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Bad Cops. [feat bad cops n°2]
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Lun 27 Fév 2017 - 8:44

Apollyon
&
Kye
Bad Cops

Kye parle en #330066

HRP:
J'ai trop aimé écrire ce truc et j'espère pour toi que j'ai pas trop avancé le truc mais tu me connais j'aime l'action et la badassitude, je suis pressée mdr. Et je m'occupe toujours des PNJ tkt jtm.

Il pleuvait des cordes aujourd'hui et la route était difficilement praticable à grande vitesse. Malgré tout ce voyage avait un certain charme à lui tout seul; deux policiers dans une voiture (il avait pris sa propre voiture pour plus de discrétion), la pluie clapotant contre le pare-brise, la radio allumée sur une radio un peu rock, rythmé par le doux ronronnement de la voiture et de Kye tapotant le tempo de son doigt sur son volant. (quel musicien)
On ne pouvait pas dire, il y avait pire comme situation. C'était même presque trop reposant. Par obligation, il avait mis sa tenue de travail, (sa casquette elle-même à demie visée sur sa tête) mais il n'aurait pas été contre une tenue plus adaptée pour un temps pareil. Mais la loi c'est la loi et on ne peut arrêter qui qui ce soit sans être en tenue.

Trop par rapport à ce qui les attendaient.

Car oui, même si Kye et Apollyon formaient déjà un duo d'amis assez soudé, (si ce n'est les deux cops super copains) ils étaient surtout là par obligation. Une affaire de squat, signalé par un des collègues Hellébore. Mais qu'est-ce que les Hellébores pouvaient bien faire dans cette affaire?Et bien si les trois squatteurs n'avaient pas été également une petite réunion entre myosotis, Kye n'aurait certainement pas été lui et son agent s'en occuper. Non. C'était en fait une attaque comme des myosotis déguisé derrière une soi-disant arrestation pour squatte.

Comme quoi, même avec la police, les myosotis n'étaient pas à l'abri. Surtout pas avec Kye en chef de la police, puissant détenteur de pouvoirs qui avait toujours su faire les choses proprement et même si le crime parfait n'existait pas, il en était proche.

Le brun tourna rapidement la tête vers son ami et coéquipier, l'histoire d'un coup d’œil avant de déclarer d'une voix posée:

"Je te rappelle les consignes juste par sécurité mais on arrive là-bas, on les menace directement au flingue pour s'assurer qu'ils ne tentent rien et on les menotte. Après je m'occupe de leur effacer leurs souvenirs et je t'en laisse un si tu veux. Et avec mon don, je les fais dire en enregistrement qu'ils ont fait des crimes plus graves que le simple squatte pour camoufler nos actions et le tour est joué. On les ramène au poste, on appelle leurs parents pour venir les chercher et c'est bon. En plus ils ne se souviendront de rien, beaucoup trop sonné pour ça." Le plan avait l'air cruel comme ça (presque inhumain) avec il se sentit d'ajouter, "Et n'oublie pas qu'au fond on fait ça pour leur bien. Ces souvenirs ne devraient pas exister et ça peut entraîner des dégénérés. Et ces dégénérés c'est nous qui nous nous en occupons après. On en a déjà assez comme ça, pas besoin d'en avoir plus pour des visions factices. J'espère que tu comprends, Apo." murmura-t-il plus bas en lui tapotant l'épaule, se voulant plus chaleureux et rassurant.

Alors que jusque là ils roulaient sur de la route bétonnée, la voiture venait d'entrer dans une ancienne résidence, sorte de château perdu dans une immense propriété maintenant devenue jungle de verdures. La voiture allait plus lentement et Kye éteignit la radio, soudainement prudent et sur les gardes.

"Tu vas aller devant, je vais surveiller tes arrières. On inspecte d'abord l'aile gauche du bâtiment et on continue naturellement vers la droite."

Quand il arriva devant l'immense demeure en ruine et gara la voiture juste devant, il fit signe à Apollyon de se tenir prêt.

"Prêt?" Il préférait être sûr, perdre ou blesser son coéquipier pour une simple erreur de précipitation n'était pas dans ses plans. Quoiqu'il en soit, il était lui, fin prêt à suivre le blond dès qu'il sortirait de la voiture, gun à la ceinture. (et Dieu sait qu'il aurait aimé être ailleurs)
Apollyon
 
hellébore
hellébore
Apollyon
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Mer 15 Mar 2017 - 2:15


Bad Cops
Feat Kye
Prêt

Sa main sur le talkie, le son de sa voix en double, une fois d'entre ses lèvres, de l'autre en grésillement rauque de la radio de Kye. Synchronisation, son sourire taquin. Il fait semblant d'avoir l'air tranquille.
Mais c'est la première fois qu'il doit faire face à des myosotis.
Il n'en a pas peur non, c'est juste des gamins, c'est juste Foxglove valley, rien à voir avec les vraies racailles.

Pourtant, cette boule au fond de son ventre tend ses muscles. Une pointe de dégoût contre son palais, à l'idée d'être en face à face avec l'un de ses futurs qui fut possible passé quelque temps en arrière. La désillusion, la perdition.

Apollyon fait le gros dos en le tournant à son collègue. Non pas maintenant, c'est pas l'heure de causer, pas sans pintes dans le nez.
Claque la porte, l'air frais, humide de la forêt le calme. Déjà sa reprise de tenue est visible, il ne doute plus, pas le temps sur le terrain. Tout bascule si vite en ce bas monde. Pour chaque instant de combat il ne peut pas se permettre de montrer une once de faiblesse. C'est comme ça qu'on tombe dans un autre monde.
Celui qu'il ne veut plus voir.
Que ce soi le plafond d'un hosto ou ciel bleu plusieurs siècles en arrière.

La grille est déjà ouverte, le chemin est boueux, plus personne depuis longtemps pour nettoyer le pavé. Ce n'est pas comme s'il avait peur de se salir, ses crampons remontent le chemin comme si de rien n'était, pas la peine de se tourner il sait que Kye est derrière, pas besoin de parler tout avait déjà été dit.
La double porte n'est pas verrouillée, mais avant de l'ouvrir, une main contre, il se retourne, acquiesce du visage, déclipse l'étui, prend son flingue en main.

1, 2, 3 .
D'un commun accord ouvre en grand la porte, vise, mais personne. Le hall est vide, aussi poussiéreux qu'on peut l'imaginer. Il ne prend pas le temps de soupirer, reprend ses vieilles habitudes. Jean se revoit là-bas, deux doigts qu'il pointe vers la gauche, sans parler, indique qu'il passe à la suite. L'aile gauche Kye a dit après tout. Reste toujours devant.

C'est vrai qu'ils pourraient se séparer, mais c'est un peu risqué, même si Jean a tendance à ne pas prendre au sérieux les gamins et drogués de cette ville, il reste tout de même sérieux. Si possible, les bavures il en a fini avec.
Entre les pièces vides, les pièces à sac, les portes ouvertes, ils s'enfoncent dans la demeure.

Bientôt l'investigation est récompensée.
Il n'en doutait pas de toute manière, la demeure est peut-être en mauvais point, mais ça manque de poussière sur le passage, preuve que du passage justement, il y en a dans le coin.
Tout au fond du couloir, juste à côté d'escaliers, des chuchotements, puis, alors que le flic finit de se positionner contre le mur au plus près de la porte, plus rien.

Repéré ? Les bottes contre la carpette désuète sûrement.
L'arme d'une main, à hauteur du visage, le bras tendu main au-dessus de la poignée, son faciès fermé, concentré, il attend le feu vert.

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Dim 19 Mar 2017 - 17:49

Apollyon
&
Kye
Bad Cops

Kye parle en #330066

HRP:
Ta réponse c'est du bonbon pour mes yeux  Onionsan  

Tout du long, Kye n'avait rien dit. Il savait, il était réglé sur même métronome que Jean, ses pas se coordonnant aux siens, ses pensées aux siennes. Après tout il était un bon toutou, un bon soldat. Il savait obéir, exécuter, et suivre les règles. Peut-être trop? Ils étaient tellement en phase qu'ils devaient être liés dans une autre vie. (la blague)

Mais alors qu'ils s'étaient arrêtés devant la porte, il savait qu'il était temps pour lui de reprendre le contrôle de la situation. Mais quand son regard se posa sur le gun, il vint doucement l'abaisser de ses doigts, pour lui murmurer tout doux, tout bas:

"Range ça...ici c'est de nos pouvoirs, nos armes et nous avons besoin que de ça..." un petit sourire tendre et rassurant, avec ce petit air de dire "j'ai la situation entre les mains". Kye toujours si fier, si droit, si beau.

Et alors qu'il le laissa ranger son arme, il ferma les yeux pour se concentrer profondément, plus intimement. Une dizaine de secondes plus tard, il reprit mais sa voix sonnait désormais comme un écho étrange, étranglé. (à en faire froid dans le dos) Il grinçait des dents, releva la lèvre supérieur en grimaçant pour montrer des canines inhumaines. "Ne me regarde pas dans les yeux." (sans plus d'explications) Deux yeux d'habitude si doux, transformés en deux billes jaunâtres lumineuses à la pupille minuscule, le regard sauvage, animal.

"La première fois impressionne toujours, tu t'y feras." il fit craquer ses os, remuant ses muscles comme une bête en cage avant de finalement s'élancer dans sa salle. Outre le décor chaotique de la salle, il vît une homme, une femme, deux proies. Sans plus y réfléchir et avant qu'ils ne puissent réagir, il attrapa l'homme par le col pour le forcer à le regarde droit dans les yeux, comme un affront, comme un duel que Kye gagna en quelques secondes à peine. Alors que les muscles de la victime s'étaient tendus sous la surprise, le policier avait pris son contrôle, bien trop vite, bien trop facilement grâce à son don. L'autre restait là, tétanisée, à dire à son ami (certainement son aimé) de partir, à lui hurler de se débattre, de se défendre. Et dans cette cacophonie de supplication, la bête qu'était devenue Kye haussa cette voix qui sonnait inhumaine pour la faire taire:

"Il ne t'entend pas! Il ne t'entend plus..." (il rugissait, cette bête)

Et alors que leur dernière proie encore consciente était bloquée, ici, tétanisée, elle reculait, encore et encore jusqu'à ce que son dos se cogne contre un mur. Elle savait qui ils étaient et surtout quoi; des héllebores venus pour effacer leur souvenir. Peut-être même que des larmes étaient venues vite mouiller ses joues. Mais le brun n'en avait que faire; au fond il savait que cela n'allait leur faire que du bien, ils  ne se souviendront même pas de ce moment certainement traumatisant. Comme quoi, les souvenirs étaient capables de manipuler et de changer une personne. Et il en avait eu l'expérience que trop douloureuse.

Mais avant de trop y penser, il tourna son regard vers la silhouette de son coéquipier:

"Occupe-toi de lui retirer ses souvenirs, je m'occupe de lui." et alors comme pour se concentrer, il s’asseyait sur une chaise poussiéreuse, l'homme reproduisant comme la parfaite marionnette ses gestes alors que la femme s'était mise à les supplier tout bas de les laisser. Ainsi, leur vraie mission commença.

Retirer des souvenirs d'une vie qui ne leur appartiennent pas pour une vie meilleure.
Apollyon
 
hellébore
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Apollyon
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Dim 19 Mar 2017 - 18:55


Bad Cops
Feat Kye

En face à face, la main de Kye qui contrôle son ardeur. C'est vrai, c'est pas les banlieues ici.
Dans les bois, c'est plus comme un film d'horreur dont ils seraient en guise de justice, les bourreaux.
Les murs usés transpirent la nature, le présent.
Il l'écoute, range muni d'une minutie prudente l'arme, ne le quitte pas des yeux jusqu'à sa mise en garde.
Jean pourtant ne peut s'empêcher de le garder en visuel, ses iris clairs rivés sur les lèvres qui se retroussent et laisse apparaitre...
Sa peau frissonne.
Mais il n'est pas sûr de la raison, ne préfère pas y penser.
(Il n'est pas sûr d'avoir envie de s'y faire mais c'est un tout autre péché que cela)
Le travail c'est vrai, le travail d'abord les questions après.

Le rideau se lève pour eux ;
la masse plus animale qu'humaine de son supérieur en ce moment le dépasse, déboule dans la pièce, prend à partie.
Attaque
Sans mordre
Ni douceur.
Puis s'abaisse pour d'autres.

Ce n'est que quelques secondes, mais dans la scène qui se déroule alors qu'il fait irruption derrière lui, l'acte semble si sauvage, bien que dénué ne serait-ce d'une goutte de sang. Enfin il suppose, il doit être légèrement rouillé, ça fait longtemps qu'il n'était pas allé sur le terrain. Sa stature dans l'encadrement de la porte, unique sortie, son regard par-delà les cris se pose sur la jeune femme, replié dans un coin, horrifiée.
Comme s'ils étaient des monstres, c'est risible.
Il n'a pas besoin de se faire prier, il a deviné son rôle à présent, claque la porte derrière lui.

Bon. Madame.

Elle se carapate dans un coin de la pièce, frôlant le mur tout du long, commence à énumérer ses droits, à dire qu'ils n'en ont pas (pas pour ça). Tout ça, c'est la rengaine habituelle (avec ou sans mémoire parasite).
Il se déplace pour attraper une chaise, elle se redresse les mains en appuient contre la tapisserie derrière elle.
Il a envie de lui dire de ne pas faire ça.
(Mais au fond de lui il en a envie oui de ce clash, de cette force d'arrêt, c'est tout ce qu'il connaît dans le métier.)

Bien sûr elle le fait, s'élance, elle pleure mais son visage exprime la rage. Lâche la chaise Apollyon.
Apollyon qui tend son bras, contre son ventre, l'arrête en plein sprint, l'agrippe, faillit tomber mais l'attire à lui sans la ménager, reprend contenance.
Dans ses bras elle, se débat griffe l'insulte crie des NON. Non quoi il a envie de lui dire il n'a encore rien fait.
Ça;
Ça le gonfle tellement. (Envie de la claquer mais se retient).

Outrage à policier il note dans un coin. Au pire, il veut bien laisser passer, c'est juste une hystérique en pleine désillusion. Lui ne la lâche pas, répète des "Madame, reprenez-vous je vous prie".
Elle s'effondre en son for intérieur, toujours debout, frappe contre les épaules qui l'encadrent, à répétition, se défoule.
Pour finir par chouiner (si c'est pas comique ça, pitoyable, mais c'est qu'une femme il pense, c'est normal). Apollyon ne sait pas réconforter, Jean, pas vraiment non. Dire qu'il était un homme de parole avant.

Puis, elle accepte son sort, face aux uniformes elle sait, quelque part, qu'elle ne gagnera pas ce combat-là.
Ses bras se décontractent, elle s'en extirpe, reste quelques secondes sans bouger à essuyer ses pleurs, à remettre son chemisier en place avant d'aller s'asseoir.

Alors là. Il passe une main contre son propre visage, soupir longuement. Il faut qu'il pense à se raser demain ça agrippe un peu. A vrai dire, il n'a jamais utilisé son pouvoir sur quelqu'un d'autre. Il se souvient toujours avec vivacité de la sensation sur lui, mais il ne pense pas que l'approche de son supérieur lui sera d'une grande aide. Se mettre dans l'ambiance hm ? Sans quitter la dame du regard il sort de ses poches arrière son paquet de clopes et son briquet.
Il suppose.
Que c'est le moyen le plus rapide.

Entre ses lèvres, après l'étincelle, laisse rougir le tabac engoncé dans le papier, un peu plus longtemps que la normale il faut dire. Il tire une première, longue taffe, crapote exprès avant de tout expirer en direction de son nez sans se presser.
Le voile lui pique les yeux. De ses doigts, il recale la meurtrière contre sa commissure puis s'accroupit face à sa victime ; bientôt à nouveau libre.
Plaque sans autre forme de procès ses deux mains de chaque côté de son visage, elle tremble tout en le défiant du regard. Elle peut bien le haïr qu'est-ce qu'il en a à branler, ses pupilles à lui se déconcentrent, partent dans le vide.
Le boulot c'est le boulot, dira-on, disait-il. Pour la première fois pourtant depuis longtemps, il se sent bouillant de conviction.
Cette chaleur en lui;
Ce feu qui lécha ses pieds (dont il ne se souvient plus)
Il l'astique, la laisse gonfler, s'étirer, monter dans ce ciel imaginaire, au fond de cette forêt.
Il presse ses mains contre elle avec plus d'ardeur.

Il a si chaud.
Déverse cette poix ardente et imprenable sur elle, en elle, dévore affamé l'humus et les grands pins.
Bientôt sans plus rien à réduire en cendres, les crépitements s'éteignent, c'est les braises encore chaudes qu'il laisse glisser ses doigts du visage encore rougeoyant de la femme.
Son attention se recentre, il reprend son souffle, elle a l'air ailleurs, les yeux mis-clos.
Jean serre les poings pour cacher ses propres tremblements.

Tout est bon ici, la dame a été secourue.
(brûlée vive sur l'autel de la rédemption).  
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Jeu 30 Mar 2017 - 21:14

Apollyon
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Kye
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Kye parle en #330066

HRP:
J'ai adoré ta dernière et tu le sais déjà que trop. Désolée si c'est court, je voulais pas faire se passer trop de trucs pour te voir aussi un peu rp ♥

Il y avait quelque chose de beau dans cette scène. Du moins Kye le pensait. Il avait regardé Jean tout du long, laissant un grognement presque inaudible s'échapper de ses lèvres; la bête avait l'air calmée mais ses yeux fixaient, le fixaient comme son maitre. Un bon toutou. Ou plutôt un bon chef de meute qui regardait son ami, son coéquipier et peut-être plus d'un œil serein. Il n'avait pas dit un mot. Comme si son action avait quelque chose de religieux, comme si faire du bruit aurait été déplacé.

Il était bon, il était prêt. Un véritable hellébore. Et surtout un vrai héros à ses yeux.

Ses pulsions lui dictaient d'aller le serrer, demander de l'affection après ça, mais il le savait, ce n'était que des effets secondaires de son pouvoir qui le rendait plus bestial. Avec l'habitude, il avait réussi à les calmer, à les contrôler du moins. Tout comme cette scène ne le choquait pas. C'était une question d'habitude après tout.

Le travail fait, il lâcha le corps las de sa victime, la laissant s'étaler par terre, inconsciente et s'approcha à pas lents du blond. Il effleura ses doigts des siens, son épaule de la sienne, mimant une maladresse alors qu'il redevint l'homme, laissant la bête derrière lui. Il le fixa, d'un air chaleureux, le féliciter sans les mots, avec des yeux doux, beaucoup trop doux après une telle scène. Mais c'était leur vie. Leur petit secret aussi un peu. Rien qu'entre deux.

Il jeta un dernier regard aux deux figures qu'ils venaient de sauver et fit quelques pas vers la porte avant de déclarer de son ton habituel, celui qu'il a en dehors des missions, celle qu'il a au bar, celle avec laquelle il s'est lié d'un amitié fort avec lui:

"On ferait mieux d'y aller. Avant qu'ils ne se réveillent." un petit mouvement de le tête et il attendit qu'il vienne se poser à ses côtés pour marcher tranquillement jusqu'à la voiture.
Apollyon
 
hellébore
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Apollyon
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Jeu 30 Mar 2017 - 22:34


Bad Cops
Feat Kye

Ses précédents mots mâchés par la clope, les lèvres féminines face à lui entre ouverte, la poitrine qui se soulève et s'abaisse à feu doux. (à l'unisson)
Elle respire.
Elle ne vibre plus.
Sainte à nouveau.

Pince sa bouche contre son accessoire de service, les mains sur les genoux, tire alors qu'il se redresse.
Entends le pas de son coéquipier, son chef s'approcher. Jean se surprend à prier en silence pour le bon rétablissement de la dame.

Proche.
Il s'apprête d'un instant à l'entendre rompre ce silence, donner des ordres.
Les ordres, c'est comme s'il ne savait vivre que sous eux, depuis bien longtemps, depuis tout petit.
Le bon soldat finit de tirer (enfin), approche une main preste pour libérer sa parole, être prêt à répondre "oui chef" quelque part, tasser les cendres au loin, éloigner la tueuse de son ami (qui est aussi père de famille).
Oui il s'apprête à beaucoup de choses, Jean, les épaules qui s'affaissent, Jean qui pour quelques minutes, laisse Apollyon de côté.
S'apprête aussi à tourner son visage dans sa direction.

Mais surpris de ne pas entendre les pas s'arrêter à distance.
Surpris de sentir.
Assez surpris pour rester figé.
Les réactions encore brouillées par les crépitements de sa fumée, il en oublie de tapoter.
La cendre à ses pieds.
Euh.
Il sait. (qu'il le regarde)
Pourquoi tu dis rien bordel.
Sa main qui touche d'à peine la sienne. (frissonne, quoi ??) (Il aurait préféré une poigne ferme) ses pensées se secouent (non il aurait ne préférer rien du tout.)
Son épaule qui vient rencontrer la sienne.
(le malaise)

Jean, moite de sueur, se souvient encore des flammes, de la chaleur. (Et puis ce corps féminin si lasse devant lui, si vulnérable.)
Jean rive son regard sur le décolleté de la madame pour penser à autre chose, se barricade face à ce qu'il vit comme une intrusion. (Non, boudeur il ne lui fait pas le plaisir de croiser son regard)
Cette première fois pour lui, c'est plus qu'intime, c'est une découverte, et penaud, hagard, les mains toujours tremblotantes, ses sentiments sont instables.
(comme la grande flamme)
(peut-être un peu vulnérable après coup).

Et là, tu viens tu l'agresses alors qu'il est à fleur de peau. Jean il est confus il comprend qu'il ne s'adresse pas à Apollyon mais bien à lui, Jean, le gus avec qui il rit fort dans le bar certains soirs.
Mais c'est différent là.
Oui il l'a pensé déjà c'est...intime. Il n'a pas envie d'être vu ainsi, il aurait préféré qu'il ne lui offre pas autant d'attention.
Mais c'est vrai qu'ici ils ne sont que tous les deux. (Quelque part au milieu de la forêt)
Un secret de camaraderie.
Il n'aime pas ça. (d'expérience, c'est toujours un sacré bourbier).
Il aimerait donc qu'il ne se permette pas de le toucher ici.

Tout ce passage c'est si furtif, et pourtant ça le marque autant, sûrement à cause des effluves, du relent de l'adrénaline de l'action. Un premier pas pour lui dans la bonne direction.
Figuratif puis littéralement, alors qu'il le suit (ne se fait pas prier).
Il n'a même pas pris le temps de finir de fumer (ça lui a coupé l'envie, du mal à déglutir bizarrement).

Ce n'est qu'une fois qu'il le dépasse (d'une grande enjambée, d'une vive démarche) qu'il se permet de faire comme si (ce petit aparté n'avait pas eu lieu).

Le plan c'est d'attendre qu'ils se réveillent, rentrer à nouveau, les arrêter pour occupation interdite d'une propriété privée, un petit tour rapide en cellule pour les désorienter et le tour est joué ?

Nerveux il se gratte l'arrière de l'oreille et n'attend plus que l'air frais de l'extérieur pour finir de se remettre les idées en place, on étouffe ici.
Il n'est pas tranquille, c'est si visible que ça en est risible. C'est bizarre d'être à la fois si puissant et si désarmé ;
face aux sensations, oui très bizarre, il a pensé que ça faisait un bail qu'il ne ressentait plus grand-chose.
(À part pour la déconne) mais il faut croire que sur ce point-là, il a bel et bien tort.

...Puis on cherche les coordonnées du propriétaire du terrain, on le préviens, on fait un état des lieux pour savoir s'il y a eu infraction en premier lieu...

Enfin la porte d'entrée, il ne lui laisse pas un instant pour souffler à son supérieur, même pas une chance pour en placer une. Une fois la première goulée d'air passée, l'instinct, il pose sa main sur son paquet de clopes mais...(il le sent encore, ce malaise) s'arrête dans son élan, et fait mine à la place de s'appuyer sur sa ceinture, regarde leur voiture.
C'est ça, non ?
Le plan.
Honnêtement il a juste envie de parler de n'importe quoi d'autre que de ce qui vient de se passer.
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Dim 2 Avr 2017 - 23:07

Apollyon
&
Kye
Bad Cops

Kye parle en #330066

HRP:
mdrrrr dsl Kye s'est vénère un peu jpp

Alors qu'il était parti pour avoir le coeur léger, la mission déjà dans la poche, il perdit tout ça assez vite; Jean avait l'air tendu. Trop tendu. Peut-être pensait-il que cette mission, ce but n'avait pas de sens soudainement, qu'ils n'étaient que des monstres, des anges de la mort venus pour tuer un passé révolu. Peut-être qu'il s'était trompé sur lui, peut-être qu'il avait été déçu; de la cause, de leur job, de lui.

Il se sentait mal, un peu blessé, un peu vexé. Il déglutit alors que sur le chemin jusqu'à dehors, il écoutait à peine. Il hochait la tête, son regard étant devenu dur, interrogateur, presque méfiant. Alors qu'au fond, il avait peur;

Peur de le perdre, tout ça à ne pas savoir ce qu'il lui prenait tout à coup. Et il le voyait, après tout, Kye commençait à le connaitre; il s'était refermé et il essayait de changer de sujet, contourner ce qui n'allait pas. Et ça, ça ne lui plaisait pas. Kye était du genre à être franc, pour tout de suite mettre les choses au clair et arrêter le saignement. Mais là, il n'avait pas le courage. Pas en mission, pas avec Jean.

Il espérait se faire des idées mais au fond de lui, il en était persuadé. Quelque chose s'était brisé en son coéquipier et il avait bien peur de ne pas pouvoir y remédier. Il lâcha un soupir, à la fois déçu et agacé en le voyant sortir son paquet de cigarettes et ce n'est qu'après une bonne minute de silence après sa dernière remarque qu'il lui tourna le dos. Il n'était pas rancunier, mais il voulait le laisser respirer, prendre l'air, réfléchir seul. Lui laisser le temps. Tout simplement.

-"Je retourne les verbaliser et prendre leur identité. Le propriétaire a déjà été prévenu, il veut porter plainte. On les ramène au poste pour leur faire signer quelques papiers et on les relâche. C'est le plan." Il avait été un peu sec sur le coup, trop pensif pour réfléchir à un ton plus doux, trop énervé pour avoir envie d'y penser. Il fait quelques pas, pour l'abandonner là, seul, pour retourner à son boulot de base, Jean devenant une abstraction, une aide, un simple collègue, l'espace d'un instant.

C'était de sa faute, il n'avait qu'à pas s'attacher. Après tout, il restait son supérieur. Il soupira une fois à l'intérieur. Facile à dire.

En espérant que le temps puisse panser ses plaies et ne pas effacer l'affection qu'ils commençaient à entretenir. Car Kye devait avouer, il s'était attaché, et ce, plus que prévu. C'est donc en attendant Apollyon (plus Jean, c'est pour les amis) qu'il s'était remis au travail, faire mine de rien et surtout d'être un simple policier qui fait son job, comme tout le monde, comme si de rien.
Apollyon
 
hellébore
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Apollyon
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Ven 21 Avr 2017 - 15:59


Bad Cops
Feat Kye

Cette
Putain
de
Gênes
Alors qu'aucun des deux ne causent, lui sa main toujours comme prête à en dégainer une de son paquet sans jamais l'effectuer.
Fait chié.
Pourquoi ça le fait autant chier ?
Il ne sait pas vraiment mais il sait au moins ce que ça lui fait.
C'est un bon début il suppose Jean.

Ce qu'il sait en plus c'est que se prendre la tête c'est pas sa tasse de café, loin de là.
Alors une fois qu'il le plante là pour fignoler leur mission il se rend compte qu'il se retrouve comme un con sur le perron.
Ça le surprend pas cette réaction, après tout il est pas le genre à faire passer ses émotions en toutes discrétion.
Apollyon veut bien lui accorder que ça manque de professionnalisme, mais ça...ça c'est différent.
Pire, le fait que ça semble toucher Kye autant c'est...c'est ??
Vive le moral encore plus dans les chaussettes.

Le flic tanné soupire alors qu'il observe encore quelques dizaine de secondes la nature. C'est vraiment un trou pourrit ici, rien pour distraire son attention. C'est l'obligation de se confronter à la réflexion.
Comme s'il avait besoin de ça en ce moment.

Sans plus tarder il pousse la porte même pas tout à fait refermée par son supérieur, s'en va le rejoindre -jouer le jeu, ou tenir compagnie, il a déjà sûrement dû effectuer une bonne partie du boulot sans lui...
Pff...de quoi il a l'air à trainer à l'arrière ? d'un tire au flanc ouai...
Si ça continue ses pieds vont finir détrempés par toute cette morosité qui s'accumule au dessus de son parapluie mentale.

Putain non il a vraiment pas envie de se prendre la douche froide aujourd'hui. Pas alors qu'il est encore en train de récupérer du brasier.
Mais forcément à force de trainer ses savates, les tourtereaux semble déjà reprogrammés, Apo, dans l'encadrement de la porte, leur fait un petit coucou servit avec un sourire qui se veut aimable, rassurant ;

Laisse passer leur passagers menottés et toujours un peu paumés, estime qu'ils ne prennent pas trop de risque en les laissant une petite minute patienter -après tout en plein milieu de la forêt alors qu'ils sont hébétés ça va il fait confiance à son instinct qui lui dit que tout ira bien- pour bloquer la sortie à Kye.
Désolé.
Pas vraiment en fait.

Est-ce qu'on peut parler vite fait de...enfin de plus tôt pendant qu'ils sont encore dans les choux là ? Parce que au poste avec le monde autour ça va me saouler je sens.

Il a bien tourné sa langue cinq fois dans sa bouche avant de parler, humectant ses lèvres par la suite qui lui semble déjà si sèches. Il évite toujours son regard sans pourtant abaisser le sien, il n'est pas un enfant fautif ou punis ou quoique se soit de réducteur. Non en ce moment il est juste...dans une situation ambigüe qu'il préfère éclaircir sur le champ.
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Mar 9 Mai 2017 - 21:58

Apollyon
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Kye
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Kye parle en #330066

HRP:
dsl pour le temps de rep jpp de moi omg

C'est une bataille de deux regards qui s'annonçait alors que Jean l'avait défié. Kye n'avait rien dit, même pas un grognement. Il était resté calme et aussi trop silencieux l'espace d'une longue minute qui avait paru comme une éternité. C'était pour le défier un peu plus, le blesser? Non non. Retenir son attention, peut-être le faire réfléchir, une question sans un mot, comme pour lui dire "Tu es sûr de vouloir avoir cette conversation Jean?"

Et apparemment la réponse était claire. Un long soupir en suivit, sans trop de conviction. Kye était plus embêté, plus gêné que cela ne pouvait apparaitre. Il aurait voulu au moins dire mille choses mais pas devant les deux arrêtés. Alors avant toute réponse, il les avait fait entrer à l'arrière de sa voiture, alors qu'il jetait tout de même de temps en temps des regards noirs d'incompréhension, noir d'une colère mimée, noir pour cacher le blanc, le rouge, les vrillements de son cœur.

Pourquoi fallait-il qu'il veuille toujours tout percer chez lui? Et surtout la vérité. Maudit Jean. Mais pas trop quand même. Il ne voulait pas le dire, ça lui décrochait la mâchoire, il grinça des dents "non non je ne dirai rien". Et pourtant il savait, il ne pourrait pas se retenir, car la vérité c'est aussi sa destinée justicière. Et puis Jean.

Juste Jean.
Jean.
Il était une raison à part entière de ne pas mentir. De tout déballer.

-"Merde Jean." Il n'avait pas l'habitude de jurer alors qu'il avait claquer la portière de la voiture un peu trop fort de sa part. Faussement énervé, gêné en cachette. "Pourquoi, qu'est-ce qui si passe?" Il se retint de dire "encore". "Je ne sais même pas de quoi tu veux parler. Tu veux pas simplement qu'on les emmène au poste et...on se fait une soirée ce soir?" Alléger le coup, essayer de changer de sujet, ne plus jamais en parler.

Jean s'il te plait.
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hellébore
hellébore
Apollyon
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Mer 10 Mai 2017 - 1:31


Bad Cops
Feat Kye

Attendre ton approbation
(tel un toutou bien dressé)
Est plus éprouvant qu'il n'y paraît.
Vous deux plantés comme des piquets.
Sur un plancher poussiéreux. (d'une bâtisse abandonnée, en plein milieu de la forêt)
Les deux gus derrière. (la misère)

Mais vous
vous êtes des flics.
Vous savez rester droit (Jean aurait bien voulu avachir ses épaules en cet instant, il n'aime pas ça non, cette confrontation.)
Mais il n'est pas de ceux qui filent la queue entre les jambes.
Ce silence il l'accueille vaillant tel un "eh bien ?"
Il lui renvoie
l'ascenseur.
D'un air conquérant, de l'air d'un homme acharné à donner ses explications,
mais,
fait comme si son visage ne prend pas de couleur, devant la résolution quelque peu défaitiste de Kye, son :
souuuuuuupiiiiiiiiir.
Jean a un peu honte tout d'un coup.
Est-ce immature que de vouloir en parler ?
Est-ce si risible ? Kye n'avait pas eu ce genre de gêne, ce genre de sensation la première fois ?
Le policier ne sait pas quoi faire de ses mains alors il reste là patauds, se pousse quelque peu sur le côté pour laisser passer son mentor hellébore.
Cette belle posture de militaire à l'uniforme bien lisse se froisse dans ses pensées.
Il arrête de faire le beau lorsqu'il lui tourne le dos.
S'avachir après tout, c'est pas si mal...

Mais il baisse pas les bras oh non dans sa tête il s'imagine en train de
tasser la clope contre une table,
contre son genou,
le son du tapotement en répétition.
L'image si claire si vive, si intrusive assez pour lui taper sur les nerfs,
ou plutôt accentuer son coup de gueule.
L'homme se renfrogne dans son coin, le pas un peu lourd dans l'ombre de la carrure de Kye.
Bien plus grand que lui, la taille forcément ça lui donne une aura de protecteur qu'il pense.
Quelque part cette pensée l'irrite d'autant plus, parce qu'elle colle trop bien à son caractère, mais pas en ce moment non, en ce moment il le trouve fragile dans leur léger accrochage. (mais ça c'est sûrement la vision d'Apollyon troublée par la frustration, il n'a pas envie d'admettre qu'il est celui sur les crocs en cet instant.)
Mauvaise foi quand tu nous tiens.

Le bruit qui résonne dans la nature le réveil. Il ne sursaute pas mais redresse un air saoulé sur son supérieur qui se réforme vite en une expression impassible. Putain il sait pas pourquoi il a tant de mal à se tenir en laisse à côté de lui, c'est son supérieur, il n'a pas à se laisser emporter dans la vivacité du moment.
D'habitude c'est si facile
Joue au con qui dit rien qui pense pas qui agit
tout en simplicité.
Mais aujourd'hui, faut croire que non.

Puis dans tous ces films on fait toujours croire qu'il fait moche qu'il pleut des grumeaux dans ces jours-là mais en vrai non.
Y a du soleil y a une bonne brise lorsque Kye commence à causer complètement à cran.
Y a de l'herbe verte, y a une bonne odeur boisée. (et Kye qui jure aussi)
Kye oui qui jure
Mais qui jure avec son prénom.
Ils sont hors pro' alors ?
(le Jean en question se masse la nuque d'une main, un peu embarrassé que Kye l'appelle par son prénom en pleine mission (même si c'est la fin, on va pas chipoter non plus !)
Il l'écoute bien, utilise la bonne technique de faire croire qu'il le regarde dans les yeux mais en vrai vous savez bien il regarde en fait entre eux - la mèche blanche qui se trémousse dès qu'il remue le visage, sans s'en rendre compte il décoche un petit sourire.

Pourtant y a pas de quoi sourire, ouai bah lui qui voulait pas de savon le voilà bien servi.
Mais à vrai dire il ne peut pas cacher que la proposition finale, cette résolution pour mettre tout ça derrière soi lui fait, plaisir quelque part ? Comme si la pression exercée par cet instant idiot qu'il y a eu quelques minutes plus tôt s'envolait au final avec une bonne tape dans le dos.
Verbale, mais c'est la même.
C'est à son tour de soupirer, puis pas vraiment, c'est plus, une décompression.
C'est si dur d'en parler.
Mais en parler autour d'une bonne bière ça s'annonce beaucoup plus facile. Là il s'imagine bien ouai, ils seront bien.

Jean s'approche et pose une main amicale contre l'épaule de Kye, quitte à être informel, son sourire s'est élargi, ses épaules ne sont plus tombantes.  

Si je crois que tu sais, mais tu sais quoi ? t'as raison Kye, y'a vraiment des belles nuits en ce moment ça serait sympa de se faire une petite soirée ce soir pour se détendre et en parler ouai... Chez toi ou chez moi ?

Il se retient in extremis de monter sa main pour lui flanquer amicalement la tête, pas si peu formel tout de même. Ses doigts pianotent contre l'épaule tel un lapsus de son idée à les faire voyager. Du coup il se contente de se rétracter de son espace et pour un peu se faire pardonner d'avoir fait une scène plus tôt, lui prend les clés de la voiture de la poche et commence à marcher vers la portière 'conducteur'.

Sinon, pas d'inconvénient pour le retour à ce que je me tape le chemin  vraiment pourri qui a par ici avant de retomber sur la grande route ? Comme je suis un citadin de base faut bien que je me fasse un peu la main ahah !

Il a surtout envie de ménager son boss et les nids de poule qui parsèment le terrain sont vraiment pas un cadeau pour faire redescendre la pression.
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Jeu 11 Mai 2017 - 15:59

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Kye
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Kye parle en #330066

HRP:
jpp d'eux no homo bro

La tension était vite passée, comme Kye l'avait espéré. Car au fond ils restaient Jean et Kye, Kye et Jean, le duo inséparable, peut-être trop, cliché de ses séries américaines vaguement appréciées, duo de policiers, soldats armés, reliés d'amitié et de justice. Peut-être qu'ils aimaient justement ça. Être des clichés, des héros de séries télévisées, un peu au dessus de ce monde injustice qu'ils ne connaissaient trop et pourtant défendaient. Kye et Jean.

-"Chez moi, j'ai préparé trop de porc caramélisé, il me faut une bouche pour m'aider à le finir. Je ferai des nouilles avec."

Il en esquissa un sourire rien que d'y penser. Et même si il savait que le sujet allait retomber pour sûr, il était rassuré de savoir que ça allait se passer chez lui, autour d'une bière, un bon repas dans une ambiance, tout sauf de travail, policier ou hellébore, qu'importe les deux effectués pour la justice, le bien de cette société. Mais la société pourrait bien se passer de lui quelques temps, pour qu'il profite de lui, sa vie et son meilleur ami.

-"Bien sûr. Vu la route, fiouh, évite de casser ma bagnole quand même, j'y tiens à ma petite Choupette." Et sans plus de mots, un rire chaleureux seulement, il entra dans la voiture pour s'installer à la place de passagers, sans se soucier des arrêtés à l'arrière. De l'histoire ancienne, monde à part, son job était fini avec eux, il ne manquait plus qu'à les ramener au poste et on en parle plus que dans les archives. Il attendit patiemment que Jean s'installe au volant pour lui donner un gentil coup de coude, joueur: "Bien joué Cap'taine~" Il pouffa de rire et remit correctement sa casquette en place. "Je rigole, c'est moi  t o n  chef~" Une taquinerie, bien à lui, et ils avaient retrouvé cette situation stable, douce et de sécurité.
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Dim 11 Juin 2017 - 18:43


Bad Cops
Feat Kye

Les clés qui sautillent dans une main, l'autre pointant du doigt son partenaire lorsqu'il annonce le menu
D'un air de dire
Mec, ça, c'est ce que j'aime entendre !
Petit clin d’œil, complicité renouvelée
La tension enfin délié entre vous ça te fait plaisir de te savoir excuser juste comme ça.
C'est si facile entre vous, quelques mots et puis basta on passe à autre chose.
(votre petit côté bottes de cuir sûrement)

Pour être une bouche supplémentaire il peut toujours compter sur lui
Jean qui s'esclaffe au repas suite à une ou deux blagues (il est pas difficile, dès la première il sait que ça partira déjà)
Jean qui se dévoue fièrement pour aider à finir les repas d'hier, et de demain si tu veux bien Kye.
Côte à côte comme de bon amis.
Pour le meilleur comme pour le pire lorsqu'il s'installe dans la voiture il pense, tourne son visage vers son collègue sous l'assaut tandis qu'il met le contact.
Sourire détendu toujours fiché sur sa trogne.

Vous en faites pas capi'chef, je suis très doux avec les femmes !

Caresse le volant d'une main, hausse un sourcil tout en le quittant pas des yeux, quelques secondes il tient seulement avant d'exploser dans un éclats de rire.
Balance sa tête de droite à gauche n'en pouvant plus de lui-même et de sa blague.
Mais bien vite il se concentre sur la route et fait comme si il n'avait pas détourné leur discussion un peu en dérision pour se donner une raison : d'avoir cet air de débile béat collé sur son faciès ; tout en pensant dans sa tête à la manière vraiment adorable dont son supérieur à user pour préciser qu'il est le sien.
Le sien.

La route est un peu chaotique en effet mais en grand amateur de routes serpentines et de chemin de montagnes, rien d'insurmontable jusqu'à ce qu'il conduise le petit groupe en lieu sûr pour fignoler cette mission -presque- sans accroc.
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