la 25ème heure Feat le manque, le doute, la nuit et puis...
Tout est fini l'inusuel est devenu l'habituel (pas vraiment) (Kye est revenu depuis) Tout n'est pas rose sous le ciel (tout est même plutôt noir) On porte l'uniforme à manche courte depuis combien de temps...? L'amertume d'être obligé de côtoyer le FBI (bien parti pour rester maintenant) La déception de ne pas être la figure paternelle rêvée (mais ça fait un bail ça aussi) C'est juste que cet été dans l'enfer il y avait aussi eut la rédemption. (faire les cents pas à l'hôpital pour tomber sur une curiosité) Curieuse rencontre, secrète entente pacte d'émerveillement entre un adulte et une enfant. Elle avait des sourires qui lui avait presque rendu sa médaille de papa-substitue Elle avait des mots, un peu trop gros pour son poids plume, un peu trop sage dans le sens un peu trop éveillé à ce doux carnage qu'était la continuité d'un souffle non destiné, de prime abord, à passer son premier été. (et elle en avait passé beaucoup depuis)
C'était de ces miracles de chaque jours, et même si le monde paraissait en flamme parfois, et même lorsque tout le monde s'était mit à tourner en rond, il y avait encore son rire qui pouvait s'élever, bordé d'une barbe-a-papa collée aux lèvres toute en apesanteur. (lorsqu'il n'avait pas pu regarder Molly dans les yeux en la croisant avec sa maman il avait pu plonger les siens dans ceux de Précieuse) Il avait pu jouer oui, à être ce mec bien tout en contorsionnant un peu les lois (pour être un mec bien) transformer la prison de fer en cage doré. La petite fille lui racontait des escapades interdites, des amours éphémères, comme si de rien n'était. Parce que c'était ça, sa vie, et qu'elle, dans une grandeur qui manquait cruellement à Jean, l'avait accepté tel quel, à vouloir la vivre tout simplement.
Maintenant qu'il y repense, elle avait bien raison, de pas se préoccuper de tout ce fatras dont les adultes croulent sous. Malgré les piqures, malgré les bips sonores répétitifs des moniteurs, malgré les coups de téléphones au postes, malgré les fausses remontrances fasse à ses désobéissances : quelle force de volonté de vouloir continuer.
ça fait deux semaines déjà mais ça ne passe pas. c'est pas la première pourtant, il ne l'a même pas vu. Il n'est pas allé à l'enterrement non plus, trop de travail et puis, il n'avait pas envie d'en parler. (pas envie que ça se sache) Il riait toujours fort, il faisait toujours ses blagues. Il attendait chaque jours le confort d'un chez lui vide d'autrui pour s'abandonner sur le canapé et juste, Pas pleurer non c'est au delà de ça, juste regarder le temps qui passe sentir les pensés blasphèmes le traverser. (ça l'avait jamais secoué autant auparavant) Elle n'a pas passé celui-là.
C'est encore plus rageant de n'avoir rien pu y faire non plus, on aurait dû être en Novembre déjà, bientôt décembre, et toujours cette chaleur écrasante présente. Jean claque la porte de sa voiture, il sort les lunettes en carton de la poche de son blouson et, après les avoir enfilées, jette un rapide coup d’œil au ciel. Bientôt...bientôt la fin il l'espère, il n'y a plus qu'une légère encoche sombre dans le recoin du soleil, mais elle était là hier, et avant hier, et avant hier. Il abaisse son regard et range ce nouvel outil de travail. L'impatience d'enfin passer à autre chose au poste le taraude, toutes ces histoires étaient en train de hanter ses nuits, et, avec la perte de cet être cher à présent, ses croyances se trouvaient littéralement en miettes à ses pieds.
Salut comment ça va ? Bien et toi ? ça va ça va le blabla usuel, il n'est pas d'humeur mais Jean est plutôt bon menteur quand il en a envie. Posé sur sa chaise il ouvre le premier tiroir de son bureaux pour sortir son carnet et
Il frappe du poing sur la table en fer, se redresse, fait le gros dos, il s'apprête à l'apostropher plus violemment, histoire d'essayer de le secouer. Il a vraiment, vraiment pas la patience en ce moment de faire affaire avec des petits merdeux junkie c'est vraiment le cadet de ses soucis et bientôt il ira croupir illico presto sur un lit en fer mais ça l'empêche pas d'être sur les nerfs face à ce sourire téméraire (une telle provocation). Il s'apprête car glisse d'entre la fente de deux boutons froissés de sa chemise, une petite chaine d'argent. (double bâton fin et brillant) L'un sur l'autre, il l'a met par habitude ses derniers temps plus que par protection. Néanmoins le regard du clodo qui accroche cette lumière dont Jean répudie un peu les bienfaits ces derniers temps, il ne l'aime pas non. (s'empresse de ranger ce détail gênant et de se redresser d'un air de dire 'non j'ai pas à m’essouffler pour toi je passe le relais') Mais l'autre illuminé semblait s'être éclairé de cette révélation et sans attendre ne serait-ce un peu de retrait de Jean, le voilà à tirer sa laisse en fer qui emprisonne ses poignets, juste assez pour lui attraper le bras, se redresser et murmurer, un doute, une idée ? Jean n'en était pas moins reparti en l'ayant repousser avec dégoût. Il ne doit pas y penser s'est rien ça va passer. La moutarde lui est monté au nez que lorsqu'il l'a vu le "soir" même, sortir comme si de rien n'était bah voyons retrait de plainte, alibi bien arrangeant, la totale. Ce jour là il avait frapper fort dans les bouteilles dès que possible. (quel job de merde, quel dommage qu'il l'aime autant) (quel dommage aussi qu'il n'ait aucune ambition) mais ça il n'aime pas y penser non plus, il préfère le laisser brûler dans un coin de pensés.
Sur son carnet est posé un petit mot adresse heure simple et efficace. (il n'aime pas repenser à ce qu'il à fait, une fois que la colère est redescendu, une fois que le faux soir est venu) Il l'attrape rapidement, le froisse et le jette à la poubelle. Il avait céder aux sirènes du désespoir, il n'en avait parlé, encore une fois, à personne. (ça fait pas chic type, de côtoyer la vermine lorsqu'on en a envie de causer) Irresponsable de jouer avec le feu, il ne sait même pas pourquoi il ne s'était pas confier à Kye sur le sujet. Enfin si il savait, parce que Kye ne faisait pas parti de cette Amérique là dont il vient, celle des secrets mesquins, celles des nuques brûlantes sous le soleil et du visage baissé sur les chaussures vernis, de l’Amérique du silence lorsque sonne l'angélus. Lui même ne se considérait pas totalement de cette patrie là, et ça, c'était un problème bien plus profond encore. (un problème auquel il n'avait pas pensé depuis longtemps) mais ça fait sens dans le fond, il se justifie comme ça, de pas aller comme tous les hommes pieux pleurer ses péchés dans les jupes d'un prêtre ou curé.
Il avait obéit à la règle du jeu, épinglé le symbole étrange -un demi-cercle sur un rond et...ok non il ne veut même pas chercher à comprendre- contre un mur décrépit de banlieue. ça lui avait pris plusieurs jours bien sûr pour se convaincre de faire ce faux pas. Maintenant l'adresse l'heure, la journée passe vitesse grand V, pas de carambolage dans la réalité il faut croire -ça se faisait plus rare maintenant que l’éclipse semblait sur le point d'enfin se barrer. Chez lui il n'y pense pas trop, tout ce que ça sous-entend d'enjamber d'aussi visible barbelé. Il mange, il se change, il ne réfléchi pas, non il se force à ne penser que point par point, manger, se changer, glisser son arme dans le dos parce qu'il est peut-être désespéré mais pas fou non plus. Sa peine n'aura pas eut la totalité de sa raison non plus.
Jour en nuit (il parait) Lorsqu'il monte les escaliers de l'immeuble désaffecté. Pas âme qui vive lors de l'ascension (enfin deux trois paumés effondrés de-ci de-là une piqûre dans le bras, c'est tout comme un décor). A la bonne hauteur, trois coup contre une porte à la peinture écaillée. Jean remonte son pantalon en attendant, à peine a-t-il le temps d'accomplir le geste que la porte s'ouvre sur une obscurité vacillante. Entre qu'il entend. Une seconde d'hésitation mais il obéit, tendu comme pas permit. La porte claque derrière lui, deux pas vif en arrière, une main en arrière, il détail dans l'ombre juste à côté de lui le fameux (l'énergumène).
Cette pièce est un vrai taudis, mais de ça il n'est pas surpris, son regard froid ne décroche pas celui de son interlocuteur, il n'est pas sur de regretter d'être venu, après tout il ne mérite pas mieux en tant que croyant expatrié du royaume de tous les autres bénits.
....Un vrai palace..... ahah
Ah, non, en fait il ne se sent pas prêt pour ce genre de conversation, les mots sont à peine sorti et l'ambiance étouffé du lieu c'est un peu trop pour lui. Il tend une main vers la poignée, le visage pâle malgré les couleur rougeoyantes dont les bougies les habillent.
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PTDR merci cecil pas merci:
Dieu
myosotis
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Sam 23 Déc 2017 - 17:27
24 heures avant la nuit
Je dis viens. Je te dis viens à moi. Et ne t’en fais pas je sais attendre. J’ai attendu si longtemps au fond de cette carcasse de chair, de cette pale,excuse humaine. Je t’ai dis comment venir, et je sais que tu viendras.
J’ai vu de mes yeux la faience fêlée de ton âme et la rage bouillonnante sous les craquelures. J’ai vu le tumulte de douleur et de peine et d’injustice et de rage que tu ne sais pas cacher. Car tu ne t’en cache pas Jean. Tu ne m’as pas dis ton non. Non. Tu m’as simplement ouvert ton âme. Alors je sais. Une croix comme une clef pendue à ton cou. Comme un pendu la corde au gosier tu traines ce souvenir qui te pèse sur l’échine et d’étouffé et t’aveugle. Et je sais qu’alors que tu frappes sur la table, que tu cris,que tu me repousse; tu te caches. Tu fais beaucoup de bruit pour rien, Jean. Tu masques les details sous des grand éclats et des mécaniques roulants. Mais tu ne peux pas te cacher de moi. Apollyon. J’ai vu l’adoration posés aux impies icônes, j’ai vu l’idolâtrie factice dans laquelle tu étais entrainé. Tu as cessé de croire. Jean. Mais tu es en proie au doute. Hérétique, certes, mais je vois ta haine et finalement nous sommes si semblables. Blasphème ambulante, saleté d’hellebore. Pourtant ta verve pourrie et ta rage comme une fange dans tes tripes m’intrigue et m’attire. Jean tu t’es perdu mon enfant, tu as peur je le sais. Jean tu serais mon plus beau trophée.
Dieu à la fenêtre brisée, sans vitre, observe le monde des hommes sous ses pieds, sous ses yeux, sous la fumée de sa cigarette qui embrume le monde. Le soleil encore moqueur et rougeoyant comme un demi-sourire auxquels ses lippes font echo. Étrange phénomène, présage malicieux ? Une instance divine pour toi qui est le guide de tes protégés. Tes fleurs bleues frémissent sous le ciel rougeoyant comme des tournesols perdus sans leur soleil. Tu te souviens des eclipses et de la peur qu’elles provoquaient en ce temps. Les eclipses terrorisaient les hommes inconscients qui venaient en tes jupons chercher le réconfort, la lame de ton couteau pour les libérer de la peur. Maintenant l’homme pense savoir ce qu’est une eclipse. C’est la science mon nouveau dieu scande-t-il. Et pourtant, regardez les frémir et pleurer et gémir quand ils ne peuvent expliquer que le ciel les boudes.
Les hommes sont inconscient quand ils ont peur. Les hommes ont peur quand ils sont perdu. « Entre. »
Et tu n’es qu’un homme Jean.
« Je suis un homme de simples besoins. » la voix résonne dans la pièce délabrées qui s’effondre çà et là. La voix sonne et comme un gaz toxique s’épand et rempli tout l’espace. Dans celle de son invité, il reconnait le rire apeuré, celui qui cache le malaise derrière l’attaque. C’est les crocs du chien maigre qui brillent dans le noir. « Et mieux que moi tu sais que les hommes dans mon genre ne restent jamais au même endroit. »
Tu bouge nuit et jours dans cette ville fourbe et mystique que tu parcours sans cesses. Parfois t’en allant revenant tu ne te pose jamais. Tu ne dors jamais que d’un oeil car. Tu te sais en danger constant. Dieu des hommes tu es un homme à abattre. Et tu as tant de choses à faire avant de te retrouver la face dans la fange. « Mais assieds-toi donc, puisque tu es là. » geste vague vers les caisses en bois qui jonchent le sol poussiéreux.
Tu me prends pour un clown alors je me retourne vers toi, embrace l’image de l’épave humaine devant mes yeux, plus déchirée encore que la dernière fois. Tu tombes comme une loque à chacun de tes pas je le vois et tu as la peur au ventre. « Ou tu te défiles déjà ? » Tu me prends pour un rebut de ta société pour un de ces types qui ne sait que gésir la bouche ouverte dans cette cage d’escalier les bras troués de peine et les pupilles mortes. Mais tu n’as aucune idée de ce que tu invoques petit apprenti sorcier inconscient ce n’est pas le pâle demon auprès duquel tu cherches consolation. Mais Dieu qui t’ouvre ses bras.
Apollyon
hellébore
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Mar 26 Déc 2017 - 15:55
la 25ème heure Feat du doute des hommes et des dieux et surtout des nuits...
Il n'en faut pas plus. La provocation est un outil dont Jean connais bien les ficelles, cela fait parti de son métier. Au delà de celui-ci c'est aussi le seul outil qui se retourne aussi souvent que pensable contre lui. Bien qu'il n'est pas au courant de la clarté que tu possèdes à son sujet, Dieu, dieu que tu as raison !
La furie fulminante, les grands éclats, les rires mesquins tout comme ceux liés à une confiance en soit fabriquée de toute pièce ; étrange mascarade pour l’œil extérieur, qui comprend sans mal la honte enfouie que procure les secrets, imbriqués dans chaque pan de cet être que l'on prénomme Apollyon, pas Jean. Bien sûr, l’appât est gros comme une maison, mais comme il dirait lui-même : plus c'est gros, plus ça passe.
La vérité étant que suite à tes mots, il ne lui reste plus que deux mauvais choix à effectuer, l'un d'eux ayant le malus supplémentaire d'admettre qu'Apollyon n'est que le masque de l'homme qu'il est.
Un aveu de faiblesse somme toutes, que Jean n'a jamais de sa propre volonté donné en pâture à des inconnus, d'autant moins lorsque ceux-ci font parti de ce qu'il considère comme de la vermine dans son jargon. Il lâche la poignée. (A dieu, c'est le grand plongeon) Mais ne va pas s'asseoir pour autant.
Laisse tomber la provoc', je suis venu, ça en dit déjà long. A la place, il fait mine de prendre vraiment le temps cette fois-ci de parcourir la pièce du regard, puis d'en faire le tour, sa main non dominante dans la poche de sa veste pour se donner un air plus décontracté qu'il ne l'est. Enfin...
évidemment, il a envie de parler mais la tâche est difficile, son regard se fixe sur une bougie au sol à la flamme fébrile.
Un homme simple...au vue de t'en allure, j'en doute fort. Les hommes simples ne sont pas des hommes dans ton genre qui ne peuvent jamais rester au même endroit. ça coule de source.
La défiance reste sa seule arme, pas pour blesser non, tu as l'air au dessus de ça au vue de ton état, à part te cogner bien dans le mille de le trogne peut-être mais ce n'est pas le sujet de sa visite, la cogne. Sinon il ne se serait pas donné tant de mal.
L'arme en elle-même c'est de te faire parler à chaque fois qu'il ne peut pas, sur chaque sujet qu'il n'a pas le droit d'amener de lui-même dans une conversation bancale sans risquer d'abîmer Apollyon, et que lui reste il ? Au-delà de lui ? Gratter sa propre métaphore, c'est tout comme une mutilation mentale ; tout comme l'on décape une vieille croûte pour découvrir dessous un paysage pastorale à l'huile bien morne, mais qui après l'effort, parait criard. (tout comme le contraste de sa nuque, brûlante sous le soleil, et les mains de ses parents résolument glacées, emprisonnant les siennes)
Jean doit faire preuve d'un effort considérable selon lui pour réussir à abandonner la petite flamme dans le but de recentrer son attention sur toi, un homme qui décidément, aime son mysticisme. Le même constat que celui de son souvenir d'enfance surgit dans sa conscience : l'air est lourd et étouffant, il a beaucoup trop chaud, et pourtant tout son corps est crispé dans une froideur exemplaire ; dans l'attente, toujours la même, de celle dit-on qui récompense la patience, mais qui, ironiquement, n'a jamais récompensé Jean d'autre chose que de châtiments.
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Dieu
myosotis
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Dim 4 Fév 2018 - 19:24
24 heures avant la nuit
Crois tu que tu m’impressionnes ? Dans tes poings tachés et tes airs forts aux creux desquels pourrissent la peur Crois-tu que je ne la vois pas ? Que je ne la sens pas ?
Elle est partout la peur, elle se mêle à la haine et la prend par la main car elles sont soeur, elles sont amantes et incestes; elles naissent des mêmes choses. C’est la rage dans ton ventre qui hurle comme un chien Asséché le coeur de celui qui refuse de croire Hérétique, blasphème : ta même existence est une insulte à ma grandeur. Une insulte à ton sang. Et j’ai peut être de la peine pour toi. Un semblant de peine comme celle qu’on offre à celui qui s’est perdu, qui s’est compromis. On disait des pêcheurs qu’ils étaient les brebis.
Jean tu n’es plus que la carcasse je suis la charogne.
Ses yeux suivent du regard les doigts dont la caresse abandonne la poignée de la porte, il mord un sourire carnassier qui meurt avant de naitre, le piège se referme peu à peu. il se délecte de ces petits tics qu’il avale par les globes, cette façon singulière de bouger (elle est singulière à tout homme) ce petit tremblement (de lèvres, des doigts, de ce qui lui reste d’âme) la dissimulation des mains dans les poches (sont-elle couvertes de sang Jean ? Quelques éclaboussures comparées aux miennes) Les regards qui fuient (je ne suis pas méduse, je ne suis pas serpent.)
« Peut être, peut être. Qui suis-je pour me connaitre ? Un homme simple si compliqué » offre t’il du bout de la langue comme celle d’un serpent. Les plis du sourire viennent griffer le bord de tes yeux trahissant l’age qui te guette; qui te prends et qui pourtant ne semble plus t’atteindre. Dieu tu n’es personne Tu es tout le monde Tu prend l’apparence de celui qu’on regarde à peine comme ça aveugles suffisants ILS ne voient pas bruler la grandeur au fond de cet oeil mort, de ce linceul de peau que tu portes, arbore comme le plus beau des costumes : Tim « Ça dépend d’où on se place j’imagine. » Les épaules se haussent comme les ailes de l’oiseau de proie qui s’apprête à fondre. « j’essaie de faire profil bas. Il m’arrive de me faire avoir ceci-dis… »
Regarde moi Jean, je suis le protagoniste ici tu es l’apparat tragique de ma grande comédie Quelle farce n’est ce pas ? Je déambule sur la scène, mon pas fait craquer le bois du sol de cette bâtisse en ruine, elle aussi peur de moi. Tu devrais aussi. « Mais assez parler de moi, ce n’est pas pour ça que tu es venu. » Je me laisse tomber sur un tas de caisses déposées dans un coin, la lame froide du couteau que je porte toujours voilées au yeux de tous, se collant contre ma peau qui brule l’entaillant presque. Je fais tourner entre mes doigts un cylindre de tabac, m’amusant comme si tout à coup tu ne m’intéressait plus du tout. Comme si tu n’étais rien, Jean. Alors que je vois.
Je vois
JE VOIS
La défiance la perte la peur la méfiance et la rage et le gout salé du souvenir qui racle la gorge et l’impie adoration des icônes qui tu rejettes. Que tu regrettes
Je vois à travers tes yeux et je cherche ce qui ce qui ce qui a ouvert les vannes, ce qui a pressé ton pas vers moi, précipité dans mes serres ô ma douce proie ma douce charogne.
« As-tu besoin de mes services, de parler ? Viens-tu chercher guidance? »
Et je sens, je ne sens rien car l’odeur est aseptisée les murs blanc et les visages vides. Au milieu de tout cela j’aperçois les bribes des paroles qu’on chérit les rires enfantins, les sourires. oh, voila. Oui voila qui fait mal Et mon sourire redouble de fange.
« Aurais tu perdu quelque chose de… précieux ? »
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Apollyon
hellébore
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Mar 3 Avr 2018 - 1:18
la 25ème heure Feat Dieu et l'homme qui de nuit se souvient du jour
ça dépend....ça dépend toujours dans ce monde il a pas tord le péquenaud. Sa désinvolture a pour attrait de le mettre un peu plus à l'aise. Jean a toujours préféré les hommes assez mauvais pour avoir l'audace d'être honnête, même si seulement entre les lignes. (c'est un comportement qui lui parle) Après tout, lui aussi tente de faire faussement profil bas ses dernières semaines.
Jean ne possède pas la culture qui lui permet de voir au delà des frontières. La philosophie est une inconnue qui ne l'aguiche guère alors ce ton doucereux, la langue qui claque et qui laisse les sous-entendues voguer de l'autre côté, il ne cherche pas à les observer. Il est tellement plus simple de tout prendre au premier degré, jamais trop questionner.
Les questions, ça lui donne mal à la tête, ça le fait chavirer en haut du mur. et s'il tombe...s'il se noie...s'il doit tout remettre en question pour rester à flot alors il sait quelque part que s'il s'agit d'une brutal chute, Jean ne cherchera pas à se sauver. (couler c'est bien aussi, c'est reposant d'abandonner) Quand on ne se souvient de plus rien tout du moins.
Est-ce que ça a encore de l'importance ? ça ne devrait pas en avoir.
Ce qu'il vient chercher exactement. (murmure-t-il pour lui même) Lui aussi sur ses mots à décider de s'asseoir, à l'autre bout de la pièce en face à face, sur le matelas étalé là. C'est plus simple si tu le prend de haut, c'est plus simple si tu as cette confidence là de ceux qui regarde vers le bas. Lui pose ses poignets sur ses genoux redressés, les mains accrochées l'une dans l'autre.
Mais tandis que tu continues et laisse tes mots parcourir la roche pour enfin y trouver la faille ses doigts se crispe, avant qu'il n’aplatisse ses paumes l'une contre l'autre dans ce geste distinctif, une seconde seulement, et les voilà à nouveau séparé, l'une à côté de l'autre. Proche, et pourtant si loin.
Évidemment, il pensait tomber sur un pauvre illuminé mais c'est un réincarné. (au fond...) Il n'avait pas pris la peine de regarder les derniers dossiers ajouté par ses rouge collègues. (est-il seulement dedans ?) Sans réponse, il n'est pas pris par ses émotions non plus si ce n'est celle de se sentir bafoué quelque peu (c'est secret tout ça c'est à lui et bien peu savent alors pas lui, il n'a pas le droit il n'a pas donné l'autorisation c'est tout comme un délit) Son regard placide, est froid comme l'acier polit.
Imitation, vision, ou identification. Peu importe... (quand bien même il fait peut-être fausse route, la délectation qui habite les traits de ce bien noir homme le verrou dans sa conviction.)
Il a déjà trop pleuré pour s'effondrer face au simple mot, une forteresse à eut le temps de se construire tout autour de celui-ci depuis. mais est-ce une raison ? Ce n'est pas un vrai confessionnal, il y a trop d'inégalités pour que celui-ci se déroule dans de bonnes conditions. Il est...si fatigué, il n'est pas venu ici pour devoir encore mettre en place un rapport de force. Tant pis. Il claque ses mains entre elles d'une petite frappe tel un "bref" sans vocalises.
...ne refait plus ça...
L'avertissement sonne plus las que de glace mais il s'agit du premier avertissement après tout, il garde sous le coude pour l'instant ceux plus bourrins et assassin. Sans tergiverser néanmoins il continue d'un ton plus chaud d'une voix plus abîmée d'un déglutis qui, même s'il a endormis une partie de ses sentiments, irrite quand même une part de lui.
...mais oui, elle portait magnifiquement bien son prénom, il y avait quelque chose de simple, vraiment, pas comme nous deux, quelque chose de brut et délicat, comme les pierres précieuses oui. Quelque chose qui repose, est bien plus efficace que l'oubli...Je pourrai...je pourrai oui...
Il se penche en avant, ses coudes contre ses genoux, et ses mains qu'il essuient doucement contre son visage, tirent ses yeux vers le bas, recouvrent sa bouche pour le faire taire. Le voilà Basset. Il pourrait y mettre le feu ça ferait hurler la morale mais oh que de douceur pour lui qui ne lui a jamais prêté bien attention de toute façons, à celle-ci. d'après les jeunes de nos jours il n'est jamais du bon côté de cette dernière de toute manière.
Mais Jean ne l'a pas fait, il sait qu'il serait plus heureux en le faisant, comme il a été plus heureux en tuant Jeanne à nouveau, mais ce n'est pas pareil. Pas la même guerre. Il veut bien se battre pour celle-ci mais il n'a pas les armes non, il ne sait pas comment la faire s'en s'enliser en terre. Comment gagner ce qui est déjà perdu ? Comment perdre sans se perdre soit même ? C'est terrible mais Jean a toujours, au fond, été mauvais perdant.
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Dieu
myosotis
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Ven 6 Juil 2018 - 19:10
l'œil du clown
Les braises sont sales et pleines de cendre, elles n’ont plus la couleur vivaces des feux de joie des grand incendies qui mangent tout sur leur passage.
Où est passée la hargne Jean ? Celle qui te prend aux tripes, qui t’exalte et te guide aveuglement ? Celle qui emplie ton pauvre corps d’homme ? Tu as l’air aussi vide que moi.
Mais pourtant rempli d’une chose de dégoutant, une chose qui prend la forme des mots lourds de larmes qui se coincent dans la gorge et qui tirent les yeux. Un chose qui colle ton humanité dans la poisse.
Je les connais par coeur ces émotions humaines, ce sont mes masques et mes perles : mes plus belles parures, je les connais si bien. Je ne les comprends pas.
Tu es là misérable, le cou tendu à moi comme si tu espérais que je t’achève.
L’artère tendue qui pulse à l’appel du sang, et la pomme qui déglutit laissant rouler les peines. Et cet os qui pointe à la naissance des cheveux.
La lame de couteau dans son dos chauffe contre sa peau fiévreuse, affamée. Du moins il l’imagine, s’il pouvait la sentir. Il ferme les yeux un instant (mais le prédateur jamais de ferme l’oeil) car il lui semble se souvenir de cette lueur d’extase et de douleur qui venait colorer les traits flétrissants de ceux à qui il coupait la gorge; il était le démiurge, l’artiste inégalé qui colorait carmin le grès des marches du temple et sa peau et leur peau et sa bouche et leur yeux.
Tu ne ressens plus rien, rien sauf la faim qui te dévore et le gout du sang.
Mais chut, chut, stop, du calme, respirons. Il serait idiot d’envoyer valser toutes les bienséances et tous les pièges que tu as tendu. Tu ne comprends pas pourquoi ils pleurent, pourquoi ils ont mal. Tu sais juste les cueillir quand tu les fais tomber.
Je pousse sa jambe du bout de mon pied, comme quelque chose qu’il ne faut pas trop ébranler comme quelque chose qui me dégoûte Comme on retourne le cadavre des chiens morts la gueule ouverte aux bords des routes. Sans un respect, sans un état d’âme.
la cigarette toujours brillante (peut être que la braise pour enflammer ce bucher que tu t’évertue a monter autour de toi, jean) la fumée roulant autour de mes doigt. Je déteste la tristesse, mais elle rend les gens (jean) faibles et malléables.
« Allons, allons. Tu n’y songe pas Jean » je lève les mains comme un moqueur signe de soumission « Pardon je ne peux pas m’en empêcher. C’est tellement plus facile d’aller cherche ce qu’on veut savoir. » Pas besoin de mots Pas besoin de confessionnal Je sais ce que tu as fais et me nourri de tes peines, celles que je ne peux avoir.
« Et quoi maintenant ? Un être disparait et puis la vie s’arrête ? Toi comme moi, nous sommes bien placés pour savoir que c’est faux. » un rire. Je ne m’approche pas de la bête qui lèche ses plaies, aussi calme soit-elle. Tout ça n’est que façade, tout n’est que façade. Le reste se concède aux yeux. Je tends une main empoisonnée mais je en souhaite pas me faire mordre « Nous avons appris que la mort n’est pas une fin en soi. Tu pourrais te flinguer de tristesse gamin, qui dit que tu ne reviendrais pas ? Encore et encore» Le sourire a à nouveau ce gout amère et sale, méchant et vide de toute substance. Car tu n’es qu’une carcasse vide qui portait autrefois un nom « et encore. »
Apollyon
hellébore
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Ven 6 Juil 2018 - 21:37
la 25ème heure Feat la nuit encore déité et l'humain jour cuisant dans sa parure
la sous-entendue pestiférée en question fait la morte. Il y a trop de subtilité dans ce geste pour que Jean la détecte, il n'y prête pas attention. ça n'a pas de sous-texte, pour en avoir, il faudrait qu'il te donne assez d'importance en cet instant et toute ton importance repose sur deux éléments : ta potentielle dangerosité (pas physique, Apollyon pense toujours pouvoir la maitriser elle) et le potentiel soulagement que tu peux lui offrir. tout ce qu'il y a entre est mis de côté, même ton dédain. Jean n'est ici que pour prendre après tout et il ne pense rien avoir à donner alors à quoi bon perdre son temps à faire attention à ce que tu penses de lui ? Lui-même ne pense pas grand chose de toi.
Non je n'y songe pas j'ai arrêté de dormir
ses doigts se sont raidis contre sa peau, son regard durci à l'encontre de ton indélicatesse.
Là est la problématique Il est venu sans savoir que tu avais l'un de ces pouvoirs. ça change la donne (lui qui n'a rien à t'offrir se retrouve bradé contre son gré)
Ton pardon est bien piètre et il ne rit pas. Qu'est-ce qu'il fait là ? Ce n'était pas ce qu'il imaginait il imaginait des métabullshit qui d'une façons ou d'une autre crieraient de vérité mais seraient tout de même assez vagues pour qu'il puisse en rire et faire comme si ce n'était rien d'autre que des métabullshit oui.
Mais si tu peux lire en lui Ses mains glissent de son visage le long de tes encore, alors la vérité fera bien plus mal qu'il n'avait parié. une vient le supporter, posée contre le matelas et l'autre te fait barrière en se pendant aux abord d'un de ses genoux, le bras en barrage sur les deux monts. Il n'a plus qu'à couronner tes mots en antagonistes venimeux pour avoir de quoi ne pas trop s'en prendre à lui même plus tard. (lorsque viendra le soir le vrai) Au fond maintenant qu'il y pense c'est tout aussi facile après tout n'es-tu donc pas que vermine ?
...et encore faudrait-il qu'il y en ait un, d'encore. Lorsqu'on flingue c'est du concret par chez moi, et on flique les pistes, on les suit à la semelle jusqu'à l'arrêt dudit coupable. Quand bien même il s'agit parfois aussi d'une victime. Son regard dévie malgré lui avec envie sur ta fumée qui monte au plafond, il ne sait pas où il veut en venir avec ça, à vrai dire, c'est juste son envie d'opposition, ta façon de parler l'hirsute, il ne veut pas que ça soit trop facile oui, à juste gober tout ce que tu dis tout est finit sur cette terre, rien ne survie au temps, peut-être est-ce là où il veut mettre le point, qu'il y en aura forcément un, après un encore, encore et puis un . Ouai la vie continue c'est bien ça qui trou le cul parfois tu penses pas ? Et puis, Toi comme moi comme tu dis, enfin en l’occurrence peut-être moi plus que toi, est bien placé pour savoir qu'il y a une différence entre ceux qui disparaissent, et la personne, ces précises personnes qui s'en vont. Chacun à ce genre de personnes....enfin...certain plus que d'autre. C'est vrai, que des gens n'ont personne... (et par ces mots il te vise et visse ses yeux dans les tiens)
Des Jean, comme il était avant, puis il avait eu peur puis il n'avait plus eut peur alors qu'il aurait fallut avoir, fallut profiter avant d'en être réduit aux regrets. Il prend une grand inspiration (plus un soupir) avant de reprendre (il avait eut l'espoir d'avaler un peu de cette fumée, il a la flemme d'en allumer)
...c'est là que tu vas me dire qu'il faut être plus grand que ça ? se détacher et même en dehors des heures ou je poinçonne, être un flic ? Gamin, c'est bien toi le gamin tient, à jouer au dur quant à ta gueule on peut facilement en déduire que t'a jamais rien perdu qui en vaille la peine. Ah, j'me demande bien qui est le plus triste entre nous deux...
Soit ça, soit t'as le coeur mort. Mais Jean n'est pas croyant à ces noires images des muscles aimant inexistant. Évidemment Jean qui, n'essaie que de justifier sa faiblesse : il a bien trop peur d'admettre celle-ci il préfère encore mieux rabaisser que s'élever. Au fond maintenant qu'il y pense c'est tout aussi facile de rester à creuser son trou jusqu'à tomber sur pire vermine que lui. S'il peut bien nourrir quelque chose autant que ça soit un conjoint blasphémateur.
codage par evil triangle.
Dieu
myosotis
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Sam 7 Juil 2018 - 15:56
24 heures avant la nuit
Dans l’arène il n’y a plus qu’un seul gladiateur, il semble que pour t’amuser celui-ci decide de s’étrangler avec ses propres tripes. Tu t’ennuie aux jeux et il s’évertuer à te tenir tête. Il semble qu’il s’écroule sous le poids des mots, qu’il se recroqueville comme l’animal mourant, souhaitant peut être se fondre sur lui même, se faire plus dur que la pierre pour ne pas subir les coups des palabres.
Ici la joute n’est pas aux poings, du moins pas encore. Il s’agit de se détruire du bout de la langue, de faire chuter l’autre, de se jauger comme deux lions de part et d’autre d’une cage qui tournent en rond sans jamais se sauter à la gorge.
Les idéaux de justice le font rire doucement. Si tu savais l’horreur de ce que tu contemples. Jean, il n’y a face à toi rien d’humain, moins encore qu’une statue de pierre. De coeur il n’y a que le vide dans un trou béant où on entend peut-être battre un echo. Si tu savais le sang sur ses mains, dans cette peau. Si tu savais comment la justice ferme les yeux à chacun de ses pas, peut être en serais-tu malade.
Il y a toujours un sourire sur cette face de mensonge, sur cette carcasse qui s’anime, celle qu’il a volé. Un sourire qu’il a apprit à parfaire, dont il a étudier tous les secrets. Un sourire d’homme. Mais chez lui tout sonne faux, comme deux morceaux de visage collés grossièrement le portait final est froid et impossible, abominables associations d’humanités volées. Il n’a rien d’humain chez lui. Il s’accroupie en face de toi, la posture comme celle du prédateur prêt à bondir, pourtant toujours assez loin Toujours aimable, calme comme l’eau stagnante et putride des mares en été.
« Oh non au contraire, je pense que c’est toi qui choisi d’être triste et pathétique. » Mais cette eau aux abords calmes est opaque, elle grouille de larves qui s’entredéchirent, de sangsues et de fange, sous sa surface lisse. « Qu’est ce que tu va faire Jean hein ? Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Que la mort arrête tout qu’après il n’y a rien, que ta Précieuse tout ces gens cessent simplement d’exister ? Qu’il n’y a rien que le grand vide et rien,rien, qu’ils disparaissent et qu’il sont insignifiants, juste un tas de viande morte dont on ne se soucie pas. Qu’est ce que tu peux y faire. Tu vas te flageller pour un pauvre tas de viande ? » pour lui il ne sont que ça. Et pourtant il doit les aimer, comme il t’aime malgré tout. Car vous êtes sa mission et son martyre. La braise s’affole quand il tire sur le cylindre de tabac, soufflant la fumée à ce visage comme il souffle ses mots. Il jette le mégot encore brulant et rouge aux pieds de Jean et se relève.
Quelque pas me rapprochent de la fenêtre et mon sourire fait echo à celui rougeoyant du soleil, mes yeux dans mon dos; je ne te laisserais pas bondir.
« Ce serait tellement plus simple hein ? Je ne propose pas d’alléger ta peine, de te donner des réponse, de faire de toi un gagnant. » Mon épaule vient rencontrer l’encadrement de la fenêtre dans un bruit sourd. Il n’y pas grands bruits si ce n’est les quelques plaintes et tristes litanies des sans vies dans la cage d’escalier. « Je propose une… Nouvelle perspective sur les choses. Un But. »
Les buts. Les buts sont bons. Les buts font avancer. Ils sont au delà de toute idée de bien ou de mal. Tout cela; ce n’est que des fables. Tu es une fable Jean, petit policier tu crois oeuvrer pour la justice. Dans ce monde il n’ y a pas de justice, seulement ce à quoi nous nous destinons. Et toi comme moi, nous sommes destinés à la grandeur.
Apollyon
hellébore
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Dim 8 Juil 2018 - 2:53
la 25ème heure Feat je sais plus, une déité, une armure cuite, la nuit, le jour, un peu des deux, du crépuscule ou de l'aube au choix
Prêt à bondir face à lui, Jean ne moufte pas pour autant, sa position ancrée dans la crasse sur laquelle est posé son séant. C'est sûrement une mauvaise idée d'avoir de moins en moins peur de toi, c'est cet éclairage sûrement, c'est peut-être aussi le fait que si tu voulais lui faire une nouvelle cicatrice pourquoi maintenant et pas avant ? Bien qu'il apparaisse tendu c'est bien en cet instant qu'il semble le moins sur ses gardes.
Il ne va pas se mettre à te contredire, pathétique ? choisir d'être triste ? c'est quelque chose qui lui correspond bien il estime. Bien qu'il rit avec facilité, Jean est le genre à s’attrister tout aussi aisément. C'est plus simple après tout, de dire à tout d'aller se faire foutre et de jouer au lucky luke, devenu luke : the poor lonesome cowboy qui se fit avoir par sa propre ombre.
Comme il n'a pas de brin d'herbe à mâcher, il rumine tes mots. C'est flagrant que tu les veux éperons, à picorer ses flancs. Mais aucun de ceux-ci n'ébranlent le pauvre Jean, ce n'est pas les bons vois-tu, que tu flattes de tes palabres en forme de cravache. Tu le sais bien, bien que la petite croix ne soit pas visible elle est bien là, sous le col, contre la peau. et vous aussi vous êtes bien là, amas de chaire nouvelle hantée par des mémoires anciennes.
Ce n'est pas ce qu'il veut, il ne sait même pas ce qu'il veut. Tu expires, il inspire, calme, peu dérangé par le nuage. Lorsque tu te redresses il te suit du regard, constate ta petite scène. C'est ton heure de gloire il s'imagine, un flic qui vient écouter ta sagesse d'illuminé (oh s'il savait). Alors dit, qu'est-ce que tu essaies de faire au juste là ? Ménager un effet ? ça le fait sourire malgré lui, il abaisse son visage face à la mourante à ses pieds et fini de l'écraser sous une semelle. Jean n'a pas peur d'achever. Il a déjà tué. sa barrière à glissé, son bras pend à moitié dans le vide, son coude toujours sur un genou. Le rire qui suit est peut-être sans éclat, au moins a t il le mérite d'être franc et de ne pas chercher à l'embobiner comme celui du chacal semble tenter de le faire. Il dira bien que c'est un rire pathétique, si ça lui fait plaisir. Jean reste un homme au service de la population.
Qu'est-ce que tu veux que j'te dise...je suis qu'un croyant qui pourrait user d'être un peu un gagnant. Il n'a pas la prétention d'être ce qu'il n'est pas Il n'a pas la prétention d'être, et bien, elle.
Jean relève sa semelle et attrape la clope entre deux doigts, avant de se souvenir qu'il n'a pas son cendrier sur lui, et de simplement la jeter plus loin dans la pièce sans plus se soucier du sort du déchet.
Je suis juste dans une mauvaise passe, Dieu ne semble pas bien m'aimer, j'veux dire je peux comprendre, j'étais sûrement bien plus bonne en femme, qui sait ? Plus personne, pense-t-il, il remonte son coude bien droit contre son genou, sa paume est à présent à hauteur de son visage, il le laisse en appuie contre celle-ci. Son sourire désabusé, à contrario de celui de son interlocuteur, est tout ce qu'il y a de plus humains, c'est une marque de fabrique chez lui. Je me suis dis "peut-être qu'écouter un démon quelques minutes, d'une façon ou d'une autre, marchera en ma faveur". Ah qu'est-ce que tu attends de moi de toutes façons ? que je te suive dans un quelconques plan ? Who the heck are you again ? Oh je sais, probablement un de ses gars qui pensent être l'élu ou des bullshit dans ce genre juste parce que d'une façons ou d'une autre, Dieu s'est levé un matin avec l'envie de jouer à la roulette russe, remplaçant les balles par des âmes...
A-t-il au moins de quoi blâmer Dieu pour ce fait ? C'est vrai, ça se rapprocherait plus de ce que pourrait faire satan, mais une fois encore, qu'est-ce que la belle (il suppose) Jeanne, aimé (supposément) de dieu, aurait pu faire en Enfer ? Si elle a le droit au ticket alors il imagine même pas ce qui l'attend... Il se rend soudain compte que c'est bien plus facile de te parler qu'à d'autre, c'est étrange, est-ce parce qu'il n'attend pas grand chose venant de ta part ? parce qu'il n'arrive pas à te voir plus haut qu'un vers sur l'échelle alimentaire ? C'est sûr, c'est plus facile de causer quand on se sent pas en danger. Jean clos ses paupières et réprime un bref rire. Il ne sait même plus de quoi il avait peur au juste en venant ici.
Ses doigts cendrés contre lesquelles sa joue repose, tapotent contre celle-ci, étalent la grise poudrière. J'espère que Précieuse ne reviendra pas, ainsi elle n'aura pas à mourir encore une fois. J'espère qu'elle restera belle et bien morte et ainsi évitera une nouvelle tristesse : celle d'être déjà décédée lorsqu'elle était une innocente enfant. Au moins J'espère mourir avant qu'elle ne revienne, si ça doit se passer comme ça ; ainsi, j'aurai le temps d'organiser une fête d'anniversaire au paradis, enfin, si j'y suis, mais peu importe, rêver un chouilla ne fera pas plus de mal que ça. Cette pensée rapide est bien douce, elle le réconcilie un peu avec toute cette farce qu'est sa vie, leur vie, à eux, les réincarnés.
...Mais je t'en prie, déblatère, sur ce merveilleux "but".
Honnêtement s'il le prenait au sérieux il pourrait croire qu'il essaie de l'embobiner au sein d'une secte au vue de son langage, mais Jean a un peu de mal à s'imaginer un gourou vivre dans un taudis, de sa propre expérience, c'est plutôt tout l'inverse. Alors, il n'y a pas de risque à jouer plus longtemps au jeu ? Oui parles donc, qu'il puisse rire enfin d'un autre que de lui-même.