C'est la chance qui te sourit Tom, Jaakoppi ne connait pas le prénom de son ancienne vie. Mais celle-ci n'est que relative, il connait bien pire, il connait un interdit, c'est tout ce qu'il connait, c'est tout ce qu'il va dire.
Lorsque tu confirmes ne plus être un enfant depuis un moment c'est à son tour d'arrêter de respirer quelques secondes. Tout, n'est que mensonge, depuis bien plus longtemps qu'il ne le pensait, qu'il aurait pu l'imaginer. (est-ce que Léa Pastel Heart aussi ? Il connait la réponse à présent, c'est pire, tellement pire) et il aimerait bien pouvoir être en colère, il aimerait bien pouvoir se sentir d'autant plus trahit qu'il ne l'est déjà. Mais, la trahison au fond c'est tout aussi relatif lorsque ça fait plus d'une quarantaine de saisons que dort en lui la terrible envie. Elle écroule ses colères, c'est le raz-de-marée, Jaakoppi t'enlace avec force, se blotti contre toi.
I, I missed you so much....
de l'amour, du soulagement, des larmes il y a tout dans ses mots qui éclatent entre ses lèvres pour venir se perdre le long de ton t-shirt. C'est donc toi. C'était donc bien toi. Il n'a rien pour le confirmer vraiment, pas d'images, rien de concret, mais les émotions ne trompent pas il pense, sinon ça n'aurait pas été aussi fort auprès de toi. Il continue de sangloter sans plus s'arrêter, échappe des "so, so much..." qu'il ne peut pas retenir, ses doigts en tremblent même enfouis dans le coton de ton vêtement. Enfin un poids se soulève, il a l'impression d'être rentré à la maison. (son cœur déchiré l'est toujours, mais tout du moins est-il sûr à présent d'une des raisons de la déchirure)
ps::
c'est d'une cruauté sans nom mdr
Invité
Invité
Dim 11 Mar 2018 - 20:59
C'est un pincement de levres Et la peur qui perle d'un front La faune et la flore a cran en haillons Et l'éclat de nos palpitants Dans l'ombre du marteau pilon----
dans l'ombre du sinistré
cet élan de passion le prend de court surtout quand tu n’as pas encore ouvert les lèvres il entrouvre les siennes toutefois sans bouger sa main et tu parles tu parles et tu aurais peut-être dû te taire au final car pour lui ça fait un peu sens quand il n’arrive plus à respirer ses poumons sont bloqués et il ferme les yeux tandis que tu déverses ton âme (ancienne) contre lui qu’avec tant de vigueur avec tant D’AMOUR qu’il en sent les moindres grammes couler le long de son passé de son corps ses lippes tremblent et il est inepte de ces sensations de ces courroux d’horreur (de soulagement pour ta part) quel malheur vient s’abattre sur cet esprit rose magnolia il ne peut pas te repousser il ne peut pas te frapper il est enfermé là et il ne RESPIRE PLUS il n’y’arrive plus car il est tiraillé entre violence souvenir et obligation entre deux natures qui l’appellent- dont un chemin qu’il est obligé de suivre et qui l’étrangle comme il t’a étranglé toi sa gorge se meurt dans un drôle de bruit : il se fend en bredouillement pendant qu’il est blanc jack ederns..? nom qu’il a trop lu trop vécu partout partout PARTOUT dans les journaux dans les bouches dans les oreilles dans les COEURS il ne te relâche pas il ne t’abandonnera pas pas une seconde fois
Jaakoppi
myosotis
Messages : 800
Pouvoir : création
Symbole : gâteau d'anniv'
Occupation : I play Pokemon GO everyday
Avatar(s) : Mob & Ritsu / mob psycho 100%
Dim 11 Mar 2018 - 21:26
L'enfant apaisé fini par se calmer comme tu ne le repousse pas, tu restes là, il prend ça comme un aveux de protection à son égard (oh pauvre enfant). Reprenant un peu contenance et confiance il desserre son emprise contre toi mais reste tout de même agglutiné tout contre ton corps. Il a enfin trouvé la sécurité une personne que ce fameux Jack aime il suppose. Il n'aurait jamais cru dans ses souvenirs trouver tel apaisement, tous ne sont quasiment qu'étrangetés glauques. Mais toi, toi tu es différent pour lui, tu étais tout du moins. Il vous imagine au minima amis.
Hmm....c'est son nom ? mais il a peur que tu ne le crois pas, que tu ne crois pas à ce sentiment qui l'habite et dont il connait avec certitude la provenance. Il en rajoute, redresse le menton pour te regarder enfin, affronter ce toi adulte qui de ce fait, serait ton véritable toi n'est-ce pas ? Je sais pas mais il te connait ! Il te connait vraiment je suis sûr ! Je suis sûr qu'il ... mais ton faciès bloque la suite de ses mots, désarçonne son ardeur, il y a un froid particulier qui habille tes traits qu'il ne comprend pas, ne veut pas comprendre. ...Il tient beaucoup à toi...
Est-ce juste l'expression de la douleur de la perte, des retrouvailles Tom ? Non tu es le seul, le seul élément qui le rassure dans le marasme noir des entrailles, du visage déformé, des criquets écrasés, de l'odeur si forte de la terre retournée, des lumières tristes qui clignotent et des bougies qui s'éteignent, puis de la scène. (et aussi maintenant de la main qui abandonne la sienne) Jaakoppi est suspendu à tes lèvres, ...vous étiez proche...non ?
et ose avec un peu moins d'entrain, la boule au ventre, demander sans jamais dire exactement. (est-ce approprié de dire qu'il t'aimait, est-ce qu'il a seulement le droit de déclarer un amour quelque part mort né ?)
Invité
Invité
Lun 19 Mar 2018 - 0:14
C'est un pincement de levres Et la peur qui perle d'un front La faune et la flore a cran en haillons Et l'éclat de nos palpitants Dans l'ombre du marteau pilon----
dans l'ombre du sinistré
ouais c’était son nom. c’est froid et ça sonne sans-coeur (après tout jack n’en avais pas si il préfère croire les choses comme ça) pourtant il ne te relâche pas il ne peut pas non il ne peut pas t’abandonner avec il ne peut pas t’abandonner tout seul avec le monstre il soupire et il est vraiment désorienté il ne sait plus vers où te guider (doit-il te lâche doit-il te retenir tout t’expliquer ou se taire) comment peut-il te protéger au minimum te préserver des ombres de presque douze ans tu continues tu continues et il t’écoute ça lui arrache un sourire jaune (jaune pisse pas jaune soleil y’a rien de beau dans les édentées) il tient à lui hein il rit intérieurement maintenant c’est tellement amer tellement plein de souffrance et il fait en sorte que tu restes là que tu ne bouges pas le visage tiré de vieilles douleurs- tu tatonnes sur des cicatrices encore douloureuses malgré le temps passé à vouloir les soigner (mais tom n’est pas médecin il ne sait pas ce qu’il faut faire pour les traces laissées de cette envergure) ses yeux fuient de droite à gauche à la dernière question il laisse sa réponse sous scellée quelques secondes et conclut tu dois te souvenir si tu veux savoir. car si c’est le cas c’est que tu seras prêt il n’y’a que des horreurs pour rappeler des horreurs à ses yeux alors c’est que tu seras prêt oui si tu auras connu autre chose oui c’est ça tu dois te souvenir… il te regarde à nouveau troublé et sourcils froncés l’air grave d’histoire de grands- tu n’as pas à savoir ce genre de choses mais il peut te faciliter la tâche je l’ai connu à une classe de neige je crois il ne croit pas il en est sûr mais l’année d’avant sa mort. il s’est suicidé sur scène au spectacle de l’école, je pense que tu peux trouver des articles sur internet ou j’en sais rien dans des archives. il secoue sa tête de droite à gauche comme désolé et il tente enfin de s’écarter ça sert à rien de t’en dire plus et j’ai pas vraiment envie. si tu as besoin d’aide va voir plume et demande-lui de voir cecil, il ressemble ni à sauge ni à léa ni à pastel- ni à moi- c’est un policier. ou alors tu vas au poste de police et tu demandes à voir cecil. c’est le seul en qui tu peux avoir complètement confiance, d’accord ? il est prêt à t’abandonner là avec ses réponses seulement à demi-mot
Jaakoppi
myosotis
Messages : 800
Pouvoir : création
Symbole : gâteau d'anniv'
Occupation : I play Pokemon GO everyday
Avatar(s) : Mob & Ritsu / mob psycho 100%
Lun 19 Mar 2018 - 15:33
Silence.
Tom...
Ce n'est qu'un murmure, un souffle déjà éteint. ça doit faire mal, tellement mal, assez mal pour que Tom soit méconaissable, ce n'est plus le sale gamin de la cour de recré, il est là et débite son script, il délivre ses lignes, sans ire, sans son usuelle malice, mais d'un ton plus terrible encore. Que dire ? Il n'a que dix ans et ne sait pas réconforter ce qu'il ne connait pas. Jaakoppi emmagasine les informations, plume...ah donc plume est une magnolia aussi...ça ne l'étonne pas trop...et ce Cecil aussi...un policier ? Il ne fronce pas les sourcils mais n'en pense pas moins, ce n'est pas si important tout ça, pas pour l'instant. L'instant c'est Tom et cette blessure dont il devine les pourtours, ni la cause, ni les conséquences. Baisse les yeux Jaak, il n'y a rien à voir sur le visage de cet ancien ennemi, rien si ce n'est une indescriptible misère de savoir. (lui aussi sera-t-il aussi froid une fois qu'il saura ?)
...Je m'en souviens de la scène, oui...
C'est à son tour de laisser sa phrase en suspent, comme s'il allait commenter cet évènement qu'il avait entraperçu au delà des brumes d'un sommeil croissant, mais la suite part sur l'autre rive. (Il pourrait dire mais rien de ce qu'il dirait ne ferait sens, alors, mieux vaut se taire sûrement. C'est un sentiment indescriptible ça aussi, après tout, l'exaltation de creuser sa propre tombe, il lui est totalement étranger.)
...d'accord Tom...
Que s'est-il passé entre-vous ? Il sait que la réponse ne viendra pas de toi à présent. Mais Jaakoppi est infant de l'innocence et ces sentiments qu'il a ressenti, oui, cet attachement, il y croit comme d'autre croit en Dieu. C'est la vérité vraie. Et de son point de vue, c'est peut-être ça qui te fait d'autant plus mal (d'avoir la confirmation que oui, non seulement il est parti mais tu comptais vraiment pour lui). Jaakoppi attrape l'une de tes mains entre les siennes, tourne ta paume vers le ciel (lui fait prendre le soleil). Il serre avec entrain sa prise, revigoré de cette mission qui lui a été confiée.
Tu sais !! J'ai bien lu le livre alors je veux bien te le laisser, et je sais que les esprits ils ont un ou des regrets ou quoi... alors... de ses douze doigts il referme les cinq tiens en poing, le couve avec la ferveur de ceux qui pensent bien faire. Alors même si c'est difficile parce que tu as du faire le deuil il y a longtemps et maintenant voilà... je suis sûr qu'il y a une bonne raison et s'il revient alors, alors il pourra dire de lui même...sa poigne se fait plus forte, convaincu du bien fondé de ses mots, convaincu du manque que tom compenserait par cette colère froide, et surtout convaincu que ce n'est pas à lui de te dire "je t'aime". Alors il te le dira !
C'est dans tes yeux qu'il délivre ses dernières lignes, avant de te libérer. Il ne va pas te demander, de pleurer, de sourire, de faire des simmagrés, ni de lui montrer ce que toi même tu as peur d'affronter. Jaakoppi comprend très bien tout ça, il ne le comprend pas sur le même niveau mais lui aussi trouve que ce Jack là donne quelque peu la trouille, mais Jaakoppi bien qu'il ne croit plus aux fausses sorcelerie, tu sais, il croit toujours un peu à ce qui parfois est dit entre les lignes de sa saga favorite. S'il t'a aimé aussi fort c'est qu'il ne peut pas être foncièrement mauvais. (avant même qu'il n'ai l'occasion de s'en rendre compte, Jaak a plongé le visage dans la mare sombre, envoûté par les reflets étoilés de la surface miroitante.)
Il ne veut pas être le dernier à partir, ou plutôt, il ne veut pas te regarder t'éloigner et rester seul dans l'ombre du moulin. Il pourrait rentrer avec toi, arpenter le chemin et parler d'autre chose peut-être...oui peut-être que maintenant que tu es grand Tom, peut-être qu'il n'a plus besoin d'être ta tête à claque, maintenant que tu sais qu'au fond il est un peu ce Jack là. Mais tes directions de plus tôt sonnent comme une séparation. Comme tu l'as déjà dis, tu n'as pas envie, la douleur sourde se fait entendre par cet aveux là : c'est une mémoire qui en ce moment précis, est trop lourde pour toi.
A peine lache-t-il ta main qu'il tourne les talons, il a mille questions qui le taraudent encore mais elles trouveront d'autres interlocuteurs. Tu sembles trop touché pour qu'il appuie plus longtemps sur ta souffrance, ne t'en fais pas qu'il pense. Oui ne t'en fais pas Tom... il se promet en silence de tout faire pour se souvenir tandis qu'il s'éloigne, s'arrête, se retourne de trois quart. Te fait un grand signe de la main et un sourire plein de soleil et d'espoir comme il n'en avait plus montré depuis longtemps. Se souvenir assez pour que tu puisses enfin lui dire correctement au revoir. (et le voilà qui repart)