est-ce que nos instants d’extase laisseront des traces
tom est un désastre social qu'on traîne ici et là qu'on attrape par la main pour mener dans des fêtes sans fin (des fêtes sans faim) il se laisse faire pour le plaisir entraîner dans les entrailles mouvantes des basses hurlantes- même s'il n'est point roi durant cet instant il apprécie d'être convié à la réjouissance ce n'est pas de ces amis qu'il a rencontré sous la lumière d'un lampadaire ou dans l'obscurité de la forêt- ils sont bien pensants et bien finis des petits soldats qui savent s'amuser des connaissances accaparées et saisies quand lui et toi formiez encore un vous il aurait dû se douter que tu serais là- il ne craint ni la tempête ni ta silhouette il a juste beaucoup de rancœur car tom n'est pas quelqu'un qu'on écarte de son chemin- qu'on supprime de sa vie alors qu'il s'y est ancré tom est une tâche indélébile prenante et exécrable une sangsue qui absorbe la vitalité du sans il se veut existant dans ton cœur, en le broyant ou en l'allumant- en le détruisant ou le caressant il se veut encore là, flamme dans ta mémoire pour que tu te rappelles et que tu regrettes tom ne partira jamais, ombre accrochée à la ville avec une laisse alors il hante les lieux rit et s'amuse- regarde belle qu'il hurle en silence regarde belle comme je me porte bien sans toi verre en plastique dans la main- il se faufile entre quelques personnes qui discutent venimeux et amer- encore aigri de sa rancune à ton égard d'être partie loin de lui ((son venin il l'a bien injecté partout depuis un an- salope)) il connaît ton voile miel- il reconnaît tes cheveux et ton rire et il vient s'asseoir à vos côtés, à ton amie et toi ((petit con de son état)) immense sourire aux lèvres- regarde comme je suis fort sans toi ((sois belle et tais-toi)) tu fais les présentations, belle ? il la connaît de loin ta compère- mais toute excuse est bonne pour émerger dans ton univers à moins que tu veuilles toujours me garder pour toi, ce que je pourrais comprendre.
tu es venue, tu as vu et tu t'es tue tu savais au fond de toi qu'il serait là aucune surprise, aucun état d'âme à son égard car tu te doutes qu'il ne s'en empêchera pas roi des {cons} non, tu ne le hais pas, mais tu sais à quelle point il est hautain toujours prêt à cracher son venin {narcissique} peut-être égoïste, mais tu ne t'y attardes pas il te tourne autour et tu le vois de ses regards furtifs te crible de balles il a le regard qui {tue} et tu n'es plus sous son charme alors tu gardes l'esprit tranquille tu n'as pas accepté cette invitation par contrainte non plus pour passer un mauvais moment tu {l'ignores} encore et tu y arrives bien approchée par d'autres, tu te laisse aller ris parfois aux éclats puis lentement oublies ton chagrin celui d'un coeur brisé coeur brisé qui l'a décidé pour son {bien} car il était là pour toi tu étais là pour lui et vous vous étiez bien trouvés, mais le destin vous fit prendre des chemins différents trop {différents} pour que le coeur suffise au malheur non belle, tu ne le détestes pas, mais l'amour n'est plus là et aujourd'hui tes blessures se sont refermées du moins c'est ce que tu {crois} toi qui voulais tant le changer faire son bien sans jamais y parvenir tu ne regrettes pas un instant d'avoir essayé et bientôt un pas de plus et le voilà s'assied à tes côtés l'air de rien pourris l'ambiance aux seules personne concernées, mais les seules sont {toi} toi et ton amie qui baisse le regard et soupire prête à prendre la fuite si vos conflits deviennent parasite pourtant, tu restes sûre de toi, la tête sur les épaules s'il veut te faire du mal il est à présent trop {tard} tom, tu connais déjà aria, tes longs cils battent, ton regard de biche se pose dans le sien mais je doute qu'elle ait plus envie que ça de faire ta connaissance sourire {affuté} tu ne lui réponds pas tu te remets à converser avec ton voisin car tu sais que ton indifférence fera son {chagrin}
[...]
codage par joy
Invité
Invité
Mer 17 Jan 2018 - 23:11
est-ce que nos instants d’extase laisseront des traces
il faut croire que la douceur lunaire arrive à surplomber celle du soleil car il se tait et il n'a plus beaucoup de mots face à ta réponse directe et fermée il plisse un peu les yeux- ton amie n'est qu'un prétexte pour un vous ton sourire ne lui fait pas peur il ne recule plus pour ça c'est tellement stupide de sa part de venir se brûler les ailes en sachant pertinemment qu'il va le regretter et que la brûlure du rejet lui sera terriblement fatale et douloureuse il prend une goulée d'air et un peu de confiance lâche un tch. agacé en roulant des yeux et il saisit le fond de son verre du regard- finit de jouer il a abandonné la corde à sauter pour t'étrangler il passe aux mains bien moins délicates qui ont un peu plus de vécu un peu plus d'histoire sur leur peau déjà fatiguée à un peu plus de vingt ans oui ses mains ont vécu tandis que les siennes sont toujours pures du moindre fracas il hausse un sourcil et revient à toi- ça m'emmerde que tu sois là. ça l'emmerde car ils te regardent car il se rappelle et qu'il veut oublier ça l'emmerde car tu es toujours là et que tu ne partiras pas- tu es bien sur tes deux pieds ((c'est ce qui lui avait plu à l'époque)) et maintenant ça l'emmerde car d'autres oui trouvent ça charmant ce qu'il aimait bien lui et ce qu'il aime toujours au fond- mais cet amour ravageur il l'a fait taire en cendres tamisées il fouille sa poche et sort un vieux papier tout froissé si vous voulez j'ai une autre adresse de fête ce soir open pour tout le monde, mais barrez-vous. loin de lui et de ses caprices d'enfant