forum rpg tout public univers fantastique/paranormal aucun minimum de mots avatars illustrés 200*320px
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal

let it begin + ft. rumer
Invité
 
Invité
avatar
Jeu 1 Juin 2017 - 10:47

past meets present
(rugy)




ça n’a pas été facile, vous savez, de réapprendre à marcher. de pouvoir se déplacer, de faire comme si de rien n’était. mettre un pas devant l’autre comme si c’était bien sur son pied qu’il s’appuyait. ça n’a été facile, de recommencer. de vaciller, de tomber, de se relever. tous ces efforts pour faire comme avant, et les voir continuer de regarder, même après tout ce temps.
ça n’a pas été facile, en vérité, d’entendre les choses qui se disaient. les rumeurs qui flottent dans l’air comme un nuage, qui masque les faits. ça les amuse peut-être de le faire pleurer (le nuage) d’y voir couler des petits mythes, des gros secrets. rumer sait parfaitement ce qu’il a fait — il n’a pas en parler, à se justifier. tout ce qu’il se contente de faire, vous savez
c’est de marcher.

mais elegy elle ne regarde pas d’un air dédaigneux elle n’a même baissé son regard ou en tout cas, il ne l’a pas vu faire comme eux. alors elegy elle lui dit que c’est plutôt joli, de boiter, d’être abîmé. elle lui que c’est son histoire qui parle à travers chacun de ses pas (mais elegy si tu savais, à quel point c’est laid, tout ce qu’il y a derrière ça). elle continue elegy et c’est doux comme paroles c’est la première fois, qu’on lui parle comme ça. elle dit que l’armée c’est malheureux, qu’elle n’aime pas les coups ni les bleus.
il baisse la tête un peu vous savez (après tout, des coups et des bleus c’est tout ce qu’il a pu lui offrir pour lui montrer qu’avec elle avant il était heureux)
alors rumer ricane (c’est pas léger c’est même un peu forcé) au fond il est vraiment vraiment touché.

je suis d’accord avec toi. c’est peut-être aussi pour ça qu’ils m’ont viré.

(au fond ce que tu regrettes le plus c’est pas d’être parti ni d’y être allé, c’est peut-être d’en être revenu)

quand il relève la tête les joues d’elegy sont toutes roses (ça lui va bien toutes ces couleurs) et il est content de lui montrer que oui, il l’écoutait. elle lui dit qu’elle travaille au cirque qu’elle est trapéziste et même qu’elle y apprend la magie.
il a envie de lui dire qu’elle en a pas besoin de leçon — la magie c’est tout ce qui transpire en elegy. ça sort par tous ses pores ça s’infuse dans l’air et ça fait du bien au corps.

c’est génial !

il a les yeux qui s’ouvrent de surprise et un peu d’admiration, tous ces trucs dans l’art ça te dépasse mais ça réveille toujours une certaine passion (un peu aussi de confusion). rumer il est pas là dedans il n’y a pas en lui la moindre frivolité ; il est surtout bien encré dans sa réalité.

l’école tu sais, c’est pas indispensable. regarde où j’en suis et pourtant moi j’y suis allé !

un peu d’auto dérision parce qu’elle n’est pas gêné elegy. on dirait qu’elle ne l’est jamais.

tu dois vraiment être très douée. je suis jamais allé au cirque, j’ai une bonne raison d’y aller maintenant.

et dès qu’il a dit ça il se sent terriblement gêné (il a pas envie de trop forcer rumer) mais il ne reprend pas. on ne revient pas sur de telles vérités (après tout c’est vrai, rumer il veut aller où que tu sois ça lui plairait).
on vient prendre la commande alors rumer se contente d’une boisson pétillante (sans alcool sinon ça risque d’être moins drôle). au fond il tremble d’envie de le faire (de retrouver les effets) mais c’est pas sage et il risque encore de se créer de nouveaux REGRETS.
puis l’ambiance change ça s’alourdit un peu c’est ni bien ni mal c’est juste qu’il faut bien qu’on en parle. elegy elle dit qu’il était pas méchant et qu’elle aimait bien passer du temps avec lui (ça fait un petit boum dans le coeur c’est plutôt gentil) elle lui dit qu’elle était un peu casse pied quand lui c’était finalement un vrai apprenti enfoiré.
alors il se racle la gorge rumer (ENCORE) et il se trémousse deux secondes sur sa chaise. il est pas gêné vous savez il essaie juste (pour une fois) d’avoir les mots qu’il faut et de ne pas se louper.

pourtant tu aurais toutes les raisons du monde de ne pas être contente de me revoir.

il rit un peu pour se détendre lui, et il boit juste une gorgée parce que c’est sec dans sa bouche c’est sec dans sa gorge c’est un peu dur de parler quand on n’a pas jamais les bonnes paroles de préparées. mais sa voix ensuite elle se fait plus dur un peu plus
adulte.

t’étais pas chiante elegy. c’est moi, j’étais un petit con. et moi aussi, j’aimais bien passer du temps avec toi sauf que j’étais incapable de te le dire alors je t’embêtais.

après tout tu sais ce qu’on dit elegy ? les petits garçons qui tirent les couettes des petites filles, c’est pas pour jouer, c’est pas joli mais
c’est pour dire j’aimerai bien qu’on s’aime toute la vie.

je te trouvais pas chiante. je t’aimais bien parce que t’étais vraiment différente.

elegy est-ce que t’as vu ? quelques minutes avec lui et le voilà déjà grandi. tu sais avec lui on n’a ni vérité ni mensonge mais aujourd’hui avec toi
il a envie d’être vrai.
(d’exister)
Invité
 
Invité
avatar
Jeu 1 Juin 2017 - 12:15
(( man plans and god laughs ))
feat rumer

t'as toujours des mots si doux ely qu'on finirait par te penser faite de sucre ((qui fond à l'eau)) et c'est que la pire arme contre toi c'est les larmes ça te rend faible si faible - papa était traître pour ça, un peu comme karyan. tu ne peux pas faire du mal à ceux qui pleurent - tu les allonges seulement à côté des saules pleureurs.
mais rumer ne pleure pas non il ricane
((c'est tellement moche de ricaner))
tu préfères les rires, les vrais et tu te souviens si bien que celui de rumer il est aussi chaleureux que l'été. et il a des mots amers, rumer ((t'as l'impression)) que l'armée et ce qui s'est fait ici ou ailleurs, ça lui colle pas tant à la jambe qu'au coeur peut-être, peut-être pas. est-ce que c'est vraiment l'important ? moi, je suis contente qu'ils l'aient fait - sinon on serait pas là en train de discuter. je suis heureuse que tu sois rentré, rumer. le sourire aussi doux que tes lèvres ((un peu barbe à papa)) mais ça te va si bien qu'on ne s'en plaindra pas
et puis soudain il est plus heureux, rumer
pour toi pour ton présent ((celui que tu regrettes un peu de vivre parfois)) tu lis dans ses yeux de l'admiration et ça te surprend ; rumer il te semble bien enfant et ça t'attendrit, ça serre un peu ton coeur gentiment alors que tu mordilles ta lèvre à ses mots ((et puis c'est toi qui brille)) quand il est tout gêné, lui prenant la main de tes dix doigts, la voix un peu trop haute au début c'est vrai ? tu viendrais ? tu te calmes un peu mais le regard toujours plus qu'heureux, le sourire qui se décolle jusqu'aux oreilles je suis pas forcément la plus douée mais oh je serais tellement heureuse que tu viennes me voir ! et puis le cirque c'est tellement bien tu sais - oh oui, ça serait vraiment, vraiment, vraiment bien, ça me ferait tellement plaisir rumer ! tu ris un peu, pleine d'enthousiasme même si peut-être ce n'étaient que des mots en l'air, par politesse

et puis il se racle la gorge, encore
attention rumer, tu vas finir par l'irriter

tu écoutes tout ce qu'il te dit et tu as l'air assez circonspecte avec ta tête un peu penchée sur le côté, tes doigts revenus sur ta tasse pour boire un peu tu m'embêtais ? tu laisses un petit rire sortir oh rumer, si tu savais comme tu étais doux avec moi comparé au reste du monde que je côtoyais et puis tu reprends une gorgée de chocolat, essuyant tes lèvres avec ta serviette toi, au moins, tu restais à mes côtés, et c'était déjà beaucoup tu souris doucement ((encore)) mais c'est vrai aussi et tu peux pas t'empêcher de le faire ah, ça, pour être différente tu esquisses un petit sourire embarrassé qui ne te ressemble pas la prise sur ta tasse un peu nerveuse enfin, je le suis toujours je suppose. disons que les adultes sont plus subtiles que les enfants pour le faire remarquer rire encore - peut-être pas si vrai que ça sans vraiment l'avouer mais j'avais des gens autour de moi tout de même, ma famille était gentille, j'ai deux frères de coeur adorables qui sont toujours là pour moi aujourd'hui et tu t'arrêtes dans ta phrase mais ton sourire dit tout - jack tu le dis pas parce que c'est aigre-doux quand rumer est là mais tu relèves la tête, tout sourire je suis contente de savoir que tu m'appréciais en tous cas. moi aussi, je t'aimais énormément ahah et même si elle t'en veut rumer, c'est toujours le cas maintenant

((t'es bien plus qu'un petit con méchant))
codage par joy
Invité
 
Invité
avatar
Jeu 8 Juin 2017 - 0:01

past meets present
(rugy)




(tu sais elegy) oui tu le sais sûrement, qu’il y a des mots qu’on dit et qui fendent le coeur (le nôtre ou les leurs). il y a des mots qu’on ne dit pas et qui pillent notre âme lentement (qui nous donne finalement l’impression de mourir brutalement). il y a des mots qui se jettent sur nous et qui saccagent notre corps, alors on lève les bras pour se protéger (pour les empêcher de nous brutaliser). il y a des mots, tu sais, ça a l’effet d’une BOMBE en nous et on se dit qu’il n’y a rien qui puisse réparer tous ces dégâts de trop. (dis moi elegy, comment on guérit de ce genre de maux).
et puis il y a des mots (tu sais elegy) qu’on a jamais entendu mais qu’on a toujours attendu. des mots qui réchauffent les mains comme le ferait un petit feu, des mots qui nous enlacent et nous soulagent un peu.
il y a des mots (et tu les as dit elegy) que rumer il a voulu qu’on prononce pour lui depuis
tout
petit.

je suis heureuse que tu sois rentré, rumer.

ça crée une petite fissure (tu sais) pas de celles qu’on déplore, plutôt celles qu’on implore. celles qui brisent pas mais qui aident à reconstruire quelque chose, à faire apparaître un truc plus beau et oublié. les rêves et les espoirs rumer ça fait longtemps qu’ils les a tous enterrés.
et toi t’arrives avec tes cheveux pleins de nuages — avec ta voix douce et chaude, tu dis des trucs qu’il attendait pas, des paroles vraiment sages. rumer il a l’impression de voler maintenant.
(il s’en fiche de fondre comme icare il est prêt un peu à tout pour être proche de toi, même si c’est peut-être trop tard)

je suis heureuse que tu sois rentré, rumer.

(c’est le genre de choses qu’il a toujours voulu qu’elle dise maman, mais elle a jamais rien dit vraiment. elle était de ceux qui blessent dans le silence, elle était de ceux qui se taisent et garde leur distance.)

il arrive plus à parler, peut-être parce que c’est toi là elegy, tu les lui a tous volé. tu as pillé toutes ces paroles déjà bien préparées (le genre qu’on balance sans vraiment parler), elles ont fondu au soleil parce que tu sais, c’est comme si l’hiver en lui mourrait.
elegy elle parle elle parle elle dit quelques trucs sur le cirque et c’est pas qu’il ne l’écoute plus — il se contente de la regarder et il est toujours choqué tu sais (tu lui as quand même dit que tu étais heureuse, qu’il soit parti de l’armée). elle est tellement vivante elegy, ça lui fait bizarre et il s’en veut d’avoir l’air si absent.
elle lui répond et elle soulage son âme encore (regarde ! je crois qu’il commence à décoller) il est vraiment tout léger. l’effet ressemble à celui après un dur entraînement, où l’on peut relâcher la pression et se remettre à respirer.

elegy c’est un peu la pause après la bataille. elegy c’est le genre de personne que tout le monde a hâte de revoir une fois au bercail.

elegy elle dit qu’il a été à ses côtés (non non, j’étais pas à côté de toi elegy, moi j’étais loin, loin derrière toi et tu peux pas savoir à quel point je le voulais pas) il était pas vraiment à ses côtés rumer, il était toujours à l’endroit où son pied pourrait se cogner au sien pour qu’elle puisse tomber. (j’aurai pu simplement te demander de t’allonger avec moi et de rêver)
elle lui dit qu’elle n’était pas seule — elle parle de cet ami (cet ami qu’il avait considéré petit comme son pire ennemi)
elle lui dit à lui rien qu’à lui qu’elle l’aimait beaucoup (malgré toutes les marques de coups)

alors rumer (il a grandi vous savez) il continue de s’intéresser à elle et ça le soulage de savoir qu’elle est entourée. au moins il y en a eu qui a réussi où rumer a échoué.

ha oui, et comment va t-il d’ailleurs, ton ami ?  

il boit une gorgée avant de reposer son verre et de rire doucement, un peu timidement.

j’étais tellement jaloux. j’étais vraiment idiot. comment il s’appelle déjà ? james, ja…

jacob ? jackson ? ha non voilà, ça lui revient (il l’a pas beaucoup prononcé celui ci de mot, peut-être parce que pour le petit garçon qu’il était ce nom là était trop GROS)

jack, c’est ça ?

dis lui rumer, que tu sais qu’il y a des mots qu’on dit et qui fendent le coeur,
le nôtre ou les leurs. dis lui que ce nom là il t’a ouvert en deux et t’a fait souffrir mais qu’aujourd’hui, il préfère en rire.
(mais dis moi elegy, avec des maux comme ça qui planent au dessus de toi, comment tu arrives à faire encore semblant de vivre.)
Invité
 
Invité
avatar
Dim 25 Juin 2017 - 15:43
(( man plans and god laughs ))
feat rumer

(((mais dis moi elegy, avec des maux comme ça qui planent au dessus de toi, comment tu arrives à faire encore semblant de vivre.))
tu sais c'est pas vraiment compliqué
pour quelqu'un qui n'a jamais vraiment existé
((quand on est morte avant de commencer))
c'est facile de continuer à jouer.
prétendre c'est ce que font les grands mais les enfants aussi s'y adonnent à imaginer papa et maman sans y mettre tous les aléas qu'on ne connaît pas encore dans ce temps comme la vaisselle que maman a claqué ou papa qui continue de hurler
prétendre les enfants le font il sont si forts quand il faut faire penser que tout va bien tout tourne rond

ely dis moi pourquoi es-tu amochée
((c'est rien je suis juste tombée))
ely dis moi pourquoi ne pleure-tu jamais
((parce que pleurer ça ne va rien changer))
ely dis moi pourquoi tu continues d'exister
((bonne question, je suis désolée))
ely dis moi il faudrait aller te coucher
plutôt que de te perdre à rêver
((mais rêver de mourir
c'est tellement plus doux que vivre
il y a des gens comme lui qui ont tellement fabulé
qu'ils ne s'en sont jamais réveillés))
toi aussi tu aimerais bien t'égarer
mais morphée ne veut pas te bercer.

rumer aussi il fabule il s'égare il a l'air prêt à décoller du sol déployer ses ailes pour son envol. il ne parle plus peut-être que ça ne l'intéresse plus peut-être que pour lui tu ne brilles plus ((ça serait pas étonnant)) ton être à la base n'était pas si éclatant ; tu n'es qu'un miroir qui déjoue la lumière - kaléidoscope sous les astres du soir. et tu ne sais pas ely que tu as enlevé de ses épaules d'énormes responsabilités que grâce à toi respirer c'est plus facile et que tu l'as réconforté ((tu le sais pas parce que pour toi c'est juste quelques banalités avouées)) quelques formalités échangées un peu

un peu comme ses mots à lui
auxquels on s'attend supposément
mais même en se préparant
ça n'empêche pas qu'ils ne soient pas jolis.

ton ami oh si ça n'avait été que ça rumer elle s'en serait sûrement sortie ely ((mais tu sais elle a toujours le bout de ses souliers dans sa tombe)) et sa silhouette sous les saules pleureurs à l'ombre. il te dit qu'il était jaloux ((et toi tu ne comprends bien)) pourquoi jack certains le traitaient comme le grand méchant loup - alors qu'avec toi c'était un bon samaritain. jack oui, c'est ça ton sourire est toujours le même, peut-être plus doux encore ((tu fonds comme de la crème)) à chaque fois c'est plus fort que toi tu ne peux contenir cette tendresse que tu lui as si longtemps dédié et qui continue de te hanter. tes doigts tournent sur la hanse de ta tasse j'ai jamais compris pourquoi tu t'étais énervé contre lui, ce jour-là. tout comme je comprends pas pourquoi tu étais jaloux un petit rire légèrement acidulé peut-être - peut-être pas avec toi on ne sait pas enfin, ça n'a plus vraiment d'importance je suppose tu remontes ta tasse à tes lèvres t'arrêtant juste avant de voir vu qu'il est mort pour finalement t'abreuver

((décidément))
ce chocolat te semble plus amer que du café
((ou alors))
c'est juste le parfum du deuil jamais vraiment terminé.
codage par joy
Invité
 
Invité
avatar
Ven 30 Juin 2017 - 23:41

past meets present
(rugy)



il n’a jamais vraiment connu la mort
(peut-être une fois c’est vrai, mais dans son cœur ça n’a pas vraiment été très fort) la douleur elle ne s’est pas réveillée et elle ne dort pas non plus depuis, rumer savait que papa était parti et que c’était vraiment mieux ainsi.
rumer n’a jamais vraiment connu la mort
(peut-être une fois c’est vrai, mais ce n’était pas la sienne ou en tout cas, ça n’en avait pas l’odeur) dans son âme ou bien peut-être dans son cœur la douleur s’est réveillée elle a après tout dormi bien assez, rumer savait qu’anne avait laissé bien trop de TRACES elle ne pouvait pas si aisément s’évaporer.
il n’a jamais vraiment connu la mort
(peut-être une fois encore, mais il savait que là bas, l’envisager était un tort) comme cendrillon il y a laissé sa chaussure avec le PIED dedans encore tout frais, mais pas tout à fait entier. faut dire que la botte ne t’allait pas et un peu comme ses stupides sœurs c’est ton talon que t’as coupé.

il n’a jamais connu la mort rumer il la côtoie sans lui RENTRER DEDANS. elle pivote autour de lui comme pour le narguer comme pour lui chanter (un jour ce sera ton tour et jamais tu y seras préparé). la mort elle flotte un peu dans l’air, et c’est con à dire mais il est sûr parfois de sentir ses doigts qui le serrent.

ce n’est de toute manière pas le genre de sujet qu’il aime aborder. c’est mieux d’ignorer vous savez, et puis un jour on jouera tous les étonnés

(c’était quelqu’un de si bien
nous l’avons tant aimé)

elegy confirme il a raison c’est bien JACK son nom. c’est bizarre de voir remonter dans sa mémoire un tel inconnu (alors que tout ce que vous avez partagé, c’est de fouler les mêmes rues) JACK et elegy te dit qu’elle ne comprend pas
pourquoi
si peu de joie
dans tes yeux d’ancien faux roi. la vérité c’est qu’il est incapable d’expliquer (c’est bizarre de voir remonter dans son cœur des relents de sentiments toujours aussi étrangers (alors que ça fait des ANNÉES qu’ils sont en toi cuisinés) elle te demande pourquoi
tant de jalousie
juste pour lui
la vérité c’est qu’il saurait le dire et le justifier (mais rumer n’est plus du genre à parler de lui ni au présent ni au passé, il a l’habitude d’être un peu incompris c’est après tout un cas un peu désespéré)

et bien...

il ne continue pas (qu’est-ce que t’as fini au fond rumer dans ta vie de petit scélérat ? pas grand chose tu crois marcher en avant mais c’est derrière que te mène tes pas) parce que elegy a déjà recommencé à parler

y’a entre ses lèvres comme une petite acidité
comme un secret qui crierait « SORTEZ »
sortez petits regrets gros remords et larmes endeuillées
cessez un peu d’être bloqués
(c’est mauvais oh vous savez, de pourrir de fermenter)
(sans jamais crever)
il la regarde porte son verre à ses lèvres comme pour empêcher (chez lui) son secret de remonter
(ne t’inquiète pas rumer, t’as la bouche cousue et le cœur émietté — il n’y a rien de très concret qui pourrait se voir parler)

mais elegy elle est encore ENTIÈRE vous savez et elle dit ça pose les faits sur la table comme si elle préparait une entrée. on dirait plutôt le dessert de trop vous savez (qui fait gonfler le ventre et donne un peu la nausée) et rumer qui buvait se voit s’étouffer
il crache à peine s’excuse en plaquant la main contre son bec désormais bien muet.
jack est parti décédé probablement enterré mais rumer n’a jamais connu la mort rumer il la côtoie sans lui RENTRER DEDANS pourtant il a l’impression de la sentir là
le frapper en PLEIN VISAGE
tu as manqué une fois de plus une occasion de te taire — dis toi qu’elegy n’était qu’un mirage

elle s’apprête sûrement déjà à partir tu es un trop gros NUAGE.
tu apportes la pluie alors que ses vêtements ont connu la tempête et ne s'en sont pas encore vraiment remis.

oh je…

— un instant de doute presque une envie de fuir RUMER un jour tes phrases peut-être que tu arriveras à les finir —

je suis désolé elegy. vraiment.

c’est franc juste pas très adroit mais la sincérité c’est plein de maladresse
c’est pas juste une politesse c’est une PROMESSE (je comprends pas ta douleur je ferai pas semblant d’avoir des poignards dans le cœur) mais je suis vraiment peiné (que tu aies perdu ton pilier)
parce que elegy est le soleil mais voilà elle tourne simplement autour d’elle-même dans une jolie danse solitaire
c’est compréhensible après tout il semblerait
qu’elle ait perdu sa terre.

sa main dérape vous savez (rumer aime le contact il n’aime simplement pas être CONTACTÉ) elle glisse sur la table et tente de s’approcher d’un rayon du soleil mais c’est vrai que ce n’est pas approprié
ça pourrait être mal interprété et
c’est tout ce qu’il a toujours fait avec ELLE et ça SUFFIT vous savez (les erreurs n’en sont plus si on les répète encore et encore — si c’est le cas ça devient un vrai tort) alors il la ramène vers lui pour la coincer dans ses cheveux (ici elle ne fera plus de geste dangereux)

je crois que j’étais jaloux parce que vous aviez l’air de partager un secret.

il a la tête baissée encore et il ose un sourire timide (maintenant j’ai plus d’animosité juste beaucoup
beaucoup

— tu le connais bien ce mot, pas vrai —

de regrets)

Invité
 
Invité
avatar
Lun 7 Aoû 2017 - 3:40
(( man plans and god laughs ))
feat rumer

la mort c'est un joli mot sûrement un peu trop fort ((un peu trop dur)) quand au final ce n'est qu'un sommeil profond dans un lit de lierre et de mûres ; c'est un mot qui te berce depuis toujours ((ancré jusqu'entre les creux de ton prénom ; le premier de tes jours)) la mort c'est un murmure c'est une promesse ((que t'as manquée)) et tu aurais bien voulu la tenir avec lui ((ça aurait été beau si vous aviez pu fuir))

parce que dans la mort plus que dans la vie
tu aurais pu croire à votre t o u j o u r s
((même si c'est un mot un peu trop lourd))

la mort t'a toujours suivie accompagnée de la violence de la déviance ((on t'a pas vraiment laissé une chance hein)) c'était gravé dans ton coeur à la naissance ; ton amour des tombes en fleurs ((celles-là même qui se fanent et se meurent)) la mort ça mange un peu tout ça mange les mots ((comme ceux qui restent en suspend sur les lèvres de l'ancien militaire)) ça mange les promesses les objets les animaux les gens ((papa était si grand et pourtant dans la tombe il ne l'était plus tant)) et même les lunes et les soleils ((alors que pourtant jack tu le pensais éternel)) ça mange même ceux qui sont toujours vivants parce que maman en étant si loin c'est un peu comme si on l'avait déjà éteinte ; qu'elle avait pris le dernier train.

et toi tu attends simplement
que la mort vienne te cueillir
sans espoir de voir ta tombe se faire fleurir
((jack j'essaye d'être patiente
mais au final je meurs déjà dans l'attente))
le coeur qui se fend un peu plus dans le temps
parce que tu n'as pas bien envie de laisser au temps le temps
d'atteindre l'âge des grands
((bientôt ely tu seras adulte
tu seras fleurie
en étant déjà pourrie))

la mort tu es née avec c'est dans ta peau dans ton sang et tu oublies que les gens normaux bien souvent vivent longtemps sans ((mais rumer comprends ely elle fait partie de ceux qui sont un peu trop différents)) alors quand il s'étouffe tu clignes légèrement des yeux et des excuses tu en as entendu tant ((et en même temps pas tellement)) parce que la tombe de jack tu es allée la voir seule ((et tu continues chaque année c'est plus simple à supporter)) mais sur celle de papa tu te souviens des formules les mes condoléances je suis désolé de la part de gens qui au final probablement s'en foutaient ((l'on déjà oublié)) des personnes qui n'ont jamais su

qu'en plus d'être un ivrogne invétéré
c'était un être humain raté
et tu aurais voulu leur demander
à quoi bon s'excuser
de quelqu'un que ni toi ni ta mère n'avez jamais pleuré ?

tu observes les doigts qui tentent de glisser jusqu'aux tiens sans jamais y arriver ((comme s'il allait les briser)) ils fuient jusque dans ses cheveux et tu esquisses un léger sourire merci. je sais. que ton pardon à toi c'est pas un truc poliment craché, parce que rumer n'a jamais été un méchant ; te dit qu'il était jaloux d'un secret ((sourit timidement)) alors que tu rigoles ; tends la main et viens récupérer la main qu'il a enlevée - la reposer sur la table avec vos doigts entrelacés et le sourire serein ((t'amuses à poser vos paumes l'une contre l'autre à nouveau pour mieux en regarder la différence)) y trouver un réconfort doucereux je partage plein de choses avec jack. il a toujours été le plus important à mes yeux. le sourire qui s'attendrit ((le souvenir d'un éclat d'été et de rire au milieu d'un champs fleuri)) les yeux pétillants couleur nostalgie c'est mon prince, mon grand-frère, mon meilleur ami - c'est jack, c'est tout. et personne pourra le remplacer. tu resserres tes doigts sur les siens dans un petit rire tu sais, j'me répète mais tu peux me toucher hein j'vais pas te bouffer. c'est marrant, dire que petit tu arrêtais pas de me coller et c'était moi qui te fuyais. faut dire que j'avais pas trop l'habitude de côtoyer des gens et chez moi ça débordait pas forcément d'affection physique ahah ! j'aime bien ça maintenant alors hésite pas ! le sourire plus grand plus enfant ((je veux pas grandir jack devenir grand c'est laid c'est effrayant)) plus bruyant qu'on t'entende vivre ((parce qu'après y'aura que le silence quand on vient de mourir)) tu lâches sa main tape les tiennes entre elles, à nouveau excitée ely qui a toujours besoin de bouger ça te dit on va au parc ? tu sais, celui où on se voyait petits ! ça fait longtemps que j'y suis pas retournée.
codage par joy
Contenu sponsorisé
 

 Sujets similaires

-
» evil begins when you begin to treat people as things ✘ jaeden
» smokes. (rumer)
» fires. (rumer)
» setting fire to our insides for fun + ft. rumer

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-