Surnom — peklenc
Prénom & Nom — léon bestial
Âge — cinquante-trois années
Date de naissance — huit janvier
Lieu de naissance — ljubljana, slovénie.
Nationalité — américaine
Occupation — traqueur
Pouvoir— transmission
Symbole — le sablier
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Mental — Il n'y avait aucune question, aucune requête, aucun but dans son esprit. Il n'était réduit qu'à l'état animal, de prédateur chassant sa proie. Ou bien serait-il plutôt proie hagard fuyant ses craintes. Machine de logique et véhiculé par le pragmatisme, Léon est détaché de tout. Il est témoin, spectateur d'un monde qui n'est pas le sien; maudit par les étoiles le forçant à devenir le protagoniste.
Généralement l'homme de la situation, on pourrait se demander comment hémoglobine circule dans ses veines par ce sang-froid glacial. Comme si cet homme était au-dessus de tout. Comme s'il n'avait crainte, voir n'avait plus le désir ni l'ambition d'acheminer le restant de ses jours.
Socialement dépassé, Léon n'a jamais su s'adapter à la société, n'a jamais pu s'incorporer au sein d'une communauté. Non pas qu'il soit loup solitaire, simplement qu'il ne trouve pas sa place. Sa capacité verbale est soeur au silence, son langage corporel au diapason des ondes imperceptibles.
Léon est aussi l'incarnation des valeurs désuets, de moeurs anachroniques démodés, un testament aux idiomes surannés. Et bien que généralité accuse son âge, le réel coupable est son esprit décalé. La vérité est que le traqueur n'a aucun mal à s'adapter à l'époque contemporaine, technophile, Léon est aussi apte aux technologies récentes que les millenials. Persuader la majorité de son inaptitude à la vie moderne entraîne en lui une certaine satisfaction, un humour disparate qui ne fait rire que lui.
relique d'un temps confus, étranger intemporel, contre son gré navigue seul sur la mer des siècles. Témoin d'un monde révolu, visiteur d'un monde incongru, il s'essouffle aux assauts du vent. Simple et compliqué, paisible mais, révolté, Léon n'est que facette complètement opposés.
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Histoire — Toute son histoire n'est que concours de circonstance. A-t-il été au contrôle de son destin ne serait-ce qu'un instant ? Non. Sa vie n'est qu'un dessin gribouillé par les maîtres de l'infini. Léon est le résultat d'un soldat italien et d'une femme slovène. Le père étant un jeune soldat faisant partie de l'occupation de la Slovénie par l’Italie pendant la seconde guerre mondiale. Et lors de sa défaite, maintenant libéré des chaînes de l'armée, celui-ci décida de rejoindre la puissance montante de l'Italie et ainsi scellant le destin de Léon.
Grandissant alors autour du monde criminel, Léon jeune garçon au caractère impulsif et audacieux était beaucoup plus crédible dans la rue que sur sa chaise à l'école. Coincé entre deux mondes, le garçon était déjà confus sur le terme de "l'amitié". Il ne connaissait que sa bande, petites frappes jouant aux street thugs, à convoiter les petites amies des autres et à rouler dans des bolides beaucoup trop cher pour eux. C'est un temps ancien, révolu, le passé disparu de Léon Bestial. Un temps où le sourire était chose commune sur ses lèvres.
C'est l'apparition soudaine de souvenirs, mémoires anciennes d'une histoire passée, qui laissera en lui cette marque indélébile qui le changera à jamais.
Réussissant à convaincre ses parents de partir étudier à l'étranger, le jeune homme était en route vers les Etats-Unis, sa vieille patrie d'antan. Arrivé sur terre ferme, c'est la nostalgie qui s'était emprise de lui. Beaucoup de choses étaient reconnaissables, beaucoup d'autres non. C'est ce que provoque le temps, l'évolution vers le futur. C'est mélancolique que Léon s'était jeté dans le premier diner qu'il croisa du regard. Pour dévorer la cuisine qui lui manquait tant.
Léon ne rejoindrait l'école que l'année prochaine, son père l'avait envoyé en avance pour que celui-ci trouve ses marques et rencontre aussi ses oncles. Qui, évidemment, faisaient aussi parmi de la mafia. Après tout, c'est eux qui allaient s'occuper de lui. La résidence du jeune homme était désormais situé à Little Italy, il y passera une partie de ses années à y travailler pour la Cosa Nostra. Mais, Léon avait d'abord quelque chose à accomplir.
Il devait la retrouver à tout prix. Il en a fait le serment et rien au monde l'empêchera de la retrouver. Mais, ce n'est qu'une question de temps, après tout le lycée qu'il rejoindra est celui de ses souvenirs. Et Léon n'attendrait pas l'année prochaine pour la revoir. Ce soir c'était le bal de promo et il comptait bien y participer. C'est vêtu d'un tailleur classique de l'époque qu'il s'y dirigea. Le garçon emprunta la chrysler d'un de ces oncles est parti donc en route vers le lycée.
Des son arrivée le garçon attirait les regards. Garant le bolide, coiffant ses cheveux dorés en arrière, perçant le regard des demoiselles de ses iris d'azur, ses moeurs de petite frappe étaient toujours d'actualité. Le style méchant garçon plaisait beaucoup à l'époque après tout. Léon s'approcha du vigile, plaidant qu'elle l'attendait déjà à l'intérieur. Après tout, ce n'est pas un mensonge.
Dès son entrée Léon fut accueilli par les classiques de l'époque, d'Ella Fitzgerald, Elvis Presley, des Rolling Stones aux Beatles, accueilli par la chaleur désagréable créé par un amas de corps humain dansant, chantant, riant, de sourires envenimés et de plans machiavéliques d'enfants. Puis l'arrêt soudain de mélopée. Puis une voix familière bien que légèrement différente. Le regard de Léon se dirigea vers le podium. Et c'est sans hésitation que des perles s'échappèrent de ses yeux.
Bouquin en main, elle faisait la promotion de son livre autobiographique. De sa vie avec un agent de la CIA. De sa vie en tant que libraire de ce lycée, depuis plusieurs décennies déjà. Et cela faisait sourire Léon. Il sentait en lui un bonheur indescriptible. Elle n'a jamais arrêté de penser à lui. Et lui a mit beaucoup trop de temps à s'en rappeler. Cela le faisait rire d'écouter leurs aventures. Cela le faisait sourire, d'entendre à nouveau comment se sont-ils rencontrés. Et cela le faisait pleurer, d'entendre à nouveau comment ont-ils étaient séparés.
Sam Cooke a toujours eu une place spéciale dans leur coeur et elle ne le savait que trop bien. Aider par des élèves à descendre du podium, elle s'apprête à rejoindre les autres professeurs. Léon lui s'empressa de la rejoindre, attrapant sa main il ouvrit la conversation.
Sa beauté n'avait d'égale. Que son visage soit rongé par le temps ne changeait rien à ses yeux. C'était un plaisir incommensurable de la revoir de nouveau. Il pouvait enfin tenir sa promesse. Qu'il la retrouverait parmi les siècles, parmi les âges. Ce fut doux, amer et sucré. Il n'avait besoin de prononcer un seul mot, il l'avait retrouvé et le sourire prononcé sur ses lèvres était le seul message qu'elle avait besoin. Il était revenu. Sous la forme d'un jeune homme, certes mais, il était revenu. Se serrant chacun l'un contre l'autre, s'embrassant du regard, autour de la foule de lycéen bercé par mélodie l'ensorceleuse.
Malgré leur bonheur, une profonde mélancolie se cachait dans leurs yeux, car ils savaient que leur histoire était terminé. Que leurs époques ne s'adressent que des regards envieux. Lui n'avait à peine dix-sept ans, elle était déjà au bout de sa vie. Mais, cela ne changeait rien à l'amour qu'ils portent l'un pour l'autre. Le gouffre qui les séparaient avait soudainement pris une taille spectaculaire. Malgré leur bonheur, une profonde mélancolie se cachait dans leurs yeux, car ils savaient que leur histoire était terminé. Que leurs époques ne s'adressent que des regards envieux. Lui n'avait à peine dix-sept ans, elle était déjà au bout de sa vie. Mais, cela ne changeait rien à l'amour qu'ils portent l'un pour l'autre. Le gouffre qui les séparaient avait soudainement pris une taille spectaculaire. Et ils s'aimèrent de loin, s'élançant des regards attentionnés de temps à autre, faisant comme s'il ne se connaissait que de loin, elle la libraire, lui un simple étudiant. Cela se termina lors de sa remise de diplôme, pendant ses trois années il aura toujours été fidèle à son amour d'antan. Et il le restera encore, pour longtemps et toujours.
Cet événement marquera le point de départ de la descente aux enfers du garçon.
Ne désirant pas continuer ses études, atteint par la mélancholie et la solitude, Léon commença des petits boulots pour la Cosa Nostra. Que du travail mineur sans grand danger qui ne fit qu'évoluer jusqu'à éventuel, voir, définitif de meurtre.
C'est lors d'un job au service de la French Connection à Marseille que Léon obtint ce nom si distinct qui créa sa réputation. Des gangs adverses s'étaient unis pour voler l'héroïne prête à être envoyé aux Etats-Unis, Léon est le seul à savoir ce qu'il s'était réellement passé. Les personnes qui sont arrivés ensuite n'ont pu que constater la rivière de sang qui s'écoulait de l'entrepôt aux bords du quai. Ainsi qu'un Léon couvert de sang, de la tête aux pieds. Le premier à l'avoir vu raconte que Léon portait un regard de chien enragé lorsqu'il quitta l'entrepôt les mains en sang. Léon avait trente-et-un an et la deuxième guerre de la mafia venait de commencer.
C'est un conflit auquel Léon ne voulait participer. Il profita de son statut neutre de tueur-à-gage pour ne pas réellement y participer et fuit à l'autre bout du pays, précisément en Oregon, à Foxglove Valley.
[...]
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Souvenirs effacés — texte
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