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Corpus Ebria [cecil][r16]
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Sam 23 Déc 2017 - 10:37


Il y avait des jours
Où les choses s’accordaient bien

C’était reposant
La journée apaisante

Après une semaine monstre
Il n’y a que des mauvais désirs

Un week-end tranquille
Les boissons qui pétillent dans la tête

Et dans ce verre se plonger
La solitude la noyer

Cette vie l'oublier
La vie le quittant

À cette solitude l'accablant
À chaque instant le tenaillant

Ce verre jamais vide
Et les yeux assoiffés d'espérance

De cette vie d'exil
Dans ce verre se plonger

La solitude la noyer
L'accoutumance la vérité

Les espérances sont pauvres
Et on se noie dans ce verre car la vie est triste

Au festival des têtes brisées
On boit jusqu'à la mort jusqu'au matin

Par habitude des désillusions
Par solitude et par dégout

Mais lorsque rien ne va
Il suffit de lever les yeux

Sortir la tête de cette quintessence
Et échapper à cette misère

Car elle se tient là
Dans les vapeurs d'éthanol

Inconnue déesse aura de paradis
Qui vient calmer la douleur à vif

Qui fait agoniser le cerveau
Plongé dans des lessiveuses

Cette terre est sa tombe
Il ne peut la quitter

Elle seule est sa lumière
Qui ce soir le fait rêver

Et dans l'ivresse d'un verre
Il trouve la force de l'accoster

Bonsoir madame.
Il n'aime pas les phrases d'accroches
Il n'arrive pas à situer son âge
En voyant vos cheveux je me suis demandé, lequel de nos deux à la plus belle chevelure.

Il est vrai
Qu'il s'agit d'une bonne question

Mais il n’y a rien dans les beaux yeux de cette belle inconnue
Hormis un étrange regard

Une voute céleste vaste comme un continent
Peut-être que ce qui a bougé au fond

N’est autre que l'écho
De la surprise et de la méfiance

Cecil
 
magnolia
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Cecil
Corpus Ebria [cecil][r16] 180611105736849475
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Mer 27 Déc 2017 - 16:12
Son œil bleu s'accroche aux silhouettes de mercure, qui la brûlent à tous les angles, à la chaleur des bars anonymes qui oublieront son visage. Oublieront l'urgence viciée de sa peau et oublieront ses mains d'argent, glissées là au secret de tout, comme on se faufile au jardin dans un bras d'interdit : au nom de la faim qui tire le ventre. La foule oubliera le port brûlant de sa tête, discret comme un oiseau-tigre qui ne se sait pas, et l'arrondi charmant de ses épaules, l'obscénité de ses jambes, dévoilées par la corolle d'une robe éphémère : la foule doit oublier. Sinon, comment pardonner d'avoir nimbé son visage rare comme la nuit de ce charme ouvert et sans calice ? Pour ce soir : elle est « madame », les lèvres perlées d'alcool. Ça la fait sourire de la risette des midinettes de trente ans.

‹ Bonsoir. › Assez jeune pour minauder, et assez vieille pour avoir les cils lourds de concupiscence : Cecil ne craint pas la lumière, et sa blondeur dévoile une nuque facile à séduire. Son rire sort comme une éclipse et meurt dans la foule. ‹ C'est vrai, que vous avez de beaux cheveux. › C'est vrai que tout est beau ici : elle est éblouie par l'angle de la mâchoire, son ventre trop blanc s'éveille aux basses fréquences, secoué d'une onde qu'elle s'est trop fatiguée à ignorer - jusqu'aux racines, de la forteresse : l'autre dans son ombre ne tient plus de l'innocence de ses hanches. Elle reste un peu silencieuse, pour se donner le temps d'être fascinée. ‹ Vous êtes beau ›, elle rit comme si elle avait toujours eu la voix claire et dévoilée, ‹ pardon, je voulais le dire dans ma tête. › Mais comment ne pas le dire au ciel : taire le hâle de Séville et garder à elle, cet azur qui balaie les océans et les châteaux d'Espagne, plus, encore - l'ombre à son pied d'une vie révolue, qui doit lui faire tendre les bras pour le garder au chaud. Avec ces jambes-là elle ne sait plus comment protéger : elle veut se tendre autrement pour le faire, c'est irrésistible comme l'ouragan. Son doigt tapote un verre qu'elle a déjà vidé. ‹ Vous m'invitez quand même ? Comment vous vous appelez ? ›
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Jeu 28 Déc 2017 - 21:12


Avec l’appétence et ses suppôts
Loin de l'asphalte froide et des esquintées effluves

Embaumés par l'encens des larmes
Ils se lancent dans un tango

Lorsqu’au bar il est comme un éventail agité
Avec elle la chaleur du beau soleil d’Espagne

C’est aimable, vous l’êtes aussi.

Finir la nuit en compagnie
D’une belle blonde à l’identité brumeuse

Visage à la chevelure de séraphin
Elle cache en elle un refuge sauvage

Dans les rameaux imbibés de liqueur
C'est sa voix qui résonne jusque dans la nuit

Elle semble si près et lointaine à la fois
Et son éloge dans l'obscurité

Comme le vol d’un oiseau
Ondule dans l'air assoiffé

Vous pouvez tout me dire, il n’y a aucun soucis.

Comme l’écoulement d’un fleuve
Qui passerait d’elle à lui

Que l'on prononcerait tout bas
Des murmures tragiques ou burlesques

Choisissez ce qu’il vous plaira, je m’occuperai du reste.

Une pinte élégamment présentée
A ses lèvres délicates son sourire est abonné

Il prend la pose devant son objectif
Pour un périssable moment arrêté sur le vif

N’oubliez pas qu’il faut boire avec parcimonie.

Ils ont tous les deux depuis trop longtemps
Cédés aux belles sirènes des sangrias rosées

Les âmes dans l'état d'un typhon
Dévorés nectars étaient si grisant

Sur le pont du navire frénétique
Ils tanguent et chavirent

Être en état d’ivresse
Donnait l’exultation et la liesse

Alors tout le temps, au quotidien
Jour et nuit, jouissez de ces biens

On s’enivrait souvent pour tout
Un peu beaucoup voire trop

Il faut électriser ses envies profondes
Car les vies sont courtes et s’achèvent vite

Diva coma qui embrasse les lèvres
Des soiffards appâtés par ses rêves

Felix et vous ?

Ne pas se laisser emporter
Par la marée des désirs

Ne pas se laisser noyer
Dans les abysses du plaisir

Elle avait une audacieuse aube
Les jambes capricieuses à l’air

Les lèvres lorgnant sur les philtres
Le regard comme le flambeau d’un phare

Vous voulez vous amuser avec ?

Il détache ses flots et ses cordes
Qui sont comme des vipères qui s’échappent de cette tête folle

Sentir un parfum de lavande
Qui émane tout autour de lui

Comme un splendide bouquet frais
Qu’on a cruellement arraché à l’aurore

Boire une étoile et demie
Griser son cœur un peu plus

Voler le Nirvana
Comme si le lendemain pouvait trépasser

Peut-être que vous me laisseriez toucher les vôtres ?

Brouillard d'Absenthe
Irisé par les visages gais

Rencontre avec sa nouvelle amie
Espièglerie qui danse dans ses yeux

L’iris en kaléidoscope fou
Joie tendre qui sommeille

Mais un appétit féroce de la vie
La solitude fatiguée d’avoir trop trainé


Cecil
 
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Cecil
Corpus Ebria [cecil][r16] 180611105736849475
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Avatar(s) : le batteur / la reine - OFF | baptiste radufe (irl)
Dim 31 Déc 2017 - 2:25
Mais c'est vrai, n'est-elle pas belle : les iris ouverts comme des bras blancs de dévouement, immenses pour un vertige d'homme, le visage séraphin tout éclairé de son innocence ; ne trace-t-on pas des incendies obscènes sous son épiderme à lui conter sa splendeur bafouée, rugissante dans le creux des reins. Ces amandes rougeoyantes qui ont faim de sa finesse : ne sont-elles pas pour elle. ‹ Merci › n'est pas un mot qu'elle prononce très souvent : elle donne, beaucoup, beaucoup. Et elle sait, d'un éclair de ce visage outremer, qu'elle lui dit merci, d'avoir envie de se donner encore. ‹ Alors je vais prendre un kir royal s'il vous plaît. › Elle fait valser la parcimonie sur un battement de ses cils, innocent et qui se sait bien, de quelqu'un qui en a trop tous les jours - la parcimonie sous les ongles et la parcimonie dans les os, Cecil s'est cassée ce soir : ne sait plus comment réfléchir. Un rossignol de gratitude s'ouvre sur son cœur, blanchi de manquer des coups de sang, et qui fait presque roucouler des larmes lucides à ses yeux apaisés de la nuit. Sur ses lèvres maquillées se trace la ligne douce d'une petite dévotion, chaleureuse et triste de bonheur, elle veut se faire toute petite, toute petite à son pied, toujours tendue à ce soleil là. ‹ Je m'appelle › le mensonge se retient sur sa langue, et puis une faiblesse de papier, lui fait changer d'avis : elle veut briller une fois. ‹ Cecil. Enchantée. ›

Une fleur d'alcool naît dans son estomac, douce et qui a besoin de chaleur pour grandir. Elle prend des racines très aisées dans ses veines encore presque vierges, et s'ouvre des pétales jusque dans sa bouche. Laisse dans les joues le goût fleuri et adipeux des interdits aux artères de verre : Cecil se sent d'être n'importe quoi, à la nuit obscure d'elle-même, tout au bout de lui - sa tête est toute retournée de ces fissures, d'où coule une folie trémière des passions, qui la couronne si joliment. Elle n'approche pas de l'astre, elle n'en a ni l'arrogance ni l'audace : c'est déjà assez d'en recevoir des œillades de soleil et des compliments bleus au creux du cou. Elle veut baigner là et pencher toute sa déférence de tendresse, lunaire et égoïste, écouter ce que les hommes beaux ont à se faire souffrir. Mais on l'invite plus près : la surprise a une chasteté d'aurore sur son regard, et elle entrouvre les lèvres comme on tombe des nues. ‹ Je peux, c'est vrai ? Bien sûr, bien sûr que vous pouvez. › Bien sûr, bien sûr, elle ferait tout ce qui plaît dans les cours d'Espagne : elle s'approche et fait mieux qu'Icare.

Ses doigts sont lourds de l'eau : Cecil se repaît inlassablement des rivières. Elle ne lui a donné qu'une main pour ne pas faire savoir trop vite qu'elle est prête à se noyer. Entre ses phalanges de petit mensonge, Felix court où ça rayonne pour les gens comme lui ; dans son cou, ça sent l'hibiscus chaud et un rêve de cologne. ‹ Vous sentez bon. › Vous sentez bon les souhaits secrets et les envies taries, Felix, vous sentez bons les bras qui veulent se tendre à vous : vous devez toutes les tomber mais ce n'est pas grave, Cecil est là pour le sol de toute façon, un faucon de désir a dévoré sa dignité. ‹ Et vos cheveux sont très doux. › Cecil lève sa nuque à l'aube : ses épaules sont au repos d'un feu docile, Rosine sage se perche à toutes ses jalousies pour un comte Almaviva. La quiétude de son sourire découpe toute sa nuit de stupre. ‹ Qu'est-ce que vous pensez des miens ? › Ne sont-ils pas si doux - et ne méritent-ils pas vos mains ?
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Lun 1 Jan 2018 - 15:53


Un doux bonheur sans batifolage
Sans folie sans prise de tête

Charmé jusqu'à la moelle de l'âme
D'être ici là avec elle avec toi

Exactement à minuit
L'heure des vilaines bêtises

Par ce visage il se trouvait
Face à un fort inaccessible

Rempli de mystères cachés
Par de profondes eaux troubles

Instinctivement il pensait
A de merveilleux murs à escalader

Comme une reine éloignée de tout
Des barrières épaisses et des pièges ingénieux entre les deux

Comme c’est particulier, Cecil.

Sur un dernier soupir il range son regard
Pour porter à ses lèvres un précieux talisker

Il tente de dissiper les insinueuses vapeurs
Mais trop tard elle lui a volé son odorat

L'alcool rentre et l’éventre de toute part
Nimbant les cernes vitriolés de stupre

L’espace les nippe comme s'ils étaient d’éther ou nus
Pendant que Bacchus curieux les guette

Mais ca me plait.

Ses yeux cristallins où vibraient des néons
Mais trop tard elle lui avait volé ses yeux

Cette vue ne le lasse point
Nourrie par une admiration secrète

Il a beau faire l'amour à ses belles prunelles
Aucun trait imperceptible, caché par un voile satiné

Vos mots me font vraiment plaisir.

Ses cheveux blond cendré ravivaient son cœur
Mais trop tard elle lui avait volé ses sens

Un geste un regard une douceur
Il s'avance vers elle pour l'attraper

Ses mains sans rien dire
S'animent poussées par la passion

Il avance dans ses sentiers lisses de toute vague
Il s'y perd comme Alice dans sa forêt

Perfide cou qui l'envoute
L'appelle et le somme de plonger

Les sirènes sont des crapules des abysses
Mais il plonge corps et âme dans cet océan interdit

Il remonte in extremis
Son cœur qui bat dans sa tête le prévient des frontières pour l'instant condamnées

Il rebrousse alors chemin l’air un peu dépité
De cette précipitation dans laquelle il s’est jeté

Les vôtres sont très do...
Il recule comme pour annoncer une horrible nouvelle
Voilà un bien vilain nœud que vous avez là !

Par une belle nuit comme ça
Quelques mots et quelques rires

L’ennui qui bascule par-dessus leurs têtes
Qui se retrouve enfermé en prison

Cela ne sert à rien de couper l'arbre maintenant
Ses racines se sont enfouies trop profondément

Alors il tresse des couronnes avec
A ces racines qui se tordent sous ses doigts

Mais si ma main reste ainsi accrochée à vous…Cela me va.

Il cherche un chemin de traverse
A la recherche d'un soupçon de friandise

Un dévorant inopiné
Les fringales folles qui ressurgissent

Pour d'incroyables sages folies
Qu'on étoffe de milles et une petites lubies

Comment résister devant son air charmant
De ses bras forts qui vous entourent et vous protègent

Si vous me permettez de rester ainsi proche de vous, Cecil...

Plus près, il caresse sa nuque
Du bout du doigt, de sa main affamée

Un cou intact et blanc de toute souillure
Sa personne lui sirote les yeux

Elle est une attraction sans fin
Un baiser bref et avide déposé sur cette terre

Et sans perdre une moindre seconde
Il s’enivre de Cecil toute entière

Cecil
 
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Jeu 4 Jan 2018 - 17:49
Qui doit connaître le vallon d'amour qui s'étire entre ses psaumes, qui entend les éclaboussures liturgiques de son ruisseau probe : personne, personne dans ce secret toujours verdoyant, sauf les doigts sur un verrou nacré au revers de sa nuque ; personne, personne ne connaît les jambes de dévotion de Cecil au pied des saules. Ses ombrages de verdure se tendent à la providence des mains qui veulent d'elle tout à coup, comme les fleurs se tendent au soleil et comme les hommes lèvent la nuque vers l'amour ; sa larme de bonheur naît dans un mensonge bienheureux, au sang bien rouge et aux hanches larges : elle ne fait rien, elle ne fait rien, elle ne garde sur ses lèvres que le sourire entendu des cieux dévoilés, Felix l'a trouvée au pied de ces jardins-là. Pour pécher bien tendrement à l'ombre des orangeries, restez, restez près de moi.
Une nébuleuse de miel sur ses lèvres, et un arum blanc éclot à ses hanches : que personne, personne ne connaît.

Sa main va contre son col, pour trouver un chemin battant de son nom, voir si elle a une petite place pleine et sournoise aux charmes des jugulaires ; une colombe chaste et sans patience s'accroche à sa poitrine et a soif de l'humanité limpide : claire de vie et renversée d'amour sur les étoiles, à la mâchoire de Felix comme au lac des montagnes, où l'air est pur et si beau d'erreurs d'homme. Un baiser vert l'a faite gentille et a percé un puits d'attentes entre ses côtes, d'où on lui demande d'être très jolie et d'être tout à coup très aimée, à onze heures du soir, onze coups d'amour sur sa tempe, onze soifs de baiser sur sa bouche, onze fois une langueur de camélia entre les hanches, là où elle ne sera jamais tout à fait elle et où il ne peut y avoir d'enfant : une seule caresse du bout des lèvres, et tout le bouquet de son regard pour lui. ‹ Est-ce que vous voulez rester avec moi ? › Là où il fait blanc et où on vous a toujours attendu, Felix, un bougainvillier d'amour à votre chemise : en fait l'emmènerez-vous avec vous, lorsqu'elle noue ses jambes aux vôtres et que ses silences voilés en parme sont pour vous ; on n'attend que vous là où on vous aime si tôt.
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Sam 6 Jan 2018 - 16:11


Elle est d’un calme réconfort
Une mortelle adorée presqu’une reine

Il voit déjà tout de son corps tous ses contours
Et sa mémoire apprendra chaque leçons chaque secret

Son visage désormais lui apparaît
Lorsque qu’il ferme les yeux

Tout disparaît devant son feu
Elle fait vibrer craquer faillir

Pourquoi je ne le ferai pas ?

Il n’a d’yeux que pour elle ce soir
Il l’encense puis veut crever sous ses baisers empoisonnés

Il s’accroche éperdument
Aux fines branches qu’elle lui tend

Cecil elle a si faim de la vivre
Toute cette vie qui résonne affranchie

Sous ses yeux qui l’ensorcellent
Plaisir charnel, il ne veut qu’elle

Dans son voile de flanelle
Surpiquée de mille et un mystères

Mais peut-être préféreriez-vous un endroit plus calme qu’un bar pour que je vous tienne compagnie.

Les mots deviennent inutiles
Lorsque les corps parlent

Car ils ont dans leur langage
Une sorte d’universalité organique

Il suffit de tendre l’oreille sur les cœurs les pulsions
Pour pouvoir cadencer les succions sur le bon rythme

Les bouches n’ont plus besoin de vomir leurs mots
Car leurs langues nouées ont soif d’autre chose

Ils n’ont plus besoin de jouer leur comédie ici
Le prochain acte est ailleurs et prometteur de grandes actions

Et pour eux cette nuit est la première
Il prendra de son enveloppe l’essence nécessaire

Ses lèvres sur les siennes aspireront sa pulpe
Étoufferont tout malheur et récolteront le miel sucré

Dans le bouillon de leurs sueurs
Et dans une explosion infinie de saveurs

Il embrassera sa peau pour recueillir la douceur
Et lèchera le piment de ses lèvres fiévreuses criantes d’avidité

Et il boira à même la source le nectar de son péché
La femme un animal son être pour la nuit

Poser au creux de ses seins ronds
Un million de baisers damnés

Et sous la caresse de ses mains
Réchauffer bruler sa peau satinée

Que la faim tous les deux les dévorent
Et comme deux sangsues consument leurs deux corps fiévreux

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