forum rpg tout public univers fantastique/paranormal aucun minimum de mots avatars illustrés 200*320px
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Good friends, good books [...] : this is the ideal life // (Scylla)
Invité
 
Invité
avatar
Sam 27 Mai 2017 - 16:31

Ça avait été un mardi comme les autres. Il avait fallu se lever tôt, aller à l'école. Terriblement ennuyeux. Elizabeth n'arrivait pas à se concentrer sur la grammaire pendant plus de quinze minutes. A quoi bon ? Après tout, elles se connaissaient bien. Elles s'étaient apprivoisées au fil des pages. Alors en classe la petit fille rêvait. Elle pensait au livre qu'elle était en train de lire, qui l'attendait sagement dans son sac. Elle imaginait la suite. Rejouait les différentes scènes. Hum... Qu'elle avait hâte.

La seule chose qui sauvait cette journée n'était pas le beau temps, lui brillait par son absence, mais le rendez-vous à la bibliothèque avec Scylla. C'était leur petit moment à eux. Liz' aimait bien. C'était très utile d'avoir une grande-personne à ses côtés lorsqu'elle avait besoin d'un mot. Plus sympa que le dictionnaire, plus loquasse. Et en plus lorsqu'il y avait un mot qu'elle ne comprenait pas dans la définition, pas besoin de changer de page. Simplement de demander.

La petite grenouille courut de l'école jusqu'à la bibliothèque. Arriva dans un état déplorable, les cheveux trempés, les chaussures pleines de boues et le genoux crasseux. Aucun adulte ne lui fit de remarque. Parfait. Avec une espèce d'impatience, elle traversa le bâtiment jusqu'à leur coin habituel. Ses bottes grinçaient sur le linoléum de la grande salle. Bruit amplifié par le silence qui y régnait. Des regards se tournèrent vers elle sans qu'elle n'y prête beaucoup d'attention.  Scylla était déjà là. Liz' ne savait même pas quel était son métier. Un métier. Un truc que les grande-personnes sont obligées de faire, comme l'école, mais en moins marrant. Parce que d'après maman ils n'ont pas de récréation. Peut-être que comme Scylla était toujours là, il n'avait pas de métier. Il devait être drôlement riche.

Sans dire un mot, elle vint s'assoir sur le canapé pour enfant à côté du grand monsieur aux cheveux bleus. Avec précipitation, elle sortit le livre qu'elle était en train de lire. ENFIN. Doux moment après une journée infernale. C'était loin derrière la fois où elle avait appris que le mot "sandwich" venait du nom d'un compte britannique (ce qui expliquait la drôle d'orthographe). Son petit visage rond se tourna vers l'adulte et elle finit par lui faire un grand sourire. Heureuse d'être là.

«C'était nul l'école, t'as de la chance d'être grand. »

Etre  grand. Ca voulait certainement dire faire tout ce qu'on avait envie de faire. Synonyme pour Elizabteh de s'enfermer dans une pièce avec des montagnes et des montagnes de livre ainsi qu'un peu de chocolat. Chocolat. Goûter.

Avec des gestes désordonnés elle sortit de son petit cartable deux brioches rondes qui avaient été ouvertes, tartinées de beurres et remplie avec une barre entière de chocolat. Liz' manqua de les faire tomber par terre mais les sauva in-extremis. Soupir. Soulagement. Fièrement, elle en tendit une à Scylla.

«Goûter. C'est moi qui les ai faites ! Sans maman, ni papa ! »

hrp // N'hésite pas à me dire si tu veux des modifications ! Elizabeth parle en #9fdd8e  // © nmd


Invité
 
Invité
avatar
Dim 28 Mai 2017 - 16:20
(( pleasure principle ))
feat elizabeth

mardi c'est un peu comme lundi ((pas trop loin de mercredi)) tout s'ressemble t'façon hein scylla toujours la même rengaine celle que les grands aiment à chanter quand ils se plaignent

réveil
boulot
dodo

encore et encore
à la chaîne
comme de bons robots

même si on essaye d'égayer de changer le rythme faire grincer les engrenages par une cuite ((celle qui reste encore au fond de ta gorge)) par une clope ((entre tes lèvres)) par la violence ((le seul domaine où tu excelles, par chance)) c'est dur de se dire que chaque jour ne se ressemble pas
à regarder ces êtres
si sales
rentrer dans l'échoppe qui l'est tout autant
les voir hésiter devant les produits
en choisir un
((pas bonjour ni merci))
pas même un regard
((pas besoin ici))
tout le monde est trop gêné pour ne serait-ce que respirer.

mais les mardi on étouffe un peu moins
((tu bois moins la veille))
pour avoir une gueule présentable
quand tu passes la porte ((les mains dans les poches)) toujours en avance de toute façon parce que tu finis trop tôt et que ça te laisse du temps à tuer ((tuer tuer tuer tu ne fais que ça scylla)) et c'est pas très bien de la part des étoiles ((mais on attend plus rien des gars comme toi)) alors au fond tu ne t'en fais pas.
on te dévisage un peu quand tu tires sur la capuche de ton haut pour en dégager les mèches bleues dans tous les sens, une vague main qui passe dedans ((quelques regards qui fixent l'or dans le tient)) tu finis simplement par prendre un livre et poser ton cul sur un canapé ((le même))
tu ne sais même plus combien de temps ça a commencé
((une routine, une autre))
un engrenage que tu essayes de faire grincer
sur quelques questions parfois trop poussées et un brin
d'enfance
((cette catin))

tu tournes les pages sans un bruit ni un regard vers les silhouettes étrangères les mots qui tournent pour prendre sens au rythme des phrases des personnages des nombres de pages ((le bruit des pas)) que tu as appris à reconnaître
comme une mélodie régulière fine et jolie
((la symphonie des mardi))
aux vibrations d'une chevelure chocolat coupée courte et de pages qui se tournent en écho aux tiennes ((de la chance d'être grand)) s'écrit la petite voix - tu le lui accordes, même si c'est un peu chiant parfois
au moins, maintenant, c'est toi le roi.
tu lui lances un regard, reporte ton attention sur les lignes qui défilent ((roi de quoi scylla)) ça rit au fond de ta tête mesquin violent peut-être même virulent ((être roi c'est bien)) mais c'est un peu con quand on est comme toi et qu'on n'a rien ;

ça s'agite ça se brusque dans des bruits de fermeture et de scratch ((tu n'aimes pas trop les enfants)) même si tu les trouves attachants ; la plupart font écho à la connerie que tu avais quand ils parlent de leurs parents
tout de suite, ça les rend insupportables
vraiment très énervants.
une odeur de chocolat et de pain qui vient chatouiller tes narines ((le regard qui se redresse curieux)) la tête qui se tourne vers elle - un goûter qu'elle dit. sans papa ni maman. toi à son âge tu t'le faisais piquer par tes diables de frangins. tu attrapes la part qui t'est destinée d'une main ((l'autre atterrit sur la tête de la petite)) ébouriffe gentiment ses cheveux - un maigre sourire sur le bout de tes lèvres. merci, c'est sympa. tu croques, laisse le chocolat fondre un peu sur ta langue ((ça fait longtemps que t'en as pas mangé comme ça)) on oublie les trucs cons et bons quand on est grands liz, vaut mieux rester enfant. c'est très bon. tu poses ton livre et ta brioche dans un coin deux secondes, le temps de soulever la maigre silhouette qui ne pèse rien et de la poser sur tes genoux doucement, la reprenant pour mieux manger ensuite il s'est passé quoi à l'école pour que ça soit nul, dis moi ? puis un coup d'oeil à l'ouvrage qu'elle lit - ça fait longtemps que tu l'as pas retraversé. tu t'en sors avec ton livre ? y'a de nouveaux mots que t'as pas compris ? une bouchée encore - mais on ne parle pas la bouche pleine scylla ah bah oui
il y a des règles qui ne changent pas
même quand on est le roi.
codage par joy

 Sujets similaires

-
» in hell i'll be in good company
» Good days - Printemps
» Cain - Sometime truth isn't good
» ▬ call, for a good time
» "Every story needs a good old fashioned villain" // Emilia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-