j'exècre silencieusement vos vêtements votre masque votre silhouette et tout ce qui fait que vous êtes v o u s ça me tord les tripes ça me donne envie de vomir de voir des individus aussi excentriques prêts à tout pour attirer l'attention d'autrui prêt à tout pour saisir l'essence précieuse de la curiosité (mais je ne le dis pas) j'ai ces mots durs sur le coeur et ces mots doux coincés entre les dents j'ai ce sourire charmant sur les lèvres et cette grimace dans la tête (je vous déteste) comme je déteste d'autre personne pourtant vous n'êtes pas comme tout le monde vous car je vous ai remarqué car vous êtes masqué (avez-vous honte de votre humanité) vous faites bien car c'est elle qui nous mènera à notre perte mais vous, vous vous et tous ces imbéciles sont incapables de le voir il n'y'a que les gens sensés qui ont compris et je vous méprise je méprise cette innocence intouchable qui entoure le monde (la mienne est brisée) car les humains sont mauvais mais là n'est pas le sujet le sujet c'est v o u s vous et toujours vous vous et mon envie intense fébrile et destructrice de tout savoir d'arracher votre masque et de lacérer la peau qui se trouve en dessous de mes ongles vernis de carmin sanglant vous et mon besoin animal de vous charmer pour mieux vous briser (je ne suis pas gentille) alors quand je vous croise je vous adresse un sourire dans la rue poli suffisant comme ceux qu'on réserve à nos voisins ceux qui nous font rouler des yeux d'indifférence ceux qui nous font rouler un peu plsu bas dans la démence car on comprend on comprend petit à petit que ça sera bientôt notre fin à cause de tout cette hypocrisie (je vous vois) ici vous ne vous doutiez pas que quand vous alliez boire un café un jus un je ne sais quoi ici vous entreriez dans l'antre des méchants dans celle qui nous terrifie dans les films disney qui nous donne juste envie de nous cacher sous la couverture je lisse ma jupe crayon excessivement courte à mon goût ma chemise et je vérifie dans le reflet de mon téléphone (outil du diable) si mon rouge à lèvres écarlates n'a pas coulé je m'approche de votre table (vous êtes seul) tant mieux je saisis votre épaule doucement délicatement mes doigts ne sont qu'une caresse angevine un tout doux et appréciable (je l'espère) -excusez-moi, la place en face de vous est libre ?
On aimerait croire ces deux choses différentes, on aimerait confondre mon costume comme le symbole d’une hypocrisie tangible mais il n’en est rien Une personne n’est pas un visage Et son absence ne révèle rien sur ma personne Sinon des choix d’existences douteux
Il y a moi et il y a la table où je suis assis dans le silence de mon livre. Une histoire tragique qui peine à m’attendrir. Ma réalité a dépassé sa fiction.
Puis le silence de mon livre laisse place au silence de ses mots [ dont la fausseté mielleuse caresse mes oreilles. ] Un ramassis de mensonge exécrable, un gâchis d’une voix si belle. Elle devrait essayer le masque.
Elle mentirait mieux.
Il y a moi et il y a cette fille pour qui j’abandonne mon livre. Je me saisis de mon téléphone, et tape en un mouvement de doigt « Elle l’est ».
Il y a moi et il y a cette question Pourquoi
Je me demande qu’elle est cette étrange idée qui la pousse à s’asseoir à mes côtés Un fantôme sans visage Et sans conversation Sans intérêt aucun Mais je suppose que l’étrange l’attire
Elle cherche la vie dans les petits choses, elle chasse l’ennui dans les mystères Elle se précipite sur l’inconnu pour fuir son quotidien Mais l’atypique n’a jamais été mon désir C’est seulement la conséquence d’un choix Qui est la conséquence d’une décision
« Je peux faire quelque chose pour vous, peut-être ? », des mots sur un écran lumineux
Mon livre est ouvert sur la table prêt à être repris.
Je m'excuse d'avance pour les peut-être changements de temps/personnes que Seven va subir au cours de ce RP je cherche encore comment l'écrire mais j'étais tellement impatiente de te répondre sorry jtm
Invité
Invité
Ven 21 Oct 2016 - 0:18
addicted
seven & philomène
continuez continuez à augmenter cette impression et je continue de sourire je ne cesse point de papillonner des cils pour vous je m'assois en face en décalant délicatement la chaise je ne veux pas briser cette image de douceur de charme et de séduction je me sens idiote idiote comme ces catins qui vendent leur corps contre ce quelque chose (et mon quelque chose sera je l'espère votre vérité) je vous fixe je fixe votre livre aussi et je tente de vous comprendre de saisir votre être et votre pourquoi mais c'est difficile d'analyser sans voir le visage votre si ravissant visage j'en suis persuadée je croise ma jambe au-dessus de l'autre et appuie mes coudes sur la table le menton dans les mains je vous fixe (enamourée) je vous embrasse des pupilles mes doigts tapotent ma joue et je m'efforce je m'efforce à ne pas laisser échapper une grimace révélatrice de continuer le jeu cet horrible jeu que j'affectionne tant (entrez dans la danse je vous en prie) laissez mes griffes s'enfoncer dans votre chair laissez l'animal dominer l'Homme laissez-moi être votre fin j'effleure ma lèvre inférieure de ma langue et je sens le goût dégueulasse du rouge à lèvres dessus ce truc superficiel qu'on nous oblige à mettre pour convenir aux normes (laissez-moi être votre) p a r e n t h è s e -je suis curieuse, mais vous devez en croiser beaucoup des curieux. mes lèvres se plissent en une grimace amère car je ne veux pas que vous écriviez votre réponse car je hais vos doigts qui pianotent sur ce téléphone -vous venez souvent ici ? ce n'est pas vraiment un endroit fréquentable malgré l'apparence, des gens détestables rôdent par ici. je suppose que vous connaissez les hellébores. (je m'enivre de vous) sans pour autant utiliser mon d o n de perspicacité je me sens supérieure à vous (je ne le cache pas) car j'ai ce regard un peu dédaigneux qu'on offre aux e n f a n t s
Il y a moi Et il y a l’infini de ses regards Qui ne m’atteignent pas
Je crains que cette fille espère en vain une réponse un sourire, que je ne suis pas en mesure de donner. On ne peut lire ni la joie, ni la peine sur mes traits invisibles. Sa seule récompense sera l’éloquence de mes mots pixellisés et francs.
Il faut bien compenser l’absence de visage par quelque chose J’ai choisi la sincérité ;
je suis curieuse, mais vous devez en croiser beaucoup des curieux. C’est le cas, en effet, mais ils ne me dérangent plus. Mon masque est ma décision, et j’en connaissais les conséquences. « La plupart préfèrent rester à distance. » et je ne comprends toujours pas pourquoi celle-ci préfère s’approcher. C’est nouveau, et ça ne me dérange pas.
Mais en revanche, ça dérange ma lecture.
vous venez souvent ici ? ce n'est pas vraiment un endroit fréquentable malgré l'apparence, des gens détestables rôdent par ici. je suppose que vous connaissez les hellébores.
❝ Tu connais le nom des hellébores depuis longtemps Et tu les connais eux depuis ton arrivée au manoir du souvenir. Des êtres infâmes vraiment, qui ont tristement démoli ta vie Et celles de ceux qui te sont chers Tu n’as pas encore eu le (dé)plaisir de les croiser Depuis l'incident ❞
« Détestable, en effet. »
Il me prend l’envie d’une cigarette, ou peut-être deux. Quelle honte, vraiment : Ils semblent que les gens les plus horribles de la ville se soient décidés à s’investir dans le meilleur café du coin. Je risque un sourire ironique [ mais il lui reste caché, à cette fille ] devant l’absurde de la situation.
« J’en déduis que vous les connaissez vous-même. » Mes gestes sont rapides. « Mais je ne vous ai jamais vu là où je travaille. »
❝ Si elle n’était pas hellébore – pourquoi vendre ses camarades ? -, ni myosotis, qu’était-elle ? Un être normal qui souffrait autant que toi de cette histoire ? ❞
Les test commencent, mais ça va vite se stabiliser ohohoh
Invité
Invité
Sam 22 Oct 2016 - 21:27
addicted
seven & philomène
oh vous n'aimez donc pas les gens de mon e s p è c e malgré moi j'esquisse un grand sourire joueur car vous êtes loin d'être idiot mais vous restez un humain une terrible vie à peine remarquable un rien effaçable il suffirait de souffler sur vos souvenirs comme on souffle sur des pelures de gomme sur une feuille à nouveau vierge je me redresse bien droite sur mon siège en calant une mèche sauvage derrière mon oreille (je n'arrive décidément pas à rester immobile) en face de vous on dirait ces enfants constamment excités vous savez vous vous vous êtes parfaitement immobiles et moi je m'agite de mon orteil à ma langue de ma bouche j'ai besoin de ce mouvement pour ne pas me sentir mourir (j'hausse les épaules comme si c'était une mystérieuse évidence) -je les connais. peut-être que je suis une d'entre eux ? ou alors une myosotis infiltrée, ou même une simple innocente un peu trop curieuse. d'après vous, qui suis-je ? je bats des cils et je tente d'attraper délicatement une de vos mains sans raison valable
Je suis une personne patiente Du moins je l’espère Quand on passe son temps à s’occuper d’adolescents perdus, c’est une qualité nécessaire. Si on ne nait pas avec, on doit la construire avec le temps.
Mais les énigmes me fatiguent. Je suis quelqu’un d’insatisfait et Je veux tout Tout de suite Je suis simplement discret à ce propos
Ce n’est pas son cas, à cette fille. Elle ne prend pas la peine d’essuyer la suspicion d’un revers de main, de se détacher de ses pourritures d’hellébores. Elle préfère jouer avec ce terme, elle le fait glisser entre ses doigts. C’est une preuve de confiance, je suppose. Ou peut-être d’orgueil. Qualité et défaut ne sont que la réflection l’un de l’autre.
« Eh. Une femme entreprenante, pour commencer. »
Je détache ma main de la sienne, un sourire dans la voix. Elle ne verra jamais celui sur mon visage. C’est une rencontre incongrue que je fais, mais elle reste pour le moins distrayante.
Mais une question reste : Amie, ou ennemie ? Je n’ai pas pour principe de partager la moindre conversation avec des effaceurs de souvenirs stupides, qui pensent trouver leur salut dans l’oubli.
« Tenter de charmer un individu masqué, c’est audacieux. Ce n’est pas les belles choses qu’on cache. Peut-être allez-vous finir déçue. »
Le problème du masque, c'est qu'il laisse place à l'imagination. Certaines personnes l'utilisent peut être trop.
je ne sais pas vraiment si vos mots me font plaisir mais je suis persuadée que votre main qui se retire me fait grincer des dents alors je roule des yeux en espérant que vous ne le voyez pas en espérant que votre masque cachera maintenant quelque chose d'utile je suis terriblement agacée car je déteste qu'on me résiste car je déteste ne pas pouvoir vous sonder du regard sentir vos émotions qui se craquellent sous mes prunelles impérieuses (je suis amère) car je n'ai pas la patience d'attendre ce que vous ne voulez pas dire et je ne sais décidément pas comment vous faire décrocher une moindre information plus pertinente que quelques politesses je tente alors le tout pour le tout les nuances abandonnées en décroisant ma jambe pour me mettre bien à plat et le dos droit comme désintéressée par vos paroles que j'aimerai insignifiantes -eh bien, au moins j'aurais essayé. déçue ? sans doute. mais peut-être étonnée. ou agréablement surprise. qui sait ? vous seuls pouvez m'aider à imaginer. juste en me donnant des informations sur votre vie, et je peux ainsi essayer de deviner la raison de votre mutisme et de votre masque.
Son charme Laisse place à une sincérité brutale Et je la préfère amplement à ses mensonges transparents
Quand on a un visage comme le mien (absent) Et qu’on fait face tous les jours à des menteurs On y préfère les gens francs Et parfois blessants Mais la question reste la même Amie ou ennemie Curieuse n’est pas une réponse
« Vous posez beaucoup de questions sans répondre au mienne. »
C’est un simple constat, quoiqu’avec un fond de suspicion. Je suis quelqu’un de prudent, même si je n’ai rien à cacher, contrairement aux enfants sur qui je veille. Mes souvenirs à moi sont malheureux comme les leurs, mais tiennent sur une seule existence.
« Et il serait ridicule pour une personne masquée d’étaler son existence. »
Je suis tentée de reprendre mon livre mais la politesse m’en empêche. Avec un haussement d’épaules, j’annonce le verdict, l’arrangement.
« Pourquoi ne pas échanger nos réponses ? Je réponds à l’une de vos questions, et vous répondez à l’une des miennes. »
Un jeu amusant, même si je remarque seulement après m’être embarqué dans celui-ci qu’il l’arrange plus elle, que moi.
(touchée) vous êtes bien plus malin que ce que je pensais je ne trompe plus personne et le temps où je n'étais qu'une minette étudiante est révolue ; les gens ne cèdent pas aux gens qui ont du vécu (et si j'avais été une enfant) m'auriez-vous r é p o n d u je ne le saurai jamais car je suis philomène une philomène maintenant trop vieille pour ces conneries vous êtes ridicule car que vous ayez un masque ou non vous avez une existence vous êtes juste un lâche un lâche qui se sert de ce morceau voilant comme excuse pour ne pas vous étaler et garder pour vous ce que vous préférez secrets alors un sourire un peu hautain un peu dédaigneux m'échappe car je n'ai rien à cacher (strictement rien à cacher) je suis mieux que vous et les gens aussi bas méritent de savoir qui je suis -marché conclu. les femmes commencent je suppose. (un sourire plus marqué) -vous avez des souvenirs de votre ancienne vie ? car si c'est le cas (vous deviendriez ma proie)
Cette fois, je me replace correctement dans mon siège et croise les bras, ne la quittant pas des yeux. Cet entretien est simplement une forme hypocrite d’interrogatoire, et je suis décidé à percer le moindre de ses mensonges, que ses sourire, aussi beaux soient-ils, ne sauront pas cacher.
« Vous avez des souvenirs de votre ancienne vie ? »
Bien entendu Une question sur les souvenirs Quoi d’autre, dans cette ville ? C’est à mon tour de sourire, pour moi uniquement [ Dans mon état, je crains ne rien avoir pour charmer ]
Que répondre. Je suis tenté par le mensonge. Tenté de la percer à jour. Si elle savait la vérité, et quelle vérité qu’elle est, ce serait sans doute une déception Le masqué n’est qu’un humain à l’existence unique Entraîné dans ce monde surnaturel par une autre main que la sienne Il n’a jamais souhaité y entrer, et pourtant il est là Forgé par les circonstances
« Oui. Et vous ? »
J’abhorre le mensonge Mais je sais l'utiliser Je pense aussi que la fin justifie les moyens tant qu'elle est vertueuse Et la protection des myosotis est ma fin
« Ou peut être vos souvenirs ont-ils été effacés ? »
Je penche légèrement la tête, comme une provocation
Le temps qui passe, routine, l'ennui L'amour, la mort, les rêves, l'envie Photo, sourire, encore la ville Le stress, le noir, les larmes, les cris
oh quelle terrible erreur quelle terrible tristesse je ne peux m'occuper de vous vous ne pouvez être ma cible (car j'ai besoin de votre regard) ce que vous n'allez pas prêt à m'offrir je dis en me penchant confiante mais secrète c'est dangereux de dire ça ici, vous savez. enfin aussi fort. un agneau dans une meute de loups (nous n'en ferons qu'une bouchée de vous) on me les a effacés effectivement. (si vous saviez à quel point j'aime que les gens se méfient de moi) c'est tellement plus simple de comprendre une expression inquiète par ma présence j'affiche un sourire innocent crémeux et tendre et je cherche je cherche la moindre réaction corporelle de votre part ma prochaine question est, vous pensez que ma réponse précédente est vraie ? mes lèvres toujours retroussées le maquillage toujours intact j'attends j'attends (l ' a m u s e m e n t que j'attends tant)
Notre petit jeu de vérité Devient finalement un jeu de mensonges On enchaîne les réponses sans en connaître la véracité Et ceux qui se méfient protègent leurs secrets
Ainsi elle avoue un manque une absence Les souvenirs d’une ancienne vie disparus Puis remet en doute sa déclaration avec malice Un sourire charmant
« J’ai été stupide de croire pouvoir tirer quoi que ce soit de vous. »
Je lui montre l’écran en secouant la tête, dans une déception fabriquée. [ Dans ma situation, il faut savoir s’exprimer avec le corps ] Ah, mais ce n’est pas tout à fait une réponse, n’est-ce pas ? Je reprends mon téléphone, et y tape rapidement :
« Oui. Autrement, vous n’iriez pas traîner dans un endroit grouillant d’hellébores. »
Un haussement d’épaules. Simple déduction. Cette jeune fille semble courageuse voir même inconsciente Son besoin de distraction, sa curiosité la traîne sans doute dans des situations dangereuses Mais aucun myosotis ne serait assez idiot Si ?
« Puisque vous êtes comme eux, je me dois de vous décevoir. J’ai menti. »
Et d’un mouvement de main, je vous dis « ce n’est pas de chance » Je ne suis pas une proie aux personnes de votre genre
Le temps qui passe, routine, l'ennui L'amour, la mort, les rêves, l'envie Photo, sourire, encore la ville Le stress, le noir, les larmes, les cris
serait-ce malvenu de ma part de dire peu importe serait-ce malvenu de balayer d'une main certaine le moindre de vos écrits d'à nouveau laisser retomber le coin de mes lèvres ? un soupir exaspéré, et je dois vous avouer quelque chose je suis irritée agacée par votre manière de tous nous mettre dans le même sac vous trouvez ça correct, de me juger à cause d'une étiquette collée sur mon front ? désespérant. on est tous les mêmes, est-ce que j'appelle la police en vous voyant car vous êtes masqué ? très sincèrement, j'en ai rien à faire que vous ayez des souvenirs ou non. on est tous des merdes. on va s’entre tuer à force, et je doute très sincèrement que cela va être les hellébores qui vont mener le massacre. vous n'avez rien dit mais... je ne sais pas, changer de "ton" ainsi n'est pas correct. et je cherche votre regard invisible une moue ennuyée sur la face vous avez déjà pris la peine d'en écouter un ? ses idéaux et ses raisons d'agir comme ça ? et répondre "la liberté des uns s'arrêtent là où commencent celles des autres" n'est pas valable. claquement de langue contre le palais
Je suis quelqu’un têtu Ce ne sont pas deux mots qui changeront mes positions Ni même trois Ironiquement, je déteste les gens comme moi
Ceux qui n’écoutent pas Qui s’attachent à leurs petites vérités Ces gens qui, à la question « Qu’est-ce qui vous ferait changer d’avis » Répondent « rien » Plutôt que « des preuves »
[ Mais m’en donnez vous Des preuves Philomène ]
Je suis quelqu’un de têtue Mais je parle parce que j’ai vu J’ai vécu J’ai rencontré J’ai même apprécié Les gens comme vous
« oui. » ❝ Tu écris, dans le silence et la patience Sans te justifier ni t’expliquer C’était à une autre époque D’idéalisme De naïveté D’ignorance Et tu ne portais pas le nom Que tu portes aujourd’hui
« peut être qu’un jour, vous serez à ma place » Le message s’efface Tu en écris un nouveau « je ne l’espère pas » Tu le supprimes devant ses yeux Et ajoutes « mais je me suis trompé sur votre compte Je vous pensais malicieuse, le genre que le malheur humain fait sourire Mais vous croyez vraiment À toutes leurs stupidités »
Le temps qui passe, routine, l'ennui L'amour, la mort, les rêves, l'envie Photo, sourire, encore la ville Le stress, le noir, les larmes, les cris
(vous m'énervez) pauvre idiot continuez-donc à vous abrutir dans votre connerie pauvre idiot continuez à penser qu'on est que des corps sans coeur et cerveau (pauvre c o n) et ce oui ah, c'est à dire que quelqu'un a tenté de vous expliquer et vous n'avez fait que jeter ses explications n'avez vous pas honte, d'exister ? à votre place, à votre place jamais je ne m'abaisserai à me masquer jamais ô grand jamais je cacherai mon identité vous avez bien fait de vous tromper car je ne supporterai pas votre exécrable présence plus longtemps (qui s'amuse à par les monstres du malheur des autres) en ressentir une satisfaction c e r t e s mais en rire c'est s'abaisser à ses enfants qui rient des plus faibles bien, monsieur est donc convaincu de savoir la vérité universelle. sachez que, en tout amitié, nos stupidités vous emmerdent. et, j=e retourne le compliment : l'idée de garder des souvenirs d'une vie qui n'est plus la nôtre pour qu'ils nous hantent est une stupidité, elle aussi (je me lève) bon courage pour ouvrir les yeux, car les gens comme vous devraient juste mourir. simple vérité