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nine one one || sucré
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Invité
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Lun 15 Jan 2018 - 4:53

Poppy Poppy tu cherches p't'être là un sens à ta vie mais faut pas s'leurrer y a peu de chances que tu l'trouves ici.
on trouve rarement des réponses dans une maison vide de toute façon réfléchis.
tu sonnes tu sonnes t'entends résonner la mélodie synthétique là quelque part entre les murs
les notes qui se cognent sur les parois de béton et finissent k-o dans un coin sans avoir réussi à alerter qui que ce soit que t'étais devant la porte.
niet nada walou
zé-ro réponse
ah
et maint'nant ?
demi-tour Poppy retourne donc t'enfouir dans les galeries confortables que sont les couvertures de ton lit
ou alors
va par exemple te mettre au diapason avec le rythme fou des sons de charlotte
au choix. après tout on est vendredi soir.
la clope au bec poppy que tu consumes jusqu'au bout, y aurait moyen de fumer le mégot avec tu le ferais histoire d'absolument tout rentabiliser
tu veux tout utiliser
pas perdre ton temps
alors impatient t'as ton pied gauche qui martèle le sol à un tempo régulier tandis que tu réfléchis à un moyen de brusquer le cour des choses.
tu pourrais te mettre à hurler ?
FELIX FELIX FELIX OUVRE MOI FELIX PUTAIN
mais t'imagines déjà le faciès des voisins t'entends à l'avance les sirènes de police et une nuit en gardav' c'est loin trèès loin de c'que t'avais prévu.
nan dans ta tête le plan était pourtant simple.
t'arrives tu sonnes chez Felix
malgré le fait que tu le connaisses pas tant que ça
malgré le fait que tu déranges potentiellement
malgré tout un tas d'autres aspects auxquels t'as pas pris le temps de réfléchir comme à peu près l'intégralité de tes choix ces derniers mois
on t'ouvre et ça t'occupe.
ça influe un semblant de dynamique dans ton train de vie flottant qui t'exaspère
car tu veux pas te l'avouer mais malgré toi t'as déjà des attentes.
Felix la destinée toute tracée l'assurance dans les mots échangés
ce genre de personnes dont tu t'approches sans te poser de questions parce que tu te dis qu'elles ont la solution.
alors tu joues au con et tu tentes, poses ta main sur la poignée et tournes, qui sait, si c'est ouvert tu fais chauffer l'café et tu l'attends devant la télé
sauf que
c'est fermé et t'entends qu'on se gare dans l'allée.
volte-face mine innocente
risette lorsque la portière claque.
— merde t'arrives pile quand j'te cambriole.. ça sert à rien d'porter plainte j'dirai qu'j'ai des daddy issues.

imbécile face à un juge t'as aucune chance.

Invité
 
Invité
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Lun 15 Jan 2018 - 20:52


Chaque semaine toujours la même rengaine
Qui traine sur les lèvres et dans la tête

Qu’on aime  fredonner tant elle remonte le moral
Et on s’étonne quelque mois plus tard à toujours chantonner

Les musiques de western ont dans leurs notes
Un pouvoir immense et fascinant

Tantôt elles nous font voyager sur des anciennes contrées vierges
Tantôt elles nous font chavirer dans des émotions fêlées de toute part

Et il l’entend dans son oreille, résonner dans sa bulle
Ses échappées qui l’accompagnent sur sa route

Toujours présentes dans ses courtes escapades
Qui les ramène dans son douillet cocon

Tel un conquérant qui rentre sur ses terres en paix
Qu’il a bâti laborieusement de ses fortes mains

Mais il y a déjà quelqu’un là
Quelqu’un qu’il n’attend pas, quelqu’un qui ne devrait pas être là

Pas de douce Meliorism qui patiemment langui de lui
Non, c’est une vision moins attirante et acerbe qui pourrit dans ses yeux

Il range malgré tout précautionnement
Son petit trésor, comme on cache un secret

Salut ?

Sourcil arqué où nait un soupçon d’incompréhension
Comment ce singe est-il entré ?

N’avait-il donc pas bâti une petite forteresse
Pour justement empêcher l’arrivée importune d’envahisseurs détestables de son espèce ?

N’avait-il donc pas déboursé une fortune
Pour tenir éloigné ces races infames qui parfois fouillaient les maisons ?

Dans cette rivière libérée de son carcan de verre et de cuir
Un tumulte de volcan sous-marin qui lentement s’éveille

Devait-il donc devoir faire l’éducation de tous les attardés
Devait-il renoncer à tous ses petits plaisirs juste pour les supporter, eux ?

Ses paroles trop souvent insolentes, trop souvent ignorées
Ce soir se heurte et s’écrase brutalement

Viens par-là toi.

Il sème sa colère dans son oreille gauche
L’arrose d’un acide engrais et la laisse grandir

Il attend qu’elle ait bien enfoui ses épineuses racines
Pour ensuite la trainer l’arracher presque dans sa demeure endormie

Allait-il devoir accueillir dans ses bras toute la misère de cette ville ?
Il n’avait pas signé pour ça, un parc pour enfants, qu’importe leur âge

American Dream, souillé violé par Foxglove par Sam
Tranquillité brisée étranglée par les petits rejetons

Il abandonne cette oreille meurtrie pénétrée par la fureur
Jeté au milieu d’un salon où rien ne dépasse

Il fait désordre ici Popline
Avec ses bêtises qu’il répand partout où il va

Tu t’introduis plus jamais comme ça.

Il essaye de chasser l’exaspération qui prend le dessus sur sa fatigue
Un petit coup de balai sur son visage, rivière qui sort lentement de son lit

Regrettable envoutante fascination qu’il dégageait
Ancrée dans chacun de ses atomes qui s’agitaient sous le fandango

Il fait couler un torrent de noirceur, la plus acre possible
Pour étouffer les fumées d’une dangereuse explosion

Tu t’introduis plus jamais comme ça.

Colère effacée par ce brouillard noir de mystère
Une barrière ensablée qui tapisse le fond de son cœur

Il est 22 heures, tu fais quoi ici ?

Une longue gorgée pour briser le silence
Un long regard éteint pour le questionner

Comme un père qui interroge son fils qui découche
Comme un père qui se retient de jeter son fils dans un ravin

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