liste ou description, comme vous le sentez.

Qui cum venisset ob haec festinatis itineribus Antiochiam, praestrictis palatii ianuis, contempto Caesare, quem videri decuerat, ad praetorium cum pompa sollemni perrexit morbosque diu causatus nec regiam introiit nec processit in publicum, sed abditus multa in eius moliebatur exitium addens quaedam relationibus supervacua, quas subinde dimittebat ad principem.

Quare hoc quidem praeceptum, cuiuscumque est, ad tollendam amicitiam valet; illud potius praecipiendum fuit, ut eam diligentiam adhiberemus in amicitiis comparandis, ut ne quando amare inciperemus eum, quem aliquando odisse possemus. Quin etiam si minus felices in diligendo fuissemus, ferendum id Scipio potius quam inimicitiarum tempus cogitandum putabat.

Utque aegrum corpus quassari etiam levibus solet offensis, ita animus eius angustus et tener, quicquid increpuisset, ad salutis suae dispendium existimans factum aut cogitatum, insontium caedibus fecit victoriam luctuosam.

Tigreau : Je regarde ma maman de mes petits yeux bleus turquoises. Tout ce qui est autour de moi est flou, mais j'arrive à atteindre les tétines chaudes et succulentes de celle qui ma mise au monde. J'entends les gémissements de mes frères et sœurs qui, comme moi, viennent de naître. Chacun pousse l'autre pour se faire une place vers le lait maternelle. Ce que c'est bon.
Plusieurs jours passent avant de voir le monde comme il est réellement. Peu à peu, nous trouvons la vue et nous sommes ébahit par le décore splendide qui nous entoure. Du blanc, du marron, de la hauteur et des arbres ensevelis sous la neige. Nous jouons, nous dormons, nous buvons du lait. J'aurais tellement aimé rester bébé pour l'éternité. Mais toute bonne chose a une fin. Je commençais à me rendre compte que je grandissais quand nos jeux avec mes frères et sœurs devenaient plus violents et aussi quand maman commençait à nous donner des leçons de chasse. J'étais d'ailleurs la meilleure de cette discipline.    

Tigre : Je suis devenue imposante, ma fourrure brillante et mes crocs plus meurtriers. J'ai quitté ma famille parce que c'est ça, le destin d'un tigre. Vivre en solitaire, se trouver un beau mâle, faire des enfants, les élever seule, les voir partir puis continuer son chemin vers la mort. Mais je n'ai jamais été pareil que mes semblables. J'ai toujours voulu contrer la triste destinée de l'animal. Celle de vivre comme un pacha et mourir seul. Moi, ce que je voulais, c'était de mettre un peu de peps dans ma vie. Plutôt que de chasser une biche, pourquoi ne pas chasser quelque chose de plus gros ? Je voulais de l'adrénaline ! Alors un jour, j'ai été voir cette lumière provenant de la terre. Une lumière qui me fascinait tout autant qu'elle m'horrifiait. Une lumière tueuse et chaleureuse à la fois.  

Capture : Me voilà près de cette lumière. Elle semble rester en vie grâce a du bois éparpillé sur le sol. Je vois des maisons bizarres à côté. On dirait une grotte pas naturelle. Je m'approche pour renifler et toucher. Ce n'est pas très agréable au touché et sa sent les déchets laissés par l'homme dans la nature. Une ombre bouge à l’intérieur. C'est drôle, je n'ai jamais vu rien de tel. Un bruit de branche qui se casse. Je me retourne. Un homme se tient là, à côté de moi. Je n'ai pas le temps de réagir que quelque chose se plante dans mon arrière train. Trou noir. Je me réveille dans une cage. J'analyse ce qu'il y a autour de moi. D'autres cages avec d'autres tigres. L'un d'eux est ma mère. Je rugis de tristesse. Des hommes me scrutent. Ils vont me tuer j'en suis sûr. Ils parlent entre eux mais je ne les comprends pas. Parmi tous les tigres qu'ils ont capturés, je semble être la plus jeune de tous. Fait chier. Un vielle homme se pose devant moi et me regarde. Ses poils sont blancs, son visage est marqué par les années. Soudain, ma tête me fait mal, je me tords de douleur et j'entends les humains s'affoler. Des images dans ma tête surgissent. Une image d'une mains ridées tenant des cheveux blancs dans sa main. Puis, tout s'arrête. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je suis choqué. En reprenant petit à petit mes esprits, je me rends compte que je comprends désormais ce que disent les bipèdes.

Ville : Pendant le trajet, j'ai eu tout le temps de réfléchir comme une humaine à ma situation. Je suis intelligente, alors je comprends bien que cette main, elle était à moi. Pourtant, j'ai beau me regarder, je ne vois que des pattes poilus. Et ces cheveux là, c'était aussi les miens. En tout cas, ces hommes qui m'ont capturés veulent me vendre. Surement à un cirque. Mais... Comment je connais le mot cirque moi ? Je pense même savoir ce que c'est. Bizarre. Comme je n'ai plus rien à perdre, je décide de faire une petite sieste.

***

• J'ouvre mes yeux embués par les larmes. Ma vue est floue mais j'arrive à reconnaitre quelques détails qui sont près de moi. Je vois cette mains, rouillée par le temps qui passe et je vois ces cheveux blancs entre mes doigts...

• Je fais mine d'être endormi dans mon vieux fauteuil de fortune. Mon dos semble me faire souffrir. Je devais être une travailleuse. Je suis sûr que je travaillais dans les champs. Malgré mes os en compote et ma vie qui ne tiens plus qu'à un fil, mes oreilles restes actives. J'arrive à percevoir une voix masculine et une voix féminine.
« - On la débranche.
- On ne débranchera pas maman !
- Cette vielle conne a assez profiter de sa fortune, il faut qu'elle nous la donne !
- Elle va bientôt mourir de toute façon, laisse lui encore la chance de voir ses petits enfants avant de... »
Plus rien.