Le premier point c'est l'altruisme et l'envie de faire le bien.
Carmela refuse de laisser quoique ce soit de vivant dans le besoin, ce n'est pas juste. Voyez ça comme un véritable besoin de se racheter ou un petit complexe du sauveur refoulé, peu importe. D'ailleurs elle en a pas grand chose a faire de l'avis des autres; elle fait ce qu'elle juge de bien si elle veut, et refuses volontiers les demandes ou les ordres jugés trop durs. 

Ensuite vient la maladresse; maladresse avec les mots, les relations sociales et les autres êtres humains. Mécanisme de défense, peut être. Refus d'intérêt alors forcément quand on vient lui parler elle sait pas trop comment réagir. Mais le fait est qu'elle ne déteste pas les autres humains, bien au contraire. On va dire qu'ils lui font juste un peu peur. C'est ce qu'elle aime utiliser comme justification. 

Puis vient la détermination. L'envie de s'élever au dessus de ce que l'on fait d'elle, non pas animé par un orgueil de paon mais plutôt par une rage de vaincre qui consume un peu tout sur son passage. Pour autant, elle n'a pas d'ambitions particulièrement grande. C'est juste comme ça, elle fait les trucs a 100%. 

Il y a aussi des choses qu'elle décrit comme des violentes migraines, avec des souvenirs qui sont les siens mais ne le sont pas. Des passions légèrement inavouées pour les filles qui la foutraient dans un grand embarras si on le découvrait, et des demandes incessantes de sa famille qui demande si elle s'est retrouvé un fiancé.

Carmela c'est un corps féminin a la coupe garçonne, aux traits doux à l'image de sa personnalité, des yeux pétillants qui regardent un monde qu'elle ne comprends pas tout le temps, souvent avec un faux air moqueur. C'est un amas de cuirs et de tissus aux couleurs sombres, jamais criardes. C'est "trop de maquillage pour un joli visage comme le sien", parsemé de grains de beauté.

Elle ose pas se prendre au sérieux, de peur de faire trop sévère ou agressive ou angoissée, du coup elle compense par le rire, les petites blagues, le sarcasme, et fait comme si tout lui passait au dessus de la tête. "Est ce que se monter la tête pour ce genre de chose vaut vraiment quelque chose".
Elle angoisse de devenir quelqu'un qu'elle est pas; trop angoissée, trop en colère, trop coincée, trop ceci, pas assez cela. De pas avoir maîtriser ses émotions du coup elle les enfermes dans un coin et les réprime a coup de clopes, de cafés, de grands sourires aux autres et de poings serrés dans les poches.
Ce qui lui importe c'est de faire le bien, d'aider les gens. Elle, ça sera après.