Boniface Mnémosyne Lange
flat Minase Iori - THE iDOLM@STER
A cette réponse, on reconnut que c'était une véritable princesse puisqu'elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse, pouvait avoir la peau si délicate?
Surnom Princesse Pâquerette qui parfois se transforme en Poucette vu sa taille. Âge Dix-neuf ans. Date de naissance 25/12/1997. Lieu de naissance Vianden. Nationalité Américano-Luxembourgeoise avec des origines Polonaises. Occupation Lycéenne. | |
mental
" Cette plante ne fleurit pas, mais on peut dire qu’elle est fleur tout entière, tant elle est parfumée de la tête au pied ; chacune de ses feuilles vaut une fleur, pour les senteurs qu’elle répand dans l’air. « C’est ce qu’il me faut, se dit le papillon ; je l’épouse. » Et il fit sa déclaration.
La menthe demeura silencieuse et guindée, en l’écoutant. À la fin elle dit : « Je vous offre mon amitié, s’il vous plaît, mais rien de plus. Je suis vieille, et vous n’êtes plus jeune. Nous pouvons fort bien vivre l’un pour l’autre ; mais quant à nous marier… Sachons à notre âge éviter le ridicule. » "
Les roues crissent, tu apparais, toute fardée, toute poudrée dévorant goulûment le lointains de par la fenêtre du boudoir. Pensive est ta tenue, rêveur ton maintient. Ton crayon de papier valse entre les doigts de ta main gauche pendant que ta main droite sur la couverture d'un carnet dès plus simplet somnole. Tu te recueilles une fois n'est pas coutume au confins des méandres de cette pièce étouffante.
La compagnie n'y est point permise, tu t'autorises en effet une entrevue toute particulière avec l'extérieur, l'intimité de tes rapports avec ce dernier devenant ta priorité première en ces moments là. Le plancher éperdu de douleur gémit encore du passage de ton trône, mais toi fière régente n'y prête guère plus attention que cela. Tu ne te meus qu'au nécessaire sans fatiguer ton corps plus qu'il ne le faut.
La vérité se mettra à nue sans crier gare.
Comme à l'accoutumé tes canines toujours avides de met délicats s'emportent et font couler le premier sang d'un duel engagé depuis un moment déjà en ton intérieur. Tu t’illumines d'une aura léonine. D'un bond tu extrais ton royal séant de sa prison ouvragée t'essayant à une pâle copie d'un numéro d'équilibriste. Sans pouvoir soutenir du regard plus longtemps ta personne flagellant ses pauvres membres je dû me résoudre à te porter secours.
Impudent que je suis je ne su comprendre que je venais de violer tes dernières parcelles de liberté. Voilà une semaine qu'il m'est impossible de te voir, ne serait-ce même te croiser. Parfois je damne l'ignoble noirceur que tu dois prêter à mon âme. Il en émerge de mon être des bribes du souvenir de cet instant. Juges-tu nécessaire toute cette rancœur ? La pitié ne peut-elle s’appliquer en mon cas ?
Accorde moi ton pardon.
Je t'aime. Princesse je t'aime et cela me ronge. Je pourris de l'intérieur tant j'occupe mes secondes, mes heures, mes jours à glorifier ta sainte image. Arôme printanier, délicates effluves de blé blond et senteur d'herbe fauchée relevée d'une douceur de rose. Tu exhales des parfums frais et légers qui ravive en nous l'essence de l'innocence. Il me revient la frayeur d'un regard entaché d'ambre qui était tiens. Ho mon Dieu, que l'on m'absous de ce que je vais déclarer par suite. Martyr, je t’idolâtre sans demander mon reste, je me décompose à l'écoute de la musique de tes gestes, je voue un culte à la coquetterie de tes rapports avec autrui. J'adule ton dégoût pour la monotonie et l'impétuosité de ton train de vie.
Ô ma douce marotte ivre de pouvoir, tu marqueras d'un fer rougeoyant les terres qui t’accueilleront. Aie pitié je ne souhaite qu'humblement voir s'écouler ta coiffe d'ébène entre mes bras larmoyants. Je ne tiens plus. Ouvre toi, cesse de voiler tes si rares mots , déblatère comme le premier sot que tu rencontres, exprime toi comme bon te semble. L'on te déclare fragile de santé sans te consulter, accepteras-tu cela encore longtemps ? Je désire ardemment ta joie. Voilà sept jours que tu ne cesses de m'obséder.
Princesse vie.
Irascible amour que tu portes en ton sein bercé par des complaintes vestiges de songes à présents éteints.
Pécheresse.
Irritant ta gorge par le claquement incessant de ta langue tu oses encore répudier tes larmes. Tu ravaudes maladroitement ton âme fatiguée par les chavirements de tes humeurs. Offense que font tes mains en l’accomplissement de ce travail.
L'hypocrisie ravage ton être, qu'il est laid de ne pas arriver à les faire devenir honnêtes. Tu parais, gesticules et trébuches, abîmes donc le marbre du Créateur il ne te sera que plus reconnaissant de pouvoir rire des melliflus baumes que tu t'appliques.
Tu souffres et ton cœur en sourit, las de devoir voguer au gré de tes envies il ne se tient plus qu'aux bords de tes lèvres. La nausée de ses balades fais couler aux creux de tes reins des sueurs froides. Tes jambes convulsent, tu craques. Ton corps compose alors au rythme de tes sanglots.
Tu relâches et tu sapes ton travail, ton souffle peine à retrouver son calme. Que tes inquiétudes se tarissent, on sonnera une fanfare sépulcrale quand ta bière passera sous les rayons d'une lunes aux rondeurs boréales.
Je vois que le couchant du soleil concasse avec force la monotonie de la grisaille. L'azure du ciel ne me devient plus qu'un lointain souvenir. Le temps passe et sur moi tombe les entrailles du crépuscule. L'horreur d'un tel spectacle me ravit toute candeur.
La plume fébrile arrache avec avidité les lambeaux de la chair du papier. Te reconnais-tu en cette façon emplis de sadisme de traiter le fidèle outil du romancier ? Les trois Grâces célébreront ton talent pour le vers et la prose et l'ode en ton nom émergera du cadavre de la vierge. Les flatteries du Goupil te perdront.
Princesse nous nous ressemblons tant.
Le silence sonne le glas des espoirs immatures. A présent coule sur tes mains le violine du ciel de minuit. Les astres parent la voûte céleste d'un millier de splendeur. La solitude ne te sied guère.
De toute ta magnificence tu te mettras à guider le monde.
Et pourtant tu n'en restes pas moins hideuse, ricanant devant ceux que tu dégoûtes. Le prestige de tes actes s'entache par l'obscénité de tes propos. La bohème minaude, tes joues rosissent. Elle n'est plus à cacher cette abjecte relation que tu entretiens avec elle. Toutes deux parcourant l'herbe grasse au petit matin, outrageusement vêtues d'un simple manteau de chair.
Tes passions te dévoreront.
Princesse tu n'es qu'amour pour ton prochain, susurrant à tout à chacun les folles envies de tes ardeurs. N'importe qui peut éteindre le feu qui t'étreins, te libérer de la cage de soie de tes drapées, se lover contre ton bassin fébrile. Tes baisers sirupeux ont le goût du nectar. Tu t'amouraches de manière si simplette du divin génie.
L'on t'ornera du laurier des empereurs faisant gesticuler ta carcasse meurtrie par la lame enfoncée dans ton dos. Les trompettes raisonneront quand le peuple brandira bien haut ta tête enfoncée dans un pieu. On se souviendra de toi, comme de l'éternelle catin qui fit s'abattre dans nos chaumières les maux du Paradis.
Réfléchis encore au sens de ta quête, il serait regrettable de ne pas trouver en toute fin une compagnie agréable pour l'expression dernière de tes râles.
J'en viens à avoir en horreur l'affection que j'ai pour ta personne.
Princesse, je crois que je t'aime. Quelle infamie que je commets en agissant ainsi ! Mais je ne peux m'en empêcher.
Je pense oui ... Non je ne pense plus et tout cela par ta faute, car je t'aime Princesse. Je n'occupe plus mes journées qu'à cela, t'en rends-tu comptes ? T'imagines-tu une seule seconde ce qu'est l'enfer de mon quotidien en l’absence de ton sourire, de tes larmes, de ta colère. Tu es mon sucre d'absinthe et ma pipe d'opium, rigoles donc de mes si maladroites métaphores.
Nous nous unirons sous le regard envieux des anges.
Ils moquent mon pathétique état, s'étonnent de l'importance que je nourris pour toi. Ils émettent à longueur de temps quand mon regard se porte vague des suppositions insultantes. Je le sais, toi, tu ne ries pas car tu portes en compassion ma gangrène et récoltes à mains nues la biles que je déverse. Je ne veux plus te revoir.
J'ai mal.
Non Narcisse tu te trompes c'est elle qui a grand mal de te lire en ce jour frabieux. Parce qu'elle tombe de si haut, sa maigre carcasse s'enfonçant dans des profondeurs aussi sombres que le coeur des Hommes.
Narcisse tu n'es plus.
Tu l'as A-B-A-N-D-O-N-N-É-E.
Que ton âme se consume en Enfer pour,
L'éternité.
Narcisse,
Elle marche.
Pas forcément longtemps, mais suffisamment pour omettre au reste du monde son "affreux fauteuil roulant" comme elle aime à l'appeler.
Oui, enfin.
Ils disaient qu'il n'y avait plus d'espoir.
Elle, y croyait.
Aujourd'hui elle a dix-neuf ans, légalement parlant. Par ta faute elle ne veut plus qu'en avoir quinze.
Elle répète à tue-tête à qui veut bien la lire vouloir rester une enfant,
pour toujours.
Et elle relit encore et encore ton affreuse lettre d'adieu.
Elle veut te répondre Narcisse.
Même dans l'au-delà.
Elle t'attendait Narcisse,
Elle préparait le jour où elle t'aurait dit oui.
Pas un seul n'a su attirer son attention après ton passage.
Plus un seul ne pourra paraît-il.
Elle t'écrit chaque jour quelques lignes maladroites et caresse si souvent un peu timidement du bout de ses doigts ton portrait.
La différence d'âge ne l'effrayait pas Narcisse.
Elle t'aime, elle.
Tu lui trouvais un charme à ne pas pouvoir parler,
mais il nous semble à présent l'entendre chaque soir se lamenter.
Elle te pleure encore Narcisse.
Disparais, une bonne fois pour toute,
je t'en supplie.
derrière l'écran
JEU SUI 1 PR1CESSE
VOTRE PR1CESS