A peine rentré, déjà sur le lit. Silencieux. Le monde évolue à travers son regard. Et pourtant rien ne pourrait laisser penser qu'il va bien. Que tout baigne. Pensif, rêveur, il regarde par la fenêtre.
Son regard est fixe et droit, telle une ligne sans début ni fin, il cherche le regard des gens, sans l'ombre d'un doute, il voudrait ce quelque chose, cet objet qu'on appelle le temps. L'amour qui porte à cet autre garçon, lui est sans doute précieux. Intime confidence que lui livre son coeur à son esprit. Malgré que jadis, il sû aimer un autre garçon. Un homme bien différent. Mais ça, cela relève d'une autre vie, celle qui s'est terminé quand l'amour n'était devenu que fleur fanée. Que simple malédiction d'un coeur aimant un esprit ignorant de propres sentiments de cet autre.
Regal, tu fus l'ombre avant d'être la lumière. Incidence directe de ta jeunesse. Métaphore innombrable d'un passé que tu sembles avoir quasi-oublié. Enterré dans le jardin de tes parents. Pour ne devenir qu'un soleil digne des teletubbies, trop gentil, trop différent.
Il décidait alors de se lever et partir en direction de la cuisine, se poser pour manger son goûter. Mais à peine, il dégustait ses petits bouts de chocolat, plein de partout sur un visage enfantin. La porte s'ouvrait. Pour ne laisser place qu'a ce passé que tu cessais d'oublier.
Ses yeux s’écarquillaient, ne laissant pas de doute. Le regard des deux s'entrecroisaient. Et seul un doigt venant de Reg' défiait le destin du monde, après quelques secondes de silence.
- Harland.
hrp : /
codage par evil triangle.
Harland
myosotis
Messages : 366
Pouvoir : destruction
Symbole : Piqure d'aiguille médicale
Occupation : Apprenti au cirque Arcadius / Bolosse
Joli le frisson des choses qui calcinent le long des crêtes du vent rougeoyante obscurité bleuie d’étincelles vies d’objets en éclatante perdition – jolie l’odeur de cuir et d’acier mêlés dans le mouvement ample et effréné de nos rédemptions embrasées – joli à pleurer ces écrans de buée lestés de souvenirs consumés de réalité – bye bye ma petite voiture d’enfant on aura bien joué tous les deux – c’est beau comme un poème c’est grisant comme un hymne -- la destruction de ce qui fut
le goût sucré du papier à rouler sur les lèvres les courbes sensuelles des volutes de fumée halos dilués d’émeraude – j’étais assis sur la banquette arrière et j’avais pas de cendrier – un trou dans la mousse on y plante le mégot mignonne petite fleur de cendre aux pétales consumés c’était joli ce début de vie – trop joli pour le laisser mourir
Liqueur aux effluves d’essence en guise d’ostie la prière complaisante d’une allumette miséricordieuse et alléluia !! Ça explose comme un requiem – symphonie grandiose des brasiers en résonance glorieuse sous la coupole du ciel – chœurs acres et rauques consommés d’effervescence incandescente – nuées crépitantes en mélodieuse décomposition – un épitaphe brûlant sur les lèvres : ci-gît ce qui a été.
« Allô les pompiers y’a un abruti qui a mis le feu à une carcasse de voiture à l’entrée de la décharge ouais ouais non non j’ai pas vu qui c’était sûrement un sacré con je vous jure ces jeunes de nos jours aucune retenue aucun respect !! » Amen.
Méfaits accomplis comme on dit – les mains maculées de cendre et le cœur gonflé d’étincelles – ces choses-là ça colle à la peau comme du damné sang et puis ça en a l’odeur – Harland démarre son scooter – si au prochain feu c’est rouge je rentre à la maison si c’est vert je vais cueillir Sad à la sortie des cours Orange – comme la mémoire des soleils crépusculaires – surprise ? – mon petit Trash tu es un génie de l’amitié c’est pas pour forcer ou quoi mais si j’étais pas moi-même j’aurais bien été mon propre copain on se serait tapé de bonnes barres quoique attend quand même je dois bien avouer que je suis grave chiant parfois et même carrément relou huuum ok friendship ended with myself
Le manoir s’épanouit à l’ombre de toutes ces petites histoires individuelles bourgeonnant vagues tâches délavées sur la fresque tortueuse de la mémoire – sempiternelle nécropole plantée de dizaines et de dizaines de cénotaphes – les croix comme des fleurs blanches et rouges gorgées de mélancolie tressaillent à l'horizon (réminiscences en bouquet ) Et sur les cimes de la forteresse éclosent en rubans tous ces fragments de vies passées auxquels les enfants se raccrochent – instinct de survie – Harland lui aussi a son petit ruban qui flotte au vent discrète bannière frémissante – six pied sous terre prennent racines les débris acérés d’un antique lien écartelé – peur insidieuse qui rampe à la façon des mauvaises herbes – une crainte sournoise qui se découpe en quelques lettres – toponymie du regret – et si il était là ? et si on se croisait ? et si je le croisais ? – Harland secoue la tête parce que c’est plus facile évidemment de fermer les yeux et de se dire que tout ça c’est trop loin hors de portée c’est même plus du passé ça fait partie d’une autre réalité finie terminée un temps révolu comme dans les contes rien qu’une petite histoire d’enfants qui résonne écho lointain à l’horizon d’une postérité aux contours flous distants étiolés – ça n’arrivera pas hein ? Les comptines c'est fait pour rester dans la chambre
Alors pourquoi il est là ? (Harland il voulait juste prendre un truc dans le frigo en attendant Joy – peut-être un yaourt ou genre de la ben and jerry's)(il avait juste faim) Mais il est là et c’est pas une histoire – c’est pire qu’un songe
« Regal ?! »
C’est pire qu’un songe – parce que c’est vrai, parce qu’il est vrai, Regal – le silence d’une douceur lointaine brouillée par la distance – illisible Regal inconnu comme un livre oublié définitivement hors de portée
(tu peux encore fuir Harland ; tu peux fermer les yeux sur les signes terriblement confus et laisser courir le souvenir vague blessure trop diffuse pour ravager précisément tu peux courir loin d’ici et enfermer tout ça quelque part la honte le passé la douceur ce nom-là tous ces trucs là comme des vieux papiers tu peux les rassembler et puis y foutre le feu définitivement parce que oui c’est facile et joli l’incendie qui le sait mieux que toi Harland ? C’est facile facile facile facile de pas souffrir – qui le sait mieux que toi Harland ? il suffit juste de pas penser qu’on a mal)
« … Tu vas bien ? »
L’omission d’un corps qui échappe – putain de merde de merde de merde de MERDE – les balbutiements suintants des remords – lourds comme des balles fichées dans le cœur
(même détaler comme un gros lâche t’y arrives pas t’es vraiment pas fini mon pauvre Harland t’es vraiment un bon gros looser)
Insupportable douceur suspicieuse – Harland baisse les yeux sur ses sneakers – il peut au moins échapper à ça, au regard de Regal Sur le bout de ses chaussures, une constellation obscure dessinée à la cendre.
Je. Revoir nos anciens souvenirs ensemble dans un battement de cil. Le regard déviant, rempli de ce sentiment si différent, comment être dans l'indifférence constante. Voix empli de soufre, doigts crispés dans mon quatre heures. Rythme cardiaque accéléré et oreilles sifflante comme le bruit d'un train entrant en gare, après t'avoir vu fuit. Dans ce monde en dehors de mon jardin. Mon intimité violé.
Je te vois là, devant moi, hésitant mais debout. Mais que vois-tu de ta place, arrives-tu à distinguer ce que je suis devenu ? Où le monde s'est arrêter pour toi, durant ces heures où tu es parti ?
Alors faisons face à cette nouvelle découverte des plus impromptu. A ces sentiments empli de gêne, de honte, dégoulinante de sueur sur ce sol que je venais de nettoyer avant. Car tu dois le savoir, je ne suis plus enivrée par ta présence. C'est ce que j'aimerais te dire. Je mentirai si je disais que ton parfum ne me faisait plus aucun effet. Désolé, mais pas pardon. J'ai tourner la page, mais j'aurais beau déchirer cette page de mon journal intime. Du "newspaper" de ma vie. J'aurais beau essayer de t'effacer de ma vie, ta présence ici brise toutes les règles que je m'étais établi et détruit par la présente, le peu de barrière que je m'étais crée. Je ne peux pas sourire. Je n'ai plus goût à manger. Alors arrête de me sonder, sors de mes pensées !
Je vais te répondre, je vais mentir, en disant que tu n'es plus rien pour moi. Le regard dérivant vers la droite, comme si je parlais au mur.
- Non. Le monde a bien changé depuis notre dernière rencontre. Il a avançait sans toi. Et j'ai fais avec ! Avec le peu que tu m'as laisser... J'ai compté chaque minute qui me retenait à toi sans désespérer, n'espérant plus jamais revivre la même chose... Tu... Qui es-tu au juste désormais ?
Assis sur ma chaise, la main posait sur ma joue, me poussant à regarder le mur à côté de moi. Défiant par la même occasion, le destin de ce monde. Cet rencontre n'aurait jamais dû avoir lieu. Pas aujourd'hui, ni demain, ni dans une semaine... Et encore moins dans une décennie. Je faisais le dur, la brute, mes mots semblaient sévères. Mais la peine et la colère qui en ressortait me tordait de douleur, dans chaque parcelle de mon corps. Je n'apprécierai pas me montrer faible face à lui. Mais mon cœur a mal à cet instant précis.
Tu as été remplacé. Non ... J'ai évolué en aimant un autre genre de garçon. Mon coeur gravite autour de l'étoile qu'est né grâce à Joy. Et ça tu ne pourras jamais rien y faire. Et tu ne pourras pas le détruire, ni le brûler.
Et malgré ça, ton secret sera bien gardée. Ton soucis avec le feu. Si seulement toi aussi, tu aurais pu brûler pour moi ...
Malgré que je cherchais à te comprendre à cet époque, que souvent, je me demandais ce que tu faisais, qui tu aimais au final et où tu étais quand j'avais besoin de toi... Tu as disparu, tel une flamme qui danse, qui tourne et se joue de nous pour disparaitre sans alcool, ni fumée, sans laisser de trace.
Oui, je vais mal, je tremble. Mes mains me guident subitement dans ce coup de poker, dans ce jeu de cartes soigneusement aligné, tel une divination au tarot. Et mon corps se lève alors, la tête basse.
Tes mots, tes expressions, je les entends. Elle sonnent, elle me tournent en bourrique et je n'ai qu'une envie. Te rentrer dedans. Je m'en contrefous de l'étiquette que m'a donner ma nouvelle vie. Tu es cette "virgule" qui n'aurait jamais dû revenir au galop dans ce calcul. Et malgré mon ardeur, malgré mes mots, mon état est sans précédent et chaque syllabes que tu diras, me rendra de plus en plus misérable. Dans un état second, je t'attrape et je te plaque contre le mur, le visage proche du tien, te sentant essoufflé, je ne t'ai pas fait de mal, enfin pas trop, tu as de la chance, contenue par la seule volonté de ce rempart qu'on appelle la conscience. Je sais quelque part dans cet rancœur et ses autres sentiments nébuleusement obscurs, que ce que je voudrais entendre de toi ...
...
s'il te plait, dis moi que ...
- Arrête tes grands discours et sois un homme, BORDEL !
...
... Tu m'aimais.
hrp : J'ai chialer en écrivant à un moment. Le pire est à venir.
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Harland
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Bien sûr – bien sûr Regal n’a pas pardonné et sa parole amère se coule dans les angles imposants implacables tragiquement irréversibles d’une tangible barrière tout de verre – une trouble frontière infranchissable dont les aveuglants reflets viennent mourir à tes pieds Harland en échos acérés – une infime ligne massive tracée de mots égaux – tu parles tu parles Regal mais tes lèvres se meuvent sans aucun bruit tu es trop loin beaucoup trop loin pour que je puisse t’entendre au-delà du temps et des liens. Je me mords la lèvre – glacial goût de cendre Mes godasses sont sales Des gouttes de sang comme des comètes sur mon jean Sur la paume de mes mains des lignes bleutées s’écoulent dans le brutal sillage de mes ongles Ca n’est pas certainement pas mon corps et ça n’est pas mes lèvres ni mes jambes ni mes doigts – depuis quand ne puis-je plus me ressentir Regal tu m’aliènes – entre mon cœur et ma conscience en vibration un unique fil vil une affreuse une répugnante honte en aura pervertie (je le sens : entre les rayons, les ombres) J’en ai marre – j’en ai juste marre de suffoquer aux portes du souvenir J’en ai marre de fuir – qu’on se fuit – j’en ai marre aussi de me fuir moi
Je suis pas un monstre – je crois que je ne suis pas un monstre – je sais que je suis pas quelqu’un de bien – un vrai ami un vrai copain défini définissable sur lequel on peut compter qu’on peut cerner (de ses bras en pensée) Je relève les yeux – abolir entre nous la distance – sentir à nouveau ta présence – tandis que sous mes doigts le verre semble si froid
« Regal (inspiration) j’aurais jamais dû réagir comme ça cette fois-là j’ai été vraiment trop con je crois que jamais rien pourra racheter ça et si tu me pardonnes pas je comprends moi aussi j’pense que jamais jamais j’aurais pu me pardonner d’ailleurs jamais je me pardonnerai pour ça mais je – je te présente quand même mes excuses pardon pour tout ça voilà j’aurais voulu te le dire depuis tellement tellement longtemps mais tu vois j’ai jamais osé parce que – ouais c’est sûr je suis lâche et puis tu m’aimais et et je me disais que peut-être si jamais je disparaissais comme ça tu pourrais m’oublier tu vois trouver quelqu’un de vraiment vraiment bien pour toi qui te rendes heureux pas quelqu’un comme moi pas un gros boulet nul qui fait rien de sa vie à part traîner dans la rue et provoquer des accidents de circulation enfin je dis pas que j’ai bien fait non non mais maintenant tu es avec Joy et et et – c’est bien mieux comme ça crois-moi c’est bien mieux comme ça-- »
Les mots s’écrasent contre le verre Les mots se meurent brisés au contact de ton aura La fureur en réponse – un impulsif assaut de rancune qu’on a réveillé Depuis quand t'es aussi fort Regal – est-ce que tu l’as toujours été ? Est-ce que je l’ai jamais remarqué ?... (Je m’en veux tellement, tellement) Ton souffle brûlant tout contre ma mâchoire – tu es si loin Regal C’est dur de soutenir ton regard mais je tiens bon parce que (je te réponds) je ne suis pas un chien je suis Harland et je t’aime toujours
« Regal » une main posée (tendue) sur ton épaule ; la détermination chaleureusement distante des voyageurs en quête de fin « Regal, je suis sincère maintenant, et c’est vrai, j’aurais dû l’être dès le début avec toi. J’ai réagi comme ça parce que – parce que j’étais choqué, parce que je comprenais pas – comment tu pouvais vraiment vraiment être amoureux de moi ? » rire (tristesse) « c’est vrai. Mais toi et moi… non, non. J’étais pas à la hauteur… Je le suis toujours pas… Alors que Joy… Il t’aime vraiment pas vrai ? A ta juste valeur, je veux dire. » Oserais-je te sourire ? – un sourire rien que pour toi comme un secret qu’on partagerait tous les deux comme avant comme ces lumières d’antan
« Si tu veux que je m’en aille et que je te laisse tranquille je vais le faire. Mais tu me manques Regal… C’est vrai, tu me manques beaucoup. Alors peut-être qu’on pourrait... Prendre un nouveau départ tous les deux ? ahah ça fait trop le cliché genre vieille comédie romantique pourrie… Mais tu vois… Reprendre tout à zéro comme ça… Ca serait vraiment bien. Comme avant. Comme avant. »
Attrape ma main Regal – ne la laisse pas retomber en vain.
En attente, dans ce grand mélange d'émotions qu'est cette nouvelle rencontre prémédité par le destin, entre toi et moi. Sache que quelque soit la conclusion ... le temps passés ensemble ne peut être effacés ni altérer. Alors je t'écoutais attentivement ce que tu avais à me dire.
En te voyant dans cette état. Tes gestes. Tes mots. La manière dont tu articulais tes phrases, la façon dont tu répétais mon prénom, tes pardons ... mais je n'arrivais plus à me contrôler. Il était trop tard, pour faire demi-tour et même si mon cœur me criait d'arrêter de l'effrayer et d'être dans cette état, mes larmes coulaient, face à mes rictus. Comme si je ne voulais pas lâcher l'affaire. Et alors que j'allais encore une fois hurler.
Une main s'est poser sur mon épaule, m'arrêtant net. Un choc comme thérapie. Un regard droit venant d'Harland, que mes yeux avait directement capté.
Il tentait de s'expliquer, ne comprenant pas pourquoi ni comment j'avais pu tomber amoureux de lui... Qu'il n'était pas à la hauteur. Et d'autres inepties digne de lui. Je restais si silencieux, mon poing se resserrait de plus en plus fort. Cela m'était si insupportable, si détestable ... Si triste.
Je n'arrivais pas à l'admettre, finalement que cette colère envers lui n'était pas qu'une tristesse dissimulée. Quelque chose que j'avais enterrer, j'étais tout autant fautif ... C'est sans doute ça aussi qu'il me rendait si horrible avec lui ... Si brusque. Je me reconnaissais plus, à vrai dire. Je tremblais. je regardais sur le côté, comme honteux. Une larme s'écoulait le long de ma joue.
Lorsqu'il me demandait si il devait partir et me laisser tranquille, mon cœur pulsait alors. Les mots qui suivaient sa phrase m'arrachait un sourire. Une main sur le cœur, une autre sur mon front.
Ma colère s’atténuait lentement alors.
Le regard voilé par ma main droite, s'appuyant le haut de mon oeil "pleureur". Il m'aimait alors, quel profond soulagement.
- Harland ... Désolé pour t'avoir plaqué ... Mais il faut que tu comprenne que même si tes mots me font plaisir là ... J'aime désormais quelqu'un d'autre. Je sais bien que tout n'est pas vraiment de ta faute dans cette histoire ... J'ai aussi ma part dedans ... même si j'ai du mal à l'admettre mais je pense que je pourrais pas te haïr indéfinivement ... Tu es quelqu'un de bien, même si je l'avais oublier avec le temps. Obnubiler par tes erreurs et les miennes ... Une autre vie passée ... Mais je sais que mon amour pour toi était des plus sincères.
Je me sentais pour le moins gêné, mais je gardais ce sourire qui faisait ma fierté, même si mes yeux pleuraient un peu.
- J’espère être capable de te pardonner totalement un jour ... Alors laisse moi du temps. Tu es sans doute venu pour voir Joy aujourd'hui. Alors on se reverra. Certainement.
Pour un nouveau départ, cela attendra, je pense.
hrp : Réponse un peu nul. finalement j'ai changé d'avis depuis la dernière fois.
codage par evil triangle.
Harland
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Miroir tendu au présent Regarder en arrière – par-delà les reflets troubles de ses archaïques iris Suspension du temps L’anachronie d’un instant que boucle inlassablement la mémoire répéter encore et encore nos arrêts sur images
« Regal ?... »
Miroir tendu que voile le présent Recouvrir la vue fuyante L’instantané joue à cache-cache Loin des yeux – prêt du cœur Il s’effraie d’être aveugle à ce qu’il voit
« oh »
L’anachronie d’un instant qu’explose brusque la reprise des histoires S’ouvrent soudainement les failles opaques de l’obsédante mélancolie qui ternissait en secret l’indocile flot de son énergie à vivre S’épanouit soudainement l’espérance longuement tue d’une renaissance celle tant attendue d’un nouveau point de non-retour
« Je sais Regal pour… Toi et Joy… Il me l’a dit et et vraiment j’suis sûr que vous formez un très beau couple Joy il est parfait pour toi c’est tellement un chouette type et puis toi aussi et – et voilà je suis tellement content que t’ais pu … Que tu sois vraiment heureux maintenant avec quelqu’un digne de toi – ouais vraiment parce que tu le mérites Regal vraiment, vraiment... Et puis ... je suis content de pouvoir te dire tout ça en face… Vraiment content tu sais j’ai jamais arrêté d’y penser et de regretter de me dire que ça aurait pu être différent et – alors – je te remercie d’essayer de me pardonner – tu sais – je je pense pas que je mérite que tu fasses cet effort Regal mais – mais merci … de me dire ça… »
Sourire Puisque vole définitivement en éclats l’obsédante mélancolie
« Merci de m’avoir aimé, Regal ! »
Il se penche et prend dans ses bras tous les souvenirs réparés les images aux tracés douloureux tout cela – ces estimables antiquités qu’il fait bon de serrer contre soi une dernière fois Avant que la cendre retourne à la cendre.