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[event] la bibliothèque secrète (jaakoppi & carmela) |
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| Mer 26 Avr 2017 - 16:23 | |
La pratique :
Pas le temps de réagir À peine de voir ce nuage brumeux passer à travers masquer sa vue qui s'éclaire
Sur un beau soleil Qui filtre par de petites lucarnes. Se bruit de fond sa vue est trouble Qui piaille à n'en plus finir il n'entend pas les paroles de l'ombre Les oiseaux Les oiseaux crient si fort Le grillage goute. Plic Ploc Le sol est grumeleux Sous ses baskets il sent. Il sent soudain l'odeur qui remonte prend ses tripes Il cligne des yeux La vue qui se dégage. p l u m e t i s par ci p l u m e t i s par là Les duvets planent et viennent s'étendre sur le sol entre graine et substance rouge. Il abaisse son regard sur ses mains, cherche à se cacher la vue. Il a envie de partir mais ses pieds sont rivés au sol Ah il comprend il est lui à nouveau Mais dans ses doigts... Non... Il redresse le regard à nouveau voit les fils de pêches qui pendent et ce qui en pend Non ! Des oiseaux qui se cognent continuent de tenter de s'échapper Le ciseau dans ses mains qui continue de découper. Ses mains humides Tes mains humides. NON
En reculant avec précipitation Jaakoppi tape contre la table derrière lui. Il tente de s'y accrocher mais glisse, ses jambes l'on lâchées. Ils tremblent tellement. Ce haut le cœur Qui ne veut pas partir. (c'est sûr il va vomir.) L'ombre lui fait peur. Pourquoi elle fait ça ? Pourquoi elle lui veut du mal ? Il n'a rien fait il n'a rien demandé il n'a pas été m-a-l-p-o-l-i. Il se carapate aussi vite que possible sous le bois massif. Reste caché en boule dans la pénombre. Protection succincte qu'est la fourniture. Il sanglote :
Lai-laisse moi tranquille !
Hoquète se retiens tant bien que mal de vider ses t-r-i-p-e-s Contre le sol. Tout est barbouillé de sang dans sa vision Le pire étant encore cette sensation de Plénitude. Si inadéquate avec la situation et pourtant. Son for intérieur se bat entre la morale que lui a inculqué sa maman et ce qu'il a ressenti de lui.
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| | Dim 7 Mai 2017 - 0:59 | | La biliothèque secrètefeat Jaakoppi "Ça risque d'être un peu douloureux."
Entends Carmela juste avant de sombrer dans une espèce de transe qu'elle ne connait que trop bien. Sa vision se trouble, sa tête la lance, ses intestins se tordent et elle met -par réflexe- une main sur sa bouche tandis que ses genoux lui font défaut. Elle se retrouve sur ces derniers, pliée en deux, la main sur la bouche et plus consciente d'elle même.
Un esprit sain dans un corps sain. Plus de corps, plus d'esprit, voilà. Quand elle/il rouvre les yeux, Carmela n'est plus dans son corps, ni dans son esprit d'ailleurs. Une espèce d'atmosphère étrange flotte, entre rêve et réalité, entre vie et mort. Mohan est dans une ruelle? Oui une ruelle. Enfin ça ressemble à une ruelle. Et il fait nuit. Ou il fait jour, peut-être, enfin, c'est sombre en fait. L'atmosphère est chaude et humide, comme à chaque saison des pluies à Calcutta. L'atmosphère est chaude et sèche, comme à chaque fois qu'il pique une colère. C'est etouffant, opressant, toute cette chaleur. Qui se colle à ses épaules comme si elle s'était faite sac, comme un poids. Il est là l'autre. Carmela ne connaît pas son nom, pas encore. Ou alors elle ne l'a pas retenu, entre les bribes de souvenirs. Ça commençait par un R, un R.... Rahim. C'était Rahim.
Il est à terre, une main protégeant son visage, l'autre posée, tentant tant bien que mal de rester tranquille, d'étouffer les spasmes qui parcourent son corps. Mohan, dans sa fougue juvénile, lance un premier coup de pied. Carmela sent sa propre jambe s'écraser dans les côtes de l'autre, mais ce n'est pas elle, n'est ce pas? Un deuxième coup Un troisième 4, 5, 6, 7, 8, et ainsi de suite. Carmela sent sa terreur, son dégoût, se mélanger au plaisir sadique et à la colère dévorante. Paroxysme, lorsque les blessures commencent à s'ouvrir et que la victime commence à pleurer.
Des supplications, en vain
"Désolé Rahim, je suis pas amis avec les sous hommes." Et les coups repartent, alors que Carmela sent la pression monter dans son abdomen. Les cris montent, montent, montent jusqu'à ce qu'elle n'entende que ça, jusqu'à saturation.
La vision se trouble, et elle rouvre les yeux dans le noir complet toujours pliée en deux, tremblant comme une feuille alors que de grosses larmes roulent sur ses joues plus vite qu'elle ne ressent les choses. Sale bête. Tu parles d'une épreuve. Quel genre de jeu sadique.
Des sanglots résonnent dans la pièce, "Lai-Laisse moi tranquille!"
Merde, le petit.
Carmela se redresse, reniflant très fort et essaye de retrouver tant bien que mal son téléphone qu'elle a fait tomber en tombant elle même. “Tu es blessé? Tu t'es fait mal quelque part?...Il t'as fait mal?” Elle renifle encore, toujours tremblante. Et ne retrouve toujours pas son téléphone. “c'est fini maintenant, ça va aller” lance-t-elle, la voix saccadée pour rassurer l'enfant autant que pour se rassurer elle même. Elle sèche ses larmes de la paume de sa main, encore à genoux, tentant tant bien que mal d'acclimater ses yeux à l'obscurité.
Quel genre de jeu sadique est-ce là?
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| Lun 29 Mai 2017 - 0:46 | |
Les petites ailes Ont battu de toutes leurs forces.
Jaakoppi non ne se sent pas mieux. Il ne peut pas répondre que ça va aller. Il ne s'est pas fait mal Mais il a mal pourtant Il a fait mal pourtant avant avant et même si c'est pas lui ça l'est un peu quand même. Tu crois pas madame ? Que c'est un peu nous Un nous autrement Un nous qu'il ne veut pas énoncer à claire voix. Nous. Non. Il veut différencier Jaak il veut oui toujours dire lui et lui
Il a enfouit son visage dans ses bras. Tu sais il ne te fait pas confiance il ne te connait pas après tout et il est bloqué ici avec toi et avec lui soudain. (aussi avec l'ombre mais là c'est pas le moment) Il est terré dans son coin dans sa respiration qu'il essaie de calmer à tout prix. Les images qui ne veulent pas s'enfuir. C'est la première fois qu'elles surgissent comme ça alors qu'il est conscient. C'est terrible comme sensation il n'aime pas ça du tout non d'être tiré de force de l'instant présent. C'est pire qu'un cauchemar. (Jaakoppi qui comprend enfin le choque qu'Hannah avait du subir, cette fois-là)
Mais avec ça il comprend enfin. Cette sensation de froid permanent qui l'habite lorsqu'il pense à lui. Il était la nuit. Celle qui vous fait dormir avec une couette alors même qu'il fait 25° dans votre chambre. La nuit qu'il n'a jamais connu. Là, elle a dégouliné contre ses doigts, elle a piaillé son horreur, elle s'est débattue avec toute sa violence l'espace d'un tout petit instant Qui lui a retourné l'estomac (il lui en a fallut de peu de ne pas se vider contre le sol, son corps toujours sur le vif, prêt à rendre les armes s'il y a renouvellement). Sur le coup il n'a rien pu faire Face à cette révélation (parce que ce n'est qu'un souvenir après tout) Mais le pire c'est qu'il ne peut encore rien faire. Terrorisé dans son coin car Jaakoppi c'est bien la première fois qu'il est confronté de manière si directe à cette sombre scène Mais lui il l'a bien senti Lui tranquille lui qui n'a éprouvé sur l'instant Que l'amour qui nous dit que l'on fait bien de faire ce que l'on fait. Jaak essuie ses larmes contre ses bras emmaillotés dans son blouson. La nuit qui avait l'habitude de siffloter le long de celle-ci. Son front le brûle, un mal de tête commence à s'installer. Le mioche baragouine pour lui-même qu'il a sommeil. (il sait qu'il ne peut pas, après tout il doit sortir d'ici avant et puis qui dit qu'il ne continuera pas cette vision miséreuse s'il s'endort en cet instant.) Renifle à trois reprises. Tu sais ce n'est pas de ta faute s'il ne te fait pas confiance, Il ne sait pas à qui faire confiance car il ne veut pas avouer qu'avant il ait pu être lui. Jusqu'à présent il le trouvait bizarre, il ne comprenait rien à rien, tous ses souvenirs étaient décousus, rien ne se suivait, rien ne semblait faire sens, tout était dérangeant sans que rien de vraiment dérangeant ne se passe. Mais c'est plus la même maintenant Madame. C'est plus du tout pareil.
Maintenant le gosse serre les poings et serrent les jambes contre lui. Maintenant il a peur que tu saches Ce qu'il a fait. Oh mon dieu qu'est-ce qu'il a fait ?! Il pleure rien que d'y penser à nouveau. En silence cette fois-ci. Tout le monde est un ennemi S'ils savent Oh mon dieu s'ils savent...
............ça va....
La voix quelque peu hargneuse, il a envie d'être pris dans les bras il a envie d'être réconforté mais imagine la lumière reviens imagine toi, l'inconnue voit dans ses yeux ce qu'il a vu. imagine qu'elle sait Qu'avant il était un naufragé qui nage en mer profonde tel un prédateur. (pour se calmer il essaie de se souvenir de ce qu'Esteban un jour lui avait dit) Un sourire mortifié se découpe en grimace sur sa bouille. (trop jeune pour porter cette expression pourtant) ) Et il rit un peu Parce qu'il se souvient aussi de ce qu'il avait pensé ce jour là. C'est étrange parce que dans le fond ça n'a rien changé de tout ça. C'est un rire bref et désemparé. C'est débile, il se rend enfin compte à présent pourquoi Jaakoppi essaie aussi ardemment d'être le soleil (même si c'est dur ces derniers temps) La nuit meurt sous ses rayons La nuit meurt sous ses rayons Qu'il se répète. Mais La nuit existe aussi parce que le jour l'achève. La nuit existe parce que le jour s'achève. Jaakoppi qui ne fait rien dans son petit coin a part faire semblant :
...toi ça va ?
Il pense juste aux matinées et aux soirs, aux aurores et crépuscules, à cet entre deux où c'est un peu des deux. La nuit le jour, le jour la nuit. Puis les éclipses et tout leur tralala et lui même quelque part qui aime la nuit lorsque celle-ci est douce avec lui. Il y a tant et tant à penser, à s'arrêter pour contempler, à décortiquer pour arriver à vivre avec, décortiquer comme Ce qu'il avait fait.
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| | Dim 30 Juil 2017 - 1:23 | | La biliothèque secrètefeat Jaakoppi Carmela se relève, expire et tremble, pieds et poings liés par la douleur, la peur, Enroulée dans une torpeur charmeuse, charmante, vicieuse, visqueuse. Carmela sent son envie de jouer déjà bien fatiguée s'essouffler a nouveau. Si jamais elle gagne ce foutu bouquin -si jamais il y en a toujours un- elle le donnera au gosse, rien a battre. De toutes manières, l'idée de renier ces souvenirs se faisait de plus en plus agréable, et cette démonstration venait de rajouter un argument supplémentaire.
Elle lève sa lampe de poche, et regarde autour d'elle. Toujours cette même bibliothèque poussiéreuse, vide, glauque et d'un silence assourdissant, pourtant entrecoupé des respirations des deux victimes de la chose qui se perdent dans l'immensité de la salle. Posant une main sur sa joue gauche, elle sent la surface lissee par ses larmes et ose a peine imaginer le désastre des traces noires qui orneront lesdites joues.
La danse de la lampe s'arrête sur l'enfant, dont les yeux brillants et rougis arrêtent le regard noirci de la mexicaine. "Toi ça va?" "Euh... pas vraiment mais c'est pas grave" Réponds t elle, son accent ressortant un peu plus, du moins c'est ce qu'elle pensait, en s'entendant. "Tu l'as vu aussi, non?" Qu'est ce qu'il a vu? Son propre reflet d'avant? plein de cicatrices qui le marquent psychologiquement ou bien celui de Carmela, assistant a une hallucination qu'ils seraient les seuls a comprendre?
N'osant se résoudre a poser la question, la mexicaine sort un mouchoir de son sac, et le tends au petit, qui a du avoir peur dans les deux cas de figures.
"On... on devrait essayer de trouver une porte, une allée, quelque chose." Elle marque un temps "ou retrouver la bestiole qui nous a fait ça" Reniflant, elle renfile son sac à dos, et passe le faisceau de la lampe aux alentours. Des livres, des livres et des livres. Elle passe à gauche, bifurque à droite, sans rien voir tandis que l'ambiance redevient de plus en plus pesante. Une nausée se mélange a la peur qui lui tord les tripes. "On devrait peut être se separer? Pour couvrir plus de chemin? Tu as une lampe sur ton téléphone, oui?"
codage par joy |
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| | Lun 4 Sep 2017 - 0:32 | | la bibliothèque secrète (jaakoppi & carmela) Curieux, vous ne trouvez pas ? Malheureux, vous ne le pensez pas ? Tout cela vous semble barbare, c'est sûr cette ombre qui vous hante en cette dangereuse soirée vous a certainement paru si brusque, si cruelle. Si elle-même et non à la fois. ((Comme une mère sinistre donnerait une punition à leurs enfants insolents.)) Elle sent tout, elle sait tout, revit votre premier malheur et votre profonde souffrance. D’un côté vous essayez d'oublier, Et de l'autre vous avez envie de le cacher. C'est intéressant et enrichissant, le monde semble si diversifié, chacun à sa manière de souffrir, (Et de subir.) L’entité se dit qu'elle a eu raison de vous défier. (Tord aussi, mais c'est un mal effectué pour un bien.) Alors de son corps en fumée et sombre, elle forme une bouche et souffle tout doucement, vers vous deux à la recherche d'une passerelle pour l'éviter. Une brise caressante, rassurante, remplie de bons sentiments, adoucissant, apaise ainsi, le coeur et l'esprit. Sa robe de ténèbres tapissent ainsi les lieux et sa voix qui autrefois était un murmure froid et inquiétant, devient plus chaud mais dominant.
- Vous n'avez pas besoin de trouver la bestiole. Je suis ici, et partout à la fois.
Les murs de la bibliothèque tremblent et la poussière dans toute la pièce virevolte. Certains livres tombent. Et à l'autre bout de la salle, là où vous avez posé le pied ici pour la première fois, vous y voyez une légère lueur. (D'espoir.) L’ascenseur qui fonctionne à nouveau ? Effectivement. Il est temps de rentrer maintenant et l'ombre s'efface petit à petit, avant de prononcer ses dernières phrases.
- Vous êtes courageux. Pour des humains. Pour une femme et un enfant. L’un d'entre vous trouvera dans la bibliothèque de sa demeure, le fameux livre. Attention, il est précieux et dangereux entre de mauvaises mains. Il n'offre pas la vérité absolue mais les informations qu'il contient sont riches. Vous savez…
Non, la forme sombre doute que vous compreniez, mais tout de même, (il est important de l'avouer.)
- Grâce à moi, une deuxième chance vous a été donnée. Mais je ne suis pas responsable de vos souvenirs d'antan. Il faut continuer de lutter. Car cet endroit devient de plus en plus terrible, Vous ne trouvez pas ?
Les quatre derniers mots font écho dans toute la bibliothèque, avant que la force se dissipe, et vous laisse seuls, Contre les mystères non-résolues. Et qu'en advienne t-il du bouquin étrange ? Seul l'enfant découvrira, il est caché parmi les autres livres où il habite, Dans une maison où l'eau de la rivière Arcadius s'écoule avec douceur...
(Explications : le pnj n'apparaitra plus. vous avez le choix de conclure ou non.)
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