caractère

Le Chien aime les humains, mais n’aimerait pas en être un. Trop compliqué à gérer. Relations et sentiments, ce n’est pas sa tasse de thé. Elle préfère mordre les gens qui menacent ses petits réincarnés. Elle préfère n’être qu’un animal, avide de caresses et de mots doux, dans les bras des enfants qu’elle a jadis sauvé. L’animal peut pourtant être sauvage. C’est une mère tapie dans l’ombre, un cauchemar qui arrive toujours à point nommé. Elle n’appartient à personne, elle appartient à tout le monde. Intelligente, et observatrice, elle n’hésite pourtant pas à fondre sur les dangers, quitte à s’en retrouver blessée. Mais Le Chien, sous sa multitude de noms, est tenace, violence dans ses actes quand vient l’heure de ne plus trembler. Courageuse, et pourtant butée, elle en oublie parfois sa condition de magnolia. Elle oublie parfois qu’elle peut faire peur à ceux qu’elle veut à tout prix protéger. Alors, elle pleure dans la nuit. Pénitence de son crime, pour avoir échouée à les rassurer.

Sous sa carcasse bien protégée, la poilue est un cœur d' artichaut. Il faut dire qu’elle ne fait pas grand chose pour le cacher. Son amour pour l’autre est incommensurable. Elle s’ oublierait pour lui, si tenté qu’elle en oubliait sa mission première. Protéger et sauver. Mais sa raison prime, et la traque, chaque nuit, peut recommencer. Rarement, quand elle est blessée ou pour se faire comprendre de ses frères quand vient l’heure de parler, elle prend la forme d’une femme. Elle préfère les femmes Le Chien, elle les trouve plus rassurantes, plus douces, plus belles. Elles font moins peur aux enfants, et la nerveuse les adores, les enfants. Alors, elle l’ habille de beaux habits sa forme humaine, des habits un peu mystiques. Parce qu’il est rare qu’elle le fasse, et que malgré ses airs de corniaux affamé, la poilue possède une très grande fierté.