Tu avais enfin du temps pour toi. Tu l'avais demandé si fort. Tu étais si contente que ce petit vœu se soit exaucé. Après tout ce n'était pas compliqué d'avoir du temps libre quand on est licencié comme on jette un mouchoir à la poubelle. Ce n’était pas si grave. Parce que. Tu n’aimais pas ça t'façon. Tu n’aimais pas tes 1001 jobs d'esclaves sans queue ni tête. Un jour tu devais surveiller, un autre tu devais nettoyer, le lendemain fallait faire ci fallait faire ça. Ouais, tu n’as jamais aimé tout ça. Même si au fond, tu regretterais éternellement ce cafouillis infini d'objet qui s'offrait à toi, un menu différent matin midi et soir, une décoration de studio qui changeait chaque mois. Ouais, ça te manquait un peu quand même. Parce que t'étais l'atrophiée, la bonne à rien, on te foutait la paix. Tout le monde savait que c'était faux, t'aurais pu faire de grandes choses. Tu aurais pu être gladiateur. Tu en es sure. Mais pour l'instant, tu étais surtout une pauvre chômeuse qui ne touchait aucune aide. Ça te stressait un peu cette idée de devoir vivre sur des économies. T'imaginais déjà un peu le pire en te disant que t'allais devoir te servir dans le bocal à gros mots de Winnie. Tu n’avais pas envie. C'est avec une enclume au cœur que tu te lèves. Tout va bien. Tu sais que tu as de l'argent. Mais, tu ne peux pas t'en empêcher, faut que tu vérifies. Tu secoues le bocal, il est plein. Tu secoues le second, aussi. Tu te sens un peu mieux.
Ça te faisait bizarre.
Tu ne savais pas trop quoi faire là. Tu n’avais pas besoin de ranger ton studio, tout était parfaitement rangé, selon tes désirs, tes mesures. Tu pouvais pas passer la journée à ruminer au travail, vu que tu n'en avais plus. Tu n’avais pas envie d'emmerder les quelques gens que t'aimais bien. Alors encore une fois, Tu t'ennuies. Tu restes debout au milieu de ton salon. Ouais, tu n’as rien à faire ici. T’étais une femme d’action, forte, folle. Qu’est-ce que tu fichais ici, coincée entre ces 4 murs moisis ? Tu t’habilles en vitesse, tu commences à étouffer. Tu pars en vitesse, tes jambes te démangent. Puis tu finis sur le trottoir. T’as oublié un truc dans ta précipitation. Tu as ta pelle. Tu as des vêtements. Tu n’as pas de monnaie mais c’est pas grave ça. Tes mains te semblent désespérément vide. Tu n’as pas pris ta canne. Tu te retournes. Tu regardes le ciel. MAUDIT SOIS TU TOI LÀ-HAUT Tu pars. Tu marches beaucoup trop vite, poussée par un vent de détermination. Puis petit à petit, tu ralentis la cadence. T’as plus l’habitude sans ta canne. T’as trébuché au moins 4 fois. Tu ne sais pas où aller. Tu ne sais pas jusqu’à quand. Tu ne sais pas. Tu décides d’aller voir Orestes. Il acceptait ta présence gentiment, même si tu cherchais un peu trop souvent à gratter une consommation gratuite. Alors tu reprends ta folle course. Tout va bien. Il fait bon. Il fait frais. Tu te sens libre. Mais. Tu t'arrêtes net. Tu perds ta bonne humeur. Ton sourire joyeux se transforme en grimace fatiguée. Tu laches une longue plainte qui s'étouffe dans ta gorge.
Oh nooooon...
Tu reconnais cette odeur. Fraiche, propre, agréable. Tu ne l'aimes pas du tout. Pas vraiment l'odeur en soi, mais plutôt la personne à laquelle elle est liée. Tu l’aimes pas. Pas qu’il soit méchant. Mais. Tu trouvais déjà Cosmo étrange. Pourquoi tu tombais toujours sur les gens farfelus à l’esprit débridé ? Il t’avait déjà soulé la première. Tu ne voulais pas revivre ça. Il n’était pas méchant mais Vraiment NON Tu choisis la meilleure stratégie. La fuite. Aujourd'hui, Non cette semaine. Tu voulais la paix. Tu ne voulais pas t’énerver. T’allais laisser ta tension tranquille. Il en était hors de question. Cette semaine, tu pensais. A TOI Tu tournes les talons le plus vite possible, assez pour te tordre, te déchirer les tendons. Tu t'en fous. Même si t'avais les jambes arrachées, tu ne resterais pas ici. Elle aurait volontiers pris le risque de courir pour LUI échapper, mais sans ta canne tu gouterais surement au délicieux gout du bitume. Pitié, NE VIENS PAS. Promis juré, tu allais te retrouver un taf. Promis juré, pardon Seigneur, ce soir je chercherai.
Lucifer
magnolia
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Dim 26 Nov 2017 - 0:07
Jésus et sa sainte pelle. [with Casse-gueule]
Ô astre solaire, toi qui fit grandir mes feuilles quand je n'étais qu'une pousse d'arbre.
Pourquoi dois-tu m'infliger ça, de ta chaleur insoutenable, de ta lumière destructrice, révélatrice et aveuglante. Avant goût indescriptible du Divin.
A la fois, éphémère, pantin désarticulé, simili d'un Pinocchio vouant à ne pas être ou devenir un vrai petit garçon, doté d'une conscience inégale, primitive, végétal mais collective. Tirer de cette condition pour n'être ... qu'un serviteur de cette force supérieure. Tu lui ressemble et pourtant tu n'es pas lui.
Intelligence évoluée. L'évolution fait le savoir. Le savoir est roi sur ce plan de la réalité. La réalité crée de toute pièce, le culte du mythe. Le mythe fait l'histoire depuis des siècle. L'histoire n'est rien d'autre qu'un terme autour de quoi s'articule ce monde de singes. ... L'homme, toi, pire créature de ce Dieu que je hais tant. Géniteur absent, mauvais père qui ne prit pas ses responsabilités après avoir crée l'humanité. Introuvable. Place vacante qui sera bientôt comblée quand "mes ambitions" auront porter ses fruits. Le temps est compté pour ce monde ... Et pour moi.
Sous cette apparence, à mi-chemin entre Adam et Eve, je ne peux lutter contre ma mission mais celle que je me suis imposé m'étrangle, sous le poids du temps.
Percevant quelque chose sur le chemin que j'empruntais depuis de longues minutes à marcher, comme si mon arrogance et ma loyale chance allait me mener vers l'une de mes perles rares. Là où le cynique père doit être, il n'a dû jamais savoir que mère destinée était rester à son poste, guidant dans les méandres de ce monde, absolument absurde.
En regardant droit devant moi, c'est là que je vis cette humaine. De sa silhouette qui semblait déjà me fuir, comme la vieillesse tente d'échapper à la faucheuse. Elle semblait avoir compris ce que je lui voulais, sans même être à sa portée ou même lui avoir souffler, ne serais-ce qu'un significatif "bouh". Ce n'était pas notre première rencontre et encore moins la dernière.
Elle le savait pertinemment. Malgré sa cécité plus qu'évidente, elle courait vite, peut-être un peu trop vite. Pour elle. Mais pas assez pour moi. La voir galérer était aussi réjouissant que de voir un paraplégique tentait de fuir à terre, son assaillant. Esquissant un léger sourire du coin de lèvres, comme si je savais à l'avance comment cela allait se finir.
Je voyais où elle se dirigeait, la prenant à contre-pied, je n'en avais rien à faire de la poursuivre. Non, j'allais faire bien mieux, réapparaître devant elle, avant qu'elle ne se rende compte, il sera trop tard.
Une simple transformation en chat, cela faisait si longtemps que je n'avais pas pris une telle forme. J'escaladais tout mur et bâtiments me formant un raccourci sécurisé et simple.
Je la voyais en tournant légèrement la tête pour finalement me reposer dans une ruelle, reprendre cette forme que j'affectionnais tant, le dos collé au mur, quelques secondes, avant qu'elle arrivait à ma gauche, surprise.
Je devais n'être qu'une silhouette flou pour elle, mais vu sa tête, je devais être la pire qu'elle puisse voir à ce jour. J'ai déja vu ce faciès trop de fois chez bien des humains. Un cauchemar éveillé. Voila ce que je suis.
- Alors, alors. Comme ça, tu me fuis, ma belle. Pourtant si je me rappelle bien, nous n'avons pas fini ce qu'on se disait la dernière fois.
Impulsion contre le mur soudaine, je me rapproche d'elle. Admirant de plus prés, ses yeux de couleur "Alexandrite" trouble, trésor inestimable dont mes mains ne peuvent voler. Sourire constant.La voilà, une nouvelle fois étrangement surprise.
Ma main attrapa alors son cou, imposant une pression à la fois légère mais souveraine.
Je fermais alors les yeux, ne serais-ce qu'un instant, ressentant au fond de son cœur, cette faible énergie qu'il m’appelait avec tant de ferveur.
// Doux bouton d'or Fragile fil rouge Ton éclosion Loin d'être à l'ordre du jour Dégage pourtant cette odeur A la fois précieuse et charnelle Ton destin est aux mains de ton investissement Petite âme Vois en elle Cette évolution salvatrice Quand le moment sera venue Éveille toi Dans ce nouveau vaisseau Fragment de clé tant estimée Souffrance insoutenable Garde espoir Ta volonté sera accordée Par les mains de ton gardien Élue de ton nouveau dieu. Respire à nouveau. //
Je la lâchais alors, avant de reprendre la parole.
- C'était donc ça. Dieu t'a voler aussi quelque chose d'important pour toi, tout en t'ayant accordé cet "objet". Je le lis en toi. Tu n'as rien à perdre en venant avec moi. Au contraire ...
D'un simple balayage du regard, je compris qu'elle serait sa prochaine action, mais je lui laissais l'embarras du choix. Autant jouer cette fois, fair-play.
Lui offrant mon dos à découvert, quitte à la stopper d'une main, je n'avais pas l'ombre d'une once de peur.
Mon sourire prit la forme de cette demi-lune. Amuse moi s'il te plaît. C'est pas tout les jours que je vois une humaine aussi intéressante.
hrp : Allons-y Alonzo o/
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Casse-gueule
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Dim 26 Nov 2017 - 1:53
Galope. Tu cours après tes reves. Mais aujourd'hui, les braises sur lesquelles tu marchais t'y empechais. Et tu te heurtres à un mur de lave. Sans crier gare, il arrive d'un coup.
PUT-
Tu t'arrêtes brusquement. Il est là. DEVANT TOI. Alors qu'il était derrière. Tu l'avais laissé derrière. Tu aurais senti son odeur s'il t'avait doublé. Et il n'y avait pas de ruelle qui lui aurait permis de te contourner si vite. Louche. Très trop louche. Tu essayes de lui donner une puissante gifle, mais non. Trop lente. Trop distraite. Trop surprise. Tu voulais juste. Tu sens sa main s'abattre sur ton cou. Juste. Tu te sens sombrer dans un abysse. Te reposer...
Rapace. Il veille. Il est là. Le regard me surveille. Il t'aime. Il ne ressent rien. Dans son regard de fou Inutile de te recroqueviller sur tes secrets. IL VOIT TOUT DE TOI PARTOUT N'écoute rien. Ne t'enfuis pas. Mais.
TA FACE DE RAPACE ME FAIT FAIRE VOLTE-FACE.
SON AUDACE QUI MENACE DE SON SOURIRE VORACE MA TENDRE CARAPACE ME GLACE.
Nina. Nina.
Tu te réveilles d'un baptême forcé.
Je comprends rien à tes conneries.
Tu te remets de tes émotions.
Qu'est-ce que tu m'as fait sérieux ?
Tu titubes. Tu as l'impression de t'être prit une voiture. Tu aimerais oublier cette satané étoile d'Or
Putain.
Tu grommelles. L'angoisse te déchire. Tu avais placé une confiance inébranlable en ta force. Mais ici, tu le sais. Tu es faible. Qui distribue les cartes ? Celui qui distribue les cartes Place l’esprit dans l’embarras. Tu ne gagneras pas cette fois. Qui fait tourner la grande roue ? Le hasard n’est pas de la partie Et tes atouts sont à découvert Jette tes cartes, tu as déjà perdu.
Tu n'es pas à l'aise. Tu souffles. Tant pis. Tu acceptes cette défaite humiliante. Mais tu te le jure, tu le lui rendras mille fois.
Tu as l'air bien déterminé à me stalker.
Tout ceci te parait irréaliste. Tu te sens comme un cerf-volant coincé dans les orties. Personne ne viendra te délivrer de cet enfer urticant.
Si tu veux tellement me faire chier, paye moi un bon café.
Tu lui attrapes le col et l'attires vers l'havre de paix. Foxgloves te sort de plus en plus par tous les trous. Partir vite à l’aventure. Les pieds en éventail, Partir. Libre dans le coin de ton petit bout de monde. Besoin d’être emportée par ce vertige, là-bas. Se tourner vers l’inconnu, se défaire de tout, partir de Zéro. Oublie tes rêves juste un instant. Oublie tout. Tu regrettes tellement. Tu aurais mieux fait de rester cloitré chez toi, comme une nonne dans sa tour. Tu regrettais de toujours écouter cette voix au fond de toi qui t’amenait toujours sur les cordes les plus périlleuses. Si tu lui accordais un peu de temps, il te lâcherait peut-être. Si tu lui donnais ce qu’il voulait, il partirait surement à jamais. Tu le jettes à l’intérieur du café. Tu salues Orestes d’une grimace. Tu lui fais signe de la main « Plus tard ». Par sécurité. Par envie de sentir sa présence près de toi, Le désir de sentir son regard te surveiller avec insistance, Tu te places non loin du comptoir.
Un cappuccino, très corsé s’il te plait.
Tu te tournes pour vers LUI.
On fait ça vite, je veux rentrer chez moi.
Tu frottes ton front de désespoir. Mais sur quoi tu avais encore glisser ?
Lucifer
magnolia
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Lun 27 Nov 2017 - 0:06
Jésus et sa sainte pelle. [with Casse-gueule]
Souffle latent, râle d'une défaite prévisible, tes grands gestes n'y changeront rien. Malheureusement pour toi. Mon troisième prénom était "Imprévisible". Le glas sonnait à plein clairon au-dessus de nos têtes, une victoire sans conteste.
Sans dommages ni victimes collatéraux. Je pensais pourtant que cette femme allait m'attaquer avec sa pelle. Déçu, je m'attends à quelque chose de plus ... Épique ? Retentissant ?
Un goût amer en bouche. Oui c'est le mot. Un haussement d'épaule, un sourire toujours aussi profond, mais pour l'occasion, tout aussi faux. Je semblais quelque peu déconcerté et irrité. Je me tournais à nouveau devant elle, sans un mot. Faisant mine que j'acceptais cette victoire sans combattre.
Ses mots. Stalker ? Me faire chier ? Payer un café ? Autant ses deux premières phrases ne me faisait ni chaud ni froid, je ne pensais pas un instant à y répondre mais ...
... Pardon ?
Mindfuck inexpliqué.
... ... ... Changement radical de faciès. Je commençais déjà à prendre mes jambes à mon cou. L'éternel fauché était mon cinquième prénom. Mais une main s'élançait pour me happer et me prendre dans son sillage. Mais je n'étais pas du genre à fuir à tout prix, tel un noble lionceau pris par sa mère, je ne me débattais pas.
Aurais-je été trop présomptueux ? L'orgueil était en effet bien, mon second prénom.
Le regard vide, calme, je regardais le paysage défilé devant moi. Une situation assez atypique, pour un candidat pour être le nouveau divin, comme moi. Mais peu importe, j'ai bien appris avec le temps que Mère Destinée sait nous surprendre dans ce long chemin pavés qu'est nos vies.
Foxglove est typiquement depuis sa naissance, cette route abrupte et indomptable dont personne ne sait comment tout va se terminer.
Je marmonnais alors quelque chose, sans espoir de réponse ou d'être entendu. Prenant un air un peu plus sérieux que d'habitude, alors que mes jambes balayaient les rues de la ville.
- Cela doit rude de vivre dans un monde où on ne peut pas voir tous les gens qui nous entoure. Peut-être qu'a ta manière, tu trouvera un moyen de voir le "vrai visage" de ces personnes. Sans artifice. Sans cette capacité à se cacher derrière un masque. Il n'y a qu'un pas pour que ta malédiction devienne un d- ...
Je n'ai pas eu le temps de finir qu'elle défonça du pied, la porte d'un café, avant de faire un signe renfrognée au barman puis un simple mouvement de la main.
S'installant directement au comptoir, comme si rien n'était. Sans un mot. Était-elle une habituée de cet endroit ? J'admirais les locaux de leur parquet cirée. Me relevant doucement, tout me secouant d'un revers de main les "vêtements" que je portais, l'air presque interrogateur.
J'eus un doute, un seul instant, étais-je dans un repaire de Hellébore, me souvenant que leur QG était dans un vieux café. Puis vu le manque cruelle de clientèle, j'en conclus que tout était "clean et secure". Plus ou moins. Je sentais quand même l'odeur typique d'une "fleur du mal". Même si l'odeur me semblait plus délicate. Décrivant la personne en question comme d'une sensibilité rare. Sans doute, le barman. Je ne voyais que ça. Mais je ne devais pas être trop m'emporter. L'odeur des réincarnés nous paraissant pour nous, Magnolia, comme étant principalement florale.
Mais trêve d'explication inutile, elle avait déjà commandée, j'eus songer partir encore une fois, en me tournant vers la porte, mais je ne suis pas un fuyard pour autant.
Ce n'était pas mon genre, au contraire, mes ennemis me craignent et fuit juste en entendant mon nom, synonyme de désespoir. D'être suprême. ... Mais je me devais d'être un minimum poli, pour ne pas trop éveiller les soupçons de son ami et du peu de gens qui nous entouraient.
Hmm. Commençons par dire bonjour et demander quoi boire, tout en faisant le bon garçon, qu'on puisse penser que je suis inoffensif et niais au possible. Je lui sort alors un plan #3 comme je sais si bien le faire.
Tout en agitant les bras en l'air et faisant ce que ferait n'importe quel gamin, c'est à dire l'immaturité et l'innocence même.
- Bonjour monsieur, si je suis là, c'est à cause de grande sœur Nina, elle m'a dit que je pouvais vous demander un Moccaccino s'il vous plaît. Avec ... Euh, si possible, beaucoup de crème. J'adore ça, c'est trop bien !
Peut-être un peu trop poli ... Mais cela le fera. Je me mets proche d'elle du coup, tout en tournant sur le tabouret ovale noire.
Elle semblait désemparée et désespéré, tout en se touchant le front. Me demandant de faire vite car elle voulait rentrer chez elle.
- Bah je sais pas, grande sœur ! Je ne sais pas ce que tu attends de moi, je ne suis qu'un pauvre petit orphelin. Je ne comprends pas.
Jouant la carte de l'ignorance. Pourquoi avait-elle décidé de m'emmener ici, alors que la présence de ces gens est fort gênant.
... Peut-être devrais-je faire une exception sur mon code de conduite pour une fois ...
Qui sait. Voyons voir si cette fois-ci, tu peux m'amuser.
- Mais si tu veux, tu peux m'appeller Luci'. Lui affichant cette fois-ci, un sourire plus digne de cette apparence, d'une innocence rare.
hrp : MDR, Imprévisible cet être si particulier.
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Lun 27 Nov 2017 - 1:08
posté derrière le comptoir, orestes manqua de renverser sa tasse quand la porte s’ouvrit brusquement.
naturellement indifférent face aux attitudes singulières, il ne s’attendait néanmoins pas à voir une figure familière pousser la porte aussi brutalement. figé derrière le comptoir, par curiosité ou début de crainte, orestes n’osa pas ouvrir la bouche – encore moins quand casse-gueule lui fit un signe.
hochant la tête après avoir entendu sa demande, il tourna finalement la tête vers le nouvel arrivant sans prêter grande attention à son apparence, préférant se concentrer sur sa commande. il releva les yeux à l’entente d’un prénom que lui-même n'utilisait pas beaucoup, son visage marqué par de la confusion; il se mit cependant à la tâche, restant à distance de casse-gueule – sa curiosité l’empêchait de partir.
— un café corsé pour… nina, dit-il en plaçant les tasses sur la table. et un macchiato avec beaucoup de crème pour le jeune homme ! les biscuits sont à votre droite.
il jeta un regard vers casse-gueule avant de s’essuyer les mains sur son tablier.
— si vous souhaitez autre chose, n’hésitez pas à m’appeler, ou un de nos serveurs, fit-il en pointant un employé. bon café !
il finit par s’éloigner afin de servir d’autres clients, gardant un œil sur eux.
Casse-gueule
luzerne
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Lun 27 Nov 2017 - 18:42
Tu fais danser tes doigts sur le comptoir. Allez. Tu fixes Orestes intensément. Vite. Tu maltraites le comptoir avec ton poing. BOUGE. Tu aurais attendu patiemment un autre jour. Mais. Tu tournes la tête vers LUI. Il y a des choses étranges. Dans ton regard. Livide. À fixer vaguement sa personne. Il y a des choses étranges. Qui sortent de sa bouche. Des paroles de bavard. De sale petit enfant. Ces paroles savoureuses. On se croit en bonne compagnie. On se croit rassuré. Les jours s’écouleraient avec plaisir et légèreté avec toi.
Tu déverses ton dégout dans ses yeux.
Il en faut vraiment peu pour faire naître une flamme. Une petite étincelle comme une piqûre d’insecte. L’hystérie est à deux doigts de te prendre, mais tu résistes. Résiste. Ce que tu en dis, ce que tu en penses. Rien ne sert de répondre aux offenses.
Signe la paix avec toi-même.
Tout ira bien. Souffle un coup. Il faut que tu évacues cette rage qui brule tes neurones un par un. Tu écrases ton poing destructeur contre sa joue. Léger soupir de plaisir. Tu te sens désormais un peu plus légère. Ton corps abboie : MERCI ENCORE Mais chaque chose en son temps.
Grande sœur Nina ne voit pas les expressions faciales. L’as-tu oublié ?
Tu souris. Un sourire pur, sans fausseté. RECOMMENCE Un sourire large éclatant. UNE FOIS Des yeux qui brillent de satisfaction. TON CORPS HURLE Et ce cri brûle ton visage et tes poings. Tu avais tenté de lutter. Mais il était trop tard. Tu offres ton plus beau sourire à Orestes. C’était terriblement contagieux. Tu y passeras aussi un jour, NE T’EN FAIS PAS Tu t’amuses. Tu vas Tu viens. TU VIS Chaque être doué de raison aspirait à faire le bien. Mais chaque jour tu t’enfonçais de plus en plus dans une violence illogique. D'autres individus malfaisants usaient de tous stratagèmes à faire fuir. Mais à quoi bon se prendre la tête pour toi ? Tu as le plaisir qui bat aux tempes.
TU ES FELÉE NINA.
Une gorgée de ton café. Il anesthésie ta langue instantanément comme une goutte de Balkan 176. Tu respires. Tu sens que le feu prend une ampleur considérable. Tu tentes de l’éteindre comme tu le sens. Une autre gorgée. Elle déchire ta gorge. Tu poses délicatement ton verre.
Tu joues ce petit jeu d'hypocrite avec tout l'monde...
Tu écartes les vapeurs de napalm qui embrument ton esprit.
Lucie ?
Tu prends enfin la peine de « détailler » cette ombre qui te fait face. Tu ne sais pas. Tu ne sais pas quoi penser de tout cela. Pourquoi tu l'as frappé ? Pour toi, il n’y a pas de mots. Juste un cœur à vif, vainement protégé par tes sèches mains. Pour toi, il n'y a pas de défense passive. Tu es celui que tu ne devais pas croiser aujourd’hui. Tu es celle qu’il n'aurait pas dû regarder. Tu ne comprends pas. Mais tu sais très bien que ce n’est pas lui qui te sauvera. Ni lui. Ni ce café.
Je t’écoute.
Tu attrapes son verre. Tu dégustes ce nuage qui se dépose sur ta langue. Tu sais quoi faire. Tu lui offres généreusement ta boisson. Corsé, fort, brulant. Très brulant. Comme tu avais envie. ENVIE. De vider le contenu sur son visage. Tu gardes le verre, profondément ancré dans ta main. Léger soupir. Tout est redescendu. Il ne reste en toi qu’une mer froide et fatiguée. Ta tête est vide. Ton cœur livide. Et tu te demandes toujours ce que tu fiches ici. Tu engloutis en une fois le nectar sucré, qui calme temporairement la bête en toi.
Lucifer
magnolia
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Mar 28 Nov 2017 - 1:29
Jésus et sa sainte pelle. [with Casse-gueule]
Je l'avais probablement irritée. De son poing puissant, elle brisa. "Mon masque". Désormais, bon à jeter. Je le sens encore craquelé jusqu’à trouver son "point de rupture". Je ne peux définitivement pas montrer mon vrai visage. ici. A tout ces gens. Le monde n'est pas encore prêt. D'une main, je le retiens avant qu'il ne s'effondre. Au sol, pour la deuxième fois en l'espace de deux minutes et 32 secondes. Cela en devenait grotesque. Honteux pour quelqu'un comme moi. Mes jambes se relevèrent brusquement, droit devant cette enfant violente. De mon autre main, le passant devant mon visage, j'essuyais cette trace de sang sortant de mon nez.
Je ne devais pas sombrer à la facilité. Ancien guerrier, je n'en ferai qu'une bouchée. L'expérience pourrait parler mais ... Elle est précieuse. Je devais prendre sur moi.
Impassible, le regard droit vers elle. Aucune émotion à l'extérieur. Ni colère, ni animosité, ni l'ombre d'un remord.
Je regardais alors autour de moi. Avant de regarder le sol, je fixais mon propre résidu de plasma au sol, encore chaud entre les planches de parquet.
Je savais pertinemment que ce sourire était une erreur. Ce même faciès qu'autrefois ... De vieux souvenirs me revenait subitement, comme un vieil ami. Sur cet humain, celui qui m'a fait ... Une autre époque.
...
Je devais me comporter différemment avec un être si spécial pour mes plans. Savoir s'adapter aux humains était aussi une qualité dans l'art de les manipuler pour obtenir ce que l'on souhaite d'eux. Je devais garder la tête froide et stopper mon côté narcissique et mon air supérieur car cela fonctionnera définitivement pas avec elle. Du moins, pour l'instant.
Car après tout, trop vouloir en faire, cela ne pouvait qu'être moi qui pouvait me prendre un coup aussi singulier et si facilement esquivable.
Ou simplement que je m'étais plus rouiller que je ne l'imaginais. Tout était une question de concentration. J'aurais dû mieux voir cette lueur, cette flamme rouge débordant de ses deux saphirs opaques. Comme un tsunami emportant tout sur son chemin.
Elle profitait pour me vanner de son côté, fière d'elle, détestable copycat d'un sourire qui n'était pas le sien.
- Comment pourrais-je l'oublier. Mais serai-je de la suffisance que j'entends dans cette question ? Ou simplement de l'ironie disgracieuse ?
Mais je ne savais aucunement si elle allait apprécier cette pique plus que légère. Buvant bruyamment une boisson encore trop chaude pour camoufler ou faire comme si elle m'avait pas entendu. Ou est-ce sans doute, un sentiment d'auto-satisfaction d'avoir frapper un être mystique comme moi ?
Elle me pose alors une autre question comme si elle s’intéressait à mon "modus operandi". Je revenais alors sur mon tabouret, d'un air sérieux et pourtant plus détaché que d'habitude. Commençant à boire délicatement, avant de répondre.
- Seulement avec ceux qui sont assez stupide pour me sous-estimer et m'apprécier ou me détester dés ma première approche. Mais tu dois être assez intelligente, pour l'avoir compris au premier abord.
Cela dit, elle venait juste de tilter et de traiter l'information sur le prénom que je lui avais donner. Un léger soupire, tout en prenant une deuxième gorgée.
- J'ai eu bien des surnoms, mais il est vrai que de tous, je préfère, Lucifer, mais seulement pour les intimes.
Un instant de silence. Elle souhaitait visiblement que je lui en dise plus sur ma pseudo venue. Elle prit mon verre et l'échangea avec le sien, comme une soiffarde sans gêne. Sans doute pour me rendre dingue, peut-être pour capter mon attention ou simplement pour m'emmerder.
Très bien. Fais comme tu veux. Je devais ignorer ses faits quelque peu irritants. Allait-elle m'écouter tout en finissant nos verres, comme pour oublier aussitôt tout ce que j'allais expliquer. Habitude d'alcoolique pensant pouvoir fuir ses problèmes.
Mais c'était comme elle voulait. Je semblais presque docile, en apparence. Loup déguisé en agneau. Tout ressemblait à un prétexte. Tout n'était qu'un jeu, celui déterminera qui sera le gagnant à la fin.
D'un ton calme, je lui expliquais alors avec un peu de réserve.
- Je ne peux pas trop parler de ça ici en détail mais ... Saches que tu possède quelque chose en ta possession qu'il risque de te causer de grave ennui. Je ne suis pas vraiment sûr encore ... Mais tu serais sans doute une élue, jeune Luzerne.
Quelque chose autour de nous me fit couper court à la discussion. Je ressentais de plus en plus d'énergie venant d’hellébores dont la même que tout à l'heure qui semble désormais plus proche. Un regard vers le serveur puis vers ceux de la salle. Tous nous regardait et semblait vouloir écouter attentivement ce que je lui disais.
Quelque chose d'étrange était en train d'arriver ...
-Hmm, dis moi comment s'appelle cet endroit déja ?...
Mon teint devint blanchâtre, une grimace se forma sur mon visage lorsqu'elle me donna le nom.
Quelque peu tendu, déboussolé, je m'étais promis de ne pas mettre les pieds ici, je préférais m'éclipser de cet endroit dans les plus brefs délais. Mais ... Je savais que je pouvais m'extirper d'ici, très facilement mais ... Je ne pouvais pas partir sans elle.
- Je suis désolé de te demander ça, mais je crains qu'on devrait partir le plus vite possible.
hrp : Désolé, c'est un peu nul cette partie, la prochaine sera meilleure. ;;
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Casse-gueule
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Mer 29 Nov 2017 - 20:10
Comment peux-tu partir ? Tu es arrivée dans le boucan. Tu es assise de travers. Tu dégustes un café qui n’est pas tien. Comment pourrais-tu le forcer ?
Moui.
Sirène adipeuse. De sous-entendus foireux. Ego mielleux. Pluriel lâche et venimeux. Pinces de crabe creuses. C’est donc ÇA Lucifer ? Tu lui ris au nez. En voilà un surnom affectueux.
Okay Lucie.
Tu hoches la tête. Tu soupires. Des fois les gens pensent être sur un socle. Ils s'érigent eux même en grand Penseur, comme si le monde était à leur pied. Tu fais partie de cette foule débile qui, effectivement, s'agglutine contre leur grandeur. Mais uniquement pour mieux poser tes tessons de verre. T'écoutais pleinement, mais pourtant ailleurs, ce flux étrange qui coulait de sa bouche. Tu faisais de ton mieux. Sincèrement. Mais. Sa voix sifflait dans tes oreilles, comme quelque chose de désagréable. Ses propos sans sens pour toi n'amélioraient pas les choses. Tu regrettais presque de lui avoir donner la parole. Du moins, si c'était pour dire ça...
Hm-mh.
Le Temps te parait une éternité. Il s'étire indéfiniment en ce lieu, où le bruit est quasi constant. Morphée s'approche toujours un peu plus de toi. Tu le sens masser délicatement ton crane. C'est si agréable. Mais il est là et tu l'as bien trop vite oublié. ELLE bourrine ta tête bien qu'il parle doucement.
C'est le Flower's Seed, po-
Le Silence est important. Quand la parole est suspendue. Tu n’entends plus son chant de sirène aigu et lancinant. Seul un chuintement trouble, une ambiance austère. Le calme est là, plus rien ne bouge. Tendre l'oreille au Silence. L'écouter sans parler. Pour ne pas le troubler. Pour mieux le comprendre. Est-ce lui qui provoque tout cela ? Alors le Silence. Se mettra à parler. En silence. D'abord très bas. Presque imperceptible. Vous l'entendrez à peine. Chut ! Ne respirez plus. Si vous voulez l'entendre.
Et pourquoi donc ?
Vous restez inerte et entendez. Des gens autour de vous. Qui vous regardent en silence. En parlant tout bas. Puis ils repartiront sans bruit. Se cachant derrière la porte. Vous faites de même. Même si tu n’as aucune raison de le faire.
On est bien dans ce café pourtant.
Les couleurs qui varient au gré des clients. Les odeurs qui se mélangent, celle des humains et des cafés. Chaud, fort, doux, froid, épicé. Tu le sens, tu te sens comme chez toi. Dans les murmures des assoiffés des accros que tu comprenais tu y entendais une douce comptine. Tu commençais presque à t’endormir.
Et on partira pas avant que tu payes de toute façon.
Comment peux-tu rester ? Tu es arrivée en fanfare. Tu es confortablement assise. Tu as fini un café qui n’était pas tien. Tu es à ton aise. Comment pourrais-tu le forcer ? Mais après avoir fini ta boisson, tu le sais bien, tu n'as plus rien à faire ici. Tu n'apprécies cet endroit que lorsqu'il est vide. Lorsque tu es seule. En tête à tête avec Orestes. Tu lui résumerais volontiers l'histoire un soir. Mais ça n'était pas assez. Pas assez de ragots, pas assez de croustillant. Tu voulais voir ce qu'il allait se passer. Tu voulais voir ce qu'il allait lui arriver. Car plus le Temps passe et moins il t'intéresse.