SURNOM gus ÂGE 24 ans DATE DE NAISSANCE 14 Aout LIEU DE NAISSANCE Boston NATIONALITÉ Américaine OCCUPATION Mécano POUVOIR Evolution SYMBOLE Une fleur de lys FEAT Superboy/Kon-El - DC COMICS
CARACTERE Augustus est une existence moyenne qui n’a jamais prétendu à d’avantage qu’une vie de facilité. Il avait le désir d’être et seulement d’être en toute simplicité, sans jamais avoir l’obligation de forcer sa nature. Seulement, on a toujours exigé de lui qu’il le fasse. Alors, un jour, il a répudié le vœu tacite qu’a déjà pris tout fils unique de bonne famille et dans un silence de cathédrale, celui qui précède toujours aux grandes catastrophes familiales, il a tranché le nœud gordien.
Depuis il n’est plus vraiment un petit-fils, ni un fils. Il est un accidenté dont on toise avec mépris la bêtise puis dont on s’accoutume à l’état avant de ne mentionner l’existence qu’à demi-mots, chaque fois avec le même flot de regrets salins en bouche. On ne le comprend pas. Il aurait dû être grand mais il a choisi d’être misérable ; Le gosse Becker au futur prometteur s’est enterré dans un garage déglingué et travaille comme un vulgaire besogneux.
Mais les mains noircies de cambouis et le front rendu moite par des perles de sueur, entre deux dents qui grincent et quelques soupirs fatigués, Gus vit dans la tranquillité d’une liberté retrouvée. Et il n’y a que ça qui compte. Ne plus devoir s’astreindre, ni cirer des pompes, ni courber l’échine, ni n’avoir à refroidir son sang quand l’hypocrisie l’échauffe. Il est désormais d’un printemps qui ne s’achève plus et sans automne, sans hiver pour le bousculer, il cultive milles velléités puis s’engonce dans la saveur de leurs fruits. Gus ne s’interdit désormais plus rien et comble ses plaisirs sans se priver
Ainsi drapé de tant d’excès, quelque chose a fini par s’endormir dans le fond du regard d’Augustus. La délicatesse l’a rendu indolent et les jours semblent alors se raccourcir, le ciel se faire moins bleu, la joie plus silencieuse. Ses sourires et ses humeurs ont pris une teinte de gris. Le visage impassible au-dessus du capot fumant d’une bagnole, il s’interroge : Gus cherche une intensité qui a disparu.
En tâtonnant, il jette parfois à la gueule du monde son indifférence dans l’espoir d’obtenir un électrochoc dont la piqure brûlante saurait le sortir de son état cathartique. Il rit surtout d’un humour particulièrement noir et crasseux dont il repousse sans cesse les limites. Peut-être qu’ainsi il finira par se révolter de quelque chose, il ne sait pas quoi mais il espère. Il espère alors il fait toujours plus brut, toujours plus cru ou alors s’entoure de personnes qui peuvent lui servir des plats de ce genre dont il s’habitue au goût. Et ses yeux se plissent, ses épaules s’avachissent quand il se fend d’un rire désinvolte.
Mais sa quête est pacifique. Gus n’a jamais été belliqueux et son sang a toujours été bien trop froid pour savoir s’énerver convenablement. Il s’irrite, s’agace, s’exaspère ou s’ennuie mortellement mais ne connait pas les coups de chaud ou les coups de sang. Il n’y a jamais eu de volcans en Augustus qui s’ébroue dans quelques moqueries puis déserte promptement aux prémices d’une guerre.
Son désintérêt marqué pour le monde est sans doute l’antichambre de toute son indifférence. Sans doute parce que Gus a eu conscience que la justice des hommes n’en était pas une et que celle karmique n’existait pas. A l’épicentre de ces deux constatations, a gelé une lucidité qui refuse de s’enflammer pour l’optimisme et l’idéalisme. Ses parois sont d’un pessimisme encombrant où les espoirs ont rarement leurs places. Pourtant, quelque part dans sa cervelle, subsiste un embryon qui meurt de grandir un jour ; Augustus veut croire en une existence supérieure pour être certain que tout ça n’est pas dépourvu de sens. Peu importe qu’elle ne soit pas bienveillante tant qu’elle est omnipotente et régit les lois du monde.
Il ne lui a pas trouvé d’autre nom que Dieu et cherche à en faire le responsable de toute cette débâcle. Parce qu’il faut bien avoir quelqu’un à blâmer d’avoir écrit son destin ainsi : Il aurait voulu qu’on lui donne des épaules plus larges ou alors une mission moins ardue où il n’aurait pas été si nécessaire de devoir se sublimer. Car il s’est toujours recroquevillé quand il fallait se surpasser et dans ses frustrations, il s’est échappé, s’est improvisé architecte d’une vie moins élaborée.
Aujourd’hui, affligé par une plaie d’un autre temps il remue dans des bravades pour chasser une incertitude grandissante. Aux heures où la nuit est la plus noire, il se demande s’il n’est pas le bâtisseur d’un malheur bien plus grand encore.
HISTOIRE Les bécanes, les clope, les buds, les cylindrées, les meufs, les grosses prises du dimanche aprèm : Comme le gus des campagnes, croisé quelque part dans un trou perdu du Texas. Celui à l’accent rude et gaillard des neckbeards, les lèvres humectées d’un humour grossier qui se vante d’être authentique puisqu’il ne connait aucun tabou. Ici rien n’est surfait, c’est l’Amérique profonde, la vraie, la seule mon gars.
Puis il y a les cols roulés, les tom Ford, les fraternités, les Ralph Lauren et les bals de promos de fin d’année : Comme le gus des banlieues, vu quelque part pas loin d’une grande ville. Il est grand, blanc, d’une famille conservatrice, joue au football américain et se met des mines tous les vendredi soirs, peut tabasser ou harceler qu’il veut. On dit c’est pas grave, on fait tous des bêtises. L’Amérique trouve toujours en elle le pardon pour ses fils prodigues. Parce que plus tard ils seront comme papa : sénateurs, banquiers, avocats ou médecins et leur sourire Colgate sera immortalisé sur la une de couverture de Forbes. Au final peu importe si la coque est creuse tant qu’elle en jette. Le succès n’a que deux mesures le charisme ou l’intelligence. L’altruisme est un contretemps que font oublier les belles bagnoles, les seins refaits et surtout le salaire à six chiffres. Avec tous ces Phébus, personne n’en aura rien à foutre de votre morale.
Ainsi, il avait toujours été donné qu’Augustus Louis Becker marcherait sur les traces de son père, qui avant lui, avait marché sur les traces de son propre père et ainsi de suite comme l’exige le rare traditionalisme ancrée au sein de certaines vieilles –et souvent élitistes- familles américaines.
Il irait à Kingsley puis à Phillips School, obtiendrait des notes exemplaires puis par le système d’admission privilégiant la filiation, aurait une route facile d’accès à Harvard. Suite à quoi, il finirait par poser son cul sur un siège en cuir qu’il ne quitterait qu’à l’âge de soixante ans, avant de finir ses jours sur un transat de Miami Beach.
Aujourd’hui, quand on le voit avec un marcel blanc et une clé à molette en mains, on a du mal à croire qu’il était prédestiné à tout ça et d’avantage à comprendre, à partir de quel moment tout ça s’est mis à dérailler.
Louis-Auguste de France (LOUIS XVI)
Quelques vœux malsains dissimulés en un ultime bagout, la chorale funèbre des tambours fait tomber à genoux sa dernière bravade et à Janvier il donne offrande de ce qu’on lui réclamait : son cou. Bercé par l’hiver déjà, il a des songes de bosquets verdoyants où l’horizon décline la nature à l’infini. La forêt mourante, peuplée par les cerfs, les sangliers et, naissante, peuplée par les lièvres, les hirondelles, adresse ses adieux. Et des chiens, babines baveuses, crocs rutilants, bientôt engloutis par les épais fourrés. Ils l’acheminent jusqu’à des plages de galets où le monde est un d’azur immense. Des vagues de sanglots allant, venant contre des côtes aux pierres ravagées. Et devant, l’inconnu, l’invisible où il voit la pâleur translucide d’un fantôme.
Lapérouse.
Lapérouse volant au-dessus des flots au nom de son roi.
Lapérouse sur un oiseau de bois, sous l’œil de cieux ultra-marins. Ou est-il, Lapérouse que la mer a perdu ?
Il n’y pense bientôt plus. On l’allonge, il est pris d’une transe et d’effroi, le grand effroi à la noirceur absolue – Il appartient au vide désormais.
Il lui lance une prière, la toute dernière. Que son sang suffise et ses enfants restent à sa femme. Que la révolution soit clémente avec la Reine. Jusqu’à la fin il a son nom sur ses lèvres muettes: Marie-Antoinette.
POZARDINHO/DANDY/JACK j'ai cédé au chant des sirènes ,lul, en vrai je cherchais un endroit virtuel où atterrir et jade m'a montré la voie, amen. Ce coin du web est fin bô. (si c'est trop petit faites moi signe btw)
Invité
Invité
Dim 15 Oct 2017 - 15:56
euh ???????????????????????????????? JE RECLAME LA SUITE ????????????????????????????????? jme demande comme nana connaît des gens de qualité vu le type de personne qu'elle est.............. ;/
c'est très beau en tout cas, BIENVENUE
Invité
Invité
Dim 15 Oct 2017 - 15:57
pas déso
Apollyon
hellébore
Messages : 202
Pouvoir : destruction
Occupation : Policier
Avatar(s) : Jacket - Hotline Miami
Dim 15 Oct 2017 - 19:02
Mdr bb Jack je suis tellement contente de te retrouver ici bon courage pour ta fiche
Johan Heisenberg
myosotis
Messages : 1011
Pouvoir : manipulation
Symbole : pomme.
Occupation : étudiant et casse-couille.
Avatar(s) : izaya orihara (durarara!!) - dave strider (homestuck) || martin conte - conor doherty
Dim 15 Oct 2017 - 20:45
o m g mais c'est tellement beau. ;;;
bienvenue ici ! hâte de lire la suite et bon courage.
Invité
Invité
Dim 15 Oct 2017 - 20:57
LOUIS XIV ?????????????????????? <3333333333333333333333333 c'est tant beau ptn je gn
Harland
myosotis
Messages : 366
Pouvoir : destruction
Symbole : Piqure d'aiguille médicale
Occupation : Apprenti au cirque Arcadius / Bolosse
Avatar(s) : Park Chanyeol - Exo
Mar 17 Oct 2017 - 19:40
Mon gars comment j'ai kiffé ce début de fiche Déjà j'adore les personnages qui exploitent des thématiques / clichés et là franchement vu le contexte c'était beaucoup trop. bien. vu - je sens que tu vas avoir des tas et des tas de liens méga intéressants (pas forcément positifs mais intéressants) avec ton personnage. Sérieusement, un bon vieil américain chauvin fan de bécanes et un peu lourd ? fuck yeah, murica - IL LUI FAUDRA UN LIEN AVEC APOLLYON JE LE DIS Sérieux je suis juste fan et j'ai vraiment hâte de découvrir ce à quoi tu as pensé pour l'histoire de ce gus là (XDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD JSUI DROLE) Sinon : ta plume est un régal sérieusement ohlala encore une divinité de l'écriture sur BM mais si tu as été converti.e à BM par Pharéole ça m'étonne pas plus que ça en vrai hihi je suis vraiment impatiente de lire la suite!! (SANS VOULOIR TE METTRE LA PRESSION VRAIMENT PAS SWEETIE) Top trop bon choix d'ancienne vie et ce code est trop beau
VOILA Bienvenue magnifique enfant, passe de très bons moments parmi nous et des bisous sur ta jolie tête étoilée <3
Invité
Invité
Ven 20 Oct 2017 - 1:31
srx muchas gracias, vous êtes bien trop bons avec moi, ça me touche bcp, je suis sakom derrière mon pc
Monsieur > j'ai MDR et merci bien, je lâche un like pr Bruce Wayne c'est la base d'ailleurs (et je dis pas ça pcq je l'utilise aussi en visu, c'est fo)
Apollyon Makin aïe aïe aïe, MERCI, de même, ça fait trop plaisir ! (d'ailleurs pq tous tes persos c'est le feu comme ça)
Joy Valentine Ce pseudo a un flowww, merci bcp du compliment et des encouragements, je m'en suis servi pour nourrir mon énergie comme Goku pour son genkidama lul.
Reese Louis croix v bâton ui c'est bien luiii. cimer ça touche
Harland J'ai été submergé par ton message comme si j'avais bouffé une tonne de chocolats mdrrr et je suis sacrément naze pour recevoir des compliments mais sache que ça me touche vrmt vrmt vrmt beaucoup et tu as l'air d'être beaucoup trop pur pour ce monde de brute, j'ai juré wlh.
encore merci à tous :*
Oskar
myosotis
Messages : 41
Occupation : Collégien.
Avatar(s) : OC - Tsurube
Ven 20 Oct 2017 - 14:24
Je regrette tellement mes 30 ans de retard, parce que ta fiche est si jolie, autant dans le visuel que dans le style. Gus est un personnage tellement intéressant et ta façon d'écrire le souvenir m'a juste renversé. J'ai vraiment hâte de te voir en duo avec Sirène. B i e n v e n u e !
Jaakoppi
myosotis
Messages : 800
Pouvoir : création
Symbole : gâteau d'anniv'
Occupation : I play Pokemon GO everyday
Avatar(s) : Mob & Ritsu / mob psycho 100%
Sam 21 Oct 2017 - 13:16
Validation
tu es absolument adorable pk tu me fais des compliments comme ça après je dcd derirère mon pc je ??? ok mdr///// BREF TON PERSO EST PARFAIT COMME D HABITUDE MDR JPP tu as une si belle prose olalala c'est magnifique franc !!! J'adore Gus et je pense que mon perso Jean (fin Apo) l'adorerait aussi, entre mec à l'humour complètement déplacé mdrrrr. J'ai vraiment hâte de voir votre duo à l'oeuvre avec Sirène et je suis si contente je le répète mais vraiment je suis refaite que tu ai choisi de nous rejoindre grâce à Sirène je suis
Tu peux faire ta fiche de lien, ton portable pour spamme tes potes et même un petit journal pour te faire plaisir. Pas besoin de recenser ton ou tes avatar(s) mais si tu le souhaites, tu peux te choisir un (ou deux) visuel réel et le rajouter dans le bottin irl. Si tu recherches des partenaires de rp, n'hésite pas à faire une demande.
Et pour conclure, amuse-toi bien sur le forum !
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum