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minuit sonne l'heure du crime { sucré }
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Mer 13 Déc 2017 - 0:25
vient la nuit sonne l'heure
Le pas peu rassuré ;
L’air hésitant ;
Elle ressemblait à un petit animal effarouché ;
Maudissant Sucré pour ce rendez-vous ;
Sans plus de détails ;
Bien son genre ;
Aux aguets, se retournant au moindre bruit. La faible lumière de son téléphone éclairait les environs, ne dévoilant que peu de se qui pouvait se cacher dans l’obscurité. Derrières ces bruits qui pouvaient s’avérer peu rassurants. « Qu’est-ce qu’il fait ? » Elle n’avait pas compté les minutes qui s’étaient écoulées. Le temps lui avait filé entre les doigts depuis son arrivée dans ce lieu de mauvais augure.

L’heure tournait ;
Vingt-trois heures quarante-deux ;
Regard perdu sur l’écran aux couleurs pastel ;
Avant de se couper ;
Meliorism enfonçait ses mains dans les poches de son manteau. Le vent frais lui mordait le bout des doigts, elle ne les sentait plus vraiment. Comme tous les hivers, elle n’enfilait pas de gants. Un peu étourdie, à les oublier partout derrière elle, à les perdre en sortant quoi que ce soit de ses poches. Elle regrettait presque d’avoir accepté le rendez-vous que Sucré lui avait donné. Quelle étrange idée de se retrouver ici, d’autant plus à des heures indues. Toujours des idées incongrues qui sortaient de sa tête.

Le regard posé sur ses pieds ;
Elle tournait sur elle-même ;
Pour s’occuper ;
Pour patienter ;
Ses orbes de jais se levaient au ciel, nuit noire. Couleur encre, le peu de lumière était dévoré entre les arbres, seule la lune et sa lueur blanchâtre. Son regard se perdait sur les moutons de fumée qui s’échappaient de ses minces lèvres vernies d’une teinte rose terni, un rose qui aurait perdu sa couleur avec le temps. Elle songeait à partir, presque une heure plantée là. A l’entrée du cimetière, à attendre patiemment. Mais là, c’était trop.


Une dernière fois ;
Brisant le peu de luminosité ambiant ;
La lumière de son portable l’éblouissait ;
Pas de nouveau message ;
Elle poussait un long soupir ;
Venant du plus profond de son cœur. Hui Shu tournait des talons pour repartir, visiblement peu à l’aise à l’idée de rester ici quelques minutes de plus. Encore moins seule, alors que minuit sonnait. Sonne l’heure du crime. Mais pas ce soir, pas ici. Il y avait cette grande silhouette face à elle, sortant de l’ombre, imposante. Presque intimidante. Elle levait la tête en l’éclairant de sa lampe. « C’est maintenant que tu arrives toi ? »
+ bg bgsucré
+ hrpjcrois que je suis partie en couille et je suis pas fan dsl ;(((
BY MITZI
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Mer 13 Déc 2017 - 2:23


Plongée dans l’aigreur de l’hiver
La ville s’habille de guirlandes et de néons

Patchwork éclatant des jours de fête
Qui fait briller les yeux des petits et grands

La nuit tombée, les artères de la cité grouillent
D’un mélange chaotique de chant et de bruit

Une flèche transperce ses sonorités discordantes
Musiques entremêlées, déclamations ardentes

L’effronté Vent joue avec les mèches des cheveux
D’un souffle malicieux il les fait claquer contre le casque de moto

Merveilleux compagnon à l’allure enflammé
Qui aime accompagner dans les courses à vive allure

Que ce moteur et le Vent chante en cœur
Dans le tumulte d’un charivari orchestral  

Quelque part, là où la course finira
Une horloge s’impatiente et crache son venin

Elle attend, elle a le temps
La gardienne du cimetière au regard noir

Elle ne prendra personne ce soir
Inutile de roder comme un vautour

Car il y a un doux cœur charmant là-bas
Qui maudit l’arrivée du Don Juan

Le silence noir d’une nuit d’horreur
Où perdurent certains points d’interrogations

Ici reposent des carcasses autrefois animées
Qu’il fit taire grâce à sa chaire ou à sa voix

Les bruits résonnent, les plantes frissonnent
D’un vent glacé sur les décomptes d’heures

Rester dans le noir durant des heures
Vouloir se réveiller du cauchemar

Elle est toujours là, plantée, droite
Ses pétales roses s’illuminent dans la lune

Il lève ses mains comme prêt à l’étrangler
Mais le lapin, trop vif, le découvre tapit dans sa noirceur

Il les rabaisse de dépit
Pauvre griffes, dépouillées de leur vilaine farce

Elle échappe de peu au frisson glacial de la mort
Mais créer l’illusion du feu éteint t’aurait-il vraiment plu ?

Pourquoi s’obstiner dans cette rage de rester dans l’âge de l’enfance ?
Emprisonné on ne sait où on ne sait pourquoi en lui

Infinie déception qui éclate sur son visage brulé par le froid
Échec flagrant d’une énième blague puérile

Oui...

Enfant pris sur le fait, acceptant la gronderie le cœur tiède
Tiens-toi tranquille enfant agité, tu es en tort, il faut l’accepter

Mais je suis là, c’est le plus important.

Laisse écouler la joie et la chaleur de tes lèvres rouges
Chaud comme les rais du soleil

Inonde donc d’une vague d’ardeur
Ce triste endroit aux écumes de désolation

Écœurant miel qui dégouline et qui colle à la peau
Révèle un sous-jacent mécontentement en ses lieux

Oh ma pauvre, tu as l’air congelée...

Il s’abat sur elle, comme on se couvre d’une couette polaire
Lourde mais chaleureuse, étouffante mais douce

Les bras protégeant avec bienveillance
Sensation étonnée d'une exquise douceur

Geste suspendu, temps arrêté
Pour une très longue seconde de tendresse

Pourquoi nous sommes ici, tu peux me le rappeler ?

Sa mémoire flancherait-elle définitivement ou s’agit-il encore
Encore et encore d’une vaine tentative agaçante de jeter des piques sur son amie

Cachée loin, derrière son sourire bébête
Une idée bien germée déploie ses envahissantes racines

Encore et encore
Toujours pareil

Chaque fois la même chose
Des folies plein la tête qui font suffoquer le monde

Tu as bien ramené ton ébauche de
Moue écœurée.
…livre ?

Amenez-lui vite son offrande
A ce satané enfant roi

Donnez-lui sa glace
Qu’il s’arrête temporairement de taper du pied


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Jeu 14 Déc 2017 - 23:57
vient la nuit sonne l'heure
Malgré sa moue ;
Ses airs enfantins ;
Il avait ce sourire presque solaire sur ses lippes ;
Changeant l’ambiance lugubre des lieux ;
Lumineux et bien trop doux. Un grand enfant dans un corps d’adulte, voilà comment Meliorism le voyait à cet instant. « C’est ta faute, tu as voulu te faire désirer. J’ai patiemment attendu une heure ici. Réchauffe-moi comme tu es le fautif. » Étonnée de ce geste soudain. Sans vraiment avoir eu besoin de demander.

L’espace de quelques secondes ;
Un court moment ;
Se blottissant contre lui ;
Elle aurait souhaité que rien ne bouge ;
Que le temps ne reprenne jamais son cours ;
Etreinte bien trop chaleureuse, rassurante. Douce comme s’il s’occupait d’une créature bien trop fragile. Comme par peur de la briser de son emprise. Le visage enfoui contre le buste du retardataire. Serais-tu troublée douce Meliorism ? Cacher ta gêne ?  Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Coup d’œil furtif, sourire timide avant de tourner la tête.

Une main grattait nerveusement sa nuque ;
Un pas en arrière ;
Remettre une légère distance ;
Une question qui ramène à la réalité ;
Question qui semblait bien stupide venant de lui ;
Au vu de cette expression sur son visage, il se jouait d’elle une fois de plus, pour changer. Un sourcil arqué. « Hum, si je me rappelle bien c’est toi qui as proposé de venir ici. N’est ce pas monsieur le professionnel du thriller ? » Sourire mesquin à la commissure de ses lèvres. D’humeur taquine, lisible dans son regard qui brillait d’une lueur d’amusement. « A moins que tu ai eu une soudaine envie de jouer les cryptides. » Haussement d’épaules.

Il s’impatientait ;
Tel un enfant quémandant une sucrerie ;
Mais avec cette mine dégoutée ;
Le besoin d’avoir ce qui lui était dû ;
De voir ce fameux livre entre ses mains ;
Le lire sous toutes ses coutures, donner son avis sur la chose avec une manière bien à lui. C’était dans ces moments-là qu’elle le détestait. Les deux petites mains de Meliorism glissaient dans son sac. Dévoilant le précieux aussitôt, soigneusement protégé d’une pochette de papier bulle. « Tu les éclates toutes si tu veux aussi. Cadeau, amuse-toi bien. »

Vent frais ;
S’engouffrant entre les arbres et les tombes ;
Sifflant sur son passage ;
Son regard de jais balayait les alentours ;
Moins effarouchée, effrayée. Elle n’avait plus cet air de biche paralysée par les feux d’un véhicule. La présence de son ami. Bien plus en sécurité depuis son arrivée. « Je doute que ça convienne à tes exigences, mais tout est bon à prendre dans tes critiques, Ô grand maître. » Un petit rire s’échappait de ses lèvres comme pour finir sa phrase.

+ bg bgsucré
+ hrp♥️
BY MITZI
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Ven 15 Déc 2017 - 1:59

Détruisons les belles choses
Que s’étouffent les sentiments

Les enfants sont toujours fautifs
Les enfants mentent toujours

Les enfants sont affreux
Les enfants sont des bêtes

Les enfants sont indisciplinés
Mais enfin, il n’est plus un enfant

Fais-toi grandir intérieurement une bonne fois pour toute
Personne ne le fera à ta place est-ce si dur à comprendre

Cesse donc de t’amuser
Cesse donc de faire semblant

Ne pleure pas de tes liaisons
Si tu te régales seul de danse et de chant

Un peu de sérieux, allez.

Sir Thriller – s’il te plait –  s’il n’était point juge, enterrerait tous ces saltimbanques que sont Higgins Clark, Connely et King, alors – s’il vous plait – du respect mademoiselle.

Ses lianes bleues coulent sur son doux visage
Un souffle brulant de fauve qui lui le fouette

Éloigne-toi Éloigne-toi
Sa présence est envahissante

César qu’à tu fais avec tes Expansions !
Il dévore l’air Il dévore son espace

Il dévore ses yeux
Il dévore son sourire

Il ne laissera aucune miette
De ce magnifique gâteau rose

Il n’y a aucune barrière dans ce cimetière après tout
Elle serait si facile à piétiner

Aucune bouche pour témoigner
Sauf si les fantômes peuvent parler

Les animaux eux sont fourbes
Mais tu n’as aucune mauvaise intention en tête de toute façon

Oh non non non !
Il dément, c’est Hors de Question !
Et puis quoi encore ?
Il secoue bien sa main en signe de négation pour bien se faire comprendre
Hui, je ne veux qu'une chose : être Hadès et emporter ma Perséphone.

Il suffit de ses petits jeux stupides
Il suffit, il est bien trop proche de sa muse

Apprend donc les manières et les distances de sécurité
Ou bien alors tu finiras en prison une bonne fois pour toute

Pourquoi ce désir soudain et brutal de tant de dramaturgie
Vous seriez-vous prit pour un pamphlétaire mon cher ?

Calmez donc vos stupides artifices
Ici personne n’y croit et les morts se moquent de vous

Jetez vos vanités au Vent
Et il vous les rendra encore plus monstrueuses

Que Dieu bénisse ton dévouement.

Il prend possession du reliquaire
La tentation, vile et trop forte, il succombe

Pop Pop
Pop Pop

Le marmot est satisfait.

Le Maitre,
Libidineuse et profonde voix
Dans sa grande bonté, accepte tes excuses et purifie tes péchés.

Un pardon pulpeux embrasse son front
Il dévore la décadence et souille son front d’une autre encore plus grande

Ressaisis-toi, ressaisis-toi
Il te faut la carrure d’un mentor

Car ce soir Ô oui
Tu as une grande mission

Lis donc ses lignes
Qui ne seront qu’un torchon à tes yeux

Les mots éteignent sa flamme
Et l'indifférence plane

Il n’y a ni passion
Il n’y a ni raison

Il y a tant de mots
Il y a tant d’émotions

Mais il n’y a rien là dedans
Remet cette poubelle dans son linceul

Trop de mauvaise lecture
Nuit au cerveau

Débarrassons-nous de ceci
Jetons-le là-bas

Ta place mon ami et là-haut
Seul et abimé par le froid sur ce mausolée inaccessible

Faisons table rase des erreurs du passé et commençons, veux-tu ?

Affreuse bête carnassière qui sourit et montre toute ses dents
Amusée et excitée de cette séance qui commence

Bien trop vite
Bien trop confus

Bien trop proche
Bien trop tactile

Voilà ses yeux privés de sens
Les autres se réveillaient dans un bordel chaotique

Le bandeau trop bien mis
Par des griffes puissantes et agiles

Les mains coincées elle aussi dans un terrible étau
Elles ne pourront pas se défaire

Voici le scénario Hui.

Elle s’arrache du sol
Réduite au rang de sac qu’on jette vulgairement sur son épaule

Elle est si légère
Dépossédée de ses rêves et sa malice

Je t’emmène dans les tréfonds.
Prend son souffle
Merveilleux suspens
Et je te tue.

Le Vent crie entre les branches
Comme c’est amusant !

Il n’y a plus rien hormis les pas dans la neige
Et leurs doux craquements

La bête métallique n’éclaire plus rien de ses yeux
Désormais tout se passe loin de la scène

Il énumère avec ses doigts.

Tu peux me mordre.
Tu peux hurler.
Tu peux pleurer.
Ici, nous sommes en amoureux.


Violence cachée dans
Cette trop douce voix

Et il n’y a persoooonne d’autre.

Les mots peuvent être caresses
S’ils sont dits avec tendresse

Mais les siens sous leur mélodie joyeuse
Se positionne comme une épée sous la gorge

Un terrible mentalais
Qui n’attend que d’être vivant

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Dim 17 Déc 2017 - 18:12
vient la nuit sonne l'heure
Un sourcil s’arquait à sa réflexion ;
Une histoire connue de tous ;
Cet enlèvement dramatique ;
Mais bien loin de se douter qu’elle allait incarner la belle Perséphone en cette nuit neigeuse. Hui riait naïvement à ses élans théâtraux, cette envie soudaine de surjouer. Ne soulignant pas tout ce qui pouvait sortir de sa bouche. Son regard se posait sur les mains de son ami qui jouait du papier recouvrant son précieux manuscrit, presque impatiente de ses retours, si elle pouvait en trembler d’impatience, mais seul le froid mordant la fait trémuler.

Elle écarquillait les yeux ;
Un souffle presque surpris ;
Son visage se teinte de cramoisi ;
Elle était perdue ;
Dans l’incompréhension de ce geste imprévu ;
Un pas en arrière. Son expression changeait alors qu’il ouvrait le livre, le regard de son ami qui suivait les lignes. Pour finalement le refermer, le remballer soigneusement afin de le jeter plus loin. « Eh ! Tu es vraiment sérieux à le jeter ? » Frustrée comme un de ces enfants à qui on dirait non. Fâchée, peinée d’une telle réaction. Ses petits poings se serraient, elle aurait pu frapper Sucré. Elle aurait pu. Mais elle se contente simplement d’un « Quel con. Tu m'exaspère parfois. », tout en se passant une main sur le visage, comme pour effacer toutes ces expressions de ses traits.

La voilà privée de sa vue ;
Les autres sens en éveil ;
Son cœur s’emballe ;
Tout ça ne présage rien de bon ;
Et ses petites mains piégées ;
Une boule au ventre commence à la ronger ;
« Qu’est-ce que tu fais ? » Elle le sent cogner dans toute sa poitrine, dans ses tempes, ce petit cœur qui s'affole. Cette peur qui, de sa douce étreinte, lui murmurait au creux de l’oreille. Lui susurrait des doux mots. Elle se fait pesante sur ses petites épaules, cette sensation des plus déplaisantes. « Tu me… quoi ? » Sa gorge se serrait, les mots se mourraient avant même de sortir de ses lèvres. Tétanisée, tel une bête craintive face au chasseur.

Hurlements étouffés ;
Dans ces lieux enneigés ;
Le crissement du manteau blanc sous les pas pressés ;
Personne pour venir la sauver ;
Seule la lune était témoin de cette scène ;
Se débattre ne pouvait rien y changer. Que ferait une pauvre créature aussi insignifiante face à lui, elle avait beau frapper aussi fort qu’elle le pouvait de ses deux mains liées. C’était peine perdue. « Repose-moi tout de suite !»partait dans les aiguës, à s’en faire mal aux tympans, à s’en casser la voix. Ses cris se perdaient dans le cimetière, seuls les morts pouvaient entendre sa complainte, ses appels au secours. Mais les morts ne peuvent parler, ni même aider. Et l’orbe astral ne pouvait qu’irradier les deux amoureux de sa lumière blanchâtre.

Tous se bousculait dans sa tête ;
Tant de pensées s’entrechoquaient ;
Choquée, troublée, apeurée ;
Il y avait toutes ces questions dans sa tête qui se battaient en duel. Ses lèvres arrivaient avec peine à former une phrase. « Pourquoi tu fais ça ? » Était-il en train de plaisanter comme il pouvait le faire si souvent ? Ou des plus sérieux ? Pourquoi ne l’avait-il pas fait chez lui s’il avait vraiment l’intention de mettre fin à ses jours ? Des larmes perlaient au coin de ses yeux, un cri éraillé et puis plus rien.

+ bg bgsucré
+ hrp♥️
BY MITZI
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Dim 17 Déc 2017 - 22:02


En voilà des bien étranges retrouvailles
Un nouveau genre d’amourettes semble-t-il

Le silence est puissance
Quand la discours est abandonné

Le silence est fougue
Quand on attend un écho

Déchiré de toute part
De ses lamentations et de ses cris

Arrête donc de crier et de me taper, c’est désagréable.
Il s’arrête net
De toute façon, nous nous sommes assez baladés, la route s’arrête ici.

Un mausolée, perdu dans le blanc de l’hiver
Semblable à une bouche vers les enfers

N’attendant qu’une seule chose
De les avaler tout cru

Et ils s’enfoncent dedans avec plaisir
S’isolant de tout espoir et vie

Il la dépose délicatement
Au pied d’une monumentale tombe

Comme une gerbe pour un mort
Restant à son niveau pour mieux se recueillir

Replaçant un pétale sur son visage
Qui entravait sa beauté

Il la prend une dernière fois dans ses bras
Pour un éternel hommage

Parce que je t’aime Hui, ça me parait évident.
Terrible mine déconfite
Sa voix laisse tout transparaitre
Tu me connais si peu pour ne pas pouvoir anticiper ça ?
Amertume qui le transperce de toute part
Pour tout t’avouer, je suis assez déçu de ta réaction.

Tous ses espoirs placés en elle
Tout son soutien et amour offerts gracieusement

Était-ce donc ainsi qu’il recevait une récompense
En étant aussi floué et injustement remercié

Qu’à cela ne tienne
Il effectuerait sa dernière pénitence

Celle qui la placerait au rang de Sainte
Des cieux elle se verrait honorée de tous les gueux

Ne t’en fais pas, ça sera rapide et sans douleur.

Ô oui, une mort digne d’elle
Son propre prince l’achevant de sa main

Dans un si vieux caveau
Depuis des siècles encerclé par les bois

Sur un de ces vieux sarcophages
Où son nom et date seront effacés

La nature aura tout dévorée
Ce qui lui reste d’histoire

Comme un jardin féerique
Nourrie d'une vie d’euphorie

Imagine le scénario, tu seras connu en tant que romancière maudite, une affaire terrible et incroyable à élucider, comme cette chère Agatha Christie – même si ce n’était qu’une immense blague – imagine, imagine Hui !

Les illusions s’effacent et deviennent mirages
Des écrits libérateurs couchés sur les pages

Devenir l'écume d'un mythe intarissable
Et la plume trempée dans l'encre de la fortune

Un livre peut s'ouvrir ainsi qu'un lotus
A la flamme d'un esprit que le récit délivre

Mais une vie, elle, s’ouvre comme une plaie béante
Où vient s'engouffrer les pensées du monde

Ainsi cette âme lapidée innocente qu'on maltraite
Achève le renouveau de l’histoire elle-même

N’est-ce pas là,
Il soulève amoureusement le bandeau
Le rêve de chaque écrivain ? Être emporté par la passion qui nous a animé toute notre vie ?
Long soupir
Même si ta douce vie est retiré par le piètre fan que je suis.

Le temps passe et
Les souvenirs s'effacent

Mais ses rêves persisteront
Car ils sont à l'épreuve du temps

Les rêves de consécration et d'amour
Existeront toujours

Les rêves peuvent se briser et s'étendre
Ils sont alors comme le cosmos

Faisant brûler tes souhaits dans des éruptions
Alors ainsi ma douce fleur, tu seras éternelle

Les rêves sont les nébuleuses
Les rêves sont la vie

Tes yeux de tendresse infinie
Tes yeux saupoudrés de mystère

Il aime poser ses yeux sur elle
Qui suivent chacun de ses gestes

Dans leur feu glouton on lit l’émoi
Et imagine tout le reste acceptable…

Ses yeux inquiets au moindre bruit
Ses yeux où s’échappent une pauvre écume

Oh non non non,
Il agite ses mains de panique
Ne pleure pas s’il te plait, pitié.

Pardon il demande
Pardon mille fois pardon

Pour cette immense mascarade
Pour cette fin tragique trafiquée

Pour cette souffrance inutile
Pour ses poignards rouillés dans ta chaire

Mille fois pardon mille fois pitié
Mais il s’agit réellement d’une nécessité

Il aurait mieux fallu ne pas la tenir au courant
Organiser tout ceci d’une meilleure manière

Misère ! Pauvre Misère...
Détresse ! De toute cette misère noire

Cette agonie mentale, cette létalité
Toute cette disgrâce attire ta pitié

Sous son manteau, elle a l’air si misérable
Elle fait vraiment peine à voir

Je te l’ai dis, ça sera rapide.
Il fait glisser sa main sur ses larmes
Et sans douleur...

Répétition inutile
Elle a du bien assimiler la courte leçon

Bien étrange façon de rassurer une douce amie
En la menaçant de l’offrir en pâture à la cadavérique Mère

La voilà réveillée les larmes au cœur
Las de patienter de sa fin et d'étouffer ses pleurs

Combien de fois te l’ai-je dis, je serai toujours là pour toi, du début à la fin.

Il la prend passionnément dans ses bras
Comme on tient sa dulcinée morte

Il plonge en ses yeux apeurés
Qui ont l'éclat de jais

Cela devient douce obsession
Et tendre tentation

Ses yeux changent de couleurs
Suivant son humeur

Ils scintillent infiniment de tristesse
Devant la déesse de ses rêves

Il se relève
Un autel le ventre fermé les attendent

Il la transporte religieusement jusque là
Et la dépose sur le lit froid

Le silence est une béatitude insondable
Quand il ouvre la porte du cœur

Comme tu es belle dans tes derniers instants.

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Jeu 21 Déc 2017 - 18:03
vient la nuit sonne l'heure
Sanglots étouffés ;
Ses mots lui faisaient terriblement mal ;
Aussi affutés que des lames ;
Elle se sentait stupide ;
Blessée ;
« Tu fais ça quand tu aimes les gens ? » La voix encore tremblante, elle n’arrivait pas à ravaler ses larmes. Pas cette fois-là. Elle restait dans l’incompréhension, le sens de cet acte lui était inconnu. « Je t’ai dit qu’on m’avait tuée avant, que j’avais des mauvaises relations avec la mort. » Boule dans le ventre. Elle la revoyait, cette femme qui avait assassiné Vilde. Son corps inerte baignant dans cette marre rouge carmin. Ce regard livide. Des souvenirs qui laissaient un goût amer à leur passage. « Et tu m’effraies comme ça… Je te fais confiance Felix, mais ça, non. » Inconcevable.

Odieuse ;
Bien trop fière ;
Destructrice ;
Fatale ;
Beauté à n’en point douter ;
Elle brisait tout ce qu’elle touchait Vilde, même simplement effleurer. Ce n’était qu’une bombe qu’on avait délicatement posé, joliment déguisée, vouée à tout ravager. Ça ne lui avait rien apporté de bon, simplement bien trop d’ennemies. Toutes ces femmes en colère, lui souhaitant tous les malheurs du monde. Mais cette lame qui tranchait sa peau, ce regard de braise qui réclamait vengeance, elle faisait si mal.
Hui essayait tant bien que mal de chasser toutes ces images qui se fracassaient les unes contre les autres, qui lui tordaient les tripes à lui donner des hauts le cœur.

Rien ne lui venait en tête ;
N’arrivant à imaginer sa grandeur ;
Suite à cette tragédie ;
Ça lui était impensable ;
Inimaginable ;
Quel était le but dans tout ça ? Devenir à elle seule une héroïne de ces livres qu’elle pourrait écrire. A quoi bon ? « Je ne suis pas comme certains de ces écrivains qui souhaiteraient se faire dévorer par leurs œuvres. » Avec douceur, elle sentait le bandeau se retirer, la laissant pleinement observer le visage qui se trouvait face à elle. Visage qui changeait d’expression à la vue de ses yeux embués. L’air si désolé, si sincère.

Brûlante ;
Peau contre peau ;
Il chassait les larmes qui roulaient sur ses joues ;
Sa tête penchait comme pour ne pas rompre le contact avec la main de son ami, sensation douce-amère. Furieuse de cette mise en scène qui ravivait tout ce qui la rongeait, mais aussi rassurée de ces milles pardon qu’il lui susurrait. Comme toujours avec Sucré, elle était partagée, entre ce dégoût, cette indifférence qu’il pouvait susciter de temps à autres. Dieu sait combien elle l’appréciait tout de même. Elle n’arrivait à se défaire de l’affection qu’elle lui portait. Elle ravalait ses larmes, le laissant chasser celles qui perlaient encore.

La tête basse ;
Honteuse ;
Il avait raison ;
Bien trop souvent ;
Combien de fois ? bonne question ;
« Je sais, tu me l’as répété maintes fois. Mais j’ai eu si peur. » Elle se refusait de mourir maintenant, pas après tous ces efforts. Pas après avoir essayé de changer, d’effacer tout ce qu’elle aurait pu être. « Désolée d’avoir douté Felix. » Ce sentiment d’impuissance l’avait envahie, elle avait craqué si facilement face à lui, tout était sorti en une fraction de seconde, après avoir cédé à la peur qui se faisait bien oppressante.

Ses yeux se fermaient ;
La lueur obsidienne disparaissant sous ses paupières ;
Confiance presque absolue ;
Se laissant porter ;
Ses minces lèvres formaient une ligne, scellées, elle était interdite et se laisser déposer sur la surface frigorifiée. Ses joues se paraient d’une teinte pourpre, quelle belle couleur avant de se revêtir de cette teinte laiteuse lorsque la mort vous embrasse. « Alors vas-y. Tues moi. » Elle restait effrayée, mais elle ne disait rien.


+ bg bgsucré
+ hrp♥️
BY MITZI
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Jeu 21 Déc 2017 - 21:05


Les Grands acteurs eux
Savent jouer les tartuferies

Mais lui n’en ait pas capable
Il peine à garder la tête haute

Ô oui, il aime se travestir
Ô non, il n’aime pas voir souffrir

Et tout ceci est allé bien trop loin
Il faut vivre conclure l’acte car il s’éternise

Il a l’esprit qui chute comme un avion
Il a le cœur qui se brise comme un verre

Les imbéciles ne changent pas
Les imbéciles restent sourds

Seul sur ce petit chemin
Il essaie de sauver ce papillon

Mel.

L'impatient caprice
Il plonge et se noie

Au cœur des abysses
Qui réside en elle

Océan de régal
Lui seul avec elle

Un souffle léger
Sur son front

Ce souffle caresse
Sur son visage

Dans la nuit dans le jour
Il la bercera pour toujours

Ce n’est pas toi que je veux tuer.
Je n’en ai pas l’envie.
Je n’en ai pas la force.
Je n’ai pas de raison.


Il profite des derniers instants
Où elle reste prisonnière

C’est plus fort que lui
Sur sa joue sur son front sur son cou

Il dépose par dizaines
Ces plus beaux ornements

Il se redresse ses cheveux fouettent
Un voile de feu cascade toute sa posture

La Raison satinée secoue sa voix impénétrable
Raisonnant ici-bas puis s’élance

Les morts s’électrisent
Il se donne et s’abandonne

Madame Vilde Åsa.

Il tourne autour d’Elle
Comme un toréador aux aguets

Lentement
Sans jamais la regarder

Comme il les haïssait ses femmes là
Qui jetaient les sentiments comme on secoue un torchon

Elle n’était pas là
Mais elle était ancrée en elle

Il ne pouvait vaincre l’invisible
Mais il pouvait soulager les mœurs

Ce soir il met son dernier masque
Qu’il porte pour la bonne cause

Vous êtes à ce jour reconnu coupable pour les crimes suivants.
Il fait mine de lire une feuille
Abus de faiblesse, abus de confiance, extorsion, proxénétisme, séquestration de Hui Shu Ross - ici présente – et…il est inutile d’énumérer le reste.

La feuille est jetée par-dessus son épaule
Il ne sert à rien de trop s’attarder sur tout cela

Les erreurs sont faites
Et le pardon lui déplait

Le Juge s’approche d’Elle
Cette mauvaise herbe qui ne trépasse guère, cette fleur qui bourgeonne à peine

Il se place derrière sa tête
Et fait couler ses murmures près de son oreille

Douces confidences
D’un ami un peu malicieux

Ce n’est pas là le cours normal d’un procès mais...
Il joue avec ses cheveux, ce ne sont que des détails
Quelle sentence voudrais-tu ?

Juge bienveillant Juge corrompu
Ici et là immense injustice

Les morts ont aussi ce droit
Le droit de se défendre

Il veut le meilleur Jugement
Il veut le meilleur choix

Mais ici, il n’est pas apte
Pas apte à choisir à la place de ce cœur

Debout sur la scène
Il protège d’autre vies

Mais c’est pourtant la sienne
Elle endure mille peines inconnues à ses yeux

Si souvent déjà traversées
Que ses répliques sont inscrites dans sa chair

L’amnésie ou la rédemption ?
Il coule sa joue contre la sienne
Mais si je peux me le permettre…Un coup de poignard résout bien des choses.

Il le sait que trop bien
Sa fibre autrefois dévorée par une qu’il a aimé

Il lui aura rendu coup pour coup
Sa répugnante traitrise

Mais il ne sert à rien de s’attarder sur le passé
Lui aime se morfondre dans le présent

Bien entendu, la sentence, quelle qu'elle soit, sera irrévocable.

Il reprend son éternel compagnon
Son terrible sourire

Il délivre ses mains du fardeau
Et les masse pour faire partir le maléfice

Il est grand temps d’en finir avec les bêtises
Tournons une page bien plus heureuse


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Sam 23 Déc 2017 - 21:49
vient la nuit sonne l'heure
Souffle chaud caressant son front ;
Et ces paroles ;
Elle s’y accrochait ;
Comme suspendue à ses lèvres ;
Comme un fidèle écoutant un saint ;
Dans l’attente de tout ce qui pouvait en sortir ;
Rien ne lui venait, elle ne savait quoi répondre à tout ça. Simplement laisser des questions germer dans sa tête. Lui qui semblait si fort de par ses exploits au nom de la justice, ayant l’air presque faible face à elle ce soir-là. Que voulait-il dire sur certains points ? Seules les étoiles étaient témoin de cette scène, de cette douceur dont il faisait preuve. Lui arrachant un frisson sous ses baisers. Rien ne venait, elle restait murée dans le silence. Que dire ? Que faire ?

Ce nom maudit ;
Insupportable aux oreilles ;
Qui lui donnait des hauts le cœur ;
Des nausées à n’en plus finir ;
Tout ça pour une sacrée garce ;
Son visage se déformait sous sa grimace, sous la douleur qui faisait ces nœuds dans le ventre lorsqu’elle entendait le nom de cette odieuse femme. Comme remuer un couteau dans la plaie, vivre avec la fameuse épée de Damoclès était un supplice. Sa présence, ses murmures au creux de son oreille, elle n’osait relever la tête vers lui, simplement là, allongée à attendre la suite. Hui ne disait rien, les lèvres fermement scellées, laissant le juge déblatérer. Toute cette mise en scène qui pouvait paraitre fortuite, qui ne l’était pas, tout ce palabre n’était en aucun cas inutile. Bien loin de tout cela.

Enumération des faits ;
Une liste bien longue ;
Qui lui paraissait interminable ;
Vient la sentence ;
Un choix cornélien ;
Bien belle cette proposition, l’amnésie pouvait en faire rêver plus d’un. « La rédemption serait bien plus juste. » Effacer ses pêchés, tout ce qui était bien trop lourd, ce qui pesait sur ses frêles épaules. « Je ne peux me permettre d’oublier. » Oublier qui elle avait été. Tout effacer n’aurait été qu’une lame à double tranchant pour elle. « Je ne veux pas changer si tout venait à disparaître. » C’était ce qui l’effrayait le plus, sa plus grande peur. Redevenir ce qu’elle aurait pu être. Chose impensable, qui lui serait invivable. Blesser ceux qu’elle aimait si elle venait à devenir une toute autre personne, de devenir une bombe à retardement et tout détruire tout ce qui pourrait y être à proximité. Oh elle s’en voudrait. Elle s'en mordrait les doigts, ne s'en remettrait pas.

Elle ne se débat pas ;
Ne résiste pas ;
Attendant patiemment la sentence qui lui était destinée ;
Être libérée d’un certain poids ;
Grand sourire sur ses lippes. Elle sentait tout ces souvenirs indésirables la quitter, s’effacer doucement, ternir. Ses minces lèvres s’animaient à l’attention du juge « Merci. », disait-elle, sincèrement. Du plus profond de son cœur. Elle ne pouvait être que soulagée, heureuse de ne plus avoir à faire avec ces horribles images. Eclat de jais, ses yeux doucement se rouvraient, regard d’obsidienne posé sur lui. Une délicate main tendue vers lui, paraissant si petite, perdue dans la sienne. « Je ne douterais plus de toi Felix. »



+ bg bgsucré
+ hrpéternelle insatisfaite que je suis, je dirais que j'aime pas le début mais bref, c'est un détail ;;;;
BY MITZI
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Lun 25 Déc 2017 - 17:41


Il se sent comme un spectateur dans l’audience
Il attend que le verdict tombe

Il est humain
Il veut obligatoirement la sentence la plus lourde

On ne se satisfait jamais des petites choses
Surtout lorsqu’on parle de justice

Alors il attend
Il attend comme une bête qui veut sortir de sa cage

Mais la décision tombe
Et elle ne le satisfera jamais

Oh...Très bien.

Fatale déception
Qui lui brule de visage

Il aurait tant aimé pouvoir s’en charger
Lacérer de toute part cette satané peste

Mais ce n’était que partie remise
Car il savait profondément qu’elle reviendrait à l’assaut

Et il se promettait intérieurement
Qu’il serait là pour lui ouvrir l’abdomen en long en large

Qu’elle aurait beau se débattre la folle
Il sortirait vainqueur de ce combat déloyal
Lui, il y a bien longtemps qu’il s’était accommodé à Lui
Il était presque devenu comme un ami à ses yeux

Mais il le sentait que trop bien
Frôler d’aussi près ses anciens souvenirs étaient dangereux

Mais il ne pouvait tout simplement s’y résigner
Il ne pouvait pas les réduire à néant

Car il les sentait comme une part de lui-même
Comme s’il se sentait être Lui

Comme s’ils étaient Eux
Comme s’ils n’étaient qu’Un

Ne t’en fais pas, si tu changes je te remettrai dans le droit chemin.

Il s’assit à coté de ce corps
Qui reprenait doucement vie

Il serait toujours là
Il serait toujours loin

Il proposerait toujours son aide
Comme il serait inutile

Mais si elle devenait comme Elle
Si elle ne faisait qu’une

Vilde l’infame traînée
Meliorism l’ignoble souillonne

Non c’était une chose impensable
Il serait là pour empêcher une telle erreur d’arriver

Son sourire balaye toute mauvaise réflexion
Mon dieu, qu’il ne mérite pas ses remerciements

Il se sent coupable
Il a horreur de cela

Il ne la mérite pas
Il ne mérite rien d’elle

Mais il doit faire bonne figure
Il est l’homme après tout non

Roh ça va, je ne suis pas Robespierre.

Il saisit cette faible main
Appréciant l’avoir dans le creux de la sienne

Rien ici dans cet endroit
N’était fait pour un si doux moment

Et pourtant à deux
Ils repoussaient pour l’instant les malheurs

Il y a des instants que l’on souhaite qu’ils s’arrêtent
Pour pouvoir mieux les apprécier

Mais il y en a d’autres fabuleux
Qu’on aimerait suspendre à jamais

Et il ne peut pas s’en empêcher
C’est dans sa nature dans ses gènes

Il cherche obsessionnellement le contact
Avec ce doux épiderme

Il fait glisser ses doigts dessus
Puis les fait glisser entre les siens

Comme une preuve tangible
Qu’il sera toujours là

Tu as le droit d’avoir des hésitations dans la vie, tu ne me dois pas une loyauté sans faille.

Il n’allait pas la faire jurer sur la Bible non plus
Pas comme lui pas comme le système

Il ne l’enchainait pas au contraire
Elle semblait si dépendante de lui pourtant

Que se passerait-il s’il partait
Oh, elle détiendrait juste 70% de ses biens physiques

Il n’avait donc clairement pas à s’en faire
Il s’étonnait même qu’elle n’ait pas été tenté par tant de luxure

Je pense que je te dois quelques excuses quand même.

Oh vraisemblablement oui
Et pas qu’un peu

Il lui faudrait toute une vie
Pour pouvoir le faire correctement

Mais comment le faire convenablement
Lorsqu’on ne le fait jamais

On manie bien les mots pour séduire
Mais pour s’excuser, le dictionnaire fond à vue d’œil

La fuite devient alors la seule option possible
Car elle est un langage universel pour tout homme

Hum...
Suspens
On verra ca plus tard, je ne suis pas très à l’aise avec ce genre de cérémonie.

La fuite
Toujours la fuite

Il serait grand temps de grandir
Au lieu de choisir une fois sur deux quand être mature

Et il s’amuse toujours de cette petite main
Qu’il embrasse comme si c’était un chaton

Il la redresse délicatement
Il la veut à côté d’elle

Cette vision d’elle allongée
Lui donne bien des mauvaises idées

Ce soir, il a assez fauté
Inutile de se laisser emporter par quelques coquines images

Et il ne peut pas s’en empêcher
C’est dans sa nature dans ses gènes

Il cherche obsessionnellement le contact
Avec ce doux épiderme

Alors il se colle à elle
Toujours un peu plus

Car il est faible
Car il est passionné

Parce qu’il est décidé à ne pas la lâcher
Parce qu’elle est son nuage de bons souvenirs

Si elle lui échappe des mains
Sera-t-il capable de la retrouver ?

Alors il joue inlassablement
Peut-être un jour il se lassera

Peut-être qu’un jour ce sera lui qui la jettera
Comme une poupée fatiguée

Mais il ne se résout pas à cette idée
Alors il joue comme un enfant

Il mime un baiser sur ses lèvres
Mais se ravise au dernier moment pour s’écraser sur son nez

Il a suffisamment fauté ce soir
Il a suffisamment dérapé toute sa vie

Il range ses mains sur ses jambes
Comme si on punissait un enfant sur une chaise

Un peu de sérieux

Alors, quel a été ton ressenti de cette scénette ?
Il croise ses jambes
Qu’est-ce que ça fait de se sentir vulnérable ou d’être piégé par un ami ? Ce genre de choses, des commentaires dessus.

Il voudrait bien savoir
Ce que ça fait d’être dans une position d’extrême stress

Car lui n’avait connu que la mort par effleurement
Par balle par couteau

Terrible Valentina Terrible ex-morte
C’était un drame d’être ami avec un assassin

C’était un drame pour lui
D’en être un aussi

Mais ce n’était pas de sa faute
Ça n’était jamais de sa faute

La question était peut-être déplacée, pardon.

Il se rétracte encore
Il fuit toujours

Ce n’était vraiment pas ainsi
Qu’il imaginait cette fin



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Ven 29 Déc 2017 - 23:00
vient la nuit sonne l'heure
La déception se faisait sentir ;
Audible ;
Comme toute personne ;
On ne sait se contenter de la peine la plus légère ;
Quand une personne que l’on aime soit touchée ;
Elle déglutissait en ressassant tous ces gens bien aimés qu’elle avait pu voir se faire détruire par leurs souvenirs de leur vie antérieure. Tout ceux pour qui elle avait souhaité une sentence telle que l’oubli, pour ne plus souffrir, plus ne plus avoir ces peines de cœurs qui déchirent les gens, qui les détruit et qui les empêchent de vivre comme bon leur semble.

Rassurée ;
Ces mots qui avaient une importance capitale ;
Qui voulaient tout dire ;
Chasser sa plus grande hantise ;
Cette souillure, vilaine tâche qui ne voulait se résoudre à partir, marque indélébile. Mais il était là, pour l’aider, lui tendre la main, empêcher cette infamie de corrompre sa belle. Lui qui était si à l’aise avec ce qu’il était autrefois, il ne cherchait pas à le repousser, le fuir comme la peste. « Un jour peut-être, je serais prête à l’effacer totalement. » Un jour peut-être, n’aurait-elle plus peur de la chasser, de la laisser brûler définitivement en enfer.

Elle le sait ;
Au plus profond d’elle-même ;
Qu’il n’est pas si mauvais ;
Qu’il n’est pas cet homme qu’il fut autrefois ;
Elle serrait doucement sa main, le laissant entrelacer leurs doigts. Tous ses doutes s’envolaient, laissant place à une certitude. « Oui je pourrais douter parfois, mais te blesser encore une fois à cause de ça, hors de question. » Elle savait qu’il ne lui couperait pas les ailes, qu’elle n’était pas un oiseau exotique qu’on pouvait se permettre de garder en cage pour qu’il ne s’échappe. Mais elle restait tout de même auprès de lui, parce qu’elle le voulait.

Elle avait tant de choses à dire ;
Sur ce qu’elle avait ressenti ;
Cette expérience qui la rebute ;
Dont elle se passerait ;
« Honnêtement ? » une pause, aucun son ne sortait, pas d'hésitation ou de voix tremblante. « J’avais cette grosse boule dans l’estomac et cette peur oppressante à l’idée de mourir des mains de quelqu’un que je connais. » Sensation dévorante, qui lui dévorait les entrailles, dieu qu’elle n’aimait se sentir comme une proie à la merci du chasseur. Avec sa connaissance de bien des détails sur ses actions, la peur qu’elle expérimentait affolait tous ses sens.

Peut-être bien trop naïve ;
Bien trop idéaliste ;
Elle lui en voulait ;
Mais lui pardonnait si facilement ;
Comme en un claquement de doigt. La volonté d’effacer ce qui venait de se passer, de l’enfouir, comme un enfant qui avait honte. « Mais ne t’en fais pas, tout va bien. » Enfermé dans une boîte au fond de sa tête, là où elle essayerait d’en oublier l’emplacement et de ne pas la rouvrir. Elle se redressait doucement, tournée vers lui. « J’aurais au moins du vrai contenu pour le prochain livre. Pas écrit en essayant de me mettre à leur place. » Sourire sur ses lippes, comme à son habitude, lumineux.


+ bg bgsucré
+ hrpmeh
BY MITZI
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Dim 31 Déc 2017 - 18:54


On décèle dans le creux de cette paume
La naissance d’une incertitude

Qu’on essaye sauvagement d’étouffer
Directement dans le cocon berceau

Il n’y a aucun souci pour lui
Il fera taire ce monstre infernal

Comme on écrase une coquille
On se plait à entendre cette carapace croustiller

Le pied levé haut dans le ciel
Comme une colère divine qui attend le bon moment pour s’abattre

On verra bien d’ici là, t’inquiète.

Et il sera là
Il essuiera son pied crasseux sur Elle

Car il ne veut que ça
Car il ne peut faire que ça

Et Elle s’évaporera comme de la cendre au vent
Une vie de misère qui s’étale sur Terre

A qui on ne souhaite que du bonheur
Car on sait qu’elle ne reviendra jamais au nid

Hum, je crois qu’il y a erreur sur la personne.
Rayonnement solaire
Je vais pas m’offusquer pour si peu hein.

Elle n’a ni attache ni ordre de sa part
Mais lui n’est ni ici ni là-bas

Le souffle trop sur le corps
L’instant d’après envolé

Il n’y a ni logique ni nécessité
Tout ceci n’est que de la fumerie et de la fantaisie

Étrange balançoire qui chaloupe à droite à gauche
Mimant ou non les pas de danse d’un métronome

Toujours ici
Toujours là-bas

Je crois. Oui ?

L’enfant lâche sa balançoire
Déstabilisé par une brindille dans sa chaussure

Maudite culpabilité qui joue aux marionnettes dans son dos
Il l’entend ricaner dans chacune de ses oreilles

Éloigne-toi loin de moi !
Tout le monde a horreur des insectes qui volent trop près



Hm.

Il ne peut pas s’y résoudre
Sa bouche reste résolument fermée

Que peut-il bien commenter là-dedans ?
Il s’est suffisamment offert à elle pour ce soir

Il connait que trop bien le texte qu’il doit réciter à cet instant précis
Mais il ne peut, il n’y arrive pas, ca ne veut pas

Tout va bien effectivement.

Ces mots sont des mensonges
Ils n’existent que pour la rassurer

Ils sont prononcés avec tendresse
Que pour la ramener près de lui

Loin d’Elle
Loin de Tout

Car il n’existe qu’une poignée d’élus
Capables de ramener la paix dans les cœurs

Oui...

Détermination qui rayonne de sa personne
Tellement qu’elle absorbe la sienne

Comme un trou noir qui se nourrit de tout
Et qui s’engloutirait dans un dernier banquet

Lui aussi ne dirait pas non à un tel met
Mais cette soirée n’était pas réellement opportune à ce genre d’épopée

A voir si la qualité augmentera AHEM.

Il n’y a décidément rien à faire contre ça
Le cynisme est immortel et s’amuse à trancher ici et là

Faire tomber de grands lambeaux d’émotions
Qui s’effondrent par terre dans un terrible fracas

On se contente de les contempler
Comme des antiques œuvres d’art

Elles sont d’un autre temps
Et quoique l’on fasse, elles resteront inachevées

La prochaine fois on visitera une morgue, j’ai des contacts, même s’ils sont un peu casse-pieds.

Le rire qui fuit est léger
Comme pour se faire discret dans sa fuite

Le sérieux semble l’avoir quitté
Tandis que la chaleur enflammait ses joues

Comme un flash impulsif
Il capture les iris grandes ouvertes

Uniquement les beaux couteaux
Qui fendent son visage

Le reste disparaitra bien vite
Fumant dans les tréfonds d’une corbeille



Il y a comme un courant d’air qui s’échappe
A travers la porte entrouverte

Une hésitation suspendue dans l’air
Comme un cerf-volant qui se bat contre les invisibles torrents

J’ai peut-être des méthodes un peu extrême, c’est vrai mais…

Le sang et les bouts de cervelets font office en réalité
D’une incroyable sous couche de peinture

Ils s’accrochent aux murs avec ferveur
Et refusent difficilement de s’en détacher

Comme dans un dernier instant d’au revoir
De ne jamais quitter sa demeure

Elles sont nombreuses à être témoins
De la terrible dévotion vengeresse

Qui se déversait sur elle
Comme leurs corps jetés dans l’acide

Leurs derniers cris d’agonie
Comme un ultime appel amoureux

Résonnant dans leurs sentiments rongés
Coincés entre 4 murs muets innocents

Alors oui il est plutôt juste de dire
« Des méthodes extrêmes »

Car même avec ceux qu’il aime
Ils finiraient peut-être un jour dans une fosse à lion

Pour combattre une quelconque phobie
Ou parce que tu les hais

Mais il y a définitivement quelque chose au grenier
Comme une araignée qui pond ses œufs dans l’antichambre de sa vie

J’arriverai pas à m’excuser ce soir, désolé.

Comme si elle était cousue
Les mots n’arrivent pas à fuir à travers ses barreaux

Il ne sait guère s’il s’impose lui-même
Ses chaines chauffées à blanc autour de sa langue

Comme un serpent qui se retracte
Dans les fonds obscurs et froids de sa crypte

Cet étrange maléfice qui lui empêche donc
D’accomplir pleinement sa rédemption

A-t-il tellement fauté
Que ce droit élémentaire lui a été volé ?

Il est bien loin Felix le coquin
Parti la queue entre les jambes !

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Lun 8 Jan 2018 - 23:03
vient la nuit sonne l'heure
Un air faussement outré sur son visage ;
Elle feignait d’être blessée par sa remarque ;
Pour simplement le taquiner comme elle pourrait le faire ;
« Tu vas voir ce qu’elle te dit la qualité. » Son petit poing se serrait pour frapper dans son bras, sans vraiment trop de force, sans réelle conviction, ni même l’envie de lui faire mal. Simplement pour l’ennuyer, comme elle avait l’habitude de faire. Ce n’était pas de sa taille minuscule qu’elle allait l’égratigner, le blesser, ça n’était qu’une vulgaire créature face à lui. Bien trop petite pour prendre le dessus sur lui.
Elle ne le voulait pas de toute manière ;

Un sourcil s’archait ;
Drôle de lieu pour un rendez-vous ;
Une expression malicieuse sur le visage ;
Elle voulait simplement taquiner ;
Jouer ;
Pour le moins atypiques comme endroit, hors du commun. N’importe qui aurait refusé et prit ses jambes à son cou pour éviter un homme tenant de tels propos. Mais étrangement pas elle, elle restait là, auprès de lui. Attirée par ses propos comme les phalènes par la lumière perçant dans la nuit. « Tu as l’air d’aimer les endroits peu communs dis donc. » Bien différents de lorsqu’ils se croisaient chez lui, que ce soit les conversations ou simplement ce qu’il se passait. La mise en scène de cette soirée en faisait parti.

Une absence visible ;
Un moment d’égarement ;
Perdu dans les pensées ;
Dans tous ces mots qu’on voudrait dire ;
Qui refusent de sortir ;
Silencieuse, ses orbes couleur obsidienne se posaient sur lui, attendant qu’il finisse de déblatérer. De dire tout ce qu’il avait à dire, mais rien ne venait. Aucun mots, du moins pas comme il l’espérait. Une petite main se posait sur celle de Sucré. « Prends ton temps pour t’excuser. Ne t’en fais pas. » Bien trop gentille, elle pourrait le pardonner presque si facilement. Mais elle garde ça dans un coin, pour le ressortir un jour, peut-être, ou pas. Qui savait vraiment ce qu'elle en ferait ?

Comme toujours ;
Elle aimait gentiment l’ennuyer ;
Tout lui rendre de cette manière ;
Quand elle n’était pas assez courroucée ;
« En revanche, j’achèterais plus de quoi cette semaine, histoire de me venger un peu. » Elle aurait pu faire comme ces viles femmes, emporter une partie de sa fortune et fuir, le ruiner pour lui montrer qu’il l’avait blessée. Mais Hui était un peu comme ces animaux fidèles, qui revenaient tout de même, simplement sortir les griffes au moment propice.

Elle se relevait ;
De toute sa petite taille ;
Minuscule bout de femme ;
Tout semblait si insignifiant ;
Descendant de son lit froid, encore baignée dans cette atmosphère à la fois froide et magique. Seulement pour ce soir, sous la lumière blanche de l’astre lunaire, seulement pour ce soir, tout semblait figé dans le temps. Entre les tombes de marbres, les arbres qui sifflaient au gré du vent et la neige qui crissait sous les pas. « La prochaine fois au moins je pourrais me prêter au jeu. Et ne pas pleurer comme ce soir. » Un rire nerveux se faisait entendre.

+ bg bgsucré
+ hrpdésolée, je crois que c'est pas si top ;;;;
BY MITZI
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Mer 10 Jan 2018 - 10:58


Comme il est vilain ce petit bout de femme
Qui s’agite dans tous les sens et le taquine

Comme il est adorable ce petit bout d’agneau
Qui l’émoustille de son radieux petit visage

Attention, tu vas me faire mal !

Il joue il mime il bluffe
Les acteurs aiment se fondre dans leurs personnages

Quelle étrange peau as-tu arraché pour bien t’en couvrir
Afin de garder à couvert un souillon de petit loup

Il la pousse la tapote lui inflige des pichenettes
Terribles et monstrueuses tortures des chatouilles qui mettent à vif la peau

Les mains les cheveux se glissent partout
Dans le cou elles cherchent à creuser à arracher les rires

J’aime aussi les personnes peu communes.

Un doux écrin aux délicieuses senteurs
Qui se tend aux coins de son sourire de son regard

Un magnifique délicat travail d’orfèvre
Un rideau d’or et de soie une rai de lumière filtré

Tendre chaleur diffusée en mille éclats de son être
En de nombreuses particules projetées de bonheur

C’est tout cela et bien plus encore
Juste pour un morceau de ciel juste pour elle

Tu ne devrais vraiment pas me donner ce genre d’autorisation.
Grand sourire illuminé
Okay, seulement si tu me commandes ces enceintes-là et qu’on mette du Parov à fond.

Rapprochement
Démonstration

Design atypique épuré
Profondes basses qui font bouger

Pour habiter les murs vides
Pour remplir l’air blanc

Combler un vacarme assourdissant
Qui hante son aphone fortification

Ça se passera bien. Je t’ai prévenue cette fois-ci tu pourras être sur tes gardes.

Gage de promesse qui sera tenue
Il lie ses mains ses bras son corps avec les sien

Doux oisillon réconforté dans le creux chaud du nid
La mère veillant sur lui ses griffes le protégeant l’emprisonnant

Bourreau des cœurs enchainés
Messie bienfaiteur aux prêches enflammées

Rare langage qu’il maitrise suprêmement
Qui semble sincère inné instantané

Les nobles locutions ne servent que dans un but
Jouer des vanités les arracher les jeter au sol ensuite

Allez, on rentre, on a fini ici.

Il s’extirpe des griffes sèches des morts
L’air gelé des catacombes qui ralentit ses mouvements

Conclusion à demi-mots
Satisfaisante mais décevante

S’imaginant bien plus de palpitants suspens
Qui fait vibrer exploser les tempes

Culpabilité qui s’écrase sur ses épaules légères
Qui s’arrête temporairement dans leur allègre danse

Pour ne pas la laisser gagner la bataille
Il se raccroche à la réalité à une main

Bien trop petite pour lui
Bien trop grande pour elle

Douceur d’une main de coton
Force d’une patte de lion

J’irai récupérer ton brouillon demain matin.

Envie à moitié simulée
Ou même énorme dégout qui transperce les soupirs

Il ne peut rien y faire
Principal et vilain investigateur du crime

Les coupables n’ont pas le droit à la parole
Les coupables n’ont pas le droit de se défendre

Car leur cas est peine perdue, ils récidiveront
Car leur cas est trop complexe, il faut les mettre à terre

Le plus brutalement possible, couper cette mauvaise herbe
Avec la lame la plus aiguisée qu’il soit, que la mutilation soit parfaite

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Lun 15 Jan 2018 - 18:35
vient la nuit sonne l'heure
Comme un enfant ;
Il profitait de sa proposition pour quémander ;
Toujours plus à posséder ;
Un bien bel objet ;
« Tant que c’est avec ton compte, ça ne me dérange pas. » Il avait bon goût mais dieu qu’elles étaient coûteuses toutes ces belles choses. Elle qui se contentait des choses simples, tout ça lui était inconnu. Machine bien épurée, une pure merveille à n’en point douter. Parfaite pour danser entre deux conseils sur ses ouvrages. Ou pour le voir dans son état naturel, une fois de plus et faire l’enfant dès qu’il en avait l’occasion. « Ça marche aussi si tu fais une superbe démonstration de danse après. » Il fallait impressionner avec un superbe jeu de jambe, au risque de la décevoir.

Elle n’allait pas douter ;
Pas de ça ;
Pas de cette promesse faite ici-bas ;
Elle comptait sur lui pour la tenir ;
Croix de bois, croix de fer, mais il ne devait en aucun cas finir en enfer. « Je ne me fais pas de soucis s’il y a une prochaine fois. » Felix n’est pas repoussé lorsqu’il la serre doucement, comme pour la protéger. Tais toi petit cœur, ne t’emballes pas pour si peu. Sans doute la tendresse de la chose, la volonté de la protéger, elle n’en savait trop rien. Elle ne s’y habituait pas, jamais. Il y avait toujours cette sensation étrange qui lui prenait les tripes quand il la serrait doucement de cette manière. Il lui rappelait les mères envers leurs enfants, rien de plus, pourtant, pourtant ce petit organe ne savait rester calme.

Ses derniers mots lui chatouillaient les oreilles ;
Ceux qui s’étaient échappés des lèvres du juge ;
Ou peut-être était-ce la bise fraîche ;
Ce vent mordant qui lui engourdissait le bout du nez ;
Elle sortait de là avec hâte, comme une enfant, la masse blanche s’envolait au gré du vent à chacun de ses pas. Les flocons se calaient dans le creux de ses mains avant de fondre par la chaleur de sa peau. « Je ne tiens pas à me retrouver ensevelie ici. » Elle attrapait doucement un des mains de son ami, tournait sur elle-même du bout de son membre, dansant dans la neige encore immaculée. Comment pouvoir oublier si facilement tout ça ? Être aussi insouciante, presque naïve. Pauvre enfant. Un jour le loup aura sa peau, qui sait ? Peut-être était-il déjà là, caché sous les traits d’un agneau.

Moue agacée à sa réaction ;
Script parfaitement emballé ;
Joliment relié pour sa majesté ;
Puis laissé à l’abandon ;
Vilain enfant gâté ;
« J’y compte bien sinon tu devras te trouver une autre personne pour garder ta maison la semaine. » Que des menaces jetées dans le vent, seuls les arbres pouvaient retenir ces paroles qui n’avaient pas de valeur. Elle faisait aussi peur qu’un chaton feulant sur un danger minime. Petit bout de femme qui ne le ferait même pas trembler. Ce n’était pas dans ses intentions, elle ne voulait pas l’effrayer, le faire fuir loin et qu’ils ne se recroisent jamais. Il devait le savoir, Felix n’était pas stupide, pas à ce point. Ses jambes suivait les pas de son ami, sans regarder le chemin, elle tournait la tête derrière elle. « Au moins ça aura fait une petite sortie.»
Un dernier regard sur la plaine blanche ;
Qui disparaissait entre les arbres ;
Petit à petit ;
Jusqu’à ne voir qu’une vulgaire tâche immaculée ;
Au revoir à aux fantômes et leur silence qui n’a pas de prix.

+ bg bgsucré
+ hrpet voilà, toutes les bonnes choses ont une fin malheureusement ;;;;
BY MITZI
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