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| Mar 22 Aoû 2017 - 22:14 | | ocean eyes à la faveur d'une journée estivale elle se glisse dans dans la rigueur de leurs habitudes ses cheveux d'aube embrassé par les rayons vifs de l'après-midi et dans cette chaleur tiède ses yeux sont un océan (dans lequel l'horizon se noie) assise sagement à leur table habituelle ses phalanges dansent sur la porcelaine chaleur diffuse au bout de ses doigts alors que ses prunelles (trouées de ciel) courent les lignes d'un doux poème et au milieu des vers éthérés iel apparait j a e trois lettres roulant sur sa langue (à la douceur inégalée) jae ! bonjour.comme l'écho d'une routine déjà bien ancrée (tradition nouvelle et ancienne à la fois) elle ne savait pas mettre les mots sur cette distance entre eux (si loin si proche pourtant) imprimée dans les semaines les mois coulant entre leurs doigts jae elle læ connaissait sans læ connaitre (il y avait entre elleux un océan roulant doucement au gré des vagues l'abîme qu'iels avaient creusé pulsait calmement) j'ai toujours l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vu.e.s. alors que ça ne fait que deux semaines.d'un geste vaporeux elle l'invite à s'assoir politesse maniérée du bout des doigts au gré de leurs coutumes depuis longtemps installées (elle n'était avec ellui que docilité factice doucereux masque d'albâtre dans le bercement de ses mots au goût de miel) ft. jae |
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| Mar 22 Aoû 2017 - 22:51 | | « J’aime sa douceur, j’aime son sourire son regard : j’aime Nana et cela me fait mal. Car je ne comprends pas l’amour ne comprends rien si ce n’est les autres. Pourquoi lorsque je la vois mon coeur se serre-t-il ? Pourquoi lorsque mes yeux se lèvent-ils vers elle, la trouvant, je soupire ? Pourquoi oui mes lèvres s’incurvent-elles, prenant ce maigre quoique tendre sourire ? Nana je t’aime, j’aimerais lui dire. Nana je ne te connais pas et pourtant, j’ai l’impression de tout savoir de toi. Je t’aime toi et ta peau lisse toi et tes beaux cheveux toi et tes yeux clairs, je t’aime toi tout entière et tes craquelures aussi tes fêlures et je veux te prendre dans mes bras.
Mais je ne le fais pas.
Car les hommes ne fonctionnent pas ainsi car entre eux il existe des barrières, il existe des conventions oui et cela me dépasse. Pourquoi ne sont-ils pas heureux, pourquoi ne rient-ils pas souvent ? J’aimerais vous voir tous rayonner, vous voir tous vous accepter en tant que vous, en tant que tel. Mais ça ne marche pas comme ça, n’est-ce pas ? Peut-être n’aurais-je pas dû faire psychologue, peut-être n’aurais-je pas du soigner les esprits : peut-être aurais-je dû les aider, les pousser. J’aurais du faire coach oui et acheter un sifflet et souffler fort dedans et ce le faisant vous donner le pouvoir de croire en vous.
Je rêve je rêve et je rêve trop. Me passant une main sur le visage, remontant jusqu’à mes cheveux, je te dis tout bas, mi-embarrassé mi-reconnaissant : « Tu es arrivée avant moi, Nana. » Et au fond il y a un petit goût de comme toujours. Tu es en avance tu m’attends tu me vois arriver tu me vois me dérouler et agis en conséquent. Devines comment je me sens avant même que je ne te le dise, qu'ils te le disent tous, d'ailleurs. Te rends-tu compte de tout cela ? Tu repères tu analyses sans savoir et renvoies tout un tas de choses et de signaux, les gens sont comme ça, les animaux aussi mais les hommes surtout. Enfin. « Je ne sais pas si je suis en retard, ma montre ne fonctionne plus : mais je suis content de te voir. » En vérité cela fait des mois déjà qu’elle s’est arrêtée, qu’elle ne tourne plus, mais étrangement cela ne me dérange pas. Le temps m’apparait comme si différent du tien, du votre. J’ai plus de cent ans devant moi tu comprends -hormis s’il m’arrive un malheur- et toujours me sentirai en forme toujours me sentirai jeune, hors de tout hors de ces secondes qui passent et coulent.
Alors que sur vous elles laissent des marques et créent des rides. Alors que sur vous d’un coup elles vous frappent et vous tuent. Votre corps s’affaisse vous tombez mais au final restez un peu là, à la vue de tous : on peut vous pleurer, s'accrocher et vous dire à vous dont l'âme est partie reste là, je t'en prie.
Moi quand je mourrai je ne mourrai pas vraiment : cesserai juste d’exister. Je me transformerai en une multitude de choses, en petites lumières, en poussière. Mais je n’essaie de pas trop y penser et c’est vrai que j’ai l’impression qu’entre toi et moi ça fait longtemps. Pourtant j’ai beaucoup pensé à toi, et je ne sais pas si le faisant le temps entre maintenant et avant (notre dernière entrevue) m’a paru plus long ou plus court. Mais tu es là et donc rien n’est plus important.
Sauf toi. Et tes yeux, et tes lèvres. Toi, Nana.
« Comment vas-tu ? Tu te sens bien ? Ta boisson te plait ? » je souris et me devine inquiet, curieux. Je veux que tu me dises que tout aille que tu es bien que tu te sens bien et pourtant ne veux pas que tu me mentes. Je déteste les mensonges - le sais-tu ? Sur ce je lève la main et commande rapidement un thé fleuri un thé de fille que vous dites, un thé que j’aime car il sent les bois sent la rosée sent tant de choses qu’il me rappelle chez moi.
J’aime la nature, te l'ai-je déjà dit ? Un jour j’aimerais t’emmener au bord d’une rivière, te montrer à quel point l’eau est claire : te montrer à quel point la vie est belle, à quel point le monde est beau. A quel point tout respire et toi aussi, en synchronie avec tout ça, eux.
Moi.
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| Mar 22 Aoû 2017 - 23:34 | | ocean eyes le temps est suspendu quand iel arrive fragment de soleil dans le quotidien terne la main (porcelaine) coulant sur sa peau dans ses cheveux de ses prunelles claires elle se gorge de ses gestes de sa présence même élégie d'été dans ces jours qui s'égrennent lentement avec la régularité d'une horloge tu n'es jamais en retard. je suis toujours en avance.nana læ regarde et iel est si beau si belle elle a l'amour de ses mouvements furetant de ses mots qui sonnent douce mélodie (élégante poésie) par ses paroles iel éclipse les rhapsodies amassées entre ses doigts blêmes car iel était psaume par sa seule existence par ses mots fleuris ses petites questions que nana lisait comme tant de je t'aimeà demi-mots je t'aime je t'aime je t'aime dans trois questions trois agréables attentions car nana s'enivrait de ses yeux posés sur elle de ses inquiétudes (regarde-moi parle-moi aime-moi) trois commandements d'une fille (femme peut-être) à la soif d'amour ne pouvant être apaisée (par toi jae peut-être à la pointe de ton verbe caressant) nana ne savait lire entre les lignes que ce qu'elle voulait y lire écho de ses incertitudes soulagées un instant (si tu m'adores je ne peux point être le monstre que je vois parfois dans le miroir) je vais bien, oui. oh tu sais, je prends toujours ce même thé. celui qui me rappelle mon enfance.dans ses souvenirs il y avait l'odeur de la pluie des arbres et du thé noir (ceux de nana seulement car ceux de mona sentaient toujours la peinture et parfois même la fumée de cigarette) et si dans son esprit confusément les fils de l'histoire s'entremêlent elle savait que son passé avait toujours cette fragrance de thé au lait et toi comment vas-tu ? car je ne peux pas me sentir apaisée si tu ne te sens pas bien toi aussi.ses mots sont douce quiétude et peut-être sont-ils sincères aussi difficile soit-il de démêler le vrai du faux dans ses affections mielleuses embaumé dans par cette odeur de thé le présent se mêle à leurs réminiscences imprégné de cet amour maladroit et dissonant parfois de ces mots qu'iels ne sauraient prononcer (de peur de se blesser) ft. jae |
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| Mer 23 Aoû 2017 - 0:40 | | « Je ne veux pas te faire attendre, pourtant. » je te souris, à toi et tout ce que tu incarnes. Tu es si pleine tu es si belle et ne me lasserai jamais de te le dire. Pourquoi ne t’aimes-tu pas. C’est étrange ce désamour que les hommes ont, c’est étrange oui cette capacité à se rejeter, à s’isoler. A se sentir mieux en aidant, à se donner de l’importance en, pourtant, s’oubliant au travers des autres. Et je ne comprends pas pourquoi les hommes s’appellent ainsi, pourquoi il y a des Jade et des Vanessa. Pourquoi pas Joie ou Bonheur ? Tu sais Nana si je devais te donner un prénom ce serait sans doute douceur, car tu l’es, douce. Tu es généreuse dans tes sourires, généreuse dans tes gestes et dans l’affection que tu me voues, je le sens. Nous ne sommes rien, pourtant, que deux inconnus, deux méconnus : tant bien même nous connaissons-nous depuis longtemps, déjà. Nous ne faisons que nous deviner que nous effleurer et au final nous sommes distants, et même si tu n’es qu’à un mètre à peine de moi j’ai l’impression que si je levais ma main vers toi elle ne te toucherait pas.
Un peu comme moi quand j’essaie de me saisir, un peu comme moi quand j’essaie de me secouer, pour voir. Je disparais. Et je disparais souvent, tu sais. C’est difficile de s’identifier quand on est multiforme : je pourrais être, demain, un pétale. Je pourrais être tant de choses qu’il suffirait que tu me demandes pour que d’un coup je me transforme. Ça m’attriste et j’essaie de rester moi de rester Jae ou plutôt Kim Jae. Car ainsi c’est plus crédible car ainsi quand vous me regardez vous me prenez pour vous pour quelqu'un comme vous pour quelqu'un qui peut vous comprendre car lui aussi est humain.
C’est compliqué.
« Mais d’un autre côté quand je te vois c’est comme une évidence : de te trouver là avant même que je sois là, de te voir me remarquer avant même que je ne te devine tout à fait. » Et je crois que ce que je dis est un peu triste. Car ne suis-je pas en train d’insinuer que tu aimes attendre, que tu es de ces existences tranquilles, patientes ? Qu’attends-tu, à force, Nana ? Tu attends que quelqu'un vienne et d’un coup t’emporte ? J’aimerais te poser la question oui : brutalement. Que veux-tu, que veux-tu vraiment ? Tu veux l’amour le vrai celui avec un A puis aussi un P pour toute la passion qu’on te vouera et que tu ressentiras ? Tu veux qu’un autre t’apporte ce que tu n’arrives pas à t’apporter ? Tu veux combler ce creux qui pourtant ne peut d’abord être rempli que par toi, que par l’amour que tu te voues en tant que Nana. C’est votre soucis et votre malheur à vous hommes, vous hommes que trop souvent réincarnés.
Vous commencez à vous souvenir de quelque chose et d’un coup vous divisez. Vous ne vous dites pas cette personne n’est pas moi, elle a été quelqu’un, peut-être moi mais à une autre époque donc... pas vraiment moi : celle du présent, celle qui existe maintenant, celle que je suis. Vous souffrez pour cette personne ayant déjà vécu vous la vivez une seconde fois alors qu’elle a déjà vécu et en oubliez de vous vivre vous, vous êtres présents, vous Nana vous Gabriel vous je ne sais pas.
Vous tous. C’est compliqué, encore.
Ma tête me tourne un peu car je pense trop et ce sont des problèmes auxquels, au fond, je ne devrais pas réfléchir. Pas maintenant, pas en face d’elle pas en face de toi Nana non. Tu devrais m’engloutir m’accaparer et je crois c’est car je me noie en toi et tes yeux si clairs si beaux que je dérive et finis sur une côte étrangère. Quand aurais-je fait le tour de tes océans, aurais-je parcouru mers et rivières ? Je veux te connaitre te savoir fermer les paupières et redessiner sans peine les traits de ton visage et les couleurs de ton âme : veux savoir tous tes secrets et réussir à te faire t’aimer à te rendre heureuse je veux te voir sourire.
Sourire à pleine dents sourire inconsciemment sourire car c’est plus fort que toi, sourire comme si tu riais comme si tu n’étais qu’éclats de rire se répandant partout au sol au ciel partout même dans mon coeur. Et celui des autres.
C’est dur d’aimer quelqu'un c’est douloureux d’aimer quelqu'un et il faut s’aimer soi d’abord pour se préserver et je t’aime -je crois-.
Et c’est tiède aussi. Car quand tes moues se retrouvent baignées de lumière mon coeur s’affole et je me sens en parallèle heureux, content pour toi, content de tout — d’être en vie surtout, et ce dans le même monde et même présent que toi. « C’est ta madeleine de proust. » je souris, te faisant un clin d’oeil littéraire qui je sais tu comprendras. Après tout c’est là notre départ notre union notre première fois. Première fois que nos yeux se sont croisés se sont liés que nous nous sommes dits ah : cette personne existe, cette personne est là.
Nous nous sommes vus entre les livres nous nous sommes souris et cet acte se répétant je ne sais plus qui est allé vers l’autre toi sans doute nous avons parlé et nous voilà.
Des mois plus tard. C’est étrange comme les choses sont bien faites, parfois.
Que se serait-il passé si tu n’étais pas venue vers moi ? Je ne sais pas.
« Je vais bien, serein, je crois. » Je ferme un instant les yeux et souris, essaie de sentir le soleil sur ma peau essaie d’entendre les sons m’avoisinant essaie de sentir ton regard sur moi et les rouvrant essaie de comprendre ce que je ressens : « Avant de te voir je me sentais tu sais, je me sentais sans me sentir : ni bien ni mal ? Mais maintenant que je suis avec toi ça va, je sais que je pourrais rester encore un moment comme ça. » C’est agréable. Et il est rare que je prenne tant de temps et tant de mots à dire ça va, mais j’avais envie de le faire. Je ne sais pas mon intuition quelque chose en moi me disait que je pouvais que je devais. Que tu ne me jugeras pas, aussi, et que peut-être cela fera écho, en toi. J’écris vous pouvez dire que je suis un littéraire et toi tu es une passionnée, tu es une mordue de lecture tu sens les vieux ouvrages sens cet entre deux pages et a un arrière goût de mystère. Alors disons que tu lis ce que je dis et disons que tout cela n’est pas dit à voix haute et que c’est donc normal. « Je trouve qu’on dit trop souvent ça va. Et je remarque qu’on le dit aussi quand on ne le pense pas. C’est bizarre cette habitude de demander quelque chose tout en sachant que peu importe comment va la personne elle répondra ça. » Mon thé arrive et je me tais je suis bavard je ne sais pas ce qu’il me prend.
Si ce n’était pas toi qui m’écoutais on me prendrait pour un fou. Alors voilà, je t’attends. Ne dis plus rien.
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| Mer 23 Aoû 2017 - 17:44 | | ocean eyes elle voudrait qu'iel lui dise encore tant de mots doux tant de mots bleus (et son ton avait la suavité des bleuets) ce n'est rien, ne t'en fais pas.nana elle attendait toujours pour toute la vie elle était roc dans la tempête des jours qui passent statue rongée par le temps (par les vents marins) elle attendait toujours cette chose qui ne venait jamais cette chose qu'elle ne saurait nommer l'amour peut-être (l'amour d'elle-même) et peut-être que cette chose c'était toi jae ou quelqu'un d'autre une nouvelle âme ombre éthérée qui viendrait la délivrer (de cette atroce attente) comme un phare à l'autre bout d'un océan. je serai toujours là et tu le sais.et ces mots jae ils font si mal tu sais c'est comme un coup de poignard entre les omoplates comme un long frisson glacé le long de sa colonne vertébrale (nana est agacée d'attendre mais elle ne sait faire que ça se languir de toi) jae et nana comme mizar et alcor astres au demeurant si proche et pourtant si loin en vérité séparé.e.s par cet éther languissant vide d'étoiles et elle ne peut s'empêcher de lui sourire de ce sourire d'amante de ce sourire un peu creux aussi comme gravé dans le marbre de son visage c'est ça. ma madeleine de proust.chaque mot lui semble délicate attention tendrement choisie comme des fleurs écloses comme pour lui dire regarde nana, je pense à toiet tu sais jae quand tu lui dis que ça va mieux parce qu'elle est là nana elle a l'impression d'exister un peu plus (d'exister pour de vrai) d'être utile peut-être d'être aimée sans doute et nana il lui faut ça pour sentir son coeur battre elle a besoin de toi que tu la regardes avec cette délicatesse aimante qu'elle recherche dans les bras de tant d'amants aux visages troubles déjà (tant d'amants qu'elle collectionne comme des fleurs séchées sans jamais qu'on ne l'aime comme toi tu l'aimes) je suis heureuse de t'entendre dire ça. j'aimerais aussi rester là un moment avec toi, parce que tu m'apaises toujours.toujours oui de tes mots enivrants et de tes gestes fleurissantsle soleil caressait sa peau et iel sentait les fleurs iel était présence irréelle qu'elle ne saurait saisir de ses doigts profanes c'est vrai, on pose la question sans avoir envie pourtant d'entendre la réponse. on demande si ça va comme pour se préoccuper de l'autre alors qu'on ne ressent rien de plus qu'un désintérêt poli. on dit "ça va ?" mais si ça ne va pas, on ne veut pas le savoir.le bal des hypocrites ça nana tu connaisalors que chacun de ses mots sont doux poison noyé dans le miel elle acquiesce sagement mais elle est de ces personnes qui disent que ça vatoujours alors que rien ne va jamais vraiment trop habituée à ces petits mensonges sans goût les petits mensonges qu'elle dit pour plaire jolie fille sage (nana personne ne t'aimera si tu est mélancolique) car pour elle l'amour se paie au prix de l'hypocrisie ft. jae |
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| Jeu 24 Aoû 2017 - 1:42 | | « N’est-ce pas triste d’être toujours là, Nana ? N’es-tu pas fatiguée d’attendre, n’en as-tu pas marre ? Ceux qui attendent sont toujours les blessés, les meurtris : car rien ne vient mais tout les quitte. Tu me dis ça et je ne sais pas j’ai envie de pleurer, envie de partager ton chagrin. Pourtant tu souris pourtant tu es douce et je me retrouve seul dans ma douleur. J’ai mal pour toi, Nana, j’ai mal de te voir attendre alors que rien ne bouge, alors que le temps court mais ne t’apporte rien. Ne sois pas un phare, sois égoïste, ne sois pas cette lumière au loin guide les égarés, les affamés.
Ils te mangeront, tu sais. Ces sangsues de l’amour ces menteurs ces médisants ils te diront qu’ils sont là mais ils prendront tout de toi ils ne t’aimeront pas. Et t’a-t-on jamais dit qu’on t’aimait, Nana ? Je me rends compte que les hommes ne le disent pas assez. Pourquoi faire de ces quelques mots un tabou ? Pourquoi n’arrivez vous pas à les prononcer alors que vous n’avez aucun mal à vous poignarder, vous blesser ? Si j’avais une mère je la regarderais et le lui dirais : maman je t’aime. Mais chez vous ça ne fonctionne pas comme ça, n’est-ce pas ?
Encore une fois, c’est compliqué. Vous l’êtes et c’est ça qui vous rend beaux, je suppose. Moi je ne suis rien, ne suis qu’un trait partant de A allant à B. Je suis celui venu pour vous aider pour vous tendre la main et vous laisser la manger. Je suis celui qui ne devrais pas avoir de caractère qui ne devrais pas ressentir qui ne devrais rien vouloir d’autre que le bien, le votre. Enfin. Les choses ont dérapé et ce n’est plus exactement le cas mais je m’égare et ma migraine monte, lentement, de plus en plus forte.
J’aimerais te prêter mes bras Nana car les tiens ne sont pas assez longs pour t’enlacer, pour te réchauffer. J’aimerais te prêter mon corps oui pour te serrer tout contre moi et te dire de te laisser aller : pleurerais-tu, alors ? Laisserais-tu le chagrin percer ta carapace, ta peau lisse et tes traits fins ? Je crois que si tu te mettais à trembler devant moi je tremblerais avec toi. « C’est triste. » Mon regard se fait quelque peu absent alors que je développe : « Triste de dire ça va alors que ça ne va pas. » Je bois une gorgé de mon thé et je reviens à toi, Nana, pour te dire d’une petite voix : « C’est dire, en quelque sorte, qu’on est si habitué à aller mal que ça va. Je vais mal si souvent qu’au final cela ne change rien, je ne ressens plus rien, ça va. » Pourquoi abandonner ? Je ne comprends pas, pourquoi se complaire dans ce noir dans ce mal pourquoi continuer à souffrir quand on pourrait aller mieux ? « J’espère que tu vas vraiment bien, Nana. » Je te souris avec tendresse et finis par t’avouer, comme si c’était ma raison d’exister (ça l’est) : « Sois heureuse, veux-tu ? »
Et même si tu l’es, promis, je ne disparaitrai pas. Ne te laisserai pas. Encore.
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| Mer 30 Aoû 2017 - 21:20 | | ocean eyes c'est triste sans doute nana a oublié ce que ça veut dire "triste" oh sans doute préférerait-elle utiliser un mot plus joli comme mélancolique ou morose (mot rose maux roses) car nana ne savait plus ce que ça faisait d'être triste dans la bouillie insipide de ses sentiments les définitions se perdent et nana n'est pas triste nana n'est pas heureuse ça va rien de plus rien de moins ça va du bout des lèvres comme pour dire je ne sais pas si ça va je ne sais pas ce que je ressens mais je ne veux pas que tu t'inquiètes pour moi (doux.ce jae) elle ne voudrait par qu'iel soit triste pour elle alors qu'elle ne savait même pas si elle l'était vraiment "triste" je vais bien, jae.comment dire face à ce tendre sourire (qu'elle ne voudrait jamais voir mourir) "non, ça ne va pas" elle sourit elle aussi mais pour nana un sourire ça ne veut rien dire les sourires elle les a taillés sur son visage il y a bien longtemps en même temps que ce bonheur indolent elle sourit nana aussi naturellement que le soleil rayonne ou que les fleurs éclosent je suis heureuse. et je le suis plus encore quand tu es là.je suis heureusecomme une leçon bien apprise si bien apprise qu'elle parvient à se mentir à se persuader que dans cette brume informe de sentiments il n'y a rien d'autre que de la joie (alors que tout ce qu'il y a là dans son coeur c'est une absence absence de tout absence de toi) un vide cosmique qu'elle nourrit chaque jour en disant "ça va" alors qu'en vérité rien ne va et toi ? es-tu heureux.se ?ft. jae |
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| Ven 1 Sep 2017 - 18:23 | | « Tu me dis que tu es heureuse Nana et cela fait naitre en moi quelque chose de violent. J’ai envie oui de me lever et de saisir ton poignet pour brusquement te tirer vers moi (à moi). Et que ferais-tu, si je cédais, te serrais si fort que tu en aurais du mal à respirer ? Que ressentirais-tu si ton visage blotti contre moi, tu sentais mes doigts dans tes cheveux ? Et je ne comprends pas pourquoi j’ai envie de faire ça, ne comprends pas si je suis content ou frustré, en colère : agacé.
Je ne sais pas si tu mens. Ne sais plus rien à cet instant et te souris et décide d’être franc : « Je ne sais pas. » Lorsque je parle de vous, lorsque je parle avec vous tout m’est simple, évident : mais lorsque je me retrouve face à moi et mon reflet je suis perdu, minable. Est-ce qu’être heureux est synonyme d’épanouissement ? Suis-je heureux ? Moi qui ne suis pas épanoui, moi qui encore n’ai éclos ? Ma vie est paisible et je crois qu’elle l’est trop.
Je crois que secrètement, Nana, je rêve d’interdit. (vis comme un mort) Je suis grand, pourtant : adulte, même. J’ai de l’argent j’ai toute la vie devant moi ! Je pourrais d’un coup tout quitter me mettre à hurler et pourtant… Je n’y arrive pas. Et c’est ironique, n’est-ce pas ? Je vous aide à vous trouver, à faire le premier pas, à changer tout en restant là, paralysé : vous regarde partir sans ciller.
C’est terrible et je m’en veux. Crois qu’effectivement je ne suis pas heureux.
« Je ne sais pas comment on est heureux Nana. » Et je te regarde et sais que sur mes lèvres pourtant (douces) souriantes perce peu à peu une forme de tristesse. « Ou plutôt comment être heureux ? Moi ? Vous j’y arrive, vous je le vois, mais moi je ne sais pas. »
Je m’aime mais ce n’est pas assez. Je m’accepte mais ça ne me suffit pas. J’ai besoin d’un pouce sur ma joue j’ai besoin d’une paume dans mon cou j’ai besoin d’un corps contre le mien me rassurant et me disant que tout va, qu’il est là. J’ai besoin de cette présence de cette personne un peu folle, de cet esprit pétillant me prenant par la main et me faisant découvrir ce que seul je n’arrive à découvrir.
Je ne me suffis pas, je crois que c’est ça. Je crois que la vie n’a pas de sens si je suis seul.
Et ne le suis-je pas ? Pourtant entouré de vous, de toi. Ne le suis-je pas, oui ? Je crois.
Qui se souviendra de moi ? Qui se souvient de moi ? Qui pense à moi, qui a soudainement envie de me parler, de m’embarquer (m’embrasser) ? Qui peut bien avoir oui envie d’un coup de faire des choses avec moi ?
Discuter avec toi me fait plaisir, Nana : mais il y a surement un autre moi à tes côtés, déjà.
Je suis égoïste car j’ai envie d’amour. Je suis égoïste car je veux ton amour je veux votre amour et ne veux pas vous le rendre. Je veux piéger votre affection en moi et vous rendre dépendants comme moi le suis. Car je m’aime enfin je crois, car je sais que je suis quelqu'un de bien car je peux vous aimer car je suis certain de ne pas vous abandonner car j’ai tant de choses à dire à crier. (à offrir)
Car j’ai tant de choses qui me donnent envie de pleurer. Mais vous ne le voyez pas.
Et je vous soigne je vous écoute et vous partez. Mais moi, qui m’écoute ?
Mais moi, qui me berce, qui est là ? J’ai mal et cette douleur m’oppresse. Elle est là dans ma poitrine elle est là et m’étouffe et j’aimerais me plier en deux poser mes mains sur mon coeur et comprendre. J’aimerais une solution à ce problème mais on ne peut pas forcer les gens à nous aimer.
On ne peut pas forcer les gens à être attentionnés. On ne peut pas forcer, non.
Pas la sincérité. Je suis désespéré.
« Et si tu savais, Nana, comme il fait mal que de ne pas l’être. Si tu savais comme j’aimerais, mais comme cela me dépasse. Je me noie dans mon présent me noie dans ma normalité dans ma banalité dans le fait d’aller au quotidien alors qu’au final ça ne va pas. »
Pas du tout. (et tu comprends, n’est-ce pas Nana comme moi Nana menteuse)
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| Dim 8 Oct 2017 - 10:30 | | ocean eyes oh.il ne reste plus rien que vos sourires morts vides de sens et vides de tout c'est facile d'étirer ses lippes dans la douceur d'une habitude bien plus que de dire je ne vais pas bien. je suis malheureux.se.quand les prétendus sentiments ne sont que leçons bien apprises (ça ne va pas ça ne va pas j'ai mal toujours je souffre à chaque mot qui sonne un peu faux) iel dit je ne sais pas et déchire cette image sur papier glacé de votre bonheur fantasmé arrache les sourires de vos lèvres roses (et la pointe de sa langue est comme la pointe d'un couteau déchirant par la langueur des mots votre tableau bien peint bien sage) comme une lame glissée entre ses côtes qui lui écorche le coeur (lui rappelle qu'elle en a encore un de coeur) ça fait si mal tu sais cette blessure vive stridente dans sa cage thoracique aiguë presque dans le souvenir de toutes ces choses enfouies sous les cendres de son indifférence je ne suis pas heureuse et ça fait mal si mal de se le dire enfin de ne plus le cacher (nana se tait car elle ne saurait te sauver elle ne pourrait te servir que d'autres mensonges refroidis carcasses de petits bonheurs mornes) et elle voudrait tant prendre ta main mais ses doigts froids ne seraient que piètre réconfort car nana ne saurait t'insuffler ce que tu désires tant (car nana est égoïste elle aussi ; elle veut que tu l'aimes que tu meures pour elle elle veut que tu lui donnes tout cet amour qui te manque car ça fait si mal d'être vide) je ne sais pas, jae.ses paupières sont presque closes alors qu'elle fixe ses doigts qui tremblent un peu j'aimerais t'aider te sauver et te rendre heureux.se. mais je ne sais pas, je ne comprends pas, j'aimerais prendre ta main mais ça ne servirait à rien pas vrai ? je ne sais pas car on m'a toujours dit "ça va" et j'ai toujours dit que j'étais heureuse.nana souffre parce que tu souffres et que ta peine résonne comme un écho de la sienne (enfouie mais toujours là pourtant) parce que ton bonheur absent est le reflet de son corps vide désincarné il n'est plus de sourire sur ses lèvres il n'y a que cette tristesse fausse peut-être elle n'en connait plus les limites car tes mots bouleversent son coeur et ravivent sa détresse ft. jae |
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| Dim 8 Oct 2017 - 18:45 | | « Des gens disent qu’ils vont bien alors qu’ils vont mal et peut-être qu’au fond ils essaient de s’en convaincre. Je ne comprends pas pourquoi l’homme ment, pourquoi l’homme cache et se fait du mal. Je ne comprends pas cette société qui vous demande d’être normal, qui essaie d’instaurer un principe sans base : nous sommes tous différents. Nous sommes tous différents et c’est en étant nous qu’on est normal. La normalité n’a pas de sens car elle n’existe pas. Qui a inventé ce mot, qui a inventé le jugement, la comparaison ? Ne peut-on pas tout simplement s’aimer et aimer, tendre la main et… Être honnête envers soi-même ?
Je ne te comprends pas, Nana, mais d’un côté j’ai envie de te dire que si. J’ai envie de te dire que tu es à la fois lâche et forte d’ainsi tout garder pour toi. Car quelle guerrière tu es à ne jamais montrer tes blessures : à ne jamais guérir, jamais soigner. Tu dois tant souffrir. Pourquoi crois-tu que c’est mieux ainsi ? Pourquoi crois-tu que jouer un rôle te protègera, te fera être aimée, appréciée ? Moi je pense que j’en souffrirais, après tout les gens ne te regarderont pas pour qui tu es, t’abandonneront quand ils le sauront, découvriront.
Et je te regarde et te souris, peut-être mon esquisse est-elle un peu triste mais je la veux emplie de tendresse : « Au fond, je crois que je sais pourquoi je ne suis pas heureux, ou plutôt, je sais comment faire pour être heureux. » Je caresse d’un doigt ma tasse, la contemple un instant avant de revenir à toi : « Je veux être aimé. » Et ne sais plus quoi ajouter. Je me fais penseur, absent et laisse s’échapper : « Car comment être heureux lorsqu’on est pas aimé ? Certains disent qu’on a pas besoin d’amour pour être heureux, mais je trouve ça faux. Je pense qu’il faut être aimé comme on aime, avoir un retour, être la personne spéciale de quelqu'un pour enfin se sentir complet. Il y a en nous cette chose désirant être reconnue, aimée pour ce qu’elle est. Il y a ce besoin de reconnaissance oui. » Je n’ai jamais été aimé de cette façon, Nana. Pourrais-tu le faire ? Pourrais-tu m’aimer comme on aime un homme (une femme) ? Pourrais-tu te sentir fébrile, pourrais-tu te sentir emplie de désir ? Pourrais-tu oui vouloir mes bras comme je chercherais alors ton étreinte ?
Je ne pense pas. Et c’est terrible car je sais que je suis quelqu’un, quelqu'un de bien : sais que je ne suis pas mauvais et pourtant ne peux forcer les gens à m’aimer ! Suis-je donc si terrible ? Quel est mon problème ? Pourquoi les gens ne m’aiment-ils pas ? Où se trouve l’erreur, où se trouve cette chose qui en moi fait que ça bloque ? Car le problème peut ne venir que de moi vu que vous êtes des centaines face à moi, moi seul ! Et moi je vous aime et vous non !
J’ai mal et c’est ça qui me rend malheureux. « Je crois que nous souffrons de la même chose, Nana. »
Un moment de silence puis : « Ne crois-tu pas ? »
Mon regard dans le tien te cherche toi.
Nana la sincère, Nana la fragile. Nana la rêveuse qui a mal. Comme moi.
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| Mer 18 Oct 2017 - 17:34 | | ocean eyes tu sais jae cette douleur qui est la tienne elle est sienne aussi noyée par cette soif d'amour à jamais vive (car personne ne viendra l'apaiser) nana a mal car ce malheur qui t'étouffe elle le comprend si bien et oh elle voudrait tant te sauver saisir ta main et la serrer dans la sienne dans la tiédeur d'une étreinte mais serait-ce mentir, encore ? (elle ne peut pas te mentir tu sais elle n'en a plus la force) je ne sais pas.ne sais-tu pas nana toi qui a si mal si mal depuis tant d'années déjà que tu apaises cette douleur par des caresses sans vie cette soif endormie (peux-tu encore la nier ?) je ne sais pas.qu'il était doux d'être indolente qu'il était doux d'être ignorante aveugle à ton malheur et au sien et elle s'en veut un peu tu sais que tu aies eu si mal alors qu'elle s'enivrait du silence des sentiments (son regard ne sauraient se dénouer de ses doigts) peut-être a-t-elle peur de te regarder dans les yeux et d'y lire cette douleur dans tes orbes océan (et que dans ses prunelles tu découvres une peine jumelle à la tienne) je croyais ne plus souffrir jae.elle rit et ça se brise un peu plus enfin tes iris capturent les siens parce qu'il ne reste plus que ça que ton regard pour la sauver j'aimerais tant nous soigner. mais cela n'a rien de simple, pas vrai ? je ne sais que faire, je suis paralysée.elle voudrait encore se gorger de ta tendresse comme avant quand vous sembliez si différents (et que vous étiez si semblables pourtant) quand il n'était point de vérité tranchante seulement un faux bonheur indolent ennuyeux et paisible à la fois ft. jae |
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| Dim 29 Oct 2017 - 18:32 | | « Si seulement tu pouvais m’aimer, Nana. Si seulement quelqu'un pouvait m’aimer et me tendre la main, me prendre dans ses bras. Si seulement oui quelqu'un pouvait s’intéresser à moi. Et parfois tu sais je me dis que ça n’en vaut pas la peine : une vie sans amour, sans chaleur ni rire. À quoi bon ? À quoi bon vivre malheureux (suis-je voué à ça) ? Je te regarde, mi-tendre mi-soucieux et te sors doucement : « Tu n’es pas malade, Nana. » Car si tu l’étais je le serais aussi. « Il n’y a donc rien à soigner. » Car ça ne vient pas de nous mais des autres.
Et ma main s’avance sur la table, paume ouverte, offerte : « On tourne en rond, c’est tout. On peut s’aimer, on peut avoir une vie bien remplie, on peut avoir oui mille occupations et pourtant se sentir comme ça. Seul, incomplet, préoccupé, lassé. » J’ai envie de me masser du bout des doigts le nez mais je ne le fais pas (me sens fatigué) : « As-tu déjà aimé, Nana ? Aimes-tu ? T’aimes-tu ? » Où est le problème ? Je m’aime, je t’aime (vous aime) mais ne reçois rien. Est-ce moi qui n’ai donc rien compris, ne suis-je pas assez intéressant ? Où est-ce vous qui n’êtes pas pour moi, vous qui n’aimez pas assez, vous qui n’êtes pas assez moi, que trop vous.
Est-ce que mon amour est similaire au votre ? Est-ce que je ressens comme vous, comme l’homme ? Où suis-je depuis le début en train de rêver et n’ai-je donc pas ma place parmi vous. Si tu savais comme cette conservation m’a ébranlé, si tu savais comme je ne m’y attendais pas, Nana. Et je repense à ma « famille », je repense à Cecil je repense à tout le monde et… Me sens si vide. J’ai l’impression que tes mots puis les miens ont brisé quelque chose en moi.
Je crois que j’ai perdu la foi.
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| Dim 19 Nov 2017 - 16:34 | | ocean eyes si seulement pourtant on pouvait juste se soigner du mal d'amour le chasser nonchalamment du bout des doigts comme elle l'a toujours fait nana l'enfouir au fond de sa cage thoracique, l'oublier là (il n'y a que l'oubli pour apaiser le coeur) alors pourquoi tous les deux nous sommes si malheureux ? pourquoi les autres parviennent à vivre paisiblement alors qu'elle est là, sous leurs yeux, l'horrible vérité.vois-tu jae avant nana n'aurait su le dire je suis malheureuse nous sommes malheureuxcar il est de ces vérités qui lui filaient entre les doigts qu'elle n'aurait su voir alors qu'elles étaient là sous ses yeux à la portée de ses mains tièdes mais pourtant elle n'aurait su les saisir (nana aurait voulu les laisser filer pour l'éternité tu sais) ses iris se posent sur ta paume offerte mais elle ne sait si elle serait encore capable de la saisir d'y fondre sa chaleur douce qui n'a plus rien de rassurante désormais à quoi bon saisir ta main orpheline quand vos amours resteront de toute façon sans retour à quoi bon continuer la valse des questions comme tant de plaies rouvertes taillées au couteau dans votre âme à vif jae s'il te plait laisse-moi encore me gorger de tant de naïvetéje ne sais pas, je ne sais pas jae. je suis comme toi et tu le sais, il semblerait qu'on ne comprenne rien toi et moi.c'est pourquoi il fut si doux d'avoir mona qui sut aimer à la fois pour elle et pour nana (mona aux maux si vifs aux vices pleins de beauté) elle ferme les yeux comme pour goûter un instant au miel de ses souvenirs à ellemorte mais si vivante peut-être comparé à vous elle ouvre à nouveau les paupières et le vide est toujours là avec son arrière goût d'ester à quoi bon ?ft. jae |
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| Lun 20 Nov 2017 - 21:38 | | « Il y a de ces moments vous crevant le coeur, vous tirant vers le bas et vous faisant vous sentir comme des pierres. Il y a tes mots Nana qui me transpercent et me brisent, ces mots qui me laissent courant d’air. Et qu’il est dur qu’il fait froid que ma main orpheline tremble sans toi. (Je réalise que rien ne va plus). Nos vies sont parties en l’air nous sommes deux adultes, deux grands et pourtant encore des enfants. Nous avons besoin de la chaleur de nos mères (celle que je n’ai jamais eue), d’un tendre baiser sur notre front et d’une cuisse sur laquelle poser notre tête le soir avant d’aller dormir. Nous avons besoin de quelqu'un que nous n'arrivons à trouver.
Je sais alors ce qu’il me reste à faire. Sais que je suis fou et que ça ne sert à rien car je me heurte à un mur mais ai en moi cette volonté soudaine de me lever de crier et de faire le pas. Car la vie ne se vit pas sans risque et que j’ai déjà tout essayé sauf ça. Car ma main se referme en un poing et car pinçant mes lèvres un instant, retenant mes larmes, restant homme et femme et tout à la fois car je ne suis ni l’un ni l’autre (juste quelque chose) je te dis fort et fragile.
Fort et fragile. Perdu.
« Je t’aimerai, Nana. »
Car je m’aime je m’aime et car le monde peu à peu va me tuer. Car je m’aime mais risque de ne plus m’aimer et donc préfère te donner cet amour. Car j’éprouve de la tendresse à ton égard car j’ai envie de caresser ta joue et de te voir heureuse.
Car je suis suicidaire car je sais pourtant que tu ne me le rendras pas.
Car c'est toujours comme ça. (On aime mais on ne nous aime pas)
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| Mar 21 Nov 2017 - 11:23 | | ocean eyes et ces trois mots ils font si mal elle avait voulu lire des je t'aime autrefois dans chacun de tes gestes alors pourquoi l'entendre cette fois c'était comme mourir à petit feu (ses yeux se ferment et elle repense à ta main orpheline le coeur serré) je t'aime elle croyait ces mots si doux alors pourquoi lui semblaient-ils si amers comme ta main offerte aux vents tes mots s'égaraient dans le silence reversant éther m'aimerais-tu en sachant que je ne pourrais sans doute pas t'aimer en retour ?pourquoi jae te crèves-tu le coeur ? il est trop tard pour noyer dans ta paume la chaleur de ses doigts trop tard aussi pour ravaler les mots de trop, ceux qui ont détruit cette mollesse apaisante quand laquelle vous vous étiez plongés trop tard pour rattraper vos vies qui vous échappent, pour rattraper un peu de cette tendresse factice qui vous comblait autrefois mais qui ne suffit plus désormais à oublier le froid (vous êtes presque morts) comment exister jae quand on se sait déjà avec un pied dans la tombe ? les yeux ouverts sur la vanité de vos amours comment chérir encore l'existence ? vous vous êtes fait trop de mal. ft. jae |
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