forum rpg tout public univers fantastique/paranormal aucun minimum de mots avatars illustrés 200*320px
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

l'infirmerie après les cours // marlboro
Invité
 
Invité
avatar
Mar 13 Mar 2018 - 2:22
imprudence on s'en balance c'est de la démence
la pièce dégage une lumière familière et singulière : l’infirmerie après les cours
dans ce lieu de bienséance dans ce lieu sans jugement aux roucoulements discrets elle se complait la donzelle la jolie junior sans cheveux longs- non avec toi ashlynn elle n’a pas besoin de la blondeur synthétique pour se sentir femme
il y’a l’acceptance il y’a l’indulgence elle n’a qu’à se servir dans tes mains griffes rouges n’est-ce pas
elle est en
sécurité
sac sur le dos elle abandonne le nid de vipères et ses habitantes il n’y’a plus de pablo ni de lizzie quand il y’a amber : elles ne connaissent que le silence de zachary et ses sourires coupés d’amusement
l’adolescence terrible ne sait pas se doute peut-être des penchants de cette silhouette mégenrée mais ne dit rien il y’a des secrets qu’il est plus simple de garder pour soi
ses doigts de pieds la brûlent elle se sent illégitime du rose qui perle avec beaucoup de délicatesse la surface de ses ongles bien taillés- les chaussettes blanches sans identité dissimulent l’erreur et ce qu’il ne faut pas voir
on ne se dénude pas à quatorze ans du moins pas avec la superficialité du collège non il se faut il se faut de rester habillée étouffée dans des vêtements qui collent à la peau
elle pousse un soupir las et aujourd’hui elle n’arrive pas à se sentir zachary ça la démange de PARTOUT cette masculinité et les attentes
elle marche ça fait tap tap tap comme des baskets plates et pas clac clac clac comme des talons
et elle toque là s’annonce et se faufile remet ses lunettes rondes en place
passe une main dans ses cheveux courts d’ambition
ça lui décroche un sourire qui retrousse un peu son nez de voir la féminité jusqu’au bout le carmin aux lèvres tenace- couleur sang
non elle n’a pas peur de toi
ses prunelles roulent sans vulgarité le long de tes courbes elle admire comme une oeuvre d’art il n’y’a rien d’insultant dans ses regards plein d’une passion inusitée d’une admiration sans crocs
elle est désarmée elle apprécie juste à sa valeur des courbes qu’elle envie et adule
bonjour ashlynn.
elle s’assure d’un coup d’oeil mais à cette heure-ci après les cours il n’y’a plus personnes les faux-malades sont déjà partis et les vrais emportés par la famille inquiète
c’est un outrage de ne pas parler alors elle continue sur sa lancée en s’installant déposant son sac à ses côtés
sa voix n’a pas d’inflexion elle déclame très simplement très clairement avec juste un essoufflement sur la fin
j’ai l’impression d’étouffer aujourd’hui.
elle est malade ça ne va pas ça ne va pas elle est malade ça la démange et elle a envie de s’arracher la peau- c’est aussi ça l’infirmerie après les cours
BY MITZI
Marlboro
 
hellébore
hellébore
Marlboro
l'infirmerie après les cours // marlboro 1518975943-marlboro
Messages : 27
Pouvoir : intégration
Symbole : L'expression "avoir un regard de chien battu"
Occupation : Infirmière de Pricefield Academy
Avatar(s) : Shion Karanomori (Psycho-Pass) & Natalie Dormer
Lun 2 Avr 2018 - 14:50
Ah, l'adolescence
cette douce période de souffrances
Junior & MarlboroFin de journée. L'infirmerie perd de son activité, mais, jamais de sa douceur aseptisée. La soviétique n'est désormais dérangée que par les cliquetis de l'horlogerie et la mine du crayon grattant les dossiers. Noter, tout, toujours, comme si elle était susceptible d'oublier ce pourquoi les élèves sont passés. Noter, tout, toujours, et avec minutie. Ahah. Oublier. Comme si elle le pouvait. Comme si son cerveau allait, d'un coup d'un seul, miraculeusement freiner son hypermnésie. Comme s'il allait perdre sa faculté d'intégrer. Comme si. Si seulement.

Bientôt sonnera l'heure de fermer à clé, de rentrer chez soi et chercher de quoi occuper sa soirée. Permettez lui de terminer ce qu'elle est en train de rédiger et... Hm ? On vient à frapper. "Entrez ?"

Une silhouette vient s'infiltrer. Celle d'une habituée. D'un, comme diraient ceux qui iraient la mégenrer. "Bonjour Ashlynn." Un sourire maternel, comme elle en a involontairement le don, fend ses lèvres avec la plus profonde  des sincérités. "Bonjour, ma grande."

Il n'y a plus besoin de le lui rappeler. Qu'elle vienne pour lui parler d'il ou d'elle, elle est ici chez elle. Je t'en prie, tu peux t'installer. Voilà qui est inutile à préciser. Cela fait bien longtemps que tout se fait mécaniquement, machinalement, instinctivement.

"J’ai l’impression d’étouffer aujourd’hui."
"Eh bien, je suis là pour écouter." Faisant rouler le siège plus près du bureau, jambes croisées et mains liées, Miss Brejnev a toute son attention à lui donner. Au diable les horaires fixés dans son carnet, l'infirmerie ne sera pas fermée temps que l'adolescente déboussolée n'aura pas fini de confier ce qu'elle a à confier. C'est aussi ça, être soignante. Se montrer, sans limite, hospitalière et patiente. Enfin. Ce n'est pas comme si les heures sup' la dérangeaient. Au contraire.
"Il t'étouffe, ou tu es là pour un tout autre sujet ?"
© 2981 12289 0
Invité
 
Invité
avatar
Dim 10 Juin 2018 - 22:39
imprudence on s'en balance c'est de la démence
c'en est assez
c'en est assez de trembler, que les muscles se contractent douloureusement, de sentir cette pomme d'adam rouler dans la gorge
c'en est assez de ce corps dégoulinant d'une fausse mascunalité
ses nerfs sont à bout et ça la démange encore, encore
oui, c'est lui.
c'est ce il là qu'il entend à tue-tête et qui lui donne des envies de meurtre
c'est zachary et c'est l'adolescence, ce sont les regards, les sourires, les moqueries de la nuit et les flatteries dans le lit
c'est le fait de ne plus savoir sur quel pied danser
sa gorge se serre et une boule noire là, tenace, cruelle, se forme et obstrue ses paroles
elle déglutit et elle est tremblante
sans doute que si elle se met à parler elle pleurera à flot, ça dégurgitera toute cette peine commune aux adolescents
qui n'arrivent pas à se trouver
je...
ça se noue là
ça resserre encore et encore
je suis fatiguée.
et son visage se crispe avec une douleur pure
j'ai l'impression que jamais je pourrais...
jamais elle ne pourra avec son père
jamais elle ne pourra avec les autres
pourtant bientôt j'aurais l'âge de commencer les hormones.
c'est comme un rêve qu'elle façonne de ses mains la nuit, quand le sommeil ne l'assomme pas : c'est cette tranche de vie qui lui paraît si loin-
alors qu'elle n'a jamais été si près.
elle pince ses lèvres et elle n'ose plus te regarder même si elle sait, elle sait qu'il n'y'aura jamais de malveillance sous le noir de tes cils
BY MITZI
Contenu sponsorisé
 

 Sujets similaires

-
» “I smoke memories as far as cigarettes.” — Marlboro
» après nous le déluge (sirène)
» viens on court après l'inexplicable
» Calum - laissez un message après le bip
» en cours.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-