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Avances aveugles •• Quinn (terminé)
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Mar 15 Nov 2016 - 15:45
avances aveugles
ft. quinn
Tu fais un peu tache, Galathée.

Ou peut-être que non, après tout. Peut-être que tout le monde s'en fout, peut-être que personne ne te regarde. Mais c'est comme ça que tu te sens, sans vraiment pouvoir t'en empêcher – comme un intrus qui s'efforce de se fondre dans un terrain méconnu.

Ça cliquète d'éclats de voix et de bruits de porcelaine dans tous les coins, ça vibre et ça bourdonne de sourires et de raclements de chaises – et tu fais un peu tache au milieu de tout ça, au milieu de cette drôle de tiédeur sucrée qui vient se heurter au duel stoïque que se livrent ta table couverte de cahiers et sa seconde chaise vide.

Et tu te tiens là, dans ta bulle de silence, le regard fixé sur rien.

À quoi tu penses, Galathée ?

Tu as oublié.
Tes dents claquent contre un stylo que tu ne te souviens pas avoir glissé entre tes lèvres alors que tu baisses les yeux sur les lignes dansantes d'un polycopié qui commence à perdre de son attrait. Un post-it trône sur la couverture d'un des rares bouquins en français que tu possèdes encore – deux mots y ont été griffonnés à la va-vite : "coloc" et "Quinn".

C'est à ça que tu pensais, il y a un instant de ça – tu en es sûr maintenant. Tu reconnais cette sensation douce-amère qui t'étreint les tempes lorsque tu parviens à te réapproprier ce que t'a dérobé ta mémoire traîtresse, et qui te fait te sentir, à chaque fois, comme un gosse qui referme fébrilement la main sur la ficelle du ballon qui menaçait de lui échapper.

Le carillon de l'entrée piaille de sa petite voix criarde et tu grimaces comme si on t'avait brûlé. Ce n'était rien pourtant, l'affaire d'une seconde, deux tout au plus ; mais il y a quelque chose dans ce son qui t'ébranle les entrailles comme un poison. Une saleté, une pourriture de poison inexplicablement familier.

Il y a une ombre qui se dresse sur ta table, soudainement. Une ombre à la silhouette gracile et glacée, dont l'ourlet de la jupe frémit encore ; une ombre au petit visage altier tout en coups de pinceau noirs et rouges, en scintillements d'argent un peu timides et en lèvres ourlées d'une moue inflexible. Une ombre au magnétisme indéfinissable qui subjugue et qui intrigue.

Tu ignores si tu dois réprimer le pli de contentement égoïste qui se dessine sur tes lèvres.

On est venu faire tache avec toi.

Quinn ?

Tu as raison, fais semblant de l'avoir retenu sans effort pendant que ça peut encore tromper. Fais aussi semblant de croire qu'on aurait pu se tromper de table, si ça te rassure. Cesse de dévisager cet aplomb impérieux que tu ne possèderas jamais et fais plutôt semblant de jouer avec ton stylo par pur réflexe.

Il ou elle ? tu finis par demander – presque à mi-voix, comme s'il s'agissait d'une cachotterie un peu honteuse entre créatures à l'aura trompeuse.
Quinn
 
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Mer 16 Nov 2016 - 22:03
Dark room
Bright light
feat Galathée


16h05 – très précisément.
Quinn n’est jamais à l’heure ; il aime se faire attendre – ménager le suspense.
Aujourd’hui pourtant ce n’est pas son entrée en scène qui le soucie vraiment. Il est hésitant, agité – onde d’angoisse torve qui fluctue doucereux poison au fil de ses veines. Il a entendu des choses sur le café Flower’s Seed – le genre de bruit agaçant qui ondoie, chuintement discordant, dans les couloirs urbains. Rien que quelques échos insignifiants - mais leur bourdonnement ne plaît guère à Quinn.
L’impérieuse nécessité guide cependant sa main vers le battant de la porte du café ; immédiatement, les hurlements mornes du carillon au-dessus de sa tête lui glacent le sang. Chair de poule – Quinn vient de pénétrer en zone ennemie. L’anxiété se fait plus impérieuse ; elle pèse, fardeau ardent, contre la cage thoracique du jeune homme.
Il balaye la salle du regard. Multitude bigarrée de singuliers ordinaires. Une silhouette particulière attire pourtant l’œil de Quinn – un portrait harmonieux dont les traits insaisissables contrastent ombre chinoise avec la diversité bariolée de la foule.
Quinn s’approche altier de cette image innocemment lumineuse.

Quinn ?

Vague signe de tête. Quinn s’assoit et j(a)uge ; où se cache le mal ? Il détaille son interlocuteur avec l’insistance discourtoise du sceptique. Patient et scrupuleux, il cherche à entrevoir le piège qui à n’en pas douter lui a été tendu.  
L’étranger-e a la grâce fuyante et désorientée de l’indétermination. Quinn penche la tête sur le côté, comme pour mieux voir – il lui faut absolument discerner, pendant qu’il en est encore temps, le danger probablement dissimulé derrière ce morceau de douceur en forme d’indéfinition.
Il ne dit rien et il attend – le venin dissout dans les mots est toujours bien plus intelligible que celui des images.

Il ou elle ?.

Murmure aérien. Quinn cligne des yeux, surpris. Et puis il sourit. C’est vrai, la situation est amusante – étrangement grisante, aussi. Le jeune homme se sent presque enchanté d’être l’un des reflets sibyllins de ce miroir double. Il est satisfait de jouer au sein de cette dytique de moire en tant qu’icône nébuleuse.
Merci de demander.

Sa défiance s’estompe. Quinn est rassuré de ne pas être la seule irrégularité perdue dans la multitude joyeuse qui l’entoure ; et même si il s’agit là d’un soulagement assez pervers – un peu hypocrite aussi – il s’y accroche religieusement.  

« Il. » L’accent innocemment espiègle avec lequel il a prononcé cet insignifiant petit pronom qui, dans sa bouche, ne semble n'avoir plus aucun sens, trahit sans équivoque son amusement.

Il joint mutin les deux mains au niveau de son visage.

« Je te retourne la question… ? »

Subtil sourire ; inconsciemment, il a déjà totalement baissé sa garde – effet diabolique de l’identification.
Qu’importe ; c’est agréable, parfois, de se laisser aller au gré du temps présent, sans crainte et sans résistance.

« Gala..thée ? C’est ça ? »

Fausse hésitation – Quinn se souvient très bien ce prénom, figure (littéralement) de métamorphose. Un prénom de nymphe, diaphane et charmant.

« Je prends un café. Toi ? »

Invitation muette – à rester, et à partager avec lui un moment particulier d’insouciance vague – ce genre de moment que Quinn n’a eu que trop peu l’occasion de savourer.


codage par joy


hrp // j'aurais voulu faire mieux Avances aveugles •• Quinn (terminé) Fuuuuu10 Promis je me rattrape la prochaine fois !
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Dim 20 Nov 2016 - 23:21
avances aveugles
ft. quinn
Il y a quelque chose de saisissant dans sa légèreté toute silencieuse et ses gestes gracieusement flegmatiques, un truc qui donne envie de les effleurer du bout des doigts, mais d'en même temps tellement inouï, tellement éthéré qu'on n'ose pas, par peur d'en ternir la moindre plume – ou pire, de tout faire disparaître. Alors tu te contentes de frôler du regard ces lignes de khôl et ce vernis écarlate qui crie son existence comme autant de gouttes de sang sur un drap blanc, tu coudoies sans trop le chercher ni l'admettre ces traits trop fins pour être purement ingénus et tu remarques soudain que tous ces sons, tous ces regards autour de toi – de vous – qui t'effarouchaient il y a encore quelques minutes semblent lentement s'estomper pour ne plus te parvenir que de manière diffuse, comme passés au filtre de votre singularité. Et tu te dis que c'est un joli nom, Quinn, maintenant que tu sais quel visage il habille et quels contours il épouse.

Quinn est un il et tu n'en penses rien. Ça n'amenuise pas cette phosphorescence d'élégance tout en ambivalence qui t'a accroché les yeux et les sens. Tu ressens toutefois comme un vague pincement au cœur, une ombre de brûlure au creux de la poitrine en imaginant ce à quoi doit ressembler son monde, toi qui n'as "que" tes cheveux longs, ton visage équivoque et ton prénom de fille pour faire tache dans la masse. Tu mesures la témérité qui se tapit derrière ces parures féminines, et tu en magnifies davantage cette prestance dont tu ne dispose(ra)s pas.

« Je te retourne la question… ? »

Tu te détends définitivement quand le petit sourire mutin qui luit discrètement devant toi trouve sa place sur tes lèvres.

« Gala..thée ? C’est ça ? »
C'est ça.

Tu ne t'habitues pas à entendre ton prénom dans la bouche des anglophones. Ils ont cette manière bien à eux de moduler le palais sur le son é qui t'amuse tant elle diffère du français – et qui trouve toujours le moyen de te rappeler qu'au fond, tu n'es pas chez toi.

Et c'est il aussi.

L'atmosphère est plus légère, comme empreinte de cette espèce de complicité que partageraient deux gamins qui viennent de s'échanger les termes d'entrée d'un club secret.

« Je prends un café. Toi ? »
Pareil, tu souffles en hochant la tête – et c'est à ce moment-là que tu prends conscience de l'espace qu'occupent tes affaires sur la table que vous partagez. Ah, désolé.

Tu ramènes tes cahiers et tes bouquins vers toi avec un drôle d'empressement, avec une crispation amère dans les doigts qui trahit ton brusque embarras à l'idée que tes phrases involontairement succinctes et ton accent flagrant puissent laisser à penser que tu maîtrises mal l'anglais.

Tu lèves alors les yeux sur ceux, énigmatiques, de Quinn – et tu te rends compte que tu oublies quelque chose.

Pardon, je suis impoli, je ne t'ai même pas demandé si tu voulais quelque chose. Je pensais prendre un café, et toi ?


hrp:
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Sam 26 Nov 2016 - 2:59
(You can't be sure)
ft. Galathée


Quinn détaille les mains de Galathée – souvent les mains c'est la première chose qu’il regarde chez les gens (sur les mains on peut lire les lignes de l’essence d’autrui – c’est ce qu’il pense Quinn, parce qu’il est un peu superstitieux).
Celles de Galathée sont d’albâtre - blanches fines délicates – ongles soignés (c’est important) (Quinn ça le dégoûte les ongles sales) articulations graciles, peau céleste.
Quinn en a vu (et touché et senti et ressenti) des mains – de toutes les formes de toutes les tailles de toutes les teintes -  mais sans doute jamais d’aussi attrayantes.
Il a définitivement confiance en Galathée – Galathée qui est aussi un « il » un peu trop féminin – cheveux longs, traits flous, prénom de nymphe. Galathée qui pousse ses cahiers dans un geste élégamment crispé, Galathée et ses mots légèrement troublés (accent frenchy).
Tout ça met Quinn dans une joie un peu bizarre et enfantine - complicité de l’indéfinition.
Pour une fois, il se sentirait presque d’humeur à sociabiliser.

Pardon, je suis impoli, je ne t'ai même pas demandé si tu voulais quelque chose. Je pensais prendre un café, et toi ?

« Pardon ? »

Ca lui a échappé. C’est une blague ?
Haussement de sourcils. Quinn se raidit – la méfiance serpent complaisant resserre à nouveau ses anneaux lestes autour de sa conscience.
Regard suspicieux.

« Euh… Un café ? Je viens de te le dire y’a… Cinq secondes… »

Galathée est peut-être distrait. Galathée est peut-être stressé. Galathée peut avoir mille raisons d’avoir oublié que Quinn allait le commander, ce putain de café.
Si ça se trouve, il n’en a rien à faire de ce que je raconte
Si ça se trouve, il est venu pour se moquer de moi (lui aussi)

Des sentiments contradictoires se mêlent et s’emmêlent en Quinn - il ne sait quel fil saisir, et il déteste ça avoir l’esprit confus, il déteste être parano, il déteste ne pas savoir, ne pas comprendre ce qui se passe
lui qui pour se prémunir du danger fait constamment attention à tous les signes autour de lui, à la moindre petite variation, au plus infime frémissement de la ligne du réel – lui qui s’en méfie, du réel, comme de son ombre – il est désemparé quand il sent la réalité se distordre incontrôlable en brouillard fugitif entre ses doigts.
Quinn ne croit que ce qu’il voit – c’est pour ça que ça l’embête bien de ne rien distinguer.
Mais aujourd’hui il s’est promis de faire des efforts – au nom de leur imprécision tangible, à Galathée et à lui. Echange de bons procédés.

« Je t’intimide c’est ça ? »
Vraie question qui sonne faux.

« Détend-toi Galathée. »
Le bruit des ongles de Quinn contre le bois de la table évoque les cliquetis d’une arme

« Il va falloir que tu t’habitues à moi si on habite ensemble. »
Ris stp.

Quinn fait bonne figure – sourire hautain regard impudent, masque ordinaire - mais à ce moment précis il a juste envie de se taper la tête contre le mur juste à côté de lui.
T’es vraiment trop con, tu sais très bien que t’es pas drôle
Ferme ta gueule et écoute un peu maintenant
Attend la suite des événements

Moue impérieuse.


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Sam 26 Nov 2016 - 15:40
avances aveugles
ft. quinn
La réponse fuse, trop vite, trop forte, et trop imprévisible. Ce n'est pas ce que tu t'attendais à entendre – ce n'est pas ce que tu aurais entendre. Tu restes là, tout pantois, la surprise pendue dans tes yeux candides et un brin effarés de ne pas bien discerner ce qui t'a coûté cette réaction. Et puis tu vois, tu subis ses mots circonspects qui débordent de l'enthousiasme refroidi de celui qui a consenti à tendre la main pour manquer de se la faire brûler – et tu comprends.

Tu l'as refait. Tu l'as encore fait.

Coup au creux du ventre – coup dans ta confiance qui se croyait à l'abri de ce genre de déloyauté pendant les premières minutes de votre entrevue, au moins jusqu'à ce que tu puisses t'expliquer – te confesser comme on présenterait son âme tachée à plus auguste que soi avec l'anticipation toute raide et toute résignée du heurt qui nous rejettera. Coup dans le simili d'aplomb dont tu croyais t'être doté et qui s'effrite devant toi, qui piétine presque goguenard la justification qui se bouscule dans ta gorge et se mue en balbutiements pathétiques.

Tu serres les dents, frustré et impuissant – ça commençait si bien. Ça commençait si bien et tu es parvenu à échauder d'emblée la première personne chez qui tu décelais comme une connivence au-delà des mots et au-delà des sens. Ça commençait si bien et encore une fois, tu sens ta crédibilité te glisser entre les doigts – et tu déteste ça. Qu'est-ce qui va l'empêcher de croire, comme tout le monde avant lui, que tu es évaltonné jusqu'à la moelle ? Que tu te moques éperdument de ce qu'il peut bien te dire ? Pire – que tu cherches juste à te jouer de lui ?

« Je t’intimide c’est ça ? »

La question fuse, trop quiète, trop obligeante, et te ramène sur terre. Ce n'est pas ce que tu t'attendais à entendre – ce n'est pas, encore une fois, ce que tu aurais entendre. Et tu restes là, de nouveau tout pantois, la surprise pendue dans tes yeux candides et un brin effarés de ne pas bien discerner ce qui t'a épargné son agacement.

Non ?

Menteur. Tu le sais – tu l'as su à l'instant où tu l'as vu qu'il exhalait un quelque chose d'indéfinissable que tu n'as pas – un "plus", un "mieux". Ton intonation a parlé pour toi.

« Détend-toi Galathée. »

Regard désemparé puis soulagé. Tu fermes doucement les yeux, trop longuement pour un clignement mais pas suffisamment pour rester dans le noir trop longtemps – comme on le ferait face à un chat qu'on tente de mettre en confiance.

Merci d'être indulgent.

« Il va falloir que tu t’habitues à moi si on habite ensemble. »

Un seconde de silence. Et puis tu pouffes de rire – un peu bêtement si on te demande. Ça te tire les lèvres et te saccade les épaules, ça souffle un peu de tiédeur sur cette petite zone, là, au creux de ta poitrine, qu'avait commencé à engourdir ta rigueur de tous les instants en te criant ton absurdité. Ça t'apaise.

Désolé, tu fais sans te départir de ton sourire, un gloussement toujours accroché au coin des lèvres. Désolé d'être tendu. Désolé d'être maladroit. Et désolé pour tout à l'heure, aussi.

Tu effleures le coin de ton œil par réflexe, comme pour y chercher une trace d'humidité, histoire de te donner le temps de chercher comment te formuler – et de reprendre un brin de sérieux.

Je ne cherchais pas à me moquer de toi. J'ai juste ... oublié ce que tu as dit. Pas "oublier" dans le sens "j'ai entendu mais comme j'en avais pas grand-chose à faire ça m'est sorti de la tête", "oublier" comme dans "ma mémoire a décidé de se débarrasser de cette information indépendamment de ma volonté".

Tu portes inconsciemment la main à ta tempe, comme pour appuyer ton propos.

C'est un truc que j'ai depuis toujours. J'aurais simplement voulu t'en parler avant que tu puisses le voir.

Regain d'insécurité. Ne fuis pas.

Apparemment je n'ai pas encore grillé toutes mes chances, alors ça va, tu conclus avec un haussement d'épaules qui se veut nonchalant.
Quinn
 
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Mer 30 Nov 2016 - 0:53
(I’m not leaving)
ft. Galathée


Silence – Quinn attend la sentence.

Mais Galathée rit – écho cristallins aux accents enchanteurs, radieux éclats de douceur ; et Quinn alors se détend instantanément (face à tant clémence, il ne peut faire autrement).

Il ose même un gentil sourire – dans son spectre personnel de gaieté, le gentil sourire est de l’ordre de l’infra. C’est une nuance de lui-même qu’il ne montre en aucun cas, jamais.
Quinn n’est pas cynique – mais il a peur de certaines couleurs, parce qu’elles pourraient se retourner contre lui.

Il fait des ronds du bout des doigts sur le bois de la table – et il sourit gentiment, comme un enfant – parce que Galathée a ri à sa blague un peu nulle, parce qu’il lui a demandé – sensible bienveillance – si il était un « il » ou une  « elle », parce que ses iris cuivrés brillent sans animosité.

Désolé. Désolé d'être maladroit .

« Ahah. C’est mignon. »

Tu es mignon Galathée, toi et ton incertitude embarrassée, toi et ton indétermination délicate – toi, ton accent français léger comme la mélancolie, ton prénom féerique et ton esprit embruiné.

Je ne cherchais pas à me moquer de toi. J'ai juste ... oublié ce que tu as dit. Pas "oublier" dans le sens "j'ai entendu mais comme j'en avais pas grand-chose à faire ça m'est sorti de la tête", "oublier" comme dans "ma mémoire a décidé de se débarrasser de cette information indépendamment de ma volonté.

Surprise.
Quinn cligne des yeux – ces révélations l’étonnent autant qu’elles le perturbent.
C’est possible une chose pareille ?
Comment on peut oublier quelque chose en moins de deux secondes ?

Mais Galathée a l’air sincère – visage amène, culpabilité sensible. Il porte une main à sa tempe – comme si il cherchait à rattraper le fil de sa pensée.

C'est un truc que j'ai depuis toujours. J'aurais simplement voulu t'en parler avant que tu puisses le voir.

« Euh… Ce n’est pas grave. Au moins, maintenant, je le sais. Je ferai attention. »

Un truc comme ça, je ne risque pas de l’oublier, ahah. (Mais Quinn se tait - son quota de plaisanteries est atteint pour la journée).
Il a beaucoup de défauts, Quinn – mais sa mémoire est tragiquement dense. Dans l’œil de sa conscience tournoient et s’emmêlent des dizaines et des dizaines de fils réminiscents -  smog aux mille reflets obscurs qu’il n’a jamais réussi à dissiper malgré tous ses efforts.
Oui, il y a un tas de choses qu’il aimerait oublier. Son regard croise celui de Galathée. Brève étincelle -  je me demande comment tu fais, pour vivre en te perdant sans cesse.
A cet instant précis, Quinn se dit que ça doit être très chouette, parfois, d’avoir une mémoire aussi fragile que le verre. A chaque instant, tout risque de se briser – images frémissantes, sons en équilibre – mais si tout est cassé, si tout est disloqué, on peut recommencer en mieux, en plus beau, en plus heureux.
(Tout ça, ça lui rappelle une certaine nuit, une entrevue au parc avec une poupée - et il sent son coeur se serrer un peu, en se remémorant ce visage et ces ombres).

Apparemment je n'ai pas encore grillé toutes mes chances, alors ça va.

« Oh, non ! » (Légers rire). « Si ce n’est que ça, on devrait pouvoir s’arranger, tous les deux. J’écrirais des posts-its (pour que tu te souviennes de vivre), et hum… Je t’enverrais des sms (pour que tu te rappelles d’exister). Enfin, on se débrouillera quoi (j’essayerai de t’aider – je sais bien ce que ça fait, de survivre en équilibre.)»

Quinn aimerait lui dire, à Galathée - que ça va aller, que tout ira bien, qu’il n’a pas de raisons de se montrer inquiet, pas avec lui. Mais comme d’habitude lâche face à lui-même il s’esquive –  encore un vieux réflexe défensif. Dire vraiment ce qu’il pense est toujours trop difficile. Il faut trouver autre chose.

« N’empêche… Ça doit pas être facile à gérer ce genre de truc. Comment tu fais ? Euh… Tu n’as jamais eu de problèmes à l’école ? »

On dirait que Quinn se raccroche comme il peut aux mots. On dirait qu’il se donne du mal pour faire la conversation. Pourtant, ça l’intéresse vraiment, de savoir. Oui, Galathée l’intéresse – pas seulement à cause de (grâce à) son aura trouble et son charme indéfinissable. Il y a quelque chose d’autre – mais Quinn ne saurait dire quoi.
Et pour une fois, ça ne le gêne pas, d'être dans le flou.

« Je vais commander les cafés pour qu’on puisse discuter. »

Ca nous fera déjà ça de moins à penser.


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Lun 19 Déc 2016 - 1:30
avances aveugles
ft. quinn
Silence – les rôles s'échangent et c'est à toi de te figer dans l'attente de la sentence. Tu as le souffle accroché dans la gorge et le rose coincé au creux des joues (mignon) avec la candeur inassumée d'un gamin qui joue davantage qu'il ne le pense sur un lancer de pièce.

Face, répudiation – teinte seconde de l'effroi, dont tu sais capter les nuances en dépit de leur morsure : tâtonner sans cesse, se saisir des choses pour ensuite les lâcher, tout ça représente un certain danger que tu peux difficilement nier. Peu sont ceux qui ont la hardiesse de s'exposer quotidiennement à ce genre de risque, et tu n'as pas (ou plus) la force de blâmer les autres.
Pile, pitié – une pitié toute en miettes grises et amères, gorgées d'une charité qui se veut sincère mais qui t'apparaît un peu haute, un peu feinte, un peu trop trempée dans un paternalisme qui te fait horreur.

Gardez-la, votre pitié.
Je veux pas me sentir misérable dans vos yeux.
Je refuse d'être réduit à un gosse à qui on doit tenir la main.


Et puis, exceptionnelle mais pas impossible : tranche – acceptation sans condition. Tu oses souvent l'espérer, et plus qu'il ne le faudrait ; tu te permets de demander, pour quelques rares fois, à ne pas te heurter à cette seconde de silence déconcerté, à cette raideur dans la mâchoire et à ce pli dans le coin des yeux qui précèdent toujours un petit mouvement de recul, même inconscient. Tu te permets de demander, pour quelques rares fois, le droit d'être égoïste. Tu te permets de souhaiter que les gens se demandent, pour quelques rares fois, non pas seulement ce que ta présence dans leur vie va changer pour eux, mais aussi ce que ça va changer pour toi.

Est-ce que tu le droit d'exiger ça de Quinn ? Est-ce que tu as le droit d'en demander trop, de vouloir croire à encore un peu plus de clémence derrière cette différence des apparences et des convenances qui a déjà commencé à vous lier ? Tu l'ignores – mais tu te plais à espérer peut-être naïvement quelque chose de différent de ces grands yeux un peu las qui ont l'air d'en avoir vu plus qu'ils n'auraient dû. Tu espères et tu attends, des suppliques dans le regard. Ne fuis pas.
Mais Quinn ne fuit pas. Quinn rit – pas très fort, juste assez pour faire danser ses boucles d'oreilles contre ses mèches d'ébène et réchauffer l'air avec ce soudain accès d'innocence qui fait naître de nouvelles couleurs au creux de ton cœur. Quinn réduit l'insurmontable à un "que ça" – à un "tous les deux" qui te ferme doucement les yeux et t'incline légèrement le visage vers la table pour dissimuler l'accès d'affection prématuré que tu sens poindre en toi – mais qui ne cache pas le sourire timide et brillant de reconnaissance qui te fend le visage.

Merci ...

Tu aimerais dire tellement plus, mais les mots se bousculent et basculent contre tes lèvres aussi sidérées qu'un pécheur à qui on a accordé l'absolution. Juste ... merci. Merci de comprendre, merci de ne pas reculer – merci de te charger de commander avant que j'oublie encore qu'on vient d'en parler.

Tu acquiesces du chef sans trop rien dire, à la fois par peur de tomber dans une ronde de merci un peu ridicule et pour te donner le temps de celer un peu ces bribes d'enthousiasme trop puéril qui commencent à t'embarrasser.

J'essaye surtout de noter les choses avant de les oublier. Sur des papiers, ou en faisant des mémos sur mon téléphone ... Parfois même en écrivant sur ma main. Mais comme une fois sur deux je perds mes papiers ou j'oublie de checker mon portable ...

Tu t'autorises un soupir agacé au souvenir du nombre incalculable de fois où ce scénario s'est produit.

Disons que je fais de mon mieux mais que ça ne suffit pas toujours. Et oui, ça m'a posé beaucoup de problèmes à l'école ... C'est un peu galère de suivre un cours quand tu as oublié ce que le prof a dit vingt secondes plus tôt. Du coup je ne peux pas suivre de formation en "présentiel".

Et tu dessines les guillemets avec tes doigts, contrarié d'avoir dû employer un terme un peu trop scolaire à ton goût faute d'un meilleur équivalent – dont tu es sûr qu'il existe.

Enfin, je ne sais pas si ... si tu étudies aussi à la Pricefield Academy, mais comme je n'y suis que très peu souvent ça expliquerait pourquoi on ne s'y est jamais aperçus avant.
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Mar 27 Déc 2016 - 1:57
We will never be afraid again
ft. Galathée

Galathée parle – son existence volatile glisse écume insaisissable - petite musique en forme de mots fragiles comme des éphémères – et Quinn se dit comment fait-il ? Comment fait-il pour ne pas se laisser étouffer par le vide ? Comment fait-il pour porter à bout de bras le manque ? – le néant, après tout, est lourd comme une plume.
Regard fuyant – c’est lâche ce que tu fais Quinn.
Peut-être que si je détourne les yeux, je ne verrai plus tous ses problèmes - car je ne sais pas comment faire moi- je ne sais pas ce qu’on dit ni comment on le dit - "Je suis désolée ?" "Ça va aller ?" – des mots vides des mots creux qui sonnent mal qui font mal comme du verre qu’on brise comme un trop long soupir - je ne sais pas, parce que je suis en marge des gens en marge de toi
Et pour la première fois depuis longtemps je crois que j’ai envie de la franchir cette frontière de m’aventurer un peu dans le monde que j’ai quitté volontairement aller vers la vie aller de l’avant (oserai-je ?... Je les déteste tous eux et leurs paroles trop légères eux et la façon dont ils sont méchants et vils et mortels l’air de rien ignorants abrutis totalement étrangers à la souffrance eux et la façon dont ils blessent écorchent et tuent sans jeter un seul regard à leur victime à leur proie – oui, vous êtes tous détestables, et je vous hais du plus profond de mon être, de tout mon corps, de toute mon âme, avec le moindre de mes pores, avec le moindre centimètre carré de mon organisme pourri jusqu’à la moelle je vous hais, je vous abhorre, je vous répugne, je vous exècre pour toujours et jamais jamais je ne m’approcherai - vous ne m’approcherez plus vous ne me toucherez plus, jamais, jamais, jamais - )
Galathée je pense – j’ai envie de le croire – que tu n’es pas comme eux – parce que tu es dans l’entre-deux – le diligent intermédiaire entre moi et le monde (est-ce que je peux te demander de m’accompagner un peu, le temps de réapprendre à exister ?)

Prière silencieuse.

« Je vois. »

Qu’ajouter ? (Tout a déjà été dit). Pour Galathée Quinn n’est sans doute qu’un nouveau visage trop nébuleux – un nouveau prénom un peu trop long – un tas de signes de formes et de couleurs trop compliqué à peindre à dépeindre (à assimiler) – une silhouette un peu trouble comme le français a dû en croiser des dizaines des centaines des milliers peut-être – des silhouettes aux yeux grands ouverts aux bouches ignorantes trop pleines d’interjections de plaintes et de condescendance – Quinn les entends les « Ooooh mon pauvre ! Ça doit être tellement difficile à vivre ! » « Moi je pourrais vraiment pas ! » Ben non vous pourriez pas l’empathie c’est toujours tellement compliqué c’est tellement compliqué de se mettre à la place de quelqu’un d’autre l’empathie c’est définitivement pas humain
Quinn ressent une profonde empathie pour Galathée
Mais qu’ajouter ? Sans sonner ignorant, sans sonner plaintif, condescendant – comment se montrer – comment être – gentil ? Comment ça se dit, déjà, qu’on compatie ? (huit lettres toutes enchevêtrées que Quinn n’arrive décidément pas à démêler).
De toute façon, Quinn, il ne sait pas parler – ni pour compatir, ni pour s’attrister (ni pour rien du tout).

« C’est pratique n’empêche d’oublier tout comme ça. Comme ça, si quelque chose de nul arrive, hop, en vingt secondes, t’y penses déjà plus. Non ? Enfin… Je suppose ? »

Quinn se retient de toutes ses forces pour ne pas se gifler.

« Bref » - toussoter pour dissiper les maladresses pour chasser l’ineptie – dissimuler l’erreur comme des débris – « c’est impressionnant d’avoir continué les études malgré ça. En plus dans un pays étranger. Je t’admire je dois dire. »

Quinn enfonce ses ongles dans le bois de la table – c’est toujours la même chose quand il est trop sincère – il panique – tout peut s’écrouler – à tout instant on peut l’attaquer – c’est fatiguant, d’être aux aguets constamment (c’est effrayant, de s’exposer au regard des gens).

« Non c’est pas possible qu’on se soit croisé là-bas parce que moi je – je suis pas scolarisé. Je travaille en fait. Dans un fast-food… Voilà. Bref. »

A la crainte s’ajoute la honte. Feu douloureux au niveau de ses joues. Quinn détourne à nouveau le regard – Quinn c’est lâche – il fuit très loin des yeux de Galathée, dans l’obscurité bien rangée de son sac à main. Il éloigne le français de lui en posant entre eux un dossier trop ordonné.

« Faut que tu signes des papiers. Enfin… Si tu es d’accord pour qu’on habite ensemble. »

S’il-te-plait.
Quinn ne croit pas au destin – il ne croit pas à la magie – il ne croit en rien – mais cette fois il ne peut s’empêcher de croire en Galathée.
Galathée et son aura de douceur incertaine – ses yeux paisiblement fuyants – sa quiétude inquiète. Galathée comme une projection de lui-même en plus douce, plus délicate, plus belle, plus sensible – Galathée dont il a envie de saisir la main pour ne plus la lâcher.
S’il-te-plait – tu veux bien rester avec moi ? J’en ai marre – j’en ai marre d’être seul – d’être dans le noir - d’avoir peur des gens, tout le temps -  on se connait à peine – mais j’ai besoin de ton imprécise humanité, de ta fugace fragilité, de ta gentille instabilité – pour réapprendre à exister.

Je ne dis rien – je ne laisse rien paraître – la suite en équilibre sur la pointe de ton stylo.
Un rayon de soleil tourbillonne dans l’écume de vos deux cafés.
© 2981 12289 0

hrp : tu peux conclure dans le prochain post !!
Désolée si il reste des fautes et que c'est bizarre (je devrais vraiment arrêter de répondre en étant crevée)
Invité
 
Invité
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Ven 13 Jan 2017 - 17:29
avances aveugles
ft. quinn
Le temps d'un instant tu redoutes un peu fébrilement d'en avoir trop dit (d'avoir mal dit) – suffisamment pour lui donner l'envie de reconsidérer un choix en équilibre sur les quelques lettres d'un "je vois" qui signifie peut-être moins que ce que tu crains. Les vieilles insécurités sont si difficiles à chasser, pareilles à des tâches de sang sur un drap blanc dont on ne se débarrasse jamais vraiment – mais tu ne t'attendais pas à les retrouver soudainement dans la voix de Quinn, à les entendre détremper les notes d'un drôle d'optimisme dont tu n'es plus en mesure de faire preuve depuis longtemps. Tu restes pensif une seconde, renvoyé à tes propres interrogations – celles qui t'ont toujours taraudé – est-ce que tu as le droit, dans cette vie-là, d'avoir peur d'oublier alors que tu exiges de tout oublier de cette (ton) autre vie ? – tu restes pensif une seconde de trop, une seconde que saisit Quinn pour reprendre ses mots avec un embarras qui te serres le cœur – et tu entrouvres les lèvres d'un air désolé, tu voudrais dire quelque chose de rassurant, avouer que tu as simplement été un peu trop surpris d'entendre trouver du positif même infime là où tu n'as plus la force d'en chercher et un peu trop gêné d'admettre que tu n'es pas bien sûr de savoir si au final tu peux (dois) considérer qu'oublier est une bonne chose – mais tu ne le fais pas. Tu n'as pas l'occasion, pas plus que tu n'as l'envie de lui refuser ce repli, ce semblant de rien n'a été dit. Au lieu de ça tu souris et tu murmures des merci un peu rosis qui finissent par se muer en une petite mine chagrinée devant les aveux qu'on leur fait – tu restes là avec un oh contrit dessiné sur les lèvres sans trop oser rien dire et (lâchement) à demi persuadé qu'à cet instant précis Quinn ne cherche pas – ne veut pas – qu'on s'épanche qu'on s'interroge – alors tu ne dis rien et tu regardes sans vraiment la voir sa retraite au fond de son sac comme un enfant coupable sans bien pouvoir t'empêcher de te demander si tout ça – cette déscolarisation prématurée pas tout à fait assumée – se lie se relie à ces yeux las du monde las des autres et à cette semblance tout en ambivalence certainement pas bien tolérée dans le regard trop obtus de ce monde – mais un bruissement d'ailes de papier devant toi fait taire ta curiosité.

« Faut que tu signes des papiers. Enfin… Si tu es d’accord pour qu’on habite ensemble. »

Un énième sourire te fend les lèvres – tout doux tout empli de lumière comme il n'y a que toi pour en faire – alors que tu hoches la tête avec reconnaissance.

Merci.

Tu ne sais pas vraiment si tu remercies Quinn pour une chose en particulier – merci pour les papiers, merci de ne pas t'être enfui, merci de m'avoir donné une chance, merci de – merci d'être différent des autres – peut-être tout à la fois – tu ne le sais pas vraiment mais c'est sûr de toi que tu saisis le stylo que tu faisais danser nerveusement entre tes doigts il n'y a pas si longtemps de cela et que tu scelles de quelques traits d'encre une (votre) promesse pleine d'inconnu et d'espoirs silencieux.


· FIN ·
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