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si je crève, tiens moi la main [regal]
Johan Heisenberg
 
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Johan Heisenberg
si je crève, tiens moi la main [regal] YHY5zYV
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Lun 21 Nov 2016 - 0:04

si je crève, tiens moi la main
with regal
[musique]

La cloche a sonné et me sort d’un rêve, les yeux ouverts. J'ai essayé, pour une fois, de suivre le cours d’histoire. C’est ennuyeux à en mourir et pourtant je me suis efforcé à rester attentif, pour oublier.
Pour oublier tout.
Elles. Lui. Eux. Moi. Nous. Le monde entier.
Pour oublier aussi, les marmonnements indiscrets des camarades de classe. Déjà au courant de tout, en une semaine. C’est fout comme le bruit se propage si facilement, c’est fou comme, je m’en contrefiche aussi et que je réponds d’un ton neutre vers eux.
« Ragotera bien qui ragotera le dernier. »
Et ça les fait mourir de rire, ça montre à quel point leur compassion est inexistante. Qu’ils sont incapables de pouvoir se mettre à la place de quiconque.
Et que ça ne touche personne que j'me fasse rejeter.

Je ne me pensais pas aussi doué dans les autres matières, et pourtant, j'ai répondu correctement à une problématique sur la première guerre mondiale.
Et que même, j’ai employé des termes que moi-même je ne pensais jamais employer.
J’me dis que c’est certainement du à l’ancien monstre que j’étais. Génie inné, élève parfait.
(Mais pas pour ses géniteurs.)
Parfois j’me dis.
Que c’est de leur faute.
Qu’ils sont l’origine de sa folie.
Et l’origine de mon malheur.
Et du malheur d'Amélia. (Lia.)

Pourquoi je pense encore à elle.
J’ai promis de ne plus le faire.
Si seulement tu le savais. Tu serais furieuse contre moi.
Et tu m’empoisonnerais avec toute ta haine.

Je suis le dernier à sortir et le professeur, incroyablement surpris, m’offre des félicitations. Des compliments que je n’aurais jamais eu de sa part certainement, si je m’étais pas forcer à m’intéresser à sa matière.
Et au final, en faisant cet effort, je retrouve un sentiment réconfortant qui réchauffe un peu mon cœur meurtri.

Puis je commence à songer, enfin, d'aller le voir. Regal.
Parce que j’ai besoin de lui, de sa présence, de la douceur de sa voix pour me rassurer davantage.
(De son amour pour me brûler.)
Je demande alors au professeur s’il le connait, et visiblement oui. Il me donne le nom de sa classe, et ainsi je me décide à faire le tour des salles après avoir saluer timidement l'enseignant.

Au final,
Je me sens bien ici. Au lycée.
Pourquoi le fuir ?
(Parce que toi Johan, tu voulais.)

Le visage pâle, les yeux cernées – si seulement vous pouvez vous taire, vous tous à me regarder comme cette bête de foire, parce que le minable que je suis.
À perdu à un jeu.
Ce jeu ça s’appelle.
L’amour.
Et parce que je ne connais pas les règles, Regal, je (re)viens vers toi.
Tu as l’air tellement mieux renseigné que moi.

Je croise des professeurs dont un qui tient dans ses bras, monsieur James le petit félin. Ils m’indiquent avec gentillesse la salle principale de la classe de mon ami.
D’un pas plus rapide, je me dirige vers l’endroit indiqué. Je ne vois que des visages inconnus, puis parmi la foule, un sourire familier.
Je me faufile du mieux que je peux et je remarque son regard se poser sur moi, avec une certaine surprise. Bien sûr, c’est la première fois qu’on se retrouve ici tous les deux.
C’est nouveau pour nous.

Mais étrangement.
Toute ma peine et mon désespoir retombent sur mes épaules. Je suis peut-être trop détendu en le voyant si prêt. Alors ma tête se baisse et mon corps se rapproche du tien, jusqu’à se qu’il se colle un peu plus. C'est un peu gênant, un peu étrange. Mon front se pose délicatement sur ton épaule et je commence à entendre les vives voix, tonalité encourageante, voir victorieuse, de ses camarades :
« Ça y est. Regal s’est enfin trouvé un mec ! »
« Félicitation vieux, j’savais que ça arriverait un jour ! »
« Mais… C’est qui du coup ? »
« J’crois que c’est un troisième année. »
« Mais oui, c’est le gars qui sèche souvent mais il obtient toujours de sacrées bonnes notes en mathématiques et d’autres matières de gros nerd ! »
« Bravo Regal ! »
« Qu’est-ce qu’ils sont mignons… »
« Ils vont bien ensembles, non ? »

Je vous ignore.
Dans ma classe, ils sont moqueurs, ici, c’est claire qu’il y a un côté plus positif, plus touchant.
C’est clair, que vous êtes plus amicaux.
Mais vous vous méprenez.

Et je nourris votre erreur en me serrant plus contre toi, Regal, en passant mes bras autour de ton corps, tu ressens certainement une joie intense. Une envie de m’embrasser devant tout le monde, peut-être ?
Mais est-ce que tu arriverais,
À ressentir le mal qui me ronge ?
hrp : c tré bizar ui.
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Mar 22 Nov 2016 - 1:07
Si je crève, tiens moi la main. [with Joy]
- - - - - - - - - -
Tu es ce que tu sèmes, Regal.
Une main soutenant le lourd poids de ma tête, le regard virevoltant tel un papillon pour finalement fixer ce panorama dehors, dont je connaissais déjà chaque détail. Que je pourrais aisément le peindre sur une toile à n'importe quel moment de la journée. Je soupirais alors lentement, dans un très léger souffle. D'une oreille, j'écoutais le cours de M.Phelps, mon professeur de maths. Mais malgré tout, mon esprit semblait ailleurs, bien loin des sujets comme "les fonctions à plusieurs variables".

Je ne sais pas si le prof me voyait clairement faire, flânant ainsi, désemparé face aux derniers événements passés, où était passer cette si belle implication et concentration que je lui démontrais à chacun de ses cours. Faisant toujours écho à l'avis du corps enseignant.

J'étais toujours vu comme un excellent élève, pouvant répondre à n'importe quelle question sur le cours.

Merci à qui ? Merci à mon pouvoir de réincarné ... Sérieusement, il n'avait pas de quoi crâner pour ça. C'est presque comme de la triche, d'apprendre si vite.

Heureusement que je ne prenais pas la grosse tête à cause de ça, gardant constamment les pieds sur terre à ce sujet. Résumant la chose comme "ayant plus de facilité que les autres", lorsque mes petits camarades me posaient la question sur mes résultats.

J'étais vu comme un type sympa, ouvert et toujours souriant. Le mec beau gosse gay de ma classe. On apprécie ma présence et on me respecte, c'est au moins ça.

Et c'est tout ce que je demande.

Enfin peu importe, la cloche sonnait, signant par la même occasion, la fin de ce cours.

Johnny, un de mes voisins de table me demandait alors discrètement, pourquoi je semblais faire un peu la gueule et pourquoi je ne semblais pas avoir écouté l'ensemble du cours. Je ne pouvais pas lui en vouloir, il devait s'inquiéter ... Oui.

La question était toutefois pertinente sur le coup. Je lui expliquais alors calmement que ce n'était rien, juste une mauvaise passe et que je m'inquiétais tout aussi pour quelqu'un. Car c'était ma nature, cette même gentillesse qui me détruira un jour ...

Lui souriant pour lui montrer que cela allait.
L'enseignant fit rapidement son pitch sur les devoirs à rendre pour le prochain cours pour finalement partir relativement rapidement.

Je rangeais alors mes affaires dans mon sac, ainsi que  le livre que je lisais en ce moment pour m'occuper un peu. Tout le monde semblait s'être levé, parlant les uns avec les autres se dirigeant dans le couloir, un sourire sincère aux lèvres, je rejoignais mes camarades.

Regardant au loin, il me fallut pas très longtemps pour le voir, lui. Celui que je n'attendais pas de voir dans cette pièce. Je semblais partagé entre être la surprise de sa présence ici et le fait d'être heureux de le voir venir vers moi. Mon cœur accélérait ses battements, à chacun de ses pas.

Je le regardais intensément. Lui, baissait les yeux, continuant sa marche vers moi, marquant un arrêt, jusqu’à que son corps puisse se rapprocher du mien. Pour finalement déposer sa tête sur mon épaule. Je trouvais cet instant, à la fois beau, gênant devant tout le monde, mais révélateur encore une fois, que mes sentiments envers lui n'étaient pas vains, il était revenu vers moi en quête sans doute de réconfort.

A vrai dire, tout était ambigüe. Mais devait avant tout rester dans cette vision d'ami, sans réellement comprendre où il venait en venir. Évidemment, je suis au courant de bien des choses mais est-ce suffisant ?

Malgré mes appréhensions, un autre quiproquo se créait à cause des mots de mes chers camarades. Oui, leurs intentions étaient louables, mais cela créer d'autant plus une autre couche au problème. Une pression supplémentaire pour démêler le vrai du faux. Arrêtez de vous méprendre ainsi, vous ne savez rien ...

Joy en profitait alors pour se serrer encore plus contre moi. Je rougissais, je m'abreuvais d'un plaisir encore interdit, mais que devais-je faire face à ça ... Je ne pouvais pas l'embrasser face à tout le monde, je ne pouvais pas me mettre encore plus en scène ... Et même si je le faisais quel message, cela pourrait amener à tout le monde. Je passerai alors pour un profiteur, peut-être même pour un opportuniste face à la situation ou pour lui, un pur plan B dans le cœur de Joy ... Mais n'étais-ce pas vraiment ça, ce que je voulais depuis ce fameux soir ...

Tant de questions à véritablement mettre à plat entre nous. A la fois gêné d'être vu dans cette posture et complimenter ainsi sans retenue, je ne pouvais pas me priver de leur dire ces quelques mots.

- Je vous remercie tous, vous êtes adorables mais s'il vous plaît, arrêtez, vous m'embarrassez beaucoup.

Serrant un peu plus le jeune homme dans mes bras.
Glissant alors un chuchotement à Joy peu après, lui caressant légèrement le cou.

- Tu viens pas souvent faire le premier pas vers moi, cela doit être grave, je suppose ... Mais ne t'en fais pas, je suis là désormais. Si tu as besoin parler, on peut même aller ailleurs, pour être tranquille. Ok chou ?

Je lui souriais alors tel un soleil, oubliant toutes mes mauvaises pensées d'avant son arrivée, il avait besoin de moi, ce n'était pas le moment de le laisser tomber, sinon quel amou ... Quel ami, je ferais ? Seul toi, Joy, tu aurais pu me le dire. Moi, autant toi, autant moi, nous sommes ce que nous semons ...

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Jeu 24 Nov 2016 - 2:03

si je crève, tiens moi la main
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[musique]

Sentir la chaleur de son visage, si près, n’a rien de désagréable.  
Je peux entendre les battements de ton cœur.  
Tu n’as pas besoin d’être fatigué, tu fais déjà assez pour moi.
(Tu devrais fermer les yeux, peut-être que tes rêves vont se réaliser.)

Même si je me tais, je ne peux pas ignorer, devenir sourd, le temps que les commentaires s’accumulent autour de nous et finissent par se calmer lorsque tu leur fais comprendre, à voix haute, que c’est tellement embarrassant. Et finalement, tu ne leur donnes ni raison ni tord, et cela pourrait davantage porter à confusion. Nourrir leurs fantasmes. Evoluer les rumeurs.
Tes bras m’enlacent plus fermement.
(Plus amoureusement.)
C’est horrible d’apprécier alors que je suis juste en plein chagrin d’amour – comme ils diraient si gentiment mes camarades. Tous remplis d’incompréhensions, d’un manque d’empathie bien malheureux.

Tes lèvres s’approchent de mon oreille. C’est dangereux. Tes doigts qui caressent ma nuque. C’est audacieux. Frissonnement imprévisible. Mon visage se recule, les yeux fermés, le visage crispés, teinté de cramoisie. J’ai juste envie de m’éloigner de toi à cet instant parce que je ne mérite pas,
De me sentir ainsi à tes côtés.

Et au final mes yeux s’affolent devant ceux qui nous regardent, de nouveau étonnés de la situation. J’attrape ta main et je te tire vers moi. Mes doigts te serrent si violemment que tu dois certainement faire la grimace à l’heure qu’il est.
Je presse le pas pour nous éloigner des regards et des murmures. Puis lorsque tout semble désormais si calme, mon emprise sur ta main devient plus douce, plus légère. Mes doigts veulent se mêler aux tiens, timidement. Mes pas sont lents à tes côtés et nous dirigent près des casiers.

- Pardon… j’aurais pas du faire ça mais c’était plus fort que moi…
J’avais envie de te voir depuis longtemps mais…


Nœud dans la gorge.
Les yeux engorgés de futures larmes, je pose de nouveau mon front contre ton épaule pour les cacher. Elles sont si vilaines. Je suis effrayé à l’idée que tu les verras sans cesse.
(Ou peut-être plus jamais.)

- Si t’avais vu dans quel… Dans quel état j’étais… Ces derniers temps…
Tu te serais tellement fâché contre moi…


Les voilà.
Les gouttes du malheur et de la souffrance. Elles dégoulinent le long de ma peau sans que je ne puisse les contrôler.
Regal, j’ai honte de souffrir.
J’ai l’air d’une victime, n’est-ce pas ?

Quelques secondes passent et je te lâche. Je m’en vais alors à mon casier pour ranger mes livres, dans l’ordre croissant des tailles ? Tu sais à quel point je suis un peu carré parfois. Pourtant là. C’est désordonné, je ne devrais pas te le montrer. Et puis de toute façon, il n’y a rien d’extraordinaire.
Même pas une photo d’Amélia collée à l’ouverture.
Ah oui… mais de toute façon j’en ai pas le droit.
C'est ma cruelle promesse.
hrp : ptdr la petite référence à yuri on ice jpp.
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Ven 25 Nov 2016 - 17:38
Si je crève, tiens moi la main. [with Joy]
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Ta fragilité & mon culot.

En te voyant te tortiller dans tous les sens, à la simple pression de ma main sur ta nuque, mes mots te semblaient si évoquant. Arrivant sans peine à déclencher cette "formule magique" qui te rendait si attiré par mes charmes.

Mais c'est en prenant ma main que je réalisais que quelque chose semblait vraiment te gêner, car tu ne voulais pas passer outre les regards amusés de l'assistance.

Tu me tirais alors vers toi, comme pour me protéger, comme pour m'envelopper, j'arrivais à ressentir toute cette force que tu arrivais si bien à canaliser d'habitude. Me broyant légèrement les doigts, au passage. Mais était-ce vraiment eux qui te gênaient, qui nous gêner même ?

Tu avais juste besoin de calme, d'être seul à seul avec moi. Je le comprenais parfaitement, mais comment ne pas sourire de manière grotesque à ce genre de situation.

Tes pas semblaient lourds, impatient de trouver un refuge isolé de toute nuisance. Mais lorsque tu l'as trouvé, tout me semblait plus doux venant de toi. Tu n'étais pas directement responsable, ta colère ou n'importe quel sentiment d'indignation me semblait compréhensif.

Je ressentais une certaine forme d'affection venant de tes doigts, de ta présence, je te souriais pour pas te brusquer, pour ne pas me confronter à ce que je ressentais vraiment à cet instant, partagé par plein de sentiments, passant de l'inquiétude à la joie ... Jusqu’à que nos pas puissent nous mener, proche des casiers.

- Pardon… Je n'aurais pas dû faire ça, mais c’était plus fort que moi… J’avais envie de te voir depuis longtemps, mais…

L'émotion parlait et j'entendais bien ce qu'elle disait, me criant de l'aider comme je lui avais promis ... Comme je m'étais tout aussi fait la promesse.

Ton crâne se collait alors dans mon épaule, cachant ton minois de cette souffrance que tu ressentais au fond de toi. Évidemment que je ne pouvais pas cacher le fait que je t'aime encore, que ta douleur est tout autant ma douleur. Je ne demandais qu'à la partager avec toi.

Car nous sommes condamnés à pleurer et souffrir en tant qu'être sensible et conscient. En tant qu'animaux.

- Si t’avais vu dans quel… Dans quel état, j’étais… Ces derniers temps… Tu te serais tellement fâché contre moi…

Je l'ai étais, en l'apprenant de la bouche de la femme que tu aimais, cette même personne qui avait ces mêmes sentiments affectueux que j'ai encore en ce moment. Et pourtant, elle t'a condamnée, sans savoir si ton autre toi pouvais revenir et agir à travers toi.

Tes larmes étaient présentes, je sentais petit à petit mon épaule se mouillait. Une douche de tes sentiments. Car désormais, tu n'as plus que moi. Car je n'ai pas peur comparé aux autres, de ce que tu as été. Car je sais pertinemment que pour éviter que tu finisses comme lui, il ne faut pas reproduire le même schéma.

Je suis là pour toi. Ne t'effondre pas, ne te brise pas dans mes mains. Car je ne saurais pas comment te réparer. Je ne peux que te soutenir et te soulager.

Je me laissais alors faire, posant délicatement ma main dans tes cheveux. Pour ainsi te voir, partir, t'écarter de moi, partant en direction de ton casier.

Je baissais alors ma main, te suivant du regard, immobile.

N'osant pas vraiment te suivre, je déposais les affaires dont je n'avais pas besoin dans le mien.

En l'ouvrant, je vis une photo de toi, pris en cachette. Tu faisais certes la gueule, mais j'y voyais tant de choses dans cette expression. Nous n'étions que de simples amis, que de simples voisins de chambres, que ... Des lycéens réunis grâce à nos pouvoirs.

Je rangeais alors un peu mieux la photo pour le fermer correctement.

Je fis quelques pas vers lui, je ne voulais pas vraiment profiter de cette fragilité qui le composait à cet instant précis, il semblait si précieux et pourtant cela semblait si tentant de me venger de lui, gentiment ... On va dire.

- Tu sais, Joy. Moi aussi, je sais ce que cela fait d'avoir été rejeté.

Je souriais comme un con, c'était purement méchant et pas gentil de ma part. Mais j'étais ainsi fait, mon côté sournois n'avait pas encore disparu de ce bas monde.

Un silence gênant s'installa.

- Oui, je sais, c'était pas gentil ... A vrai dire, je n'ai pas su m'enlever de la tête, tout ce qui s'est passé depuis ces derniers mois, tout ce qu'on a vécu ensemble. Lorsque tu m'as annoncé que tu aimais quelqu'un d'autre. Mon monde s'est effondré en partie. J'ai essayé malgré tout de refréner mes sentiments pour te laisser le champ libre, tout en restant proche de toi. Mais à vrai dire ... Je n'arrivais pas à me sortir de la tête ça. Puis j'ai été pris dans les cours, toutes les choses à rendre, mes entraînements ... Je ne te voyais plus réellement dans les parages. Je sentais que quelque chose n'allait pas, mais je m'en suis rendu compte encore une fois, trop tard. Et j'ai appris ce qu'il s'était passé ... J'étais à la fois triste et en colère en l'apprenant. Je me suis senti mal de ne pas avoir été présent au moment où tu en avais le plus besoin ... Je sais pour ce qu'a fait Johan. Amélia m'a tout dit, de sa peur et de votre amour impossible ...

Je savais précisément où je voulais en venir. Je savais que c'était le moment opportun pour a la fois me venger et lui apprendre quelque chose.

Je me mis à l'enlacer pour lui dire précisément où je voulais en venir ...

- Mais ne t'en fais pas, j'ai décidé de prendre mes couilles et te demandais de sortir avec moi, Joy.

Je te plaquais alors contre un casier, ne te laissant pas le temps de répondre, rapprochant petit à petit mes lèvres, des tiennes pour te donner ce baiser que je voulais tant t'accorder depuis des jours.

Ma langue voulait s'inviter à la fête, elle ne rêvait qu'a danser avec sa comparse dans l'espace que formait notre baiser. l'un des endroits culminants de nos deux êtres.

Alors oui, j'y allais au culot jusqu’à mettre la langue mais tu connaissais pertinemment mes sentiments, tu sais que je serai bien plus compréhensif qu'Amélia, que je m'en contrefous de Johan, il est une marque du passé. Aujourd'hui, tu es Joy Valentyne. Alors ne l'oublie pas ... Je te veux et tu as besoin de moi. Ta fragilité contre mon culot.
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Sam 26 Nov 2016 - 1:56

si je crève, tiens moi la main
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Livres posés en vrac. La porte du casier se ferme avec violence et claque.
Tu t’approches de moi, sans que je sache tes véritables intentions. Est-ce que tu vas me prendre dans tes bras et me bercer avec ton éternel optimiste ?
Ou vas-tu simplement profiter de cette occasion, de cette fragilité pour me voler un baiser, pour oser de tes charmes sur moi afin que je ne pense plus à elle.
(Pour tenir ma promesse.)

« Tu sais, Joy. Moi aussi, je sais ce que cela fait d'avoir été rejeté. »
Je crois que je mérite cette remarque.
Tu aurais du l’accentuer, être plus cynique. Je n’appelle pas ça une vengeance, surtout de ta part. Ça sonne comme une plaisanterie et je devrais en rire.
Pourtant, aucun mot ne me vient.

Ton sourire de bel abruti m’intimide. Même si je me sens vide. Je me sens brisé en mille morceaux. Mon visage se baisse.
Il se rattrape. Il tente comme il le peut de me rassurer, de me rendre le sourire, mais lorsqu’il prononce le prénom d’Amélia, je convulse un instant. L’entendre ne fait qu’enfoncer le clou dans mon cœur.
Mais toi, je sais que tu la vois, cette douleur. Alors tu aimerais la soulager avec tes bras qui s’enroulent autour de moi avec une tendresse audacieuse.
Ton odeur m’apaise déjà.
Mon cœur serré,
Maintenant peut-être que c’est toi qui entends mes battements ?

« Mais ne t'en fais pas, j'ai décidé de prendre mes couilles et te demandais de sortir avec moi, Joy. »
Je veux faire celui qui n’a pas compris.
Mais impossible.
Qu’as-tu causé en moi, Regal ? Quelle est cette créature qui me dévore de l’intérieur ? C’est effrayant, c’est inquiétant.
Et pourtant, je me délecte de cette sensation agressive.
Puis davantage lorsque tu deviens un poil brutal, lorsque mon dos se plaque brusquement et bruyamment contre mon casier. Et enfin, lorsque nos bouches se rencontrent à nouveau, sans douceur mais ardeur, une frénésie délicieuse qui m’oblige à me laisser aller docilement. Mes mains s’accrochent fermement à tes bras. Je ressens tes lèvres brûlantes, peut-être acides dans mon imagination, ou épicées ? Impossible à décrire. Aucune hésitations de nos langues, de nos corps collés l’un à l’autre.
Ma respiration me manque.
(Et tes lèvres aussi m’avaient manqué.)

Lorsque le baiser se conclue, je reprend mon souffle et fixe avec profondeur tes pupilles noisettes.
Mes yeux encore gonflés, encore humides, relâchent à nouveau ce torrent pitoyable de larmes.

- Je mérite pas… Je mérite rien…
Et surtout pas ta gentillesse, ton attention, ta chaleur…
J’te mérite pas…
T’es si bon, si parfait… si souriant…


Mon visage se colle contre ton cou.
Ça doit être fâcheusement désagréable de ressentir ma peau ruisselante contre la tienne.

- Mais… mais… je ne pourrais pas me passer de toi…
C’est peut-être égoïste mais… j’me sens si bien d’être aimé…
D’être en sécurité lorsque tu m’embrasses sans hésitation…
Et j’me sens sale… à penser à de telles obscénités avec toi…


Un temps de silence pour essayer de calmer mes paroles.
Pardon si je frotte mes yeux contre tes vêtements.

- Tu crois que ça peut marcher ?
Que tout sera rose, comme je l’ai espéré avec elle…
Comme Lia l’a espéré avec Johan…
Imagine-toi… avec un couteau planté dans le cœur...


Et l’histoire recommencerait. Le cercle infernal.
Regal je crois bien que je commence à t’aimer.
Et que j’essaye (en vain) de te protéger.
hrp : kiss.
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Sam 26 Nov 2016 - 16:20
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Tu fais jaillir une étincelle dans mon cœur.
Ce baiser me semblait si intense, si brûlant que je me perdais une nouvelle fois dans ce désir que ton être m'évoquait. Le plaisir charnel, la chaleur de ton corps appuyé au mien. Cela m'avait vraiment manqué de ressentir ça. Peu à peu, je sentis que Joy manquait d'air. À vrai dire, c'était même partagé.

Lorsque nous avons rompu le contact, je repris mon souffle, de plus en plus lent. Joy me fixait, tout en reprenant sa respiration.

Je ne pouvais pas lire dans ses pensées, mais il devait savoir que je faisais tout ça pour nous deux, lui faire comprendre qu'il y a quelqu'un qui l'aime encore, quelqu'un qui veut devenir encore plus proche de lui. Et pourtant, il semblait se remettre à pleurer, en espérant que cela soit de joie.

- Je ne mérite pas… Je mérite rien… Et surtout pas ta gentillesse, ton attention, ta chaleur…J’te mérite pas…T’es si bon, si parfait… si souriant…

Sa tête se mit alors, à se réfugier proche de ma nuque.
Tes larmes glissaient le long de ta peau pour se mêler à la mienne, dévalant à toute allure la pente que formait mon cou.
Je le serrais un peu plus contre moi.

- Mais… mais… je ne pourrais pas me passer de toi…C’est peut-être égoïste mais… j’me sens si bien d’être aimé…D’être en sécurité lorsque tu m’embrasses sans hésitation…Et j’me sens sale… à penser à de telles obscénités avec toi…

Ne disant rien, je l'écoutais attentivement. Ses mots étaient le résultat de ses sentiments, de cette vérité que son cœur renfermait. Et pour tout cela, était grandement précieux.

- Tu crois que ça peut marcher ? Que tout sera rose, comme je l’ai espéré avec elle… Comme Lia l’a espéré avec Johan… Imagine-toi… Avec un couteau planté dans le cœur...

Ma main droite longea un bout de son dos pour finalement atteindre le haut de son crâne, lui caressant le cuir chevelu. Tout en essayant de l'apaiser avec un léger chut, en continu pendant 2-3 secondes, les yeux fermés et le sourire aux lèvres comme à mon habitude. En le bordant d'un léger mouvement de pendule comme une mère qui tient son bébé dans les bras.

- Joy, je sais que cela va fonctionner. Je n'ai pas peur de ce que tu étais avant, il est ton passé. Pas ton présent. Je sais que nous pouvons vivre heureux ensemble. Alors s'il te plaît, accepte mon amour, car te voir te désagréger dans mes bras, me serai vraiment insupportable. Je ne souhaite pas que tu deviennes comme Johan. Car tu mérites bien mieux que ce sort. Je serai à chaque fois à tes côtés et tout ce que je veux, c'est que je puisse t'apporter tout le bonheur et la joie que tu n'as pu ressentir jusqu’à présent. Car tu es l'homme que j'aime. Tu fais jaillir une étincelle dans mon cœur, m'entrainant dans cette "bachata" sur la patinoire de l'amour.

Je ne savais pas combien de temps allait durer notre sursis avant qu'on nous retrouve, que d'autres élèves viennent déposer/prendre leurs affaires dans leur casier. Mais je voulais continuer ainsi, sans me préoccuper d'eux.

Mes lèvres se rapprochait alors de son cou. Humant son odeur délectable, lui embrassant partiellement la parcelle de peau devant moi, pour remonter doucement vers son oreille, pour lui souffler délicatement dans l'oreille, le voyant frissonner.

J'étais amusé de le voir ainsi.

- Tu es si mignon quand tu frisonne, comme un petit hérisson.

Tu te représentais comme une souris, mais au final, tu n'étais pas loin, de la famille des rongeurs, tu es un véritable hérisson, tu as du piquant, tu te protéges mais quand on sait comment te prendre, tu es tout doux et trognon.

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Dim 27 Nov 2016 - 1:47

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Cette longue tirade qui tente encore et encore de me rassurer. Le genre de mots ayant un pouvoir mystique capable d’apaiser n’importe quoi, n’importe qui.
Mais là. C’est l’effet inverse, mon inquiétude s’agrandit plus que ce qu’il a espéré. L’angoisse monte lentement mais sûrement et au moment où il essaye de faire le beau parleur, mon visage dévie et mon regard quitte le sien.
Silencieux, j’attends de trouver les mots justes, les mots durs pour te faire redescendre de ton petit nuage, Regal. Tu ne le connais pas, tu ne la pas vu. Alors comment peux-tu te convaincre que ce monstre n’est rien que le passé ?
Ta bouche s’approche de mon cou avec un appétit presque déplacé et pourtant j’en frémis d’envie et de cette volonté d’en vouloir plus.
Tu glisses ensuite des mots d’une immaturité presque troublante et je décide de réagir à ça en te poussant rudement.

- Arrête, c’est pas ce que je voulais… que tu profites de ma faiblesse…
J’croyais que t’étais inoffensif et visiblement non… t’es même pire que moi en fait...


Et cette fois, c’est moi qui te plaque contre le mur à nos côtés, appuyant mes mains contre tes épaules avec une force nécessaire pour que tu ne bouges pas.

- Sérieux… Regal, m’embrasser et dire tout ça, c’est pas le seul remède miracle contre le mal que je supporte…
J’ai besoin de toi, et pas juste de ton amour, je parle de toi, tu entends ? Toi…


Ma tête se blottit dans le creux de ton cou.
Cette fois c’est moi qui absorbe ton odeur doucement. Mes bras se baissent et ma main cherche la tienne pour capturer tes doigts entre les miens.
Je reste comme ainsi, sans voix, attentif à ta respiration un poil irrégulière, aux battements de ton cœur qui trahissent tes sentiments.
Puis les élèvent arrivent enfin, prêts à déposer leur affaire dans leurs casiers. Comme je les ignore, cela me donne l’impression d’être ignoré à mon tour et qu’ils n’arrivent pas à nous calculer dans ce cadre si ambiguë.
Évidement que j’ai tord de le penser, j’ai la sensation que quelques regards se posent sur nous,  discrètement.

Pendant dix longues minutes, on reste ainsi, sans échanger quelques mots et paroles qui pourraient briser cette légère tension embarrassante.
Puis plus un son ne résonne, ils disparaissent tous après avoir échangé des petits murmures et de vive voix, leurs paroles amicales.
Nous voilà à nouveau seuls.
Le silence pèse, devient plus lourd à supporter.

- Tu n’as pas vu de tes propres yeux ce que ça fait de tuer…
Je me sens pourri de l’intérieur Regal…
Et chaque jour je songe à la mort…
À comment je pourrais partir pour tout laisser derrière moi.
Mais rien que de penser à toi, me réveille de ce cauchemar. Tu me fais redescendre sur terre.
Mais toi aussi, putain !
Toi aussi tu dois te rendre compte que la vie c’est pas toujours rose,
Que si on forme un couple on sera pas parfait ! Qu’il y aura forcement des disputes et des réconciliations, des moments où je rebaisserai les épaules parce que penser à tout ça me tue lentement...


Je cale davantage mon corps contre le tiens, coinçant l’une de mes jambes entre les tiennes et glissant ma libre contre le bas de ton dos.

- Et ne compte pas sur moi pour te répondre…
Non clairement… tu n’auras pas un oui de ma part, parce que c’est injuste de dire juste oui et rien d’autre…
Alors je te retourne la question, parce que j’ai pas envie de passer pour le faiblard que tu essayes de draguer sans cesse…


J’approche alors mes lèvres de ton oreille et je souffle un peu pour me préparer dans mon élan.
Cette situation est bizarre.
Et toi tu dois me trouver changé depuis.
Tu te souviens peut-être du type qui parlait peu ou en bégayant comme un idiot, du mec sombre qui baille tout le temps, de ce lycéen ennuyeux qui se passionne de certaines sciences.
Ouais je m’en souviens de lui.
Mais je me souviens aussi de vous, et ce changement c’est depuis que je n’ai d’yeux que pour vous.
Un long soupire.
(Je ne mérite peut-être pas ça.)

- Sors avec moi.

Ce n’est même pas un murmure, tes oreilles ont peut-être eu mal, ou peut-être que ça te perturbe, tu aurais voulu entendre quoi de ma part ?
Un oui sans saveur, un oui amer, ou peut-être un non trop sec ?
Là, tu es piégé, parce ce n’est plus une question que je pose, c’est un ordre. Un ordre qui te force à réagir sans répondre, tu peux te rebeller contre, bien sûr il ne s’agit pas de mon cruel pouvoir, mais je suis le seul le plus informé sur tes sentiments. Alors j’appréhende déjà la suite.
Mes lèvres attaquent la peau lisse de ta nuque, le bout de mes doigts s’aventure sous les différentes couches de tissus qui te couvrent.

Je ne fais pas ça pour l’oublier.
C’est trop difficile de l’oublier comme par magie.
De tenir parfaitement une promesse méprisante.

L’envie de te voler un baiser me traverse l’esprit mais tu m’as devancé juste avant, alors je rejette cette idée, je conserve juste ma main dans la tienne.
Je ne te regarde pas, ta réaction m’est inconnue.
Peut-être que je te déçois dans le fond, tu crois peut-être que je me sers de toi, comme d’un deuxième plan gardé sous la main.
Pourtant c’est faux, c’est juste la suite de notre histoire.
(Nous sommes nés pour l’écrire.)
hrp : la dernière phrase ptdr ct pas voulu. (c'est faux)
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Lun 28 Nov 2016 - 0:36
Si je crève, tiens moi la main. [with Joy]
- - - - - - - - - -
L'indécis.

J'étais dans mon délire, dans cette blague enfantine qu'il était digne de moi. Ma comparaison était certes mignonne, mais étais-ce réellement le moment pour faire l'enfant ? Cette taquinerie ne pouvait que me faire arborer un grand sourire.

Ce même sourire qui disparut peu à peu quand je sentis quelque chose me poussant avec violence, étais-ce une main ? je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il venait de se passer comme si mon cerveau avait arrêter de fonctionner pendant 2-3 secondes.

- Arrête, c’est pas ce que je voulais… que tu profites de ma faiblesse…
J’croyais que t’étais inoffensif et visiblement non… t’es même pire que moi en fait...


Je clignais des yeux face à lui, essayant de vainement de parler pour m'expliquer et comprendre.

- Mais... Quoi ? ... Attend, non, je suis pas ... Comme ça ... Attend, calme toi ...

Je me sentais comme épinglé au mur, semblable à une vulgaire affiche de club.

- Sérieux… Regal, m’embrasser et dire tout ça, c’est pas le seul remède miracle contre le mal que je supporte…
J’ai besoin de toi, et pas juste de ton amour, je parle de toi, tu entends ? Toi…


Je le regardais alors dans les yeux, sans dire un mot.  

Je n'arrivais pas à véritablement comprendre comment la situation avait pu m'échapper aussi drastiquement ... Comment une vaine comparaison a pu réveiller quelque chose comme ça en toi, Joy.

Tu n'avais jamais oser me pousser de la sorte, comme si tu étais énervé, comme si je faisais fausse route ... Pourquoi m'infligeait ça alors que je ne veux que ton bien. Que je souhaitais te voir juste heureux ... Cela reste encore mon objectif premier.

Il blottit alors sa tête dans le creux de mon cou. Et ainsi, sans dire un mot, il reproduisit ce que j'avais fait auparavant, j'entendais sa respiration, cherchant à humer mon odeur, à son tour. Qu'essayait il de me faire comprendre ?

Je me laissais faire, analysant, attendant patiemment, tout en profiter de ce que Joy tentait de me faire.

Cela attisait cette soif, de me nourrir de son corps, de cette forme d'amour que je ressentais pour lui.

Sa main cherchait à rejoindre la mienne, pour la serrer, pour la retenir. Ressentant encore une fois la chaleur corporelle que son corps crée en bloquant chacun de mes gestes, chacune de mes tentatives, avec cette force dont je n'aurais jamais cru voir un jour.

Aucun mot ne sortait de nos bouches. Je n'osais pas parler ...

Pour finalement voir, cet attroupement d’élèves venir nous approcher, faire mine que tout allait bien. Et pourtant, nous étions visibles, certains regards ne trompaient pas. Mais je m'en importait peu.

Le temps passait lentement et Joy ne décidait pas à parler, il restait impassible devant eux, comme si ce qu'il avait à dire, devait attendre, comme si je devais être le seul à l'entendre.

Je réfléchissais sans réel but, patientant comme je pouvais en bougeant mes doigts.
Pour finalement, être de nouveau seuls.

Et l'un de nous deux devait briser le silence.
J'ouvris la bouche, mais il me devança encore une fois.

- Tu n’as pas vu de tes propres yeux ce que ça fait de tuer…
Je me sens pourri de l’intérieur Regal…
Et chaque jour je songe à la mort…
À comment je pourrais partir pour tout laisser derrière moi.
Mais rien que de penser à toi, me réveille de ce cauchemar. Tu me fais redescendre sur terre.
Mais toi aussi, putain !
Toi aussi tu dois te rendre compte que la vie c’est pas toujours rose,
Que si on forme un couple on sera pas parfait ! Qu’il y aura forcement des disputes et des réconciliations, des moments où je rebaisserai les épaules parce que penser à tout ça me tue lentement...


Il s'appuyait encore plus contre moi, comme si chaque parcelle de son corps voulait me bloquait, m'étreindre comme un Boa constrictor. Tu voulais me faire comprendre à travers tes mots que j'avais eu tort, que tu avais certes besoin de moi, mais que je devais comprendre certaines choses nécessaires, que je ne devais pas faire le malin et ne pas prendre avec légèreté des sujets qui me dépassait ... C'est ça n'est ce pas ?

- Et ne compte pas sur moi pour te répondre…
Non clairement… tu n’auras pas un oui de ma part, parce que c’est injuste de dire juste oui et rien d’autre…
Alors je te retourne la question, parce que j’ai pas envie de passer pour le faiblard que tu essayes de draguer sans cesse…


Quoi ? ... Mais quand vas tu arrêter de changer les régles que j'avais établi ...

Il soufflait alors dans mon oreille, m'excitant encore plus par la même occasion.

Quand es-tu devenu l'homme que j'ai devant moi ? ... Tu n'es plus le Joy que j'ai connu ... Et pourtant, ce changement de caractère m'intrigue m'invite encore plus à essayer de comprendre.

Il soupirait alors, tout en me regardant. Comme si il cherchait à se lancer, à sortir quelque chose que j'avais espérer entendre de sa bouche depuis bien longtemps, mais qui me semblait impossible ...

- Sors avec moi.

Cette formule, ce contexte ... Tout n'était que bizarrerie. Tout était différent de ce que j'imaginais.

Que devais-je réellement répondre à vrai dire ... Car je voulais m'éviter la peine de devoir être dans cette situation.

Il faut juste le prendre comme un aléa ... Non, je me sentais comme piégé dans cette toile qui avait tisser, comme une partie de poker où ma prétention et ma trop grande confiance en moi, m'a fait perdre cette manche, face à sa quinte flush, trés bien joué.

Je devais m'indigner, je devais crier, même si je t'aimais et que je t'aime encore, tu m'as bien eu.

Ma tête se baissait alors.
Malgré que tu tentais sournoisement de m'embrasser le cou, tout en t'aventurant avec tes doigts dans cette conquête d'un plaisir recherché et souhaité.

Pourquoi rejettes-tu mon regard, pourquoi ne me regardes tu pas directement dans les yeux ...

Il en est plus qu'assez ...

Ma main se déposait alors sur la joue de Joy, l'auriculaire lui tirant vers le bas lentement la lèvre inférieur.  

- T'es juste un idiot ... Tout comme je le suis. J'ai écouter tout ce que tu as dit auparavant, mais je ne savais vraiment pas comment réagir ? Devais-je me braquer ? Le prendre avec légèreté ... ? Ou simplement rester borné.

A vrai dire, j'étais prêt à m'énerver, avant de me rappeler que c'est toi qui a eu ce culot de venir me trouver aujourd'hui. Car tu avais besoin de me revoir, de me parler.

Je suis rester tellement obnubilé par ce Joy que j'ai rencontrer, si fragile, si magnifique. Que j'en ai totalement oublier que tu n'étais plus celui-ci.  Tu sais te protéger, tu saurais sans doute même me détruire. Mais dans le fond, toi comme moi, nous avons besoin de l'un comme de l'autre. Je dois apprendre à te comprendre, sans me fermer à ta propre vérité, car tu es un être complexe. Tout comme je le suis. Je dois rester attentif car je suis un égoïste, un fanfaron qui se croit tout permis car je veux le meilleur pour toi ... Je ne veux pas que tu finisse encore une fois détruit. Jusqu’à oublier que tu n'es pas ma possession, que tu as le droit de réfléchir et d'agir ... Et toi, tu me renvoie tout cette arrogance à la gueule, tu me remet les pieds sur terre en battant à mon propre jeu ... Tu as vraiment mûri et tu me mets dans la seule position où je ne voulais pas être ... Tu mériterai que je te déteste juste pour ça.


Un léger rire sortit de ma gorge, avec quelques larmes.

Je prend ma respiration. Expire par le nez, lui serre un peu plus la main pour finalement me rapprocher de son oreille.

- Je t'accompagnerai jusqu'au bout du monde. Mais si on risque de s'engueuler comme tu le dis, tu auras au moins la chance de voir mes vilains défauts.

Je cédais face à lui, car je ne voulais pas qu'a ce moment précis, commence notre première dispute, même si je sais qu'elle est inévitable ...

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Lun 28 Nov 2016 - 18:40

si je crève, tiens moi la main
with regal
[musique]

Te voir paniquer juste après t’avoir brusqué, n’a rien de surprenant.
Après tout je ne suis pas le seul à protéger, Regal, toi aussi tu es cet être précieux à épauler. Toi aussi t’as une part de faiblesse.
Alors arrête.
Arrête de faire le beau, le grand, le fort, l’espiègle et le bienfaiteur, comme si tu étais le seul.
Comme si tu me voyais uniquement comme une créature frêle sans défense.
(Ton regard tendre te trahit.)

Sur ma joue, tu glisses ta main d’un touché si fin que c’en est presque désagréable. Pourtant je te regarde du coin de l’œil pendant que tes paroles me bercent. Pendant tu déballes ton ressenti, tes sentiments, peut-être un peu de ta colère, ce que j’aurais voulu, ce que tu aurais du me montrer.
Parce que mon audace insolente est amère.
Et toi tu le démontres si bien avec tes mots.
Oui, j’ai repris le contrôle de la situation, et tu la vois ainsi comme un grand terrain de jeu.
Et à force de vouloir toujours jouer. Tu finis par perdre tes meilleurs atouts et je les tire à ta place.
Le bout de mes doigts se pose contre le dos de ta main.
Et tu siffles des murmures que je voulais entendre. Je plaque la paume de ma main contre ta bouche un peu ouverte.

- Au final, t’es pas parfait… j’suis presque déçu.

Le ton railleur un instant, puis plus grave.

- Déteste-moi si ça te chante.
Mais c’est trop tard…


(Au fond c'est moi qui suis piégé.)

Je retire mon emprise sur tes lèvres pour glisser mes doigts dans ta chevelure en tirant un peu dessus mais de manière innocente.
Mes pupilles plongées dans les tiennes, je t’épie dans l’attente d’une réaction de ta part. Toi, toujours coincé entre mon corps et le mur.

- Toi, t’es un loup affamé,
Qui garde toujours un œil sur sa proie pour savoir quand l’attaquer…
Et non Regal, t’es pas ce petit chien adorable et câlin.


Tu vois peut-être l’ombre d’un sourire amusé sur mes lèvres et peut-être que tu vas bel et bien me détester à force.
Parce que même si je ne suis pas entièrement son reflet.
Je reste un monstre.
Un monstre qui appuie brusquement mes lèvres aux tiennes, sans te donner le temps de parler et respirer. Sans te donner le temps de fermer tes paupières. Sans te donner le temps de comprendre l’intrusion de ma langue faufilée dans ta bouche.
Et toujours cette force dans mes bras et mes jambes pour te priver de ta liberté.

Je me décolle ensuite de toi pour me laisser tomber contre le mur et respirer calmement.
Epuisé par toi.
Par nous.

- Voilà, ça t’apprendra à dire des conneries…

Tu sais,
Quelqu’un m’a appris une citation, un jour.
(elle.)
Je ne ressortirai pas mot pour mot cette phrase, pourtant sa signification m’a marqué, elle m’a marqué comme vous m’avez tous autant marqué.
Avec vos gestes imprévisibles.
Et vos natures complexes.
(Ça attire les ennuis.)
hrp : dsl c nul.
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Mar 29 Nov 2016 - 0:41
Si je crève, tiens moi la main. [with Joy]
- - - - - - - - - -
Ce n'est que le début d'une longue histoire ...

Qu'est ce qui se passer encore ? Tu déposais alors ta main sur ma bouche, comme essayer de m'inculquer quelque chose.

- Au final, t’es pas parfait… j’suis presque déçu.

J'aimais le penser, mais c'est vrai que je le suis pas ... Je suis arrogant et je peux me montrer tellement idiot par moments, sans m'en rendre compte, c'est justement ça qui nous mène directement vers ce début de dispute ... Car tôt ou tard, je serais comme toi, j'évoluerai, comme le pouvoir que je possédé et pourtant de nouveau, c'est toi qui a le plus grandi. J'encaissais, c'était la première fois que j'étais confronté à tes critiques.

Et c'est peut-être mieux ainsi ...

- Déteste-moi si ça te chante.
Mais c’est trop tard…


Trop tard pour quoi exactement ? ... Je ne peux pas réellement te détester, je ne sais juste rien te répondre, car dans le fond, de tous, c'était bien toi qui crée la surprise.

Tu glissais alors tes doigts dans mes cheveux, quelque fois, je sentais que tu tirais, car certaines de mes mèches semblaient entremêlés, rempli de confusion et de fragilité capillaire.

Tu me fixais, semblant attendre, semblant vouloir obtenir quelque chose après tout ces mots ...

- Toi, t’es un loup affamé,
Qui garde toujours un œil sur sa proie pour savoir quand l’attaquer…
Et non Regal, t’es pas ce petit chien adorable et câlin.


Tu continuais, dans la critique. Certaines choses m'amusaient mais la plupart me montrait l’excès dont tu faisais preuve. Pour me faire réagir ...

Qu'essayais tu de faire en te rapprochant une nouvelle fois de moi ?

Tu retentais alors de m'embrasser brusquement, sans prévenir, d'une rapidité  ... Ta langue essayait de forcer le passage, tu me brusquait par tes mots et maintenant par ce cadeau dont je m'attendais pas. Je ne demandais qu'a agir, qu'a renverser la vapeur, pour sans doute te montrer que tu me laisse pas insensible ...

Mais tu semblais avoir compris qu'il était temps de me desserrer. De me redonner une chance.

- Voilà, ça t’apprendra à dire des conneries…

Tu glissais le long du mur pour comme un mannequin désarticulé, fatigué par la leçon que tu voulais m'apprendre.

Je me baissais vers lui, le regard fuyant ... Un léger sourire embarrassé.
Il était temps.

- Je ... Je suis désolé, si tu me vois ainsi ... A essayer de me faire comprendre que je ne suis pas un saint, non ...  Je suis désolé d'être aussi injuste avec toi, d'avoir dit que tout pouvait s'arranger par rapport à Johan ... J'ai été trop optimiste, trop aveuglé et je t'ai blesser ... J'ai entendu chacune de tes remarques sur moi, et je dois dire que ... Non pas que cela me blesse en terme initiative. Tu m'as juste pris au dépourvu ... Et je prendrais en considération ce que tu as dis, je suis désolé d'être si nul par moments ... Mais comprend juste que j'essayais de faire de mon mieux pour pas te décevoir, d'être une figure forte ... Mais visiblement, tu es peut-être même plus fort que je ne pourrais l'être aujourd'hui.

Je touchais alors mes lèvres avec mes doigts, avec délicatesse.

- Ce baiser ... Il semblait si rapide mais pourtant si bon. Je ne sais pas pour le coup, si je le méritais ...

Je semblais faible. Idiot de pas avoir vu venir le coup, tu m'as frapper de plein fouet et maintenant je semble tout détruit. Toute cette fierté, tout cette confiance en moi est éparpillée au sol. Comme une grande construction de Lego où tu devras m'aider à reconstruire, à créer quelque chose de nouveau avec ces mêmes pièces.

Mais les larmes n'étaient cependant là, car dans le fond, je n'avais pas être triste, mais à sourire d'avoir quelqu'un d'aussi gentil.

Je te tendais alors la main, car toi aussi tu en avais tout aussi besoin que moi.

Car je savais que toi au moins, tu le méritais. Comparé à l'éternel abruti que je suis. Mais rien n'est encore perdu.

Ce n'est que le début d'une longue histoire ... Où nous retomberons pour nous en relever en plus fort et grandi.

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Mer 30 Nov 2016 - 0:59

si je crève, tiens moi la main
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[musique]

Assis à mes côtés, le regard qui fuit le mien, le sourire frêle qui traduit le malaise qui pèse.
Je regarde devant moi, l’expression d’un jeun homme perdu, pas très sûr de la situation actuelle.
Persuadé, avant, que tu ne comprenais rien, convaincu que mon attitude te donnerait froid dans le dos. Sûr d’être mal vu après tout ça.
Tu te rabaisses dans ton discours, tu perds ta confiance.
(C’est un peu ce que je voulais.)
Mais c’est peut-être moi qui suis trop dur. Pourtant mes actions ont réussis à te réveiller. Te voilà enfin les pieds sur terre. Être idéaliste c’est bien, mais réaliste aussi.
(L’équilibre.)
Et maintenant que tu as la tête sur les épaules, tu admets qu’en ce moment même j’ai plus de courage que toi.
Ta gentillesse te perdra.
Un jour ou l’autre.
Parce que j’ai beau m’imposer, rattraper ton culot.
Je suis juste ridicule à jouer ainsi. La tête levée, le sourire en coin, l’audace, l’arrogance.
(On dirait lui.)

Tu évoques mon baiser volé qui a fait l’effet voulu : tu as été pris par surprise, tes lèvres encore, malgré la vitesse du geste, s’en souviennent.
Tu voudrais simuler la sensation avec le bout de tes doigts contre ta bouche encore envieuse. Tu sembles déboussolé, pourtant tu avoues ne pas être digne de ce présent.

- Alors je ne le ferais plus,
Je vais te faire languir… après tout tu m’as volé mon premier baiser.


Bien sûr, tu ne t’en souviens pas.
(Tu es sûr de l’inverse.)

Tu tends ta main vers moi et avec un peu d’hésitation, je la saisis pour l’approcher de mes lèvres, comme je l’aurais fait certainement pour une pomme.
Mais à la place de la croquer à pleines dents.
Je l’embrasse à pleines lèvres.
Pour enfin la plaquer contre ma joue.

- Je suis pas fort Regal…
J’ai juste vécu et vu des choses qui me donne pas envie de m’enfoncer encore plus.
Et pourtant…
Pourtant…


La voix qui manque de clarté vers ce dernier mot, à cause de ce nœud dans la gorge et de cette manie de pleurer à m’en brûler les yeux.

- Je sombre encore plus que tu ne peux le croire…
J’ai l’impression que je fous tout en l’air.
J’suis effrayé à l’idée d’avoir des sentiments à force, parce que j’ai la sensation que ça va encore me retomber dessus…


Ta main s’humidifie avec mes lèvres et ma joue. Tu pourrais croire stupidement que je m’en sers comme mouchoir.
Mais c’est toi tout entier, le mouchoir.

- Tu sais, quand j’disais que ça aurait été plus simple que je tombe amoureux de toi,
J’le pense encore figure toi.


Mes pupilles troubles croisent les tiennes.
Elles s’ancrent dedans, avec quelques battements de cils qui font mieux dégouliner le liquide lacrymal.
Je devrais retrouver mon calme, te parler le plus clairement possible, en articulant les mots et c’est dur, tant que cela n’est pas vif, tant que cela reste un peu hésitant, un peu timide.
(Autour de nous il n’y aucun bruit.
ni un chat.)
Les paroles, entre un murmure et un aveu grave.

- Peu importe la raison…
Si je crève, tiens-moi la main.


Mon souffle effleure ta main, que j’ai encore gardée sous ma possession, qui me sert de moyen de résister.
Résister au reste de ton corps.
hrp : kk.
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Ven 2 Déc 2016 - 22:54
Si je crève, tiens moi la main. [with Joy]
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Comprend moi, tu es précieux à mes yeux ...


- Alors je ne le ferais plus,
Je vais te faire languir… après tout tu m’as volé mon premier baiser.

Pourtant cela ne m'évoquait rien, j'avais beau chercher, mais non ... Jusqu’à que je finisse par percuter. Comprenant que c'était associé à cette fameuse nuit, sous les étoiles. Me rappelant par la même occasion, mon implication et toutes ces fois où j'ai causer des problèmes, à Joy ... A nous deux.

Je lui tendais alors ma main droite vers lui, avec cette forme d'appréhension et d'hésitation récurrente à ma psyché du moment.

La saisissant pour la rapprocher de ses douces lèvres, s'arrêtant un instant avant de l'embrasser avec cette forme de délicatesse, tantôt celle d'un prince charmant accordant ce baiser à sa princesse endormi, tantôt, celle de ce geste si récurrent dans les films et livres de chevaliers pour montrer tout son respect à son seigneur. Pour finalement plaquer pleinement ma main contre sa joue si douce et brûlante.

Telle était tout aussi mes joues qui rougissant au fur et à mesure de sa démarche à la fois déstabilisante après ses derniers mots mais si agréable en vérité ... Me redonnant doucement mais surement une certaine forme de confiance en moi. En nous.

Car nous sommes ... Par dessus tout ses problèmes qui encombrent nos vies, des hommes avec des sentiments et avec un cœur. Nous sommes fragiles ainsi qu'unique à notre façon ...

Je lui souriais un peu, en le voyant caresser ma main avec sa joue ... Ou était-ce l'inverse ?

- Je suis pas fort Regal…
J’ai juste vécu et vu des choses qui me donne pas envie de m’enfoncer encore plus.
Et pourtant…
Pourtant…


Tes larmes m'atteignaient, ta voix devenant si fébrile, on pouvait juste tenter de comprendre tout cette noirceur, tout cette épreuve dont tu me faisais part partiellement, car c'est compliqué à expliquer ... Difficile de trouver les mots justes, pour pas m'inquiéter encore plus. Tout en expliquant l'idée ... Et pourtant tu te montrais à moi désormais comme une figure forte, bombant le torse pour finalement revenir un peu sur cette fragilité qui nous illustrait si bien chacun.

- Je sombre encore plus que tu ne peux le croire…
J’ai l’impression que je fous tout en l’air.
J’suis effrayé à l’idée d’avoir des sentiments à force, parce que j’ai la sensation que ça va encore me retomber dessus…


Je constatais alors, comment ce mal-être te dévorait de l'intérieur, ma main ressentait bien au delà de tes larmes, elle ne pouvait pas vraiment te consoler, vu ton état, mais elle épongeait du mieux qu'elle pouvait. Je n'avais qu'une seule envie, plonger directement en toi. Te défaire de ce parasite qui rend la vie si dure, combattre le feu contre le feu.

Détruire toute cette source de désespoir, de début de dépression, de mal-être, de souffrance indésirables, j'en aurais bien fait ma quête, tel "Link" dans ce voyage pour défaire ton "Ganondorf" pour te libérer, toi mon prince Zelda Joy.

- Tu sais, quand j’disais que ça aurait été plus simple que je tombe amoureux de toi,
J’le pense encore figure toi.


Je le fixais alors, encore une fois surpris par ces mots.
Ne disant rien, la bouche ouverte, noyait dans ses pupilles en pleine apnée.

Tes larmes étaient les pires des vagues que je pouvais me sentir affronter.

Je fais une grimace, tout en baissant le regard un instant pour revenir à ton visage, qui s'ancrait dans mon esprit. Cette image de toi, ayant désespérant de moi. Tes mots me touchait tellement en plein cœur que je ne savais pas comment me comporter. Je pourrais devenir hystérique comme auparavant, être incohérent mais cela ferait passer ses dernières trente minutes inutiles ... Il fallait que je me contienne. Il fallait que j'aborde ça autrement, sans être niais, comme à mon habitude. Je pris un air un peu plus sérieux alors.

Nous étions terriblement seuls en ce lieu ... Et c'est ce qu'on avait vraiment besoin. Car ce moment restera ancrer entre les murs de cet établissement.

- Peu importe la raison…
Si je crève, tiens-moi la main.


Ton regard, le mien, mon faciès se desserrant petit à petit de ce que je voulais faire, car tu m'avais encore une fois touché en plein cœur. Me touchant au plus profond de mon être. Sentant d'autant plus ton souffle contre ma main qui était rester ici, auprès de lui, comme renfort, comme réconfort. Ma deuxième main lui prit subitement la sienne. Je soufflais alors un instant, dans cette effort de me rapprocher de lui, posant alors mon front contre le sien.

Ton front était si chaud, comparé au mien.
Je le ressentais de plein fouet, nos larmes se mélangeant entre elles.

Serrant de plus en plus fort, sa main sans non plus la broyer, la levant non loin de nos deux visages, comme un serment, comme une promesse inviolable et solennelle.

Ma main posait sur sa joue, tremblait comme le reste de mon corps, dans ces sanglots des plus pitoyables, venant de ma voix.

- Je te le jure, je l'a tiendrai avec cette même ardeur qu'actuellement, qu'il pleuve, vente ou neige, je serai là jusqu’à ton dernier soupir et plus encore. Mais s'il te plait, vis encore longtemps ... A mes côtés ! Jusqu'a que ce jour à la fois fatidique et horriblement triste puisse arriver ...

Finalement, je ramenais nos deux mains liés derrière son dos, l'enlaçant partiellement, toujours autant tremblotant, rentrant dans des sanglots encore plus confus, mais définissant correctement mes sentiments actuelles, celui de ne pas vouloir voir disparaitre tôt ou tard l'être aimé, car je savais pertinemment que je serais jamais vraiment prêt à ça ...

- Non ... Je ne te laisserai pas partir ... Je te retiendrai avec cette même main... Car je suis un égoïste né et une horrible tête de mule ...

Comprend moi, tu es précieux à mes yeux ...
De toute les choses que j'ai, tu es la chose que je ne voudrais pas voir s'auto-détruire ou disparaître ...

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Ven 9 Déc 2016 - 21:42

si je crève, tiens moi la main
with regal
[musique]

Tu saisie ma main si spontanément, tu la presse entre ta peau douce et tu la tiens fermement,
Comme si tu avais peur que je m’enfuis de nouveau,
Tes doigts qui s’appuie contre ma peau, un peu brusquement, un peu maladroitement, et pourtant je suis tellement rassuré par ça, par toi.
Nos fronts s’effleurent et se collent, mon regard ne quitte pas tes yeux, bombés de larmes, qui dégoulinent en même temps que les miennes, elles se rencontrent et fondent entre elles pour ne former qu’un seul même liquide.
Tu m’as pris la main et tu me jure de la tenir.
Quoi qu’il arrive.

Il y a quelque chose qui nait en moi. Comme cette lumière qui luit dans le noir et qui éclaire tout petit à petit.
Il y a quelque chose qui se forme en moi. Comme cette flamme vive et puissante qui brûle nos corps. Comme la chaleur de nos souffles, comme l’anxiété qui dévore mes entrailles.
Tout s’adoucit ou s’anime davantage en quelque chose de plus sublime que cette peur, cette obsession de la mort, cette déception.
Ce cruel sort qui pèse tout son poids sur moi.

Tu changes finalement d’avis.
Car tu ne veux pas me voir disparaître, tu ne veux pas que je songe encore à me tuer.
(Une nouvelle fois.)
Tu n’es pas égoïste, mais simplement amoureux.
Et au final, ça me terrifie, ça me donne envie de vivre encore, je ne sais pas si c’est passager, mais je veux garder les yeux ouverts, le cœur battant, la respiration vive.
Je veux vivre encore.
Mais à tes côtés cette fois. Je ne veux pas perdre cette chance de t’avoir, alors lorsque tu m’enlaces je frotte mon visage contre toi pour faire disparaitre l’humidité de mes yeux. Ma tête se recule pour te regarder et doucement, sans trop brusquer les jolis traits de ton minois, mes doigts s’y glissent et tire un peu sur ta chair.
L’ombre d’un sourire sur mes lèvres. C’est si malheureux sur un visage rougit par la peine, c’est si pitoyable sur un portrait remplit de tristesse.

- Regal…

J’inspire, je ferme un moment les yeux avant de rapprocher mon nez contre le tiens, j’expire ensuite en tentant d’accentuer ce sourire,
Si maladroit sur moi.

- Tu devrais sourire comme tu le fais d’habitude…
Je crois qu’il a un certain pouvoir,
peut-être de guérison ?


Je te laisse avec cette phrase idéaliste, avec cette phrase niaise et gentillette, le genre que je n’aurais jamais dit un jour.
Pourtant, elle t’est destinée.
Sans rajouter un mot de plus, mes lèvres se collent contre le bout de ton nez,
Tu dois certainement bien profiter de tout,
De moi, de nous…
hrp : nul.
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Lun 12 Déc 2016 - 20:27
Si je crève, tiens moi la main. [with Joy]
- - - - - - - - - -
Guérison à coup de rayons.

Je ne voyais pas vraiment l'ensemble de ton visage, depuis mon point de vue, mais je n'en avais pas réellement besoin, car j'avais juste à fermer les yeux, pour te voir, pour ressentir chacune de tes pensées. Front contre front, notre communion était née, d'une tout autre façon, d'une symbolique presque belle, si seulement nos larmes ne gâchaient pas le panorama.

Je sentais tes muscles faciaux se détendre, je sentais la chaleur de ton souffle caressait alors mon cou. N'hésitant pas à te frotter contre moi, mon corps te servant comme une éponge, faisant disparaitre tes vilaines larmes, comme un coup de gomme qu'on aurait appliquer sur un dessin. Ton visage se reculait alors pour mieux m'observer. Tes doigts me fit afficher lentement un léger sourire crispé, me signifiant de garder cette douce demi-lune dont tu aimais tant. Je rougissais à ton geste. Je me sentais vraiment gêné, que tu me le rappelais ainsi. Mes yeux semblaient un peu bas. Mais à vrai dire, le tien de sourire semblait tellement plus rayonnant, en comparaison. Il était certes petit, mais je ne pouvais pas voir autre chose que lui, comme si mon regard semblait attiré.

Mes mots avait peut-être vraiment agi en bien dans ton cœur. Je devais sourire, mais à cet instant même, mes larmes ne semblait pas s'arrêter, pensant encore à la perte que je vivrais si Joy disparaissait. Je voulais lutter contre ce sentiment, me battre, serrant encore sa main que je tenais avec une certaine fermeté, sans non plus la broyer.

- Regal…

L’énonciation de mon prénom me sortit de mon état.
Il inspirait étrangement pour finalement plonger son nez contre le mien, avec ce même sourire, tout en expirant contre mes lèvres, de l'air chaud.

- Tu devrais sourire comme tu le fais d’habitude…
Je crois qu’il a un certain pouvoir,
peut-être de guérison ?


Je réagis au quart de tour, tout en rougissant encore plus, ne savant pas où me mettre,  ne le lâchant surtout pas. J'étais si étonné déja de part sa proximité et de sa tirade si ... Sa phrase semblait si gentille et surtout énormément adorable ... Qu'elle me rendait tout chose. Mais surtout si inattendu qu'elle me touchait droit au coeur.

Ne me laissant pas le temps de prononcer quelque chose, il m'embrassa le bout du nez.
Ses lèvres caressait mon nez, comme si une coccinelle était venu se poser dessus.

C'était doux, mais tellement beau ...
Quand il décolla ses lèvres de mon nez, nos regards s’emmêlant l'un à l'autre, ses yeux brillaient, resplendissais d'avoir trop pleurer. Ou étais-ce simplement qui me dévorait des yeux ?

Je lui souriais alors, avec une intensité, d'une énergie inépuisable, celle de l'amour que je lui portais.
Son geste avait été l'amorce, de la détonation que je subissais dans mon coeur, je n'avais qu'une envie ...

- Je vois. Alors si il a ce pouvoir, je vais le garder le plus longtemps possible pour que tu puisse guérir ... Je serai alors ton soleil ...

Mon visage se rapprochait alors de lui, à mon tour.

- Et toi, tu seras le beau tournesol qui resplendit à mes rayons.
J'expirais par le nez, dans un début de rire. Lui embrassant alors le cou, tout en caressant la nuque avec ma main libre.

- Je t'aime Joy.

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Mar 20 Déc 2016 - 2:45

si je crève, tiens moi la main
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[musique]

Impossible de ne pas voir tes joues écarlates criardes.
Te voilà gêné et bientôt les rôles seront inversés, bientôt c'est moi qui serai à ta place, qui ne saurai pas en placer une, retrouver mes mots, tout ça va être compliqué parce que je prévois tes paroles à venir.
Alors je me contente juste de ton embarras pour l'instant, je m'en contente en appuyant mes lèvres sur ton nez.
Juste quelques secondes puis je recule mon visage pour plonger mes pupilles sombres dans les tiennes.
Et je vois, rapide comme un éclair foudroyant et étincelant, un sourire s'esquisser un instant, se dessiner ensuite et se peindre complètement sur tes lèvres, qui s'ancre tellement dans ta chair que je ne pourrais absolument pas te l'arracher.

S'il a le pouvoir de guérir. Arriverait-il à apaiser mon cœur, à calmer mon obsession sur la mort, sur mon envie de disparaître, mon envie de ressentir sans arrêt de la douleur ?
Est-ce qu'il arrivera à me sortir du traumatisme, des visions qui me viennent sans cesse lorsque je croise mon fantôme dans le coin des quatre murs de ma chambre.
Est-ce que tu arriverais à me guérir et me permettre que j'arrête ainsi de me haïr ?
(Vais-je un jour réussi à lui pardonner ?
Me pardonner ?)

Tout ceci est beaucoup trop flou pour le moment.
Tout ceci n'est qu'une simple ébauche de notre relation, elle vient à peine de commencer, elle vient à peine de se montrer un peu,
Éphémère.

Tu veux être le soleil qui éclaire mon chemin d'ombres, mon chemin de ténèbres qui s'illumine par moment de petites touches de lueur,
Pour les instants de rires et de joie passagers, si temporels, si faciles à oublier.
Ta lumière pourra peut-être me rendre enfin stable émotionnellement parlant.
Puis pour finir, en douceur,
(En peur.)
Tu prononces les trois mots qui me donnent un choc électrique dans mon cœur. L'embarras sacré, la gêne si présente,
Mais dans le fond ces mots, je les chéris.
(Je les attendais depuis le début.)

Mais je ne peux rien te répondre, car tu le sais très bien pourquoi, tu sais que ce n'est que le prologue,
De notre histoire,
Qu'il faudra encore attendre que je lutte contre moi-même et contre cette phobie d'aimer.
Je veux te le dire que moi aussi,
Je t'aime, un peu, pour le moment, peut-être.
(A la folie, c'est sûr.)

Sinon je ne serais pas là, je serais déjà dans ma chambre à penser uniquement à elle.
Alors que je sais pertinemment qu'il ne faut penser à qu'un seul et unique être,
Non, je continue, je persiste, elle me hante. Ma (cruelle) promesse brisée entre mes doigts.

Quelle merde.
Putain d'égoïsme.

Je veux tourner la page,
Mais trop vite, je me rassure en me disant que supporter ce mal trop longtemps va finir par me tuer, alors,
Un choix posé là, par terre, comme un petit gâteau qu'un enfant ramasserait par simple curiosité ou naïveté, ce choix se trouvait sur ma route, j'ai l'ai pris avec hâte,
Sans réfléchir.
(Tout va retomber sur moi.)

Après que tes lèvres s'appuient contre mon cou et mes frissonnements intenses non désirés, mon corps calé contre le tien se recule brusquement et se relève.
Je me sens d'un coup si lourd ainsi debout,
Je te tend ma main vers toi pour te soulever. Toi tu as bien tendu la tienne vers moi,
Laisse-moi essayer.

- L'établissement va fermer vu l'heure.
On y va ?


J’effleure le bout de tes doigts que tu diriges vers les miens.
Je t'offre l'ombre d'un sourire. Le genre que tu aimes,
Peut-être qu'un jour, tu auras enfin celui qui est tout plein, celui qui montre toutes mes dents, celui fait tout naturellement,
Et tu l'aimeras davantage et encore plus abondamment.
hrp : jte laisse conclure. kiss.
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