, il aimerait tant que rien ne change, que vous restiez à jamais ainsi ; mais ce serait égoïste ; tout ce que Sick est, mais que Kyosuke n'est pas. Il souhaiterait oublier cette personne qu'il fût autrefois, mais rien que par ta présence, tu lui rappelles, tu le fais sombrer sans le savoir, tu le détruis sans le vouloir. Et son cœur se serre de nouveau, prit soudainement dans un étau. Tout ce que tu lui dis n'est qu'une lame enfoncée un peu plus profondément dans sa putain de poitrine. Non, non, il ne t'idéalise pas Philomène, il est juste fasciné, totalement sous une emprise à laquelle il voulait normalement te faire succomber ; mais le rôle s'est inversé. C'est lui qui est irrémédiablement attiré par toi, lui qui ne peut plus t'échapper, c'est bien dans son putain de cœur que tu es ancré. C'est un flash qui survient, un souvenir qui intervient, les sueurs froides oubliées prennent de nouveau d'assaut son cœur, refroidissant son corps, le happant dans un endroit qu'il ne pensait pas revoir. Ta voix lui parvient, mais ses tremblements deviennent incontrôlables ; il ne veut pas revoir, pas savoir, pas maintenant, pas comme ça. Une boucle, juste une boucle de quelques secondes, mais surtout une douleur, de celle qui détruit les entrailles, qui brise le crâne, qui broie les os. Sa main se perd, en quête de la tienne, alors que tu continues de parler ; le meilleur remède à son calvaire, ta présence et la sonorité de ta sirène. C'est pour cela que le jeune homme ne se sentait pas bien aujourd'hui ; la vérité le rattrape, celle qu'il cherche depuis des années, mais qui lui a toujours échappé... Bientôt, il pourrait la confronter, elle, la responsable de son enfer.

'Il y a une fille que tu connais – Arsène- qui est venue me voir.'
Arsène
Encore une fois
Elle le malmène
Arsène
La responsable de son enfer
Continuant de lui faire vivre un calvaire
Arsène
Qui s'en prend à Philomène
Qui détruit ce qu'elle touche
Arsène
Un prénom
Arsène
Son exécution
Arsène
Un poison
Arsène
Tremblement
LA raison
Il resserre davantage son étreinte à l'entente de ce prénom, les pupilles écarquillés, semblable à un enfant apeuré ; la rancœur qu'il ressent, laisse place à un sentiment d'angoisse. Qu'elle fasse de lui ce qu'elle veut, mais qu'elle ne daigne pas poser la main sur toi, qu'elle ne vienne pas encore une fois gâcher quelque chose, supprimer ce qui lui est important, effacé pour ne jamais se rappeler. Ne plus que tu sois proche de lui ? Ses tremblements se font plus persistants, ses dents claquent, ses jambes lâchent, la vérité le rattrape, ses genoux se posent au sol alors que ses mains s'agrippent à ton tee-shirt. De quel droit Arsène ? De quel droit se permettait-elle de te dire ça ?
Pourquoi ?
Oui, surtout, pourquoi ?
Une question qu'il aimerait lui poser maintenant
Pour la confronter, pour connaître enfin la putain de vérité
Pourquoi ?
Pourquoi Philomène ?
Pourquoi lui, Pourquoi eux ?
Qui est-elle Arsène ?
Qui est-elle pour lui, si ce n'est qu'une étrangère ?
Non, elle était bien plus que cela.
Arsène, la traîtresse.
Arsène et sa maladresse.
Arsène, la voleuse.
Arsène, la menteuse.

Et il serre de ses mains tes bras, à bout de souffle, un nouveau flash ; les souvenirs arrivent et repartent, plus rien n'a de sens, désormais, plus rien n'en aura jamais. Sick redevient Kyosuke, l'homme qui s'effondre sur le sol, qui se brise dans des centaines d'éclats de verre ; il se perd dans le passé, n'envisage plus l'avenir. « Ph... Philomène... Je t'en supplie... » Et les mots sortent, mais les syllabes sont hachées, il tremble, mais il n'a pas froid ; il redevient juste 'malade' ; comme il l'était autrefois ; car les souvenirs reviennent, ils arrivent, il le sait. « Reste... Loin de cette fille. Ne l'approche surtout pas. Je t'en conjure Philomène. » Il le sait bien, qu'il n'a aucun droit de t'ordonner cela, que tu es libre de faire comme tu le souhaites, mais la peur qu'elle vienne te faire subir ce qu'elle lui à fait subir... Et si... Et si Arsène détruisait Sick de ta mémoire ? Et s'il ne restait plus aucune trace ? La peur, l'angoisse, tout cela s'installe.

Alors il se relève avec rapidité et t'enlace.
De ses tremblements qui le guident, c'est sa voix qui se casse.
« Elle m'a déjà tant pris ; à cause d'elle, je ne sais plus qui je suis, je me suis perdu, je suis devenu un malade en sursit, un gars qui se fait appeler Sick, oubliant Kyosuke, oubliant qui j'étais... » Et peut-être est-ce mal de l'accabler autant ; peut-être s'en voulait-elle vraiment, mais la rancune est là, comme cette sensation d'avoir oublié quelque chose de vraiment important ; qu'on lui a arraché ce à quoi il tenait vraiment. « Je ne veux pas qu'elle t'approche bordel, de quel droit est-ce qu'elle... ? » C'est maintenant la rage qui prend possession de lui, la colère qui gronde alors qu'intérieurement, il tombe. Sick, qui est-il vraiment Sick ? Que doit-il faire maintenant ? Pourquoi des flashs ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? Pourquoi aujourd'hui ? Quelque chose cloche, quelque chose ne tourne pas rond.

« Méfie-toi d'elle et s'il te plaît, reste loin de cette fille. Reste loin d'Arsène... » Ce nom lui écorcherait presque les lèvres à l'heure actuelle ; la sueur perle de son front, ses bras tremblant t'enveloppant encore naturellement. Il quitte néanmoins à regret ta chaleur pour te tourner le dos et s'allumer une nouvelle cigarette... Le voilà qui éprouve le besoin de se ruiner les poumons pour oublier, pour ne pas ressentir, pour ne pas continuer de haïr, pour ne pas avoir envie de vomir. Il y a tout qui tourne, un voile qui s'éclaircit, mais son cœur qui s'assombrit. La rancune reprend place, l'amertume disparaît. Arsène... Il pourrait accepter qu'elle s'en prenne à lui, qu'elle vienne l'insulter, le narguer, le malmené. Mais pas toi, non, ça, il n'accepte pas. On ne touche pas à Sunny et on ne te fait pas de mal, c'est hors de question Philomène. « Putain de. Qu'est-ce que c'est que cette merde ? » Un trop-plein d'émotion, un torrent que le jeune homme ne contrôle pas, qu'il n'arrive plus à calmer, ni même à emmagasiner. La souffrance de ses entrailles qui se désintègrent, se souvenir qui ne lui appartiens pas et qui revient soudainement... Bordel de merde. Il pourrait répandre ses organes sur le sol, il pourrait gerber, il pourrait s'effondrer. Mais ce n'est pas ce qu'il est, il ne peut pas se laisser aller. Redoubler de vigilance, encore une fois, rester sur ses gardes. « Je suis désolé Philomène. Preuve est faite que j'apporte vraiment un lot d'emmerdes. »

Et je me sens responsable de toi maintenant, même si c'était déjà le cas auparavant. Je n'accepterais pas qu'on te touche, ni qu'on te fasse du mal ; parce que tu ne le mérites tout simplement pas. L'affaire Arsène, je m'en occupe ; reste fidèle à toi-même... Mais ne me fuis pas, ne l'écoute pas, ne m'abandonne pas ; car dorénavant, j'ai encore plus besoin de toi.

Un souffle saccadé, une main posée sur le cœur qui semble prêt à exploser, les larmes coulent, mais non pas par tristesse ; juste la douleur, insoutenable douleur. Sick le sait, il en est conscient, ça revient, tout revient... Et encore une fois, il va finir en mille morceaux sur le sol.

RISE&FALL // with philomène// amour ♥ // je pars en couille //
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Sam 21 Jan 2017 - 0:16

mes yeux sans bruit dessinent le cri de mes colères enfouies sous terre je ferme la porte à clef quand naît l'envie d'écrire l'envie de tout te dire
ascenseur émotionnel
tout redescend il a suffit d'un nom n'est-ce pas il a suffit d'elle et tu t'es laissé avoir
tu t'es laissé empoisonner
t'es bouffé par son existence par le simple fait que je prononce son prénom
je ne voulais pas
((je regrette))
car arsène ne mérite pas car arsène ne devrait tout simplement être un néant un mot vide de sens à te yeux
((pourquoi ce n'est pas ainsi sick))
pourquoi cette ancienne amante te tourmente
pourquoi tu as détourné le regard de moi ((je viens de me confier)) pour te soucier d'elle
(sais-tu comme c'est blessant)
d'être considéré comme une simple chose à protéger
que l'autre préfère battre ses cauchemars au lieu de partager quelque chose avec toi
et que le malheur dépasse les bonheurs simples qu'au lieu de les ronger un petit peu il les avale sans pitié
car sick
tu ne me regardes plus
car tu t'es détourné et que ça me fait peur
car tu me demandes de ne plus l'approcher et que j'ai envie de faire le contraire
car elle est si importante pour toi que je dois en découvrir plus
alors que d'après ce que tu m'as dit
et ce que je garde secret à moi
j'ai des mots
des syllabes
(qui sont effacés de ta mémoire)
sick sick
kyosuke
(dans d'autres circonstances je t'aurais dit que c'est un ravissant prénom)
tu es jeune sans doute un peu stupide et ça m'exaspère
ça me donne froid dans le dos
car certes ton étreinte s'est raffermie
mais où est ton cœur
où est ton esprit, à l'instant présent
près du mien où dans un passé lointain qui remonte
pourquoi tout sonne si réel
mais à la fois si secret
que caches-tu
et je ne dis rien je laisse les sentiments se déverser je retiens les miens je te sers de défouloir peut-être ou je ne sais pas sans doute que je ne comprends rien
tu es hâtif pas délicat (ça ne te va pas la délicatesse) et je te relâche moi quand tu me serres plus fort de ton grand corps tremblant quand tu m'étrangles de tes peines et quand la boule se forme dans ma gorge tandis que le temps continue de passer
et j'ai encore ton étreinte
(est-ce bon signe dis-moi)
à peine ça que
((tu me relâches))
et le contact physique est brisé et je te capte plus
on est à des années lumière et ça m'attriste
car c'est tout le temps ainsi avec moi
car je détruis les relations
car il y'a forcément quelqu'un qui trouve le moyen de s'immiscer pour tout détruire et ça me tue ; car j'ai vraiment l'impression que je ne serai jamais heureuse
car en plus d'être elle elle sait
car elle pourra très bien me faire chanter avec raphaël avec true avec eux
avec lui
car lui est
il a été celui de trop
et encore une fois il y'a un indésirable
(est-ce qu'un jour ma vie sera normale)
voilà une nouvelle qui semble t’assassiner et tu fumes pour te tuer encore plus
(honteusement affligeant)
se réfugier ainsi dans le tabac, mes bras ne suffisent donc pas
et j'ai un éclat de peine et de colère dans les yeux car tu me demandes une allégeance totale sans accepter le contraire ; car tu veux ma confiance absolue que je me réfugie dans ta bulle sans te poser de question sans chercher à comprendre mon mécanisme
je suis immobile je crois bien et je vois flou un poids m'est tombé dessus car j'ai fait une connerie en te parlant d'elle car je suis déçue car je crois que tu viens de donner le coup de trop sur mon espoir
pourquoi ta première question n'a pas été de savoir ce qu'elle m'a fait, si je vais bien ? si elle ne m'a pas menacée à mort ? pourquoi tu pars si loin alors qu'au final on s'en fout, car te préoccuper de cette- de cette salope c'est lui donner ce qu'elle veut ? pourquoi tu me fais ça ? pourquoi tu nous fais ça ?
le visage crispé j'envoie valser mon pieds dans l'herbe
j'ai cet égoïsme je présume
cette envie que tu gravites autour de moi comme je gravite autour de toi ; qu'on soit ainsi et pas autrement qu'au lieu de s'éloigner à cause d'une idiote comme elle on se soude
je ne suis qu'une gamine exigeante qui dicte ses envies et qui attend à ce qu'on les exauce aussitôt
comment fais-tu pour seulement me supporter
((pourquoi on est humains au fond))
pourquoi c'est toujours comme ça ? pourquoi ça finit toujours en menace dramatique. je me le demande ahah. elle va me faire chanter et ça m'énerve sick bon sang, elle est en train de nous détruire en une gifle et une querelle.
je m’assois à même le sol sans me soucier des cailloux de tout ça ((rien n'a d'importance))
pourquoi sur toutes les personnes qui me touchent chaque jour, c'est elle qui a su ce que j'essaye de garder pour moi. pourquoi elle continue à te faire ça ?
je crois que j'ai un peu froid
sick —
c n'importe quoi bis—
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Ven 17 Fév 2017 - 19:04
MAIS L'AMOUR INFINI ( ME MONTERA ) DANS L'ÂME ( ET J'IRAIS LOIN )
musique — Et son cœur se serre encore et encore alors que sa main empoigne son tee-shirt noir ; ses ongles s'enfonçant dans sa peau sans qu'il ne s'en aperçoive, prêt à crever sur place au moindre moment d'inattention de sa part. Il n'arrive pas à guetter tes réactions, se contentant de fumer comme un pompier en espérant que la douleur s'estompe tout comme ses doutes et ses angoisses les plus secrètes, ses souffrances les plus profondes. Ta voix vient perturber le silence qu'il a lui-même instaurer, brouillant ses sens, perturbant son calme, détruisant toute parcelle de sa résolution. Pourquoi ? Tu demandes pourquoi Philomène ; mais Sick n'a pas vraiment de réponse à te donner. Il sait de quoi Arsène est capable, il peut très bien imaginer ce qu'elle t'a dit ; car il est loin d'être idiot, il sait à qui il a affaire. Son cœur tape encore, comme le sang tape dans ses veines, comme sa colère insondable gronde dans sa cage thoracique, qui l'inonde comme la fumée avec laquelle il s'abreuve. Sick sait tout ça, il sait très bien où tu veux en venir et tu as sans doute raison ; sur toute la ligne, comme à chaque fois. Car tu fais parler ton égoïsme Philomène ; comme il l'a fait auparavant ; il le sait Sick ; il sait pourquoi, il sait où elle veut en venir, où tu veux en venir ; mais il ne sait pas où il va. Arsène croit encore avoir main basse sur sa vie, elle croit pouvoir vous dicter votre conduite ; mais il n'en est rien. Et il aimerait te le faire comprendre, mais il est certain Sick que les mots ne seront pas suffisants ; parce que tu es butée Philomène, tellement têtue, tellement persuadé d'avoir tout compris, d'avoir raison sur toute la ligne ; mais c'est bien de sa faute aussi ; car il ne te contredit pas, rarement, jamais.

Et il vous fait souffrir avec ses réactions qui s'enchaînent et qu'il ne contrôle pas et plus tu parles, plus il part à la dérive ; plus ses entrailles se répandent virtuellement sur le sol, dans un souvenir palpable, qu'il caresse du bout de ses doigts avant de baisser la tête, de se recroqueviller un peu plus, enserrant son corps tremblant alors que tu continues d'énumérer ses défauts et ses faiblesses. Oui, oui, il est stupide de vous faire ça, mais la situation l'y oblige, car ce qu'il avait oublié revient à la surface, s'éparpille sur le sol comme un verre qui se casse ; pour Sick sonne le glas, une fin, un renouveau, quelque chose qu'il a cherché pendant des années, mais qu'il regrette maintenant d'avoir retrouvé. La douleur le clou au sol, les genoux percutant le sol ; et les voix autour lui donne la nausée, sa vision se floute, mais pas à cause des larmes. Et un coup de couteau, puis deux, puis trois ; des cris, des douleurs, du sang, de l'horreur. Il sent, il écoute, il se souvient de tout, il se rappelle et c'est le noir complet dans la forêt, même ta voix ne lui parvient plus. Kyosuke, il redevient Kyosuke, il se rappelle de Kyoshiro et de son sacrifice, de la perte de sa fierté, de sa descente aux enfers pour un sauvetage éphémère ; un homme est mort et une enfant a survécu... Les souvenirs afflux, la souffrance également. Voilà ce qu'elle a effacé, voilà ce qu'elle lui a fait oublier, la torture d'un homme qui s'est sacrifié pour autrui, une douleur qu'il ressent comme s'il l'avait lui-même subi ; ce n'est pas pardonnable, c'était bien trop important pour être oublié, autant pour lui que pour Kyo. Si semblable, mais si différent. Il se rappelle maintenant, il se souvient de tout, il comprend. Les agissements d'Arsène se font clair dorénavant, mais quelque chose manque à l'appel, quelque chose que Sick ne réalise pas, qu'il n'entrevoit pas. Et ta voix Philomène le sort de ses songes alors que le noir s'efface pour laisser place à de la lumière. Ses yeux embués de larmes se posent un peu partout pour finir sur toi, se rappelant alors où il se trouve, ce qu'il faisait. Et les phalanges craquent, ses muscles se contractent, son corps se braque.

Le voilà qui tremble Sick ; et tes paroles viennent le prendre d'assaut, il se rappelle ce que tu as dit avant qu'il ne parte à la dérive loin dans les souvenirs d'une vie qui ne lui appartiennent pas. Et il tremble, se redresse, t'attrape avec toute sa dévotion, toute sa résolution ; maintenant, il sait, il comprend d'avantage, il perçoit les événements. Sa main se perd dans ta chevelure une nouvelle fois, comme si c'était un geste normal ; et il fait tout pour que ça le devienne. Au diable les codes de la bienséance et tout le reste, Sick ne réfléchit plus à tout cela pour l'heure présente ; une incartade, une fois, une seule et unique fois, renier ses principes, laisser parler son cœur plutôt que sa culpabilité, jouer la carte de son honnêteté, quitte à être brisé... De toute façon, il ne pourra pas l'être plus qu'aujourd'hui. Et ses doigts tournoient dans ta chevelure alors que ses lèvres viennent effleurer ta nuque alors qu'il se redresse, posant son front contre le tien, capturant ton frêle corps avec le siens. Il ne peut pas te laisser dans l'incompréhension la plus totale, il le sait bien ; alors Sick va parler, il va dire les choses, il te laisse la possibilité de le détruire, de le faire ramper ; tu es libre Philomène, de le mettre en miette, de le briser. « Je me souviens maintenant. Je sais pourquoi. Je sais ce qu'elle veut. » Une grande inspiration alors qu'un léger rire s'échappe de ses lèvres gercées, le sillage de ses larmes précédentes encore présentes. « Et je sais très bien ce qu'elle a dû te dire ; je sais très bien de quoi elle est capable ; fouinant pour mieux briser les gens, pour les mettre en miettes, pour qu'ils soient aussi brisés qu'elle ne l'est. » Arsène n'est pas un secret pour lui, elle ne l'a jamais véritablement été, mais quelque chose manque à l'appel, une partie de l'équation est encore manquante, Sick en a conscience, mais en ce qui la concerne, il n'ira pas chercher plus loin. Seule toi, compte, il faut que tu le comprennes. Alors il dépose un baiser presque innocent sur ton front, geste de réconfort, amour bienveillant... « Elle est jalouse de toi, de... De ces sentiments que je te porte, car je n'ai jamais agi ainsi avec quiconque... Et c'est peut-être présomptueux, mais c'est ainsi que je le perçois. » Sick ne se trompe pas, il le sait, il le sent, mais le pire dans tout ça, c'est qu'il s'en contrefout royalement ; il a récupéré ce qu'il cherchait, il a récupéré ce qu'elle avait effacé, ce qu'elle s'était accaparé, désormais, il n'oublierait plus, il ne la laisserait plus agir à sa guise.

Il continue de te serrer dans ses bras, tentant de te couvrir de sa bienveillance, de toute la chaleur que son corps et son cœur contiennent, pour mieux t'envelopper dans cette sphère de sentiment débordant... Sick ose, il ne joue plus, il dévoile son jeu. « Mais je ne nous fais rien Philomène, je continuerais de t'aimer, même si cela ne lui plaît pas, moi, je ne t'abandonnerais pas, quoi qu'elle fasse. » Il ne prend conscience de ses propres paroles qu'après de longues secondes de blancs, son cœur se resserrant aussitôt, s'écartant en se grattant l'arrière du crâne, les pupilles fuyantes, la gorge nouée, tremblant de la fraîcheur qui s'empare aussitôt de lui dès lors qu'il est loin de toi. Ne pas nier, ne pas dire qu'il s'est trompé, c'est bien la dernière chose qu'il veut... Malgré le rouge sur ses joues et la brillance de ses yeux, c'est en écrasant sa cigarette sous sa chaussure droite et en se massant la nuque une nouvelle fois que le jeune homme continua sur sa lancée... Autant ne pas se voiler la face. « Je ne te dirais pas 'je blaguais, ce n'est pas vrai'. Ce n'est pas mon genre. Mais je ne me fais pas d'illusions, je sais très bien que je ne te mérite pas ; néanmoins, je serais toujours là, ça, ça ne change pas. »

Un amour à sens unique, c'est compliqué ; mais Sick cherche toujours à écarter la solution de facilité... Le voilà prisonnier de ses sentiments pour toi ; c'est à pleurer, mais il ne cherche pas la pitié. Non, loin de là. Tout ce qu'il veut, c'est être là pour toi Philomène et ses promesses, il ne les bafouera jamais. C'est un sourire un peu forcé qui vient étirer ses lèvres alors qu'il caresse le sommet de ton crâne. « Ne change pas Philomène, c'est tout ce que je te demande. Et laisse moi m'occuper d'Arsène, elle ne te tourmentera plus. » Il allait tout faire pour. Elle ne te nuirait plus. Si tu ne veux pas croire en son amour pour toi, tu peux au moins avoir confiance sur ce point-là. Il caresse ta joue, restant loin, mais prêt finalement, son cœur soudainement soulagé, un poids qui s'est enfin envolé. « Je t'aime, ça m'est tombé sur la gueule et je ne l'ai pas demandé, c'est ça la vérité Philomène. Et je me devais de bien te faire comprendre les choses en te les disant clairement, par preuve de ma sincérité et crois moi, c'est... Gênant. » Le rouge sur ses joues le prouve, mais au moins, les choses sont dites ; assez de se mentir à lui-même, assez de ne pas être honnête et pas franc ; juste, assez. Une cigarette vient de nouveau s'engouffrer entre ses lèvres abîmées, incapacité à relever le visage... Ne pas pouvoir te regarder dans les yeux, ce n'est pas ce qu'il avait souhaité, ni même présager.

Ne me fuis pas, malgré mes sentiments pour toi, s'il te plaît ; agis comme à ton habitude, reste avec moi et si cela te soulage, fait comme si je ne t'avais rien dit ; je t'en prie.

FEELINGS // with philomène// et voilà // je l'avais dit //
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Sam 25 Fév 2017 - 23:37

mes yeux sans bruit dessinent le cri de mes colères enfouies sous terre je ferme la porte à clef quand naît l'envie d'écrire l'envie de tout te dire
normalement, tout doit s'effondrer
le sol doit céder sous nos pieds, nos cris doivent percer le silence et les arbres doivent chuter
on doit tomber dans les abysses de la terre
et pourtant et pourtant il y'a juste toi ; tâche d'encre sur la copie double un peu trop parfaite de ma vie il y'a toi indésirable sur le tableau de l'herbe verte et des feuilles rouges
je me sens contemplatrice de spectatrice de ton malheur car je suis là tu te baisses et je ne peux rien faire
mon coeur me dit de te tendre la main, et la raison de rester loin
je me sens coupable, car c'est de ma faute un peu tous ces reproches je vois bien que quelque chose ne va pas ça va plus loin ça va plus loin et non je n'ose pas lever mon doigt pour encore encore exiger des explications qui te feront souffrir je suppose
je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi faire
alors je reste immobile car j'ai peur tellement peur de tout casser et je me sens stupide de ne pas oser de ne pas venir te prendre dans mes bras et te promettre que tout ira bien
non, décidément ça ne me ressemble pas de faire ça
((ou ça ne me ressemble plus plutôt))
on se serait connus cinq ans plus tôt tu sais je me serai levée je serai venue je t'aurai taquiné pour essayer de te faire sourire mais je me sens si démunie face à ta douleur ; face à ton visage qui se crispe et je ne suis décidément pas assez courageuse pour prendre part à ton débat interne non
tu me prends (encore) dans tes bras tu me saisis et je me relève ; tes doigts se faufilent encore et encore dans ma chevelure et je ne refuse pas ce geste car je crois je crois que je ne pourrai jamais rien te refuser non
quand tes lèvres en contact avec mon épiderme je frissonne mais il n'y'a rien de décadent, rien de sensuel quand ton front rencontre le mien
et je ne peux dire que ce sont les lames qui s'entrechoquent car nous ne menons pas un combat nous ne nous battons pas entre nous mais contre eux
contre le monde cet enfoiré
je me sens bien contre toi
((j'ai un peu moins froid))
tu trembles et je ne sais pas si je suis capable de supporter le poids du titan de douleur que tu aies, d'arriver à absorber toutes tes peines tous tes chagrins pour que tu sois vierge de tous supplices
nous sommes si près
tu as l'air si prêt
pour me parler de tout ça
j'ai besoin de savoir j'ai besoin de savoir ça sonne comme une sale obsession, tout comprendre chez toi retenir chaque détail car je suis comme ça avec mes proches ((ça doit être la raison du fait qu'ils sont si peu)) car tout est primordial et je déteste je déteste profondément être ignare
et voilà, tu commences à parler et je capte ton regard tu commences à parler tandis que tu me surplombes tout en étant à ma hauteur c'est vraiment étrange comme impression tu sais
tes respirations sentent le tabac, ça sent toi je trouve le tabac le gars un peu aussi mais je suis nulle avec les odeurs
tu ris un peu après ta phrase et je ne sais pas à quoi il rime mais ce n'est pas important alors je me concentre sur l'essentiel sur le poids des mots oui chacune de tes expressions tu es si près (prêt)
ça n'a plus rien à voir avec ta détresse d'auparavant, à la cigarette entre tes lèvres et mon mécontentement on repasse à la complicité à la nécessité de s'exprimer et de ressentir ensemble
tu la connais et je ne sais pas si ça me rassure au fond si je dois comprendre qu'elle t'a fait du mal aussi ou que tu as passé suffisamment de temps avec toi pour que tu comprennes tous ces mécanismes de robot déraillé
(avide de ton amitié avide de toi avide de nous)
je crois que je deviens folle parano à cause de toi et c'est triste tellement triste que je n'ai pas profité de la voir pour la briser un peu plus la casser car elle représente tout ce que je déteste chez l'être humain et oh si j'aurais pu lui brûler les ailes comme elle a menacé de la faire avec moi ça aurait été un tel délice un réel frisson qui parcourt et dont on devient accro
mais c'est un peu s'abaisser à elle de faire ça
alors j'opine avec un demi-sourire voilé et tu déposes un baiser réconfortant sur mon front
je n'ai pas les mots ma gorge se serre et je préfère te laisser parler écouter ta voix m'apaiser l'oublier même si tu parles d'elle
je t'écoute et ça y'est, les mots n'ont plus d'importance j'opine toujours comprenant sans chercher
pauvre enfant, elle est jalouse
et tu prononces un verbe et
j'écarquille les yeux
tu m'aimes sick tu m'aimes
((mais tu sais on n'aime pas les gens comme moi))
on les évite comme la peste on les garde en amis car c'est bien de les avoir de son côté que de l'autre
mais on ne m'aime pas, on ne me sourit pas à pleine dents on ne me propose pas de venir à son anniversaire
et ça m'étonne un peu car tu mérites tellement mieux alors je souris un peu mélancolique un peu attendrie au final car je ne peux te dire non non
je crois que je suis un peu trop humaine pour ça
que tu me tends tellement d'amour d'un coup que je ne peux que le saisir le plus possible
mais je dois faire une drôle de tête tout de même c'est un peu le chaos dans mon esprit car je ne sais pas ce qui est le mieux pour toi pour nous pour l'avenir pour réussir à survivre dans la jungle de la vie
tu t'écartes et cette fois-ci je comprends car moi je ne prendrai même pas la peine de faire une déclaration en sachant pertinemment que la réponse la plus probable est de l'ignorance ou on fait semblant de rien
((les humains sont forts pour faire semblant que tout va bien))
que y'a pas de problèmes que c'est faux on s'écrase pas sur nos pieds dans la foule
alors ma poitrine se lève un peu plus et je suis épuisée j'ai envie de rire de pleurer de te serrer dans mes bras de t'embrasser de te secouer pour te dire de te reprendre que c'est une bonne idée de t'accrocher à un individu de mon genre
tu souris et je ne comprends pas comment tu fais pourtant je n'ai pas envie de t'intimer d'arrêter même si c'est un peu forcé même si ça se voit que c'est pas sincère et que dans ces circonstances ça le sera jamais
ma respiration est toujours troublée et ta main qui vient flatter le haut de ma tête avec une tendresse qui me fait flancher me fait douter me force à continuer ma réflexion difficile
non je ne changerai pas
je ne changerai pas.
je l'affirme doucement sans assurance et tu es beaucoup moins près (as-tu peur de me casser sick alors que c'est l'inverse qui risque de se produire)
tu caresses ma joue et tu sembles presque soulagé d'avoir sorti tout ça alors que moi moi ça y'est je suis tiraillée
je ne veux pas te blesser mais je sais que dans tous les chemins je le ferai car je me sens incapable d'être aussi généreuse que tu l'es avec moi
et voilà tu répètes et c'est comme si tu en avais besoin toi aussi, de mettre au clair tout ce que tu ressens
tu t'éloignes et je reste silencieuse je te scrute même si tu évites le contact visuel ; je te scrute et devine le rouge sur tes joues
le foutoir de mes pensées me font hésiter je serre mes bras contre mon torse détournant aussi les yeux
tu sais, je suis pas une personne fréquentable sick. alors on sortira ensemble, mais ne sois pas déçu si tu prends par toi-même les jambes à ton cou en te rendant compte de comment je suis.
je m'approche et je tente d'arracher de ta bouche la cigarette que tu t'apprêtes à allumer
je ne sais pas quoi faire vraiment je crois que c'est un peu trop moi un peu trop la philo d'avant pas celle qui réfléchit pas celle qui sourit mauvaise et qui aide les hellébores à effacer les souvenirs des pauvres innocents je pense que oui c'est celle qui avait encore de l'amour à donner
et c'est étrange que tout ça, ça soit parti d'une séance photo
je profite que tu sois un peu penché et je t'attrape par les épaules pour que tu sois un peu plus à ma hauteur
j'essaye de t'embrasser
((j'essaye de t'embrasser et ça ne rime à rien))
ni avec mes sentiments, ni avec quoique ce soit
et ce baiser il est rempli de vide, de pardon pour tout ce que je vais te faire
alors je conclue me décollant c'est très rapide comme contact au fond tu sais
voilà, c'est tout ce que je voulais ajouter.
sick —
c n'importe quoi bis—
1651 mots — RIMY ♥ @ OOC
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Jeu 9 Mar 2017 - 23:31
'CAUSE THERE'S ( SOMETHING ) BETWEEN US ( ANYWAY )
musiqueTout en toi m'ensorcelle. Il reste figé pendant un temps, attendant patiemment le verdict de ses dernières sentences ; cette attente est cruelle, comme un criminel dans le couloir de la mort, qui attend qu'on l'achève. Il est comme ce pirate conduit à la potence pour avoir enfreint les règles ; celle qu'il avait lui-même établis en créant de toute pièce ce lien qui vous unit. Et pourtant, Sick ose. Il ose te dévoiler son amour, celui qui lui broie le cœur, qui lui déchire les organes, qui lui glace l'échine, qui lui carbonise les lèvres, qui lui fait courber le dos ; un amour qui le fait succomber ; qui le détruit ; mais qu'il ne peut pas abandonner, qu'il espère d'arrache pied. Il se fait pitié Sick, quand il y pense, quand il se regarde d'un œil extérieur ; il a pitié, mais il déteste encore plus l'illusion de ta personne le prenant à parti, acceptant ses sentiments juste pour ne pas le briser. Cette simple idée le fait bouillonner, l'enrage comme une bête blessée et apeurée. Je vois bien que tu es prise au dépourvue. Il le voit, il le sait et peut-être qu'il est cruel finalement, de t'infliger le supplice ; celui de l'achever. Son sourire reste collé à ses lèvres comme cette cigarette qui ne veut plus bouger, qu'il consume encore et encore en attendant son apogée ; les prunelles cherchant le ciel alors qu'il est cloué au sol de la terre... Sick est malade, en cet instant, il est malade de toi, avide de ton amour, envieux de ceux qui ont réussi à tisser des liens avec toi sans user de subterfuges et de mirages. Si seulement, si seulement il avait pris son temps, si seulement il avait persévéré, si seulement il n'avait pas joué avec les sentiments ; peut-être que la situation serait différente. Mais avec des 'et si' il reconstruisait le monde à son image, sans faux semblants, sans états d'âmes. 'Je ne changerais pas. Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte, il se retrouve décontenancé l'espace de quelques secondes, avant d'abaisser la tête ; un sourire suspendu à son faciès, comme soulagé de te l'entendre dire. Tu n'as pas besoin de changer et tu le sais, dans le fond, c'est logique ; il regrette un peu ses mots, l'espace de quelques instants, avant que le cours du temps ne le rattrape ; lui rappelant pourquoi vous en étiez arriver là. Arsène et Philomène, une entrevue, des menaces, des souvenirs néfastes et lui. Lui au milieu de tout ça, qui ne peut décidément plus rester aveugle à la détresse de son ancienne amie ; même si tout en Sick lui indique de fuir, de ne plus l'approcher, pour ne pas perdre encore une fois quelque chose de précieux. Une main sur la nuque, le photographe réfléchit ; qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire concernant le cas d'Arsène ? Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir lui dire si ce n'est toute la vérité ? Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir rajouter pour qu'elle comprenne ? Arsène... Encore une affaire du passé qui refait surface au pire des moments.

Son regard se perd à travers les branches, cherchant la lueur parfaite qui passe au travers alors que tu reprends la parole ; vous êtes unis par la sonorité de vos mots, mais vos yeux ne se cherchent même plus... 'Tu sais, je suis pas une personne fréquentable sick. alors on sortira ensemble, mais ne sois pas déçu si tu prends par toi-même les jambes à ton cou en te rendant compte de comment je suis.' La cigarette éteinte aux bords des doigts symbolise sa chute près du précipice. Le voilà qui tremble, alors que son visage d'habitude imperturbable se retrouve encore une fois en proie à des émotions qu'il ne soupçonnait même pas ; qu'il n'imaginait pas éprouver un jour ; comme si on lui avait subtilisé cette capacité d'aimer en même temps que son identité passée. Les yeux grands ouverts, Sick reste sidéré ; son dos aurait aimé se blottir à un arbre pour bénéficier d'un soutien ; mais finalement, c'est bien ta main qui vient subtiliser sa cigarette éteinte alors qu'il ne daigne même pas bouger, ni même sourciller. Et tes mots reviennent dans sa mémoire ; toi, tu n'es pas fréquentable ? Laisse moi rire. Vous allez sortir ensemble ? Ne te moque pas de moi... Tu prendras toi-même tes jambes à ton cou ? Jamais d'la vie. Se rendre compte de comment tu es ? Je sais déjà ce que tu m'infliges. Intérieurement, il se désintègre, il y a quelque chose qui naît et quelque chose qui meurt ; un amour encore plus ardent et une réserve qu'il abandonne. Pourtant, Sick ne peut pas s'empêcher de cogiter, de réfléchir à tes sentences, de les faire tourner encore et encore dans sa tête ; cherchant le pourquoi du comment... Pourquoi t'as dit ça Philomène ? Pourquoi est-ce que tu crois que Sick va t'abandonner alors qu'il t'as promis quelques minutes avant, qu'il ne le ferait jamais ? Prendre les jambes à son coup ? Non, même pas en rêve... Et il ne se rend même pas compte de la pression de tes mains sur ses épaules alors qu'il se retrouve penché pour une raison qui lui échappe ; sans doute trop perturbé par ton comportement qu'il n'aurait pas soupçonné... Et voilà. Tes lèvres viennent se poser furtivement sur les siennes et encore une fois, tout part en vrille, tout se mélange, tout s'accélère. 'Voilà, c'est tout ce que je voulais ajouter.'

Boum.
Son cœur rate un battement.
Boum.
Il se serre avec acharnement.
Boum.
Sa main se lève, maladroitement.
Boum. B o u m. B O U M.
Se pose devant ses joues rougeoyantes.
Son corps est pris de tremblements alors qu'il balbutie, cherchant ses mots, cherchant un moyen de communiquer ce qu'il ressent en cet instant ; mais il n'y a rien, que du vide, que des phrases qui n'ont pas de sens. Son front vient de nouveau se poser sur ton épaule, geste qu'il avait appris à user sans vraiment être gêné. Ses mains viennent se glisser dans ton dos, arpentant ses formes pour mieux les apprendre ; il agit sans réfléchir, comme un gamin, comme un adolescent qui découvre le bienfait de l'amour pour la première fois... Mais il ne sait pas Sick, qu'il s'illusionne ; il ne sait pas que tu papillonnes, que ce que tu lui offres est comme un pot totalement vide ; dépourvu d'eau. « Ne te force pas Philomène... » Les mots sortent d'eux-mêmes dès lors qu'il est proche de toi, comme si en te collant à lui, le soulagement était tel qu'il pouvait tout dire sans avoir peur de ses brûlés les ailes. Si tu savais Philomène, ce qu'il a ressentit avec ton dernier geste ; une immense joie teintée d'une plus grande peine ; car il sait très bien, il le ressent ; mais malgré ça, il ne peut pas te laisser t'envoler... Tu es l'oiseau qu'il désir garder en captivité... Ne lui offre pas cette possibilité. « Je sais que tu ne m'aimes pas ; mais si tu m'offres cette possibilité, je ne pourrai pas me résoudre à te laisser t'envoler. » Alors il vient t'embrasser pour accentuer ses paroles, les yeux clos, comme un fuyard qui n'ose pas croiser ton regard. Le contact ne dure qu'une seconde, mais ça lui suffit amplement pour basculer, pour lâcher ce qui est resté bloqué à travers sa gorge. « Je ne prendrais pas mes jambes à mon cou ; c'est toi qui le feras. Tu n'es pas infréquentable... Arrête de dire des choses pareilles ; je ne compte pas m'enfuir, même si tu m'dis tout ça ! »

Ses mains viennent se glisser sous ton menton, pour ensuite se placer sous tes oreilles, son front de nouveau contre le tien ; c'est fou ce qu'il avait pu s'habituer à user de tels gestes avec ta personne... « Je suis désolé d'être si égoïste. Je t'impose mes sentiments... Avoue-le... Tu as détesté ça, non ? » Ses yeux sont fuyants, il préfère regarder ailleurs que d'être confronté à la cruelle vérité ; même s'il en est déjà conscient Sick. Il sait très bien que tu ne l'aimes pas, que tu ne fait que succomber à ce qu'il t'offre ; et il est certain que son baiser n'était qu'une marque au fer rouge sur tes lèvres ; de quoi t'en dégoûter. Il devient fou Sick, cette situation le rend cinglé. Il ne sait pas quoi et encore moins quoi penser ; juste une chose est ancrée profondément dans sa poitrine ; c'est qu'il te désire d'arrache pied... Fais quelque chose Philomène, envole-toi ou tu seras à jamais piéger.
HEAVY BREATH // with philomène// dramaticfeeling // sick va pas survivre // correction en cours
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