Le pas peu rassuré ; L’air hésitant ; Elle ressemblait à un petit animal effarouché ; Maudissant Sucré pour ce rendez-vous ; Sans plus de détails ; Bien son genre ; Aux aguets, se retournant au moindre bruit. La faible lumière de son téléphone éclairait les environs, ne dévoilant que peu de se qui pouvait se cacher dans l’obscurité. Derrières ces bruits qui pouvaient s’avérer peu rassurants. « Qu’est-ce qu’il fait ? » Elle n’avait pas compté les minutes qui s’étaient écoulées. Le temps lui avait filé entre les doigts depuis son arrivée dans ce lieu de mauvais augure.
L’heure tournait ; Vingt-trois heures quarante-deux ; Regard perdu sur l’écran aux couleurs pastel ; Avant de se couper ; Meliorism enfonçait ses mains dans les poches de son manteau. Le vent frais lui mordait le bout des doigts, elle ne les sentait plus vraiment. Comme tous les hivers, elle n’enfilait pas de gants. Un peu étourdie, à les oublier partout derrière elle, à les perdre en sortant quoi que ce soit de ses poches. Elle regrettait presque d’avoir accepté le rendez-vous que Sucré lui avait donné. Quelle étrange idée de se retrouver ici, d’autant plus à des heures indues. Toujours des idées incongrues qui sortaient de sa tête.
Le regard posé sur ses pieds ; Elle tournait sur elle-même ; Pour s’occuper ; Pour patienter ; Ses orbes de jais se levaient au ciel, nuit noire. Couleur encre, le peu de lumière était dévoré entre les arbres, seule la lune et sa lueur blanchâtre. Son regard se perdait sur les moutons de fumée qui s’échappaient de ses minces lèvres vernies d’une teinte rose terni, un rose qui aurait perdu sa couleur avec le temps. Elle songeait à partir, presque une heure plantée là. A l’entrée du cimetière, à attendre patiemment. Mais là, c’était trop.
Une dernière fois ; Brisant le peu de luminosité ambiant ; La lumière de son portable l’éblouissait ; Pas de nouveau message ; Elle poussait un long soupir ; Venant du plus profond de son cœur. Hui Shu tournait des talons pour repartir, visiblement peu à l’aise à l’idée de rester ici quelques minutes de plus. Encore moins seule, alors que minuit sonnait. Sonne l’heure du crime. Mais pas ce soir, pas ici. Il y avait cette grande silhouette face à elle, sortant de l’ombre, imposante. Presque intimidante. Elle levait la tête en l’éclairant de sa lampe. « C’est maintenant que tu arrives toi ? »
+ bg bgsucré + hrpjcrois que je suis partie en couille et je suis pas fan dsl ;(((
Plongée dans l’aigreur de l’hiver La ville s’habille de guirlandes et de néons
Patchwork éclatant des jours de fête Qui fait briller les yeux des petits et grands
La nuit tombée, les artères de la cité grouillent D’un mélange chaotique de chant et de bruit
Une flèche transperce ses sonorités discordantes Musiques entremêlées, déclamations ardentes
L’effronté Vent joue avec les mèches des cheveux D’un souffle malicieux il les fait claquer contre le casque de moto
Merveilleux compagnon à l’allure enflammé Qui aime accompagner dans les courses à vive allure
Que ce moteur et le Vent chante en cœur Dans le tumulte d’un charivari orchestral
Quelque part, là où la course finira Une horloge s’impatiente et crache son venin
Elle attend, elle a le temps La gardienne du cimetière au regard noir
Elle ne prendra personne ce soir Inutile de roder comme un vautour
Car il y a un doux cœur charmant là-bas Qui maudit l’arrivée du Don Juan
Le silence noir d’une nuit d’horreur Où perdurent certains points d’interrogations
Ici reposent des carcasses autrefois animées Qu’il fit taire grâce à sa chaire ou à sa voix
Les bruits résonnent, les plantes frissonnent D’un vent glacé sur les décomptes d’heures
Rester dans le noir durant des heures Vouloir se réveiller du cauchemar
Elle est toujours là, plantée, droite Ses pétales roses s’illuminent dans la lune
Il lève ses mains comme prêt à l’étrangler Mais le lapin, trop vif, le découvre tapit dans sa noirceur
Il les rabaisse de dépit Pauvre griffes, dépouillées de leur vilaine farce
Elle échappe de peu au frisson glacial de la mort Mais créer l’illusion du feu éteint t’aurait-il vraiment plu ?
Pourquoi s’obstiner dans cette rage de rester dans l’âge de l’enfance ? Emprisonné on ne sait où on ne sait pourquoi en lui
Infinie déception qui éclate sur son visage brulé par le froid Échec flagrant d’une énième blague puérile
Oui...
Enfant pris sur le fait, acceptant la gronderie le cœur tiède Tiens-toi tranquille enfant agité, tu es en tort, il faut l’accepter
Mais je suis là, c’est le plus important.
Laisse écouler la joie et la chaleur de tes lèvres rouges Chaud comme les rais du soleil
Inonde donc d’une vague d’ardeur Ce triste endroit aux écumes de désolation
Écœurant miel qui dégouline et qui colle à la peau Révèle un sous-jacent mécontentement en ses lieux
Oh ma pauvre, tu as l’air congelée...
Il s’abat sur elle, comme on se couvre d’une couette polaire Lourde mais chaleureuse, étouffante mais douce
Les bras protégeant avec bienveillance Sensation étonnée d'une exquise douceur
Geste suspendu, temps arrêté Pour une très longue seconde de tendresse
Pourquoi nous sommes ici, tu peux me le rappeler ?
Sa mémoire flancherait-elle définitivement ou s’agit-il encore Encore et encore d’une vaine tentative agaçante de jeter des piques sur son amie
Cachée loin, derrière son sourire bébête Une idée bien germée déploie ses envahissantes racines
Encore et encore Toujours pareil
Chaque fois la même chose Des folies plein la tête qui font suffoquer le monde
Tu as bien ramené ton ébauche de Moue écœurée. …livre ?
Amenez-lui vite son offrande A ce satané enfant roi
Donnez-lui sa glace Qu’il s’arrête temporairement de taper du pied
Invité
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Jeu 14 Déc 2017 - 23:57
vient la nuit sonne l'heure
Malgré sa moue ; Ses airs enfantins ; Il avait ce sourire presque solaire sur ses lippes ; Changeant l’ambiance lugubre des lieux ; Lumineux et bien trop doux. Un grand enfant dans un corps d’adulte, voilà comment Meliorism le voyait à cet instant. « C’est ta faute, tu as voulu te faire désirer. J’ai patiemment attendu une heure ici. Réchauffe-moi comme tu es le fautif. » Étonnée de ce geste soudain. Sans vraiment avoir eu besoin de demander.
L’espace de quelques secondes ; Un court moment ; Se blottissant contre lui ; Elle aurait souhaité que rien ne bouge ; Que le temps ne reprenne jamais son cours ; Etreinte bien trop chaleureuse, rassurante. Douce comme s’il s’occupait d’une créature bien trop fragile. Comme par peur de la briser de son emprise. Le visage enfoui contre le buste du retardataire. Serais-tu troublée douce Meliorism ? Cacher ta gêne ? Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Coup d’œil furtif, sourire timide avant de tourner la tête.
Une main grattait nerveusement sa nuque ; Un pas en arrière ; Remettre une légère distance ; Une question qui ramène à la réalité ; Question qui semblait bien stupide venant de lui ; Au vu de cette expression sur son visage, il se jouait d’elle une fois de plus, pour changer. Un sourcil arqué. « Hum, si je me rappelle bien c’est toi qui as proposé de venir ici. N’est ce pas monsieur le professionnel du thriller ? » Sourire mesquin à la commissure de ses lèvres. D’humeur taquine, lisible dans son regard qui brillait d’une lueur d’amusement. « A moins que tu ai eu une soudaine envie de jouer les cryptides. » Haussement d’épaules.
Il s’impatientait ; Tel un enfant quémandant une sucrerie ; Mais avec cette mine dégoutée ; Le besoin d’avoir ce qui lui était dû ; De voir ce fameux livre entre ses mains ; Le lire sous toutes ses coutures, donner son avis sur la chose avec une manière bien à lui. C’était dans ces moments-là qu’elle le détestait. Les deux petites mains de Meliorism glissaient dans son sac. Dévoilant le précieux aussitôt, soigneusement protégé d’une pochette de papier bulle. « Tu les éclates toutes si tu veux aussi. Cadeau, amuse-toi bien. »
Vent frais ; S’engouffrant entre les arbres et les tombes ; Sifflant sur son passage ; Son regard de jais balayait les alentours ; Moins effarouchée, effrayée. Elle n’avait plus cet air de biche paralysée par les feux d’un véhicule. La présence de son ami. Bien plus en sécurité depuis son arrivée. « Je doute que ça convienne à tes exigences, mais tout est bon à prendre dans tes critiques, Ô grand maître. » Un petit rire s’échappait de ses lèvres comme pour finir sa phrase.
Détruisons les belles choses Que s’étouffent les sentiments
Les enfants sont toujours fautifs Les enfants mentent toujours
Les enfants sont affreux Les enfants sont des bêtes
Les enfants sont indisciplinés Mais enfin, il n’est plus un enfant
Fais-toi grandir intérieurement une bonne fois pour toute Personne ne le fera à ta place est-ce si dur à comprendre
Cesse donc de t’amuser Cesse donc de faire semblant
Ne pleure pas de tes liaisons Si tu te régales seul de danse et de chant
Un peu de sérieux, allez.
Sir Thriller – s’il te plait – s’il n’était point juge, enterrerait tous ces saltimbanques que sont Higgins Clark, Connely et King, alors – s’il vous plait – du respect mademoiselle.
Ses lianes bleues coulent sur son doux visage Un souffle brulant de fauve qui lui le fouette
Éloigne-toi Éloigne-toi Sa présence est envahissante
César qu’à tu fais avec tes Expansions ! Il dévore l’air Il dévore son espace
Il dévore ses yeux Il dévore son sourire
Il ne laissera aucune miette De ce magnifique gâteau rose
Il n’y a aucune barrière dans ce cimetière après tout Elle serait si facile à piétiner
Aucune bouche pour témoigner Sauf si les fantômes peuvent parler
Les animaux eux sont fourbes Mais tu n’as aucune mauvaise intention en tête de toute façon
Oh non non non ! Il dément, c’est Hors de Question ! Et puis quoi encore ? Il secoue bien sa main en signe de négation pour bien se faire comprendre Hui, je ne veux qu'une chose : être Hadès et emporter ma Perséphone.
Il suffit de ses petits jeux stupides Il suffit, il est bien trop proche de sa muse
Apprend donc les manières et les distances de sécurité Ou bien alors tu finiras en prison une bonne fois pour toute
Pourquoi ce désir soudain et brutal de tant de dramaturgie Vous seriez-vous prit pour un pamphlétaire mon cher ?
Calmez donc vos stupides artifices Ici personne n’y croit et les morts se moquent de vous
Jetez vos vanités au Vent Et il vous les rendra encore plus monstrueuses
Que Dieu bénisse ton dévouement.
Il prend possession du reliquaire La tentation, vile et trop forte, il succombe
Pop Pop Pop Pop
Le marmot est satisfait.
Le Maitre, Libidineuse et profonde voix Dans sa grande bonté, accepte tes excuses et purifie tes péchés.
Un pardon pulpeux embrasse son front Il dévore la décadence et souille son front d’une autre encore plus grande
Ressaisis-toi, ressaisis-toi Il te faut la carrure d’un mentor
Car ce soir Ô oui Tu as une grande mission
Lis donc ses lignes Qui ne seront qu’un torchon à tes yeux
Les mots éteignent sa flamme Et l'indifférence plane
Il n’y a ni passion Il n’y a ni raison
Il y a tant de mots Il y a tant d’émotions
Mais il n’y a rien là dedans Remet cette poubelle dans son linceul
Trop de mauvaise lecture Nuit au cerveau
Débarrassons-nous de ceci Jetons-le là-bas
Ta place mon ami et là-haut Seul et abimé par le froid sur ce mausolée inaccessible
Faisons table rase des erreurs du passé et commençons, veux-tu ?
Affreuse bête carnassière qui sourit et montre toute ses dents Amusée et excitée de cette séance qui commence
Bien trop vite Bien trop confus
Bien trop proche Bien trop tactile
Voilà ses yeux privés de sens Les autres se réveillaient dans un bordel chaotique
Le bandeau trop bien mis Par des griffes puissantes et agiles
Les mains coincées elle aussi dans un terrible étau Elles ne pourront pas se défaire
Voici le scénario Hui.
Elle s’arrache du sol Réduite au rang de sac qu’on jette vulgairement sur son épaule
Elle est si légère Dépossédée de ses rêves et sa malice
Je t’emmène dans les tréfonds. Prend son souffle Merveilleux suspens Et je te tue.
Le Vent crie entre les branches Comme c’est amusant !
Il n’y a plus rien hormis les pas dans la neige Et leurs doux craquements
La bête métallique n’éclaire plus rien de ses yeux Désormais tout se passe loin de la scène
Il énumère avec ses doigts.
Tu peux me mordre. Tu peux hurler. Tu peux pleurer. Ici, nous sommes en amoureux.
Violence cachée dans Cette trop douce voix
Et il n’y a persoooonne d’autre.
Les mots peuvent être caresses S’ils sont dits avec tendresse
Mais les siens sous leur mélodie joyeuse Se positionne comme une épée sous la gorge
Un terrible mentalais Qui n’attend que d’être vivant
Invité
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Dim 17 Déc 2017 - 18:12
vient la nuit sonne l'heure
Un sourcil s’arquait à sa réflexion ; Une histoire connue de tous ; Cet enlèvement dramatique ; Mais bien loin de se douter qu’elle allait incarner la belle Perséphone en cette nuit neigeuse. Hui riait naïvement à ses élans théâtraux, cette envie soudaine de surjouer. Ne soulignant pas tout ce qui pouvait sortir de sa bouche. Son regard se posait sur les mains de son ami qui jouait du papier recouvrant son précieux manuscrit, presque impatiente de ses retours, si elle pouvait en trembler d’impatience, mais seul le froid mordant la fait trémuler.
Elle écarquillait les yeux ; Un souffle presque surpris ; Son visage se teinte de cramoisi ; Elle était perdue ; Dans l’incompréhension de ce geste imprévu ; Un pas en arrière. Son expression changeait alors qu’il ouvrait le livre, le regard de son ami qui suivait les lignes. Pour finalement le refermer, le remballer soigneusement afin de le jeter plus loin. « Eh ! Tu es vraiment sérieux à le jeter ? » Frustrée comme un de ces enfants à qui on dirait non. Fâchée, peinée d’une telle réaction. Ses petits poings se serraient, elle aurait pu frapper Sucré. Elle aurait pu. Mais elle se contente simplement d’un « Quel con. Tu m'exaspère parfois. », tout en se passant une main sur le visage, comme pour effacer toutes ces expressions de ses traits.
La voilà privée de sa vue ; Les autres sens en éveil ; Son cœur s’emballe ; Tout ça ne présage rien de bon ; Et ses petites mains piégées ; Une boule au ventre commence à la ronger ; « Qu’est-ce que tu fais ? » Elle le sent cogner dans toute sa poitrine, dans ses tempes, ce petit cœur qui s'affole. Cette peur qui, de sa douce étreinte, lui murmurait au creux de l’oreille. Lui susurrait des doux mots. Elle se fait pesante sur ses petites épaules, cette sensation des plus déplaisantes. « Tu me… quoi ? » Sa gorge se serrait, les mots se mourraient avant même de sortir de ses lèvres. Tétanisée, tel une bête craintive face au chasseur.
Hurlements étouffés ; Dans ces lieux enneigés ; Le crissement du manteau blanc sous les pas pressés ; Personne pour venir la sauver ; Seule la lune était témoin de cette scène ; Se débattre ne pouvait rien y changer. Que ferait une pauvre créature aussi insignifiante face à lui, elle avait beau frapper aussi fort qu’elle le pouvait de ses deux mains liées. C’était peine perdue. « Repose-moi tout de suite !»partait dans les aiguës, à s’en faire mal aux tympans, à s’en casser la voix. Ses cris se perdaient dans le cimetière, seuls les morts pouvaient entendre sa complainte, ses appels au secours. Mais les morts ne peuvent parler, ni même aider. Et l’orbe astral ne pouvait qu’irradier les deux amoureux de sa lumière blanchâtre.
Tous se bousculait dans sa tête ; Tant de pensées s’entrechoquaient ; Choquée, troublée, apeurée ; Il y avait toutes ces questions dans sa tête qui se battaient en duel. Ses lèvres arrivaient avec peine à former une phrase. « Pourquoi tu fais ça ? » Était-il en train de plaisanter comme il pouvait le faire si souvent ? Ou des plus sérieux ? Pourquoi ne l’avait-il pas fait chez lui s’il avait vraiment l’intention de mettre fin à ses jours ? Des larmes perlaient au coin de ses yeux, un cri éraillé et puis plus rien.
En voilà des bien étranges retrouvailles Un nouveau genre d’amourettes semble-t-il
Le silence est puissance Quand la discours est abandonné
Le silence est fougue Quand on attend un écho
Déchiré de toute part De ses lamentations et de ses cris
Arrête donc de crier et de me taper, c’est désagréable. Il s’arrête net De toute façon, nous nous sommes assez baladés, la route s’arrête ici.
Un mausolée, perdu dans le blanc de l’hiver Semblable à une bouche vers les enfers
N’attendant qu’une seule chose De les avaler tout cru
Et ils s’enfoncent dedans avec plaisir S’isolant de tout espoir et vie
Il la dépose délicatement Au pied d’une monumentale tombe
Comme une gerbe pour un mort Restant à son niveau pour mieux se recueillir
Replaçant un pétale sur son visage Qui entravait sa beauté
Il la prend une dernière fois dans ses bras Pour un éternel hommage
Parce que je t’aime Hui, ça me parait évident. Terrible mine déconfite Sa voix laisse tout transparaitre Tu me connais si peu pour ne pas pouvoir anticiper ça ? Amertume qui le transperce de toute part Pour tout t’avouer, je suis assez déçu de ta réaction.
Tous ses espoirs placés en elle Tout son soutien et amour offerts gracieusement
Était-ce donc ainsi qu’il recevait une récompense En étant aussi floué et injustement remercié
Qu’à cela ne tienne Il effectuerait sa dernière pénitence
Celle qui la placerait au rang de Sainte Des cieux elle se verrait honorée de tous les gueux
Ne t’en fais pas, ça sera rapide et sans douleur.
Ô oui, une mort digne d’elle Son propre prince l’achevant de sa main
Dans un si vieux caveau Depuis des siècles encerclé par les bois
Sur un de ces vieux sarcophages Où son nom et date seront effacés
La nature aura tout dévorée Ce qui lui reste d’histoire
Comme un jardin féerique Nourrie d'une vie d’euphorie
Imagine le scénario, tu seras connu en tant que romancière maudite, une affaire terrible et incroyable à élucider, comme cette chère Agatha Christie – même si ce n’était qu’une immense blague – imagine, imagine Hui !
Les illusions s’effacent et deviennent mirages Des écrits libérateurs couchés sur les pages
Devenir l'écume d'un mythe intarissable Et la plume trempée dans l'encre de la fortune
Un livre peut s'ouvrir ainsi qu'un lotus A la flamme d'un esprit que le récit délivre
Mais une vie, elle, s’ouvre comme une plaie béante Où vient s'engouffrer les pensées du monde
Ainsi cette âme lapidée innocente qu'on maltraite Achève le renouveau de l’histoire elle-même
N’est-ce pas là, Il soulève amoureusement le bandeau Le rêve de chaque écrivain ? Être emporté par la passion qui nous a animé toute notre vie ? Long soupir Même si ta douce vie est retiré par le piètre fan que je suis.
Le temps passe et Les souvenirs s'effacent
Mais ses rêves persisteront Car ils sont à l'épreuve du temps
Les rêves de consécration et d'amour Existeront toujours
Les rêves peuvent se briser et s'étendre Ils sont alors comme le cosmos
Faisant brûler tes souhaits dans des éruptions Alors ainsi ma douce fleur, tu seras éternelle
Les rêves sont les nébuleuses Les rêves sont la vie
Tes yeux de tendresse infinie Tes yeux saupoudrés de mystère
Il aime poser ses yeux sur elle Qui suivent chacun de ses gestes
Dans leur feu glouton on lit l’émoi Et imagine tout le reste acceptable…
Ses yeux inquiets au moindre bruit Ses yeux où s’échappent une pauvre écume
Oh non non non, Il agite ses mains de panique Ne pleure pas s’il te plait, pitié.
Pardon il demande Pardon mille fois pardon
Pour cette immense mascarade Pour cette fin tragique trafiquée
Pour cette souffrance inutile Pour ses poignards rouillés dans ta chaire
Mille fois pardon mille fois pitié Mais il s’agit réellement d’une nécessité
Il aurait mieux fallu ne pas la tenir au courant Organiser tout ceci d’une meilleure manière
Misère ! Pauvre Misère... Détresse ! De toute cette misère noire
Cette agonie mentale, cette létalité Toute cette disgrâce attire ta pitié
Sous son manteau, elle a l’air si misérable Elle fait vraiment peine à voir
Je te l’ai dis, ça sera rapide. Il fait glisser sa main sur ses larmes Et sans douleur...
Répétition inutile Elle a du bien assimiler la courte leçon
Bien étrange façon de rassurer une douce amie En la menaçant de l’offrir en pâture à la cadavérique Mère
La voilà réveillée les larmes au cœur Las de patienter de sa fin et d'étouffer ses pleurs
Combien de fois te l’ai-je dis, je serai toujours là pour toi, du début à la fin.
Il la prend passionnément dans ses bras Comme on tient sa dulcinée morte
Il plonge en ses yeux apeurés Qui ont l'éclat de jais
Cela devient douce obsession Et tendre tentation
Ses yeux changent de couleurs Suivant son humeur
Ils scintillent infiniment de tristesse Devant la déesse de ses rêves
Il se relève Un autel le ventre fermé les attendent
Il la transporte religieusement jusque là Et la dépose sur le lit froid
Le silence est une béatitude insondable Quand il ouvre la porte du cœur
Comme tu es belle dans tes derniers instants.
Invité
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Jeu 21 Déc 2017 - 18:03
vient la nuit sonne l'heure
Sanglots étouffés ; Ses mots lui faisaient terriblement mal ; Aussi affutés que des lames ; Elle se sentait stupide ; Blessée ; « Tu fais ça quand tu aimes les gens ? » La voix encore tremblante, elle n’arrivait pas à ravaler ses larmes. Pas cette fois-là. Elle restait dans l’incompréhension, le sens de cet acte lui était inconnu. « Je t’ai dit qu’on m’avait tuée avant, que j’avais des mauvaises relations avec la mort. » Boule dans le ventre. Elle la revoyait, cette femme qui avait assassiné Vilde. Son corps inerte baignant dans cette marre rouge carmin. Ce regard livide. Des souvenirs qui laissaient un goût amer à leur passage. « Et tu m’effraies comme ça… Je te fais confiance Felix, mais ça, non. » Inconcevable.
Odieuse ; Bien trop fière ; Destructrice ; Fatale ; Beauté à n’en point douter ; Elle brisait tout ce qu’elle touchait Vilde, même simplement effleurer. Ce n’était qu’une bombe qu’on avait délicatement posé, joliment déguisée, vouée à tout ravager. Ça ne lui avait rien apporté de bon, simplement bien trop d’ennemies. Toutes ces femmes en colère, lui souhaitant tous les malheurs du monde. Mais cette lame qui tranchait sa peau, ce regard de braise qui réclamait vengeance, elle faisait si mal. Hui essayait tant bien que mal de chasser toutes ces images qui se fracassaient les unes contre les autres, qui lui tordaient les tripes à lui donner des hauts le cœur.
Rien ne lui venait en tête ; N’arrivant à imaginer sa grandeur ; Suite à cette tragédie ; Ça lui était impensable ; Inimaginable ; Quel était le but dans tout ça ? Devenir à elle seule une héroïne de ces livres qu’elle pourrait écrire. A quoi bon ? « Je ne suis pas comme certains de ces écrivains qui souhaiteraient se faire dévorer par leurs œuvres. » Avec douceur, elle sentait le bandeau se retirer, la laissant pleinement observer le visage qui se trouvait face à elle. Visage qui changeait d’expression à la vue de ses yeux embués. L’air si désolé, si sincère.
Brûlante ; Peau contre peau ; Il chassait les larmes qui roulaient sur ses joues ; Sa tête penchait comme pour ne pas rompre le contact avec la main de son ami, sensation douce-amère. Furieuse de cette mise en scène qui ravivait tout ce qui la rongeait, mais aussi rassurée de ces milles pardon qu’il lui susurrait. Comme toujours avec Sucré, elle était partagée, entre ce dégoût, cette indifférence qu’il pouvait susciter de temps à autres. Dieu sait combien elle l’appréciait tout de même. Elle n’arrivait à se défaire de l’affection qu’elle lui portait. Elle ravalait ses larmes, le laissant chasser celles qui perlaient encore.
La tête basse ; Honteuse ; Il avait raison ; Bien trop souvent ; Combien de fois ? bonne question ; « Je sais, tu me l’as répété maintes fois. Mais j’ai eu si peur. » Elle se refusait de mourir maintenant, pas après tous ces efforts. Pas après avoir essayé de changer, d’effacer tout ce qu’elle aurait pu être. « Désolée d’avoir douté Felix. » Ce sentiment d’impuissance l’avait envahie, elle avait craqué si facilement face à lui, tout était sorti en une fraction de seconde, après avoir cédé à la peur qui se faisait bien oppressante.
Ses yeux se fermaient ; La lueur obsidienne disparaissant sous ses paupières ; Confiance presque absolue ; Se laissant porter ; Ses minces lèvres formaient une ligne, scellées, elle était interdite et se laisser déposer sur la surface frigorifiée. Ses joues se paraient d’une teinte pourpre, quelle belle couleur avant de se revêtir de cette teinte laiteuse lorsque la mort vous embrasse. « Alors vas-y. Tues moi. » Elle restait effrayée, mais elle ne disait rien.
Les Grands acteurs eux Savent jouer les tartuferies
Mais lui n’en ait pas capable Il peine à garder la tête haute
Ô oui, il aime se travestir Ô non, il n’aime pas voir souffrir
Et tout ceci est allé bien trop loin Il faut vivre conclure l’acte car il s’éternise
Il a l’esprit qui chute comme un avion Il a le cœur qui se brise comme un verre
Les imbéciles ne changent pas Les imbéciles restent sourds
Seul sur ce petit chemin Il essaie de sauver ce papillon
Mel.
L'impatient caprice Il plonge et se noie
Au cœur des abysses Qui réside en elle
Océan de régal Lui seul avec elle
Un souffle léger Sur son front
Ce souffle caresse Sur son visage
Dans la nuit dans le jour Il la bercera pour toujours
Ce n’est pas toi que je veux tuer. Je n’en ai pas l’envie. Je n’en ai pas la force. Je n’ai pas de raison.
Il profite des derniers instants Où elle reste prisonnière
C’est plus fort que lui Sur sa joue sur son front sur son cou
Il dépose par dizaines Ces plus beaux ornements
Il se redresse ses cheveux fouettent Un voile de feu cascade toute sa posture
La Raison satinée secoue sa voix impénétrable Raisonnant ici-bas puis s’élance
Les morts s’électrisent Il se donne et s’abandonne
Madame Vilde Åsa.
Il tourne autour d’Elle Comme un toréador aux aguets
Lentement Sans jamais la regarder
Comme il les haïssait ses femmes là Qui jetaient les sentiments comme on secoue un torchon
Elle n’était pas là Mais elle était ancrée en elle
Il ne pouvait vaincre l’invisible Mais il pouvait soulager les mœurs
Ce soir il met son dernier masque Qu’il porte pour la bonne cause
Vous êtes à ce jour reconnu coupable pour les crimes suivants. Il fait mine de lire une feuille Abus de faiblesse, abus de confiance, extorsion, proxénétisme, séquestration de Hui Shu Ross - ici présente – et…il est inutile d’énumérer le reste.
La feuille est jetée par-dessus son épaule Il ne sert à rien de trop s’attarder sur tout cela
Les erreurs sont faites Et le pardon lui déplait
Le Juge s’approche d’Elle Cette mauvaise herbe qui ne trépasse guère, cette fleur qui bourgeonne à peine
Il se place derrière sa tête Et fait couler ses murmures près de son oreille
Douces confidences D’un ami un peu malicieux
Ce n’est pas là le cours normal d’un procès mais... Il joue avec ses cheveux, ce ne sont que des détails Quelle sentence voudrais-tu ?
Juge bienveillant Juge corrompu Ici et là immense injustice
Les morts ont aussi ce droit Le droit de se défendre
Il veut le meilleur Jugement Il veut le meilleur choix
Mais ici, il n’est pas apte Pas apte à choisir à la place de ce cœur
Debout sur la scène Il protège d’autre vies
Mais c’est pourtant la sienne Elle endure mille peines inconnues à ses yeux
Si souvent déjà traversées Que ses répliques sont inscrites dans sa chair
L’amnésie ou la rédemption ? Il coule sa joue contre la sienne Mais si je peux me le permettre…Un coup de poignard résout bien des choses.
Il le sait que trop bien Sa fibre autrefois dévorée par une qu’il a aimé
Il lui aura rendu coup pour coup Sa répugnante traitrise
Mais il ne sert à rien de s’attarder sur le passé Lui aime se morfondre dans le présent
Bien entendu, la sentence, quelle qu'elle soit, sera irrévocable.
Il reprend son éternel compagnon Son terrible sourire
Il délivre ses mains du fardeau Et les masse pour faire partir le maléfice
Il est grand temps d’en finir avec les bêtises Tournons une page bien plus heureuse
Invité
Invité
Sam 23 Déc 2017 - 21:49
vient la nuit sonne l'heure
Souffle chaud caressant son front ; Et ces paroles ; Elle s’y accrochait ; Comme suspendue à ses lèvres ; Comme un fidèle écoutant un saint ; Dans l’attente de tout ce qui pouvait en sortir ; Rien ne lui venait, elle ne savait quoi répondre à tout ça. Simplement laisser des questions germer dans sa tête. Lui qui semblait si fort de par ses exploits au nom de la justice, ayant l’air presque faible face à elle ce soir-là. Que voulait-il dire sur certains points ? Seules les étoiles étaient témoin de cette scène, de cette douceur dont il faisait preuve. Lui arrachant un frisson sous ses baisers. Rien ne venait, elle restait murée dans le silence. Que dire ? Que faire ?
Ce nom maudit ; Insupportable aux oreilles ; Qui lui donnait des hauts le cœur ; Des nausées à n’en plus finir ; Tout ça pour une sacrée garce ; Son visage se déformait sous sa grimace, sous la douleur qui faisait ces nœuds dans le ventre lorsqu’elle entendait le nom de cette odieuse femme. Comme remuer un couteau dans la plaie, vivre avec la fameuse épée de Damoclès était un supplice. Sa présence, ses murmures au creux de son oreille, elle n’osait relever la tête vers lui, simplement là, allongée à attendre la suite. Hui ne disait rien, les lèvres fermement scellées, laissant le juge déblatérer. Toute cette mise en scène qui pouvait paraitre fortuite, qui ne l’était pas, tout ce palabre n’était en aucun cas inutile. Bien loin de tout cela.
Enumération des faits ; Une liste bien longue ; Qui lui paraissait interminable ; Vient la sentence ; Un choix cornélien ; Bien belle cette proposition, l’amnésie pouvait en faire rêver plus d’un. « La rédemption serait bien plus juste. » Effacer ses pêchés, tout ce qui était bien trop lourd, ce qui pesait sur ses frêles épaules. « Je ne peux me permettre d’oublier. » Oublier qui elle avait été. Tout effacer n’aurait été qu’une lame à double tranchant pour elle. « Je ne veux pas changer si tout venait à disparaître. » C’était ce qui l’effrayait le plus, sa plus grande peur. Redevenir ce qu’elle aurait pu être. Chose impensable, qui lui serait invivable. Blesser ceux qu’elle aimait si elle venait à devenir une toute autre personne, de devenir une bombe à retardement et tout détruire tout ce qui pourrait y être à proximité. Oh elle s’en voudrait. Elle s'en mordrait les doigts, ne s'en remettrait pas.
Elle ne se débat pas ; Ne résiste pas ; Attendant patiemment la sentence qui lui était destinée ; Être libérée d’un certain poids ; Grand sourire sur ses lippes. Elle sentait tout ces souvenirs indésirables la quitter, s’effacer doucement, ternir. Ses minces lèvres s’animaient à l’attention du juge « Merci. », disait-elle, sincèrement. Du plus profond de son cœur. Elle ne pouvait être que soulagée, heureuse de ne plus avoir à faire avec ces horribles images. Eclat de jais, ses yeux doucement se rouvraient, regard d’obsidienne posé sur lui. Une délicate main tendue vers lui, paraissant si petite, perdue dans la sienne. « Je ne douterais plus de toi Felix. »
+ bg bgsucré + hrpéternelle insatisfaite que je suis, je dirais que j'aime pas le début mais bref, c'est un détail ;;;;
Il se sent comme un spectateur dans l’audience Il attend que le verdict tombe
Il est humain Il veut obligatoirement la sentence la plus lourde
On ne se satisfait jamais des petites choses Surtout lorsqu’on parle de justice
Alors il attend Il attend comme une bête qui veut sortir de sa cage
Mais la décision tombe Et elle ne le satisfera jamais
Oh...Très bien.
Fatale déception Qui lui brule de visage
Il aurait tant aimé pouvoir s’en charger Lacérer de toute part cette satané peste
Mais ce n’était que partie remise Car il savait profondément qu’elle reviendrait à l’assaut
Et il se promettait intérieurement Qu’il serait là pour lui ouvrir l’abdomen en long en large
Qu’elle aurait beau se débattre la folle Il sortirait vainqueur de ce combat déloyal Lui, il y a bien longtemps qu’il s’était accommodé à Lui Il était presque devenu comme un ami à ses yeux
Mais il le sentait que trop bien Frôler d’aussi près ses anciens souvenirs étaient dangereux
Mais il ne pouvait tout simplement s’y résigner Il ne pouvait pas les réduire à néant
Car il les sentait comme une part de lui-même Comme s’il se sentait être Lui
Comme s’ils étaient Eux Comme s’ils n’étaient qu’Un
Ne t’en fais pas, si tu changes je te remettrai dans le droit chemin.
Il s’assit à coté de ce corps Qui reprenait doucement vie
Il serait toujours là Il serait toujours loin
Il proposerait toujours son aide Comme il serait inutile
Mais si elle devenait comme Elle Si elle ne faisait qu’une
Non c’était une chose impensable Il serait là pour empêcher une telle erreur d’arriver
Son sourire balaye toute mauvaise réflexion Mon dieu, qu’il ne mérite pas ses remerciements
Il se sent coupable Il a horreur de cela
Il ne la mérite pas Il ne mérite rien d’elle
Mais il doit faire bonne figure Il est l’homme après tout non
Roh ça va, je ne suis pas Robespierre.
Il saisit cette faible main Appréciant l’avoir dans le creux de la sienne
Rien ici dans cet endroit N’était fait pour un si doux moment
Et pourtant à deux Ils repoussaient pour l’instant les malheurs
Il y a des instants que l’on souhaite qu’ils s’arrêtent Pour pouvoir mieux les apprécier
Mais il y en a d’autres fabuleux Qu’on aimerait suspendre à jamais
Et il ne peut pas s’en empêcher C’est dans sa nature dans ses gènes
Il cherche obsessionnellement le contact Avec ce doux épiderme
Il fait glisser ses doigts dessus Puis les fait glisser entre les siens
Comme une preuve tangible Qu’il sera toujours là
Tu as le droit d’avoir des hésitations dans la vie, tu ne me dois pas une loyauté sans faille.
Il n’allait pas la faire jurer sur la Bible non plus Pas comme lui pas comme le système
Il ne l’enchainait pas au contraire Elle semblait si dépendante de lui pourtant
Que se passerait-il s’il partait Oh, elle détiendrait juste 70% de ses biens physiques
Il n’avait donc clairement pas à s’en faire Il s’étonnait même qu’elle n’ait pas été tenté par tant de luxure
Je pense que je te dois quelques excuses quand même.
Oh vraisemblablement oui Et pas qu’un peu
Il lui faudrait toute une vie Pour pouvoir le faire correctement
Mais comment le faire convenablement Lorsqu’on ne le fait jamais
On manie bien les mots pour séduire Mais pour s’excuser, le dictionnaire fond à vue d’œil
La fuite devient alors la seule option possible Car elle est un langage universel pour tout homme
Hum... Suspens On verra ca plus tard, je ne suis pas très à l’aise avec ce genre de cérémonie.
La fuite Toujours la fuite
Il serait grand temps de grandir Au lieu de choisir une fois sur deux quand être mature
Et il s’amuse toujours de cette petite main Qu’il embrasse comme si c’était un chaton
Il la redresse délicatement Il la veut à côté d’elle
Cette vision d’elle allongée Lui donne bien des mauvaises idées
Ce soir, il a assez fauté Inutile de se laisser emporter par quelques coquines images
Et il ne peut pas s’en empêcher C’est dans sa nature dans ses gènes
Il cherche obsessionnellement le contact Avec ce doux épiderme
Alors il se colle à elle Toujours un peu plus
Car il est faible Car il est passionné
Parce qu’il est décidé à ne pas la lâcher Parce qu’elle est son nuage de bons souvenirs
Si elle lui échappe des mains Sera-t-il capable de la retrouver ?
Alors il joue inlassablement Peut-être un jour il se lassera
Peut-être qu’un jour ce sera lui qui la jettera Comme une poupée fatiguée
Mais il ne se résout pas à cette idée Alors il joue comme un enfant
Il mime un baiser sur ses lèvres Mais se ravise au dernier moment pour s’écraser sur son nez
Il a suffisamment fauté ce soir Il a suffisamment dérapé toute sa vie
Il range ses mains sur ses jambes Comme si on punissait un enfant sur une chaise
Un peu de sérieux
Alors, quel a été ton ressenti de cette scénette ? Il croise ses jambes Qu’est-ce que ça fait de se sentir vulnérable ou d’être piégé par un ami ? Ce genre de choses, des commentaires dessus.
Il voudrait bien savoir Ce que ça fait d’être dans une position d’extrême stress
Car lui n’avait connu que la mort par effleurement Par balle par couteau
Terrible Valentina Terrible ex-morte C’était un drame d’être ami avec un assassin
C’était un drame pour lui D’en être un aussi
Mais ce n’était pas de sa faute Ça n’était jamais de sa faute
La question était peut-être déplacée, pardon.
Il se rétracte encore Il fuit toujours
Ce n’était vraiment pas ainsi Qu’il imaginait cette fin
Invité
Invité
Ven 29 Déc 2017 - 23:00
vient la nuit sonne l'heure
La déception se faisait sentir ; Audible ; Comme toute personne ; On ne sait se contenter de la peine la plus légère ; Quand une personne que l’on aime soit touchée ; Elle déglutissait en ressassant tous ces gens bien aimés qu’elle avait pu voir se faire détruire par leurs souvenirs de leur vie antérieure. Tout ceux pour qui elle avait souhaité une sentence telle que l’oubli, pour ne plus souffrir, plus ne plus avoir ces peines de cœurs qui déchirent les gens, qui les détruit et qui les empêchent de vivre comme bon leur semble.
Rassurée ; Ces mots qui avaient une importance capitale ; Qui voulaient tout dire ; Chasser sa plus grande hantise ; Cette souillure, vilaine tâche qui ne voulait se résoudre à partir, marque indélébile. Mais il était là, pour l’aider, lui tendre la main, empêcher cette infamie de corrompre sa belle. Lui qui était si à l’aise avec ce qu’il était autrefois, il ne cherchait pas à le repousser, le fuir comme la peste. « Un jour peut-être, je serais prête à l’effacer totalement. » Un jour peut-être, n’aurait-elle plus peur de la chasser, de la laisser brûler définitivement en enfer.
Elle le sait ; Au plus profond d’elle-même ; Qu’il n’est pas si mauvais ; Qu’il n’est pas cet homme qu’il fut autrefois ; Elle serrait doucement sa main, le laissant entrelacer leurs doigts. Tous ses doutes s’envolaient, laissant place à une certitude. « Oui je pourrais douter parfois, mais te blesser encore une fois à cause de ça, hors de question. » Elle savait qu’il ne lui couperait pas les ailes, qu’elle n’était pas un oiseau exotique qu’on pouvait se permettre de garder en cage pour qu’il ne s’échappe. Mais elle restait tout de même auprès de lui, parce qu’elle le voulait.
Elle avait tant de choses à dire ; Sur ce qu’elle avait ressenti ; Cette expérience qui la rebute ; Dont elle se passerait ; « Honnêtement ? » une pause, aucun son ne sortait, pas d'hésitation ou de voix tremblante. « J’avais cette grosse boule dans l’estomac et cette peur oppressante à l’idée de mourir des mains de quelqu’un que je connais. » Sensation dévorante, qui lui dévorait les entrailles, dieu qu’elle n’aimait se sentir comme une proie à la merci du chasseur. Avec sa connaissance de bien des détails sur ses actions, la peur qu’elle expérimentait affolait tous ses sens.
Peut-être bien trop naïve ; Bien trop idéaliste ; Elle lui en voulait ; Mais lui pardonnait si facilement ; Comme en un claquement de doigt. La volonté d’effacer ce qui venait de se passer, de l’enfouir, comme un enfant qui avait honte. « Mais ne t’en fais pas, tout va bien. » Enfermé dans une boîte au fond de sa tête, là où elle essayerait d’en oublier l’emplacement et de ne pas la rouvrir. Elle se redressait doucement, tournée vers lui. « J’aurais au moins du vrai contenu pour le prochain livre. Pas écrit en essayant de me mettre à leur place. » Sourire sur ses lippes, comme à son habitude, lumineux.
On décèle dans le creux de cette paume La naissance d’une incertitude
Qu’on essaye sauvagement d’étouffer Directement dans le cocon berceau
Il n’y a aucun souci pour lui Il fera taire ce monstre infernal
Comme on écrase une coquille On se plait à entendre cette carapace croustiller
Le pied levé haut dans le ciel Comme une colère divine qui attend le bon moment pour s’abattre
On verra bien d’ici là, t’inquiète.
Et il sera là Il essuiera son pied crasseux sur Elle
Car il ne veut que ça Car il ne peut faire que ça
Et Elle s’évaporera comme de la cendre au vent Une vie de misère qui s’étale sur Terre
A qui on ne souhaite que du bonheur Car on sait qu’elle ne reviendra jamais au nid
Hum, je crois qu’il y a erreur sur la personne. Rayonnement solaire Je vais pas m’offusquer pour si peu hein.
Elle n’a ni attache ni ordre de sa part Mais lui n’est ni ici ni là-bas
Le souffle trop sur le corps L’instant d’après envolé
Il n’y a ni logique ni nécessité Tout ceci n’est que de la fumerie et de la fantaisie
Étrange balançoire qui chaloupe à droite à gauche Mimant ou non les pas de danse d’un métronome
Toujours ici Toujours là-bas
Je crois. Oui ?
L’enfant lâche sa balançoire Déstabilisé par une brindille dans sa chaussure
Maudite culpabilité qui joue aux marionnettes dans son dos Il l’entend ricaner dans chacune de ses oreilles
Éloigne-toi loin de moi ! Tout le monde a horreur des insectes qui volent trop près
Hm.
Il ne peut pas s’y résoudre Sa bouche reste résolument fermée
Que peut-il bien commenter là-dedans ? Il s’est suffisamment offert à elle pour ce soir
Il connait que trop bien le texte qu’il doit réciter à cet instant précis Mais il ne peut, il n’y arrive pas, ca ne veut pas
Tout va bien effectivement.
Ces mots sont des mensonges Ils n’existent que pour la rassurer
Ils sont prononcés avec tendresse Que pour la ramener près de lui
Loin d’Elle Loin de Tout
Car il n’existe qu’une poignée d’élus Capables de ramener la paix dans les cœurs
Oui...
Détermination qui rayonne de sa personne Tellement qu’elle absorbe la sienne
Comme un trou noir qui se nourrit de tout Et qui s’engloutirait dans un dernier banquet
Lui aussi ne dirait pas non à un tel met Mais cette soirée n’était pas réellement opportune à ce genre d’épopée
A voir si la qualité augmentera AHEM.
Il n’y a décidément rien à faire contre ça Le cynisme est immortel et s’amuse à trancher ici et là
Faire tomber de grands lambeaux d’émotions Qui s’effondrent par terre dans un terrible fracas
On se contente de les contempler Comme des antiques œuvres d’art
Elles sont d’un autre temps Et quoique l’on fasse, elles resteront inachevées
La prochaine fois on visitera une morgue, j’ai des contacts, même s’ils sont un peu casse-pieds.
Le rire qui fuit est léger Comme pour se faire discret dans sa fuite
Le sérieux semble l’avoir quitté Tandis que la chaleur enflammait ses joues
Comme un flash impulsif Il capture les iris grandes ouvertes
Uniquement les beaux couteaux Qui fendent son visage
Le reste disparaitra bien vite Fumant dans les tréfonds d’une corbeille
…
Il y a comme un courant d’air qui s’échappe A travers la porte entrouverte
Une hésitation suspendue dans l’air Comme un cerf-volant qui se bat contre les invisibles torrents
J’ai peut-être des méthodes un peu extrême, c’est vrai mais…
Le sang et les bouts de cervelets font office en réalité D’une incroyable sous couche de peinture
Ils s’accrochent aux murs avec ferveur Et refusent difficilement de s’en détacher
Comme dans un dernier instant d’au revoir De ne jamais quitter sa demeure
Elles sont nombreuses à être témoins De la terrible dévotion vengeresse
Qui se déversait sur elle Comme leurs corps jetés dans l’acide
Leurs derniers cris d’agonie Comme un ultime appel amoureux
Résonnant dans leurs sentiments rongés Coincés entre 4 murs muets innocents
Alors oui il est plutôt juste de dire « Des méthodes extrêmes »
Car même avec ceux qu’il aime Ils finiraient peut-être un jour dans une fosse à lion
Pour combattre une quelconque phobie Ou parce que tu les hais
Mais il y a définitivement quelque chose au grenier Comme une araignée qui pond ses œufs dans l’antichambre de sa vie
J’arriverai pas à m’excuser ce soir, désolé.
Comme si elle était cousue Les mots n’arrivent pas à fuir à travers ses barreaux
Il ne sait guère s’il s’impose lui-même Ses chaines chauffées à blanc autour de sa langue
Comme un serpent qui se retracte Dans les fonds obscurs et froids de sa crypte
Cet étrange maléfice qui lui empêche donc D’accomplir pleinement sa rédemption
A-t-il tellement fauté Que ce droit élémentaire lui a été volé ?
Il est bien loin Felix le coquin Parti la queue entre les jambes !
Invité
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Lun 8 Jan 2018 - 23:03
vient la nuit sonne l'heure
Un air faussement outré sur son visage ; Elle feignait d’être blessée par sa remarque ; Pour simplement le taquiner comme elle pourrait le faire ; « Tu vas voir ce qu’elle te dit la qualité. » Son petit poing se serrait pour frapper dans son bras, sans vraiment trop de force, sans réelle conviction, ni même l’envie de lui faire mal. Simplement pour l’ennuyer, comme elle avait l’habitude de faire. Ce n’était pas de sa taille minuscule qu’elle allait l’égratigner, le blesser, ça n’était qu’une vulgaire créature face à lui. Bien trop petite pour prendre le dessus sur lui. Elle ne le voulait pas de toute manière ;
Un sourcil s’archait ; Drôle de lieu pour un rendez-vous ; Une expression malicieuse sur le visage ; Elle voulait simplement taquiner ; Jouer ; Pour le moins atypiques comme endroit, hors du commun. N’importe qui aurait refusé et prit ses jambes à son cou pour éviter un homme tenant de tels propos. Mais étrangement pas elle, elle restait là, auprès de lui. Attirée par ses propos comme les phalènes par la lumière perçant dans la nuit. « Tu as l’air d’aimer les endroits peu communs dis donc. » Bien différents de lorsqu’ils se croisaient chez lui, que ce soit les conversations ou simplement ce qu’il se passait. La mise en scène de cette soirée en faisait parti.
Une absence visible ; Un moment d’égarement ; Perdu dans les pensées ; Dans tous ces mots qu’on voudrait dire ; Qui refusent de sortir ; Silencieuse, ses orbes couleur obsidienne se posaient sur lui, attendant qu’il finisse de déblatérer. De dire tout ce qu’il avait à dire, mais rien ne venait. Aucun mots, du moins pas comme il l’espérait. Une petite main se posait sur celle de Sucré. « Prends ton temps pour t’excuser. Ne t’en fais pas. » Bien trop gentille, elle pourrait le pardonner presque si facilement. Mais elle garde ça dans un coin, pour le ressortir un jour, peut-être, ou pas. Qui savait vraiment ce qu'elle en ferait ?
Comme toujours ; Elle aimait gentiment l’ennuyer ; Tout lui rendre de cette manière ; Quand elle n’était pas assez courroucée ; « En revanche, j’achèterais plus de quoi cette semaine, histoire de me venger un peu. » Elle aurait pu faire comme ces viles femmes, emporter une partie de sa fortune et fuir, le ruiner pour lui montrer qu’il l’avait blessée. Mais Hui était un peu comme ces animaux fidèles, qui revenaient tout de même, simplement sortir les griffes au moment propice.
Elle se relevait ; De toute sa petite taille ; Minuscule bout de femme ; Tout semblait si insignifiant ; Descendant de son lit froid, encore baignée dans cette atmosphère à la fois froide et magique. Seulement pour ce soir, sous la lumière blanche de l’astre lunaire, seulement pour ce soir, tout semblait figé dans le temps. Entre les tombes de marbres, les arbres qui sifflaient au gré du vent et la neige qui crissait sous les pas. « La prochaine fois au moins je pourrais me prêter au jeu. Et ne pas pleurer comme ce soir. » Un rire nerveux se faisait entendre.
+ bg bgsucré + hrpdésolée, je crois que c'est pas si top ;;;;
Comme il est vilain ce petit bout de femme Qui s’agite dans tous les sens et le taquine
Comme il est adorable ce petit bout d’agneau Qui l’émoustille de son radieux petit visage
Attention, tu vas me faire mal !
Il joue il mime il bluffe Les acteurs aiment se fondre dans leurs personnages
Quelle étrange peau as-tu arraché pour bien t’en couvrir Afin de garder à couvert un souillon de petit loup
Il la pousse la tapote lui inflige des pichenettes Terribles et monstrueuses tortures des chatouilles qui mettent à vif la peau
Les mains les cheveux se glissent partout Dans le cou elles cherchent à creuser à arracher les rires
J’aime aussi les personnes peu communes.
Un doux écrin aux délicieuses senteurs Qui se tend aux coins de son sourire de son regard
Un magnifique délicat travail d’orfèvre Un rideau d’or et de soie une rai de lumière filtré
Tendre chaleur diffusée en mille éclats de son être En de nombreuses particules projetées de bonheur
C’est tout cela et bien plus encore Juste pour un morceau de ciel juste pour elle
Tu ne devrais vraiment pas me donner ce genre d’autorisation. Grand sourire illuminé Okay, seulement si tu me commandes ces enceintes-là et qu’on mette du Parov à fond.
Rapprochement Démonstration
Design atypique épuré Profondes basses qui font bouger
Pour habiter les murs vides Pour remplir l’air blanc
Combler un vacarme assourdissant Qui hante son aphone fortification
Ça se passera bien. Je t’ai prévenue cette fois-ci tu pourras être sur tes gardes.
Gage de promesse qui sera tenue Il lie ses mains ses bras son corps avec les sien
Doux oisillon réconforté dans le creux chaud du nid La mère veillant sur lui ses griffes le protégeant l’emprisonnant
Bourreau des cœurs enchainés Messie bienfaiteur aux prêches enflammées
Rare langage qu’il maitrise suprêmement Qui semble sincère inné instantané
Les nobles locutions ne servent que dans un but Jouer des vanités les arracher les jeter au sol ensuite
Allez, on rentre, on a fini ici.
Il s’extirpe des griffes sèches des morts L’air gelé des catacombes qui ralentit ses mouvements
Conclusion à demi-mots Satisfaisante mais décevante
S’imaginant bien plus de palpitants suspens Qui fait vibrer exploser les tempes
Culpabilité qui s’écrase sur ses épaules légères Qui s’arrête temporairement dans leur allègre danse
Pour ne pas la laisser gagner la bataille Il se raccroche à la réalité à une main
Bien trop petite pour lui Bien trop grande pour elle
Douceur d’une main de coton Force d’une patte de lion
J’irai récupérer ton brouillon demain matin.
Envie à moitié simulée Ou même énorme dégout qui transperce les soupirs
Il ne peut rien y faire Principal et vilain investigateur du crime
Les coupables n’ont pas le droit à la parole Les coupables n’ont pas le droit de se défendre
Car leur cas est peine perdue, ils récidiveront Car leur cas est trop complexe, il faut les mettre à terre
Le plus brutalement possible, couper cette mauvaise herbe Avec la lame la plus aiguisée qu’il soit, que la mutilation soit parfaite
Invité
Invité
Lun 15 Jan 2018 - 18:35
vient la nuit sonne l'heure
Comme un enfant ; Il profitait de sa proposition pour quémander ; Toujours plus à posséder ; Un bien bel objet ; « Tant que c’est avec ton compte, ça ne me dérange pas. » Il avait bon goût mais dieu qu’elles étaient coûteuses toutes ces belles choses. Elle qui se contentait des choses simples, tout ça lui était inconnu. Machine bien épurée, une pure merveille à n’en point douter. Parfaite pour danser entre deux conseils sur ses ouvrages. Ou pour le voir dans son état naturel, une fois de plus et faire l’enfant dès qu’il en avait l’occasion. « Ça marche aussi si tu fais une superbe démonstration de danse après. » Il fallait impressionner avec un superbe jeu de jambe, au risque de la décevoir.
Elle n’allait pas douter ; Pas de ça ; Pas de cette promesse faite ici-bas ; Elle comptait sur lui pour la tenir ; Croix de bois, croix de fer, mais il ne devait en aucun cas finir en enfer. « Je ne me fais pas de soucis s’il y a une prochaine fois. » Felix n’est pas repoussé lorsqu’il la serre doucement, comme pour la protéger. Tais toi petit cœur, ne t’emballes pas pour si peu. Sans doute la tendresse de la chose, la volonté de la protéger, elle n’en savait trop rien. Elle ne s’y habituait pas, jamais. Il y avait toujours cette sensation étrange qui lui prenait les tripes quand il la serrait doucement de cette manière. Il lui rappelait les mères envers leurs enfants, rien de plus, pourtant, pourtant ce petit organe ne savait rester calme.
Ses derniers mots lui chatouillaient les oreilles ; Ceux qui s’étaient échappés des lèvres du juge ; Ou peut-être était-ce la bise fraîche ; Ce vent mordant qui lui engourdissait le bout du nez ; Elle sortait de là avec hâte, comme une enfant, la masse blanche s’envolait au gré du vent à chacun de ses pas. Les flocons se calaient dans le creux de ses mains avant de fondre par la chaleur de sa peau. « Je ne tiens pas à me retrouver ensevelie ici. » Elle attrapait doucement un des mains de son ami, tournait sur elle-même du bout de son membre, dansant dans la neige encore immaculée. Comment pouvoir oublier si facilement tout ça ? Être aussi insouciante, presque naïve. Pauvre enfant. Un jour le loup aura sa peau, qui sait ? Peut-être était-il déjà là, caché sous les traits d’un agneau.
Moue agacée à sa réaction ; Script parfaitement emballé ; Joliment relié pour sa majesté ; Puis laissé à l’abandon ; Vilain enfant gâté ; « J’y compte bien sinon tu devras te trouver une autre personne pour garder ta maison la semaine. » Que des menaces jetées dans le vent, seuls les arbres pouvaient retenir ces paroles qui n’avaient pas de valeur. Elle faisait aussi peur qu’un chaton feulant sur un danger minime. Petit bout de femme qui ne le ferait même pas trembler. Ce n’était pas dans ses intentions, elle ne voulait pas l’effrayer, le faire fuir loin et qu’ils ne se recroisent jamais. Il devait le savoir, Felix n’était pas stupide, pas à ce point. Ses jambes suivait les pas de son ami, sans regarder le chemin, elle tournait la tête derrière elle. « Au moins ça aura fait une petite sortie.» Un dernier regard sur la plaine blanche ; Qui disparaissait entre les arbres ; Petit à petit ; Jusqu’à ne voir qu’une vulgaire tâche immaculée ; Au revoir à aux fantômes et leur silence qui n’a pas de prix.
+ bg bgsucré + hrpet voilà, toutes les bonnes choses ont une fin malheureusement ;;;;