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Nanarland || Vito & Cosmo
Cosmo Müller
 
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Cosmo Müller
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Mer 4 Oct 2017 - 22:50

  
Nanarland || Vito & Cosmo  Cocoic10Nanarland || Vito & Cosmo  170901014734299047

Il ne ressemble à rien quand on en plonge quelques goutes dans l’eau. Incolore. Il ne se sent pas lorsqu'on l’a dans la bouche. Indolore.  Il est invisible, puis il frappe. C’est chaud d’abord et c’est la tête qui tourne. Une chaleur dans l’arrière du crane qui se diffuse dans le ventre, les extrémités qui piquent comme prises de fourmis, plus froides et raides. Et de toute manière, peu de temps après rien n’a de sens.

Cosmo lâche un rire dans un souffle et repose lentement sa tête contre le canapé. Dans l’appartement dérangé il y le son d’un film qui emplit la pièce, cogne contre les murs.Il y a une odeur de pizza froide et quelques bouffées de fumé. Il y le chat alors endormi sur ses genoux qui decide d’aller faire un tour, évitant les pompes balancées nonchalamment dans un coin, les vieilles piles de dossier.

Entre deux vapes Cosmo se redresse, les lignes se distordent. Habituellement ses trips sont plus vifs, il a ici l’impression de s’endormir, de s’enfoncer dans un rêve étrange, molletonné, presque, et pourtant si fatal. La dose était petite, juste assez pour partir, pas assez pour violemment bader. Il tourne la tête vers son ami « Eh… Vito, tu tiens l’coup…? »
Il n’aurait pas dû lui toucher la main, pour s’assurer de son état. Il n’aurait pas dû et au contacte du derme, comme pris de paralysie, il tombe ; ses lunettes chutent à terre, son corps sur Vito, et son esprit choit aussi, mais bien ailleurs.
Le film continue. C’est un mauvais film. Le film continue.




Il était dans un train. Une sorte de vieux train cahotant sur des rails moisis. Un train qui sentait bon le début des années 80, la moquette sur les murs imprégnée d’une odeur de clope. En face de lui un vieillard bedonnant le reluquait de par dessus son journal. Le wagon était vide. La nuit sombre au dehors, les vitres laissant se profiler un paysage peu accueillant, faisant vaguement penser à l’Angleterre : marais, landes moites, brumeuses, sombres. La lumière du wagon contre le noir du dehors transformaient les fenêtres en miroirs, ainsi Cosmo se surpris à apercevoir son reflet. Il avait les cheveux plus long, une épingle à nourrice dans le lobe droit, accompagné d’une boucle d’oreille pendante en forme de croix brillante, une chemise noire boutonnée jusqu’en haut et… Est ce que c’était du khôl autour de ses yeux.. ?
Tout lui semblait étrange, un peu décalé mais pourtant si logique.
Il sorti de sa poche un papier. Il avait gagné un billet de train pour des vacances à la plage. Il détestait la plage, le sable tout particulièrement. Pourquoi était-il là  ? Aucune idée. Il avait peut être besoin de vacance et..
Cosmo n’eut pas le temps de s’adonner à d’autres rêveries que le train s’arrêta net en plein milieu de la campagne. Quelques minutes s’écoulèrent, plus s’étirèrent. Le vieux crado commençait à s’agiter sur son siège avec des regards de plus en plus insistants, aussi Cosmo pris l’initiative de se lever et de sortir du wagon avant que celui-ci puisse amorcer la conversation. Il fit quelques pas dans le couloir rentrant sa chemise dans son pantalon surpris, un peu, de ne croiser personne.
Même le wagon restaurant semblait plus que vide alors, par dépit, il s’approcha de la fenêtre qu’il ouvrit, l’air froid de la nuit lui griffant le visage tandis que ses yeux se plissaient, se perdaient dans le noir tentant de distinguer quelque chose. Alors qu’il s’allumait une cigarette appuyé contre le rebord, son regard s’arrêta sur un point lumineux, là haut sur une colline, une habitation peut être ?

Vito
 
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Vito
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Mer 13 Déc 2017 - 22:52
Ça coule dans ses veines, c’est comme si son cœur ralentissait à chaque passage, à chaque tour, et il se sent comme l’univers qui s’étend. Pourtant il ne refroidit pas, non ça chauffe dans sa tête et ça étincelle derrière ses paupières une pluie d'étoiles qui files, il coule sur ce canapé devenu infini.
Rupture par le contact.


C’est sa mère qui avait insisté pour qu’il y aille. Malgré les vingt centimètres qui les séparaient, elle avait posé son regard noir d’encre sur lui, plaqué les billets gagnés sur son torse et avait doucement placé quelques mots dans sa langue natale. « Si tu n’y vas pas, je te renvoie au Vietnam. » Douce et acerbe. Vito en était devenu blême. Il était hors de question qu’il aille au Vietnam.
En réalité, derrière ses lunettes rondes (qui, par ailleurs, n’allaient pas du tout au triangle de son visage) et ses membres alanguis par la résine, Vito n’allait en règle générale nulle part. Il soupçonnait aussi sa mère de vouloir la maison à elle seule pendant une semaine. Elle n’était plus célibataire depuis deux mois. Il pouvait au moins faire ça, et sortir les poubelles en passant.
Ainsi, c’est dans ce contexte que, armé d’un t-shirt et d’un pantalon de rechange, un stylo et quelques papiers, 20 dollars et un pochon, il s’était réveillé dans ce train.

Sa nuque lui envoyait des signaux de détresse et son bras gauche était bien plus endormi que lui ; Vito ouvrit les yeux en grimaçant. Sous les banquettes à la propreté douteuse, le train filait à bonne allure dans la nuit noire dans la campagne… britannique ? Vito vivait dans l’Oregon et il ne se souvenait pas avoir pris l’avion.
Ses interrogations s’évanouirent de son esprit alors qu’il se redressait, massant son cou noué avec deux doigts, là où une inacceptable longueur de cheveux commençait. Il fallait qu’il prenne l’air.
Il avait déjà roulé une cigarette lorsqu’il atteignit la rambarde de métal et de bois qui longeait le couloir et bordait les cabines. De longs parallélépipèdes jaunes léchaient le plancher, parfois tamisés par les rideaux, sous les fenêtres des portes où les lumières étaient allumées. Un point rouge s’alluma à quelques centimètres de ses lèvres et la fumée se perdit dans l’air de la nuit. La lune était nouvelle et quelques étoiles perçaient parmi les masses cotonneuses et imperceptibles à cette heure des nuages. Il nettoya le verre de ses lunettes avec le coton mélangé de son t-shirt multicolore. C’était plutôt tranquille. Peut-être qu’il n’avait pas eu tort de faire ce voyage.
Il décida alors qu’il avait faim.

Ce qui n’était visiblement pas une très bonne idée, constata-t-il en entant dans un wagon restaurant vide de présence humaine. Du moins derrière le comptoir - il n’avait pas vraiment fait attention au reste, son attention concentrée sur une possibilité de sandwich au beurre de cacahuète et peut-être un café un peu trop dilué.
C’est quand il arriva au comptoir - mais quelle poussière ! - que ça arriva. D’un seul coup, le train freina et les pas traitants de Vito se transformèrent en une course maladroite pour retrouver son équilibre. Il ne se rattrapa qu’in-extremis au bout du comptoir. La façon dont le bout de ses doigts glissèrent sur le vieux vernis et la poussière fut pire que l’arrêt lui-même, il la ressentit dans ses os jusqu’à l’épaule. Encore une fois, il grimaça.
Mais il n’était peut-être pas le seul dans son malheur. La violence du mouvement avait propulsé quelques tabourets vers le mur opposé (ainsi que sa cigarette ouvliée) - et sur leur chemin, une personne qu’il n’avait pas remarquée de prime abord.

Il prit quelques secondes pour accuser le coup - et secouer sa main - et essayer de comprendre ce qu’il venait de se passer, et il allait parler quand une voix grésillante le coupa alors qu’il prenait une inspiration.

« Chers passagers, ici votre conducteur. Nous avons percuté une vache qui se trouvait sur les rails, notre train est donc à l’arrêt. Nous ne risquons pas de repartir avant demain matin. Ne descendez pas sur les rails. Merci de votre compréhension, et bonne nuit. »

Notons qu’il éteignit le micro un peu trop tard, et un « de toute façon j’men fous bien s’ils descendent ou pas, allez Henri sers moi un verre de bourb- » résonna dans le lointain.
Ca lui faisait une belle jambe.
Mais son attention se détourna très vite vers l’autre passager, celui qui avait été attaqué par les tabourets. D’un pas rapide et la mine un peu inquiète, il se dirigea vers lui.

« Tu vas bien ? »

Sa voix était aussi traînante que ses pas. Sans pression.
Derrière la silhouette plus grande, la lumière était ouverte et s’il n’avait pas eu à lever les yeux pour le regarder en face, Vito aurait peut-être remarqué l’étrange bâtisse qui se découpait au loin dans les collines ainsi que la forme, plus haute et plus longue que celle d’un homme, était sortie des fourrés épais qui longeaient les rails. Il n’entendit que le bruissement des feuilles et sentit le wagon bouger lorsque la forme atterrit sur le toit sans douceur.

« C’est quoi ça, encore, » maugréât-il en levant les yeux vers le plafond.

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Cosmo Müller
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Jeu 28 Déc 2017 - 22:45

  
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Écroulé sous une montagne de tabourets il se faisait la reflexion que son pantalon était quand même beaucoup trop serré.
Sa première reflexion aurait du être : « pourquoi diable était-il un instant tranquillement adossé à la fenêtre, et celui d’après balancé contre le mur agressé par une ribambelle de sieges en bois ? » Mais Cosmo n’avait pas vraiment le sens des priorités.
Frottant sa nuque pulsante et laissant glisser ses pensées sur les pros et les cons de porter une veste à clous lorsqu’on est projeté sur un mur (les cons étaient majoritaires dans ce cas précis) il se trouve ramené à la réalité par une voix trainante.
Il relève les yeux, fronce les sourcils prenant en compte l’apparence du nouveau venu.
Cheveux longs, lunettes rondes, T-shirt decoré par un enfant de 5 ans qui aurait découvert les couleurs pour la première fois : un hippie.
Cosmo convient silencieusement que le type avait quand même du style. Habituellement les punkars comme lui et les babos finissaient toujours par se mettre sur la gueule mais il n’avait jamais été trop friand de castagne et c’est vrai que les punks commençaient un peu  à lui courir sur le haricot.
Le Post-punk, voila qui était visionnaire. Et Cosmo était un visionnaire et-

Oui, bon, il faudrait penser à se relever un jour c’est que rester dans ses pensées les 4 pattes en l’air au milieu d’une mare de tabouret on avait connu plus glamour comme présentation.

« Hm… ça va merci » Dit-il en se relevant époussetant au passage sa veste, son pantalon et venant à la terrible conclusion qu’il s’était assis sur son paquet de cigarette. Tu parles d’une journée franchement. « hein ? »

Visiblement quelque chose était en train de s’amuser à courir sur le toit du wagon, comme un yamakasi démoniaque. Ni une ni deux Cosmo se place devant le Hippie de service sortant de sa poche son petit canif qui se déplie dans un « clik » lamentable. hum à jouer les héros avec un cure-dent on va pas aller bien loin. « Si tu veux mon avis l’ami » murmure-t-il retissant à l’idée de hausser la voix et d’attirer JCVD qui fait le mariole sur le toit « Tout ce voyage est une vaste blague… Je savais que j’aurais pas du acheter ce billet tiens. Des vacances ben voyons… J’aurais du rester en ville avec mon groupe disco-glam-punk plutôt que de suivre les conseils d’un ivrogne qui te fait miroboler des billets pour des vacances de rêve pour des clopinettes. J’te jure… »

SHRUUUUUUNKKK

ça racle comme un son de mort sur le toit du wagon et Cosmo dans un élan de courage agrémente sa défense en empoignant un tabouret de sa main libre. Pour avoir testé, ça fait mal ces conneries.
Plus loin dans le wagon il y a comme un bruit sourd qui tombe sur la moquette. Est-ce que le truc aurait déchiré le toit comme on ouvre une boite de thon ? Cosmo n’a aucune envie d’être ouvert comme une vulgaire canette en tous cas.
Il se retourne vers le hippie et s’arrête un instant. C’est étrange quand même il a l’impression de connaitre sa tête. Après tout c’est pas plus étrange qu’autre chose, la ville ça brasse du monde et il n’est peut être pas tout à fait redescendu de sa fête de la veille. « ah… Moi c’est Cosmo au fait… Ecoute, est-ce que ça te dirait pas qu’on aille faire connaissance tout en s’éloignant du bruit louche ? » Lance t’il en pointant le reste du wagon d’un geste de la tête faisant tinter les boucles beaucoup trop nombreuses sur ses oreilles.


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Lun 8 Jan 2018 - 17:17
Que Dieu et Bob Marley le gardent (n’étaient-ils pas un peu les mêmes au fond), Vito était persuadé d’avoir déjà vu cette soyeuse touffe de cheveux quelque part. Était-ce à l’épicerie ? Chez son fournisseur ? Chez sa mère ? Il ne valait mieux ne pas y penser trop longtemps. Ce n’était de toute façon pas bien compliqué avec le concert qui avait l’air d’avoir été organisé sur le toit.
En regardant les clous sur la veste qui se trouvait devant ses yeux, Vito se rappela de sa jeunesse, à combien il aurait aimé être un punk en doc martens et jean déchiré, le regard souligné de noir et un crâne en toc autour du cou. Oh, oui, comme il aurait aimé.
Mais la vie de hippie, l’appel des pieds nus (il n’était pas pieds nus présentement) avait été plus fort. Et puis, pouvait-on être pianiste et punk à la fois ? C’était peut-être un peu trop révolutionnaire. Il se promit d’y réfléchir le temps venu.

Soudain, les clous changèrent d’angle sous la lumière du wagon-bar, qui devint tamisée. Nouvel éclat métallique, clic, déclic, oh !
C’était peut-être ce large dos protecteur dressé devant ses yeux prêt à braver les dangers du monde. Ou bien ce canif affûté, brandi vers l’ennemi à paraître tel Arthur et l’épée dans la roche. Ou bien ces mots, cette voix si douce…
Était-ce… l’amour ?
Vito papillonna des cils.

« Oh tu sais, je commençais à regretter ce voyage aussi mais je suis en train de changer d’avis. »

Un raclement et un cri étouffé par la paroi ponctuèrent avec justesse la fin de sa phrase. Est-ce que c’était un grognement qui avait suivi ? Vito ne s’en souciait plus, son cœur battait vite mais il n’avait plus peur (pas qu’il n’ait eu peur de base, mais c’était plus romantique comme ça).
Lorsqu’enfin son chevalier se retourna, il put à loisir observer son doux visage, un sourire transi aux deux coins des lèvres. Un hippie et un néo-punk, le cœur de Vito s’affola d’autant plus ; il aimait braver les interdits, être la Juliette du Roméo, la Lune du Soleil. A l’entente de son prénom, sa pression augmenta de deux points (au moins) (ainsi qu’un petit bout de sa mémoire mais ça on verra plus tard). Un prénom angélique pour une créature venue du ciel. Parfait.

« Tu peux m’appeler Vito. »

Battements de cils : toujours plus vite, toujours plus fort.

« Oh je pense que c’est un peu trop rapide pour passer aux choses sérieuses entre nous et puis comme y a un genre de loup-garou déchaîné (moi) dans l’autre wagon je suis pas trop dans le mood. »

Dans un clin d’oeil, il ajouta : « on verra plus tard, en attendant on peut peut-être partager une cigarette, Cosmo, toi et moi Rick Look » Nouveau clin d’oeil avant qu’il ne se retourne, son regard s’attardant dans le sien un instant avant que son cou ne prenne un angle bizarre et qu’il ne soit obligé de se tourner complètement (ainsi fonctionne l’anatomie humaine).

Dans le coin opposé du wagon, c’était plutôt calme, comme si la gargouille acrobate n’avait jamais existé. Apparemment, pendant que Vito se noyait dans le regard hypnotisant de Coco, elle avait décidé de descende casser la croûte, autant le toit que des têtes (alouette). Vito lui semblait être monté au paradis.

« Tu me dis avoir acheté tes billets ? J’ai gagné les miens, » quelle chance il avait eu !
Il allait justement le lui dire lorsque la porte du mur d’en face, tout au bout, s’ouvrit à la volée. Heureusement qu’elle n’était pas coulissante, autrement l’effet dramatique s’en serait trouvé amoindri.

« Un monstre ! Un monstre dans le train ! »

C’était un drôle de personnage avec un turban violet (qui avait l’air… en mouvement ?) qui avait crié avec un voix objectivement un peu ridicule.

« Je voulais vous prévenir. »

Aussitôt, il s’évanouit.
Vito se leva (il s’était assit entre temps), l’air grave. Il se tourna vers son nouvel amour, l’air toujours plus grave.

« Cosmo. Il faut sauter du train. » Bon, sauter d’un train à l’arrêt…

C’était sans compter l’ébranlement de la machine. La locomotive repartait ! Pas de temps à perdre !

« Pas de temps à perdre ! »

Il ne fallait pas perdre de temps.
Vito ouvrit la fenêtre alors que la porte de wagon (qui s’était referme sur le corps inerte de l’homme au turban bizarre) se rouvrait de nouveau, mais cette fois sur un grognement.

« Il est là ! Vite ! »
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Jeu 8 Fév 2018 - 10:38

  
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Pas que Cosmo soit une flippette, loin de là.
Il était toujours le premier à plonger dans les pogos ou à aller se battre avec un skin (même s’il gagnait rarement il se disait que c’est l’intention qui compte), mais il faut avouer que toute la perspective d’être bloqué dans un train avec un monstre sur le toit, qui plus est dans la nuit au milieu de nul part, n’était pas pas non plus sur sa bucket liste des trucs à faire absolument.
Jouer les héros ça va deux minutes, mais armé d’un canif et d’un tabouret il ne sait pas trop comment il ferait face à un monstre qui de toute evidence avait la capacité de déchirer les trains comme des boites de thon.
Enfin, il aurait pu être en plus mauvaise compagnie. Observant son compagnon d’infortune battre des cils il s’apprête à lui demander s’il à quelque chose dans l’oeil mais il se retrouve coupé dans son élan.
Cosmo fronce les sourcils, puis en arque un, « hein…? »
pince ses lèvres, visiblement il n’a pas encore totalement récupéré du choc. Soit c’est les prods qui le rendent plus lent, soit il a laissé son bon sens à la gare en prenant le train. « Oh…. OH ! je… oui ! bien sûr ! »

Epiphanie, revelation.
Il avait toujours été le pire dragueur de l’univers, à tel point qu’il était persuadé d’être atteint d’un trouble assez rare : celui de faire des remarques idiotes, ou de dire quelque chose de gênant aux moments les plus inappropriés.
Et à bien y regarder il n’avait jamais trouvé que les pattes d’eph’ étaient flatteuse, mais là il était prêt a revoir ses standards.

«  Ouais un plan foireux pour des vacances de rêve, je vis un peu au jour le jour alors quand on m’a proposé ce plan pas cher, je sais pas, j’ai dis oui. Ceci-dit j’aurais peut être du me douter d’un truc quand la promo se basait sur le fait que tu payais que l’aller… »
il soupire, puis sourit, le wagon semble s’être calmé. Il pose sa main sur l’épaule de Vito « Après,c’est peut être le destin qui nous a mit sur le même chemi-… »



L’irruption fantastique de l’énergumène enturbanée le coupe dans ses mots. Pourquoi mais pourquoi faut il que le karma lui joue des tours quand il semble enfin trouver quelqu’un de sensible à ses charmes. S’il n’était pas occupé tater le gars effondré du bout de sa docs pour voir s’il avait clamsé sous l’effet de la frousse (oh, ça va il était punk pas secouriste) il lèverait surement un poing rageur dirigé vers le ciel, maudissant la passivité-agressive de la quelconque force régissant l’univers, et l’amusement certain qu’elle devait trouver à ruiner toutes ses experiences sentimentales.

Urgé par la voix pressante de vito, il sort de sa reverie, chose qui arrivait beaucoup ces dernier temps, il devrait franchement y aller mollo sur les doses ou il finirait vraiment par croire que tout ça n’était qu’un rêve. En soit la chose la plus irréelle ici n’était pas forcement l’offre étrange de vacances à la campagne, l’atmosphère sortie d’un film d’horreur de la Hammer, le turban chelou ou le monstre dans le train, mais plutôt les regards insistants et passablement lubriques que lui lançait l’homme à ses côtés. Pas que ça lui déplaise mais-
Oh merde il était en train de rêvasser encore.

« Je ? quoi ? sauter du train ? »


Et c’est vrai que le grognement qui s’en suivit n’est pas des plus agréables. Ni des plus accueillant. Et Cosmo n’avait aucune envie de finir déchiqueté par un monstre tandis que le putain de train se mettait à redémarrer. S’ils ne sautent pas tout de suite le train prendra trop de vitesse et ils finiraient assurément écrabouillé au bas de la route. Et Cosmo se destinait une mort plus glamour : une overdose stylée, poignardé par un skin alors qu’il se foutaient sur la gueule ou écrasé par ses fans.

Ni une ni deux, mu par le feu de l’action digne d’un film d’exploitation, et par la trouille aussi un peu faut se l’avouer, il attrape vito par la taille et se jette par la fenêtre entrouverte avant que la chose ne mette la main sur eux, rageant dans un cri bestial, comme si la bête avait marché sur un gros lego fait de frustration.

Il avait une definition plus agréable d’un roulé-boulé dans les champs avec un potentiel bail, et cette definition n’incluait surement pas les condition suivantes : Le saut d’un train en marche, de l’herbe humide, une pente beaucoup plus raide que prévue et des salopards de petit caillou qui allaient à coup sûr défoncer sa veste.
Un peu sonné et vaguement nauséeux à cause des tonneaux fait jusqu’en bas de la pente il passe au moins 10 minutes sans bouger avant de se rendre compte du poids en travers de son torse.

« Vito….ça va rien de cassé ?…Tu peux bouger, pas que ça me gène mais je peux plus respirer. »


Toujours allongé sur le sol, il tâte sa tête à la recherche de possibles contusions, mais tout semble aller comme il faut. À force de se prendre les murs et de tomber à droite à gauche il allait vraiment finir par devenir con.
Tordant son cou dans un angle bizarre, la tête renversée il prend en compte le paysage autour de lui. Il fait pas mal sombre mais ils semblent être à l’entrée d’une foret épaisse, au dessus d’eux, par de la la foret se dessine la silhouette du manoir qu’il avait aperçu en venant.

Se redressant à contre coeur, il remarque bien l’épaisseur de la nuit. roulant une épaule, puis une autre, il se débarrasse de sa veste et la pose que les épaules de son compagnon d’infortune. C’est smooth et un peu vieux-jeu mais il a vu ça dans les films.

« Tiens ça caille tu vas attraper froid. T’inquiète pas pour moi. Le truc à l’air d’être resté dans le train… On devrait peut être aller cherche de l’aide ? »


Vito
 
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Sam 24 Fév 2018 - 23:10
Le destin, oh oui, le destin.
Alors qu’ils laissaient Professeur Quirrel et le monstre au grognement modérément (il ne fallait pas pousser) derrière eux, Vito se demanda si sa destinée était vraiment celle d’un homme atterrissant dans la boue qui bordait ce pittoresque chemin de fer.
(Il se dit au passage qu’il n’aurait jamais souhaité observer d’aussi près la roue en mouvement d’un train, mais ainsi va la vie.)
(Et peut-être que le contact du bras de C♥️sm♥️ autour de sa taille aurait pu être réconfortant si les clous de sa veste ne s’enfonçaient pas dans son épaule, mais là encore ainsi va la vie.)

L’arrivée fut rude. Si Vito n’avait pas été occupé à essayer de maintenir sa tête pour ne pas qu’elle ballotte dans tous les sens, il aurait comparé cette descente au tambour d’une machine à laver, les succulents (non) tide pods en moins et la caillasse, la terre, le mucus et probablement les lombrics en plus. C’était quand même plus glamour dans James Bond tout ça.
Lorsqu’ils arrêtèrent de rouler pour simplement glisser jusqu’en bas de la pente, Vito décida de fermer les yeux et de ne plus penser à rien, surtout pas à son épaule et tout son côté droit qui raclaient le sol, ça valait mieux. Peut-être avait-il même tourné de l’oeil un instant, car il ne rendit même pas compte qu’ils étaient à l’arrêt : c’est la douce voix de  C♥️sm♥️ qui le ramena à la vie. C♥️sm♥️, qui même ses doux cheveux immaculés entremêles de feuilles d’arbre dans divers états de décomposition, parvenait aux yeux du Vito à rester aussi beau que le prince post-punk qu’il était. Il était même comme entouré de paillettes et de fleurs. Étaient-ce les chérubins qu’il entendait chanter de leur voix fluette au dessus d’eux ? Il espérait en tout cas que ce n’était pas les trompettes de l’apocalypse. D’ailleurs, avec toute cette humidité dans le sol, il n’aurait pas été étonné de trouver des trompettes de la mort dans le coin.
Cependant, sa question avait le mérite d’être pertinente, aussi Vito se poussa d’au dessus (à contrecœur, il faut l’avouer) pour vérifier que tout était bien en place. A part une douleur persistante au niveau de la nuque tant à cause de la banquette du train que leur séance de luge sans luge ainsi qu’un trou dans son splendide (!) t-shirt, tout semblait en ordre. Même ses lunettes étaient toujours sur son nez ! Un miracle.

« Désolé, et je vais bien. Et toi ? » Heureusement, il avait l’air de s’en être sorti aussi. C’était déjà ça.

A peine s’était-il mis debout qu’il ressentit une source de chaleur contre son dos : la veste de C♥️sm♥️. Son cœur se gonfla de joie, tant et bien qu’il décida de ne pas lui dire qu’il n’avait pas du tout froid. En réalité, tant que les températures n’étaient pas négatives, il se sentait plutôt bien. Mais laisser passer cette opportunité ? Ca non.

« Oh, merci c’est très charmant, je te le revaudrai. Et, euh… »

De l’aide… en voilà une idée qu’elle était bonne.
Faisant quelques pas entre les arbres, Vito plissa un peu les yeux pour espérer y voir mieux dans la pénombre, seulement c’était peine perdue : il faisait nuit noire et le ciel couvert par les branchages ne permettait pas à la lune de réellement les aider.

(Elle ne dura que quelques secondes à peine, la peur qui s’empara de lui et qui lui tordit les entrailles de sa poigne glacée. Allait-il retentir là, le craquement sec comme l’os, d’entre les troncs qui se dressaient comme tant de cachettes ou tant de tombes ? Allait-elle se dresser, la silhouette décharnée empirée par les imaginations et sombre songes, au dessus d’eux comme tous les rameaux qui les surplombaient ? La nuit, il ne faisait pas bon de se perdre en forêt.
Elle disparut.)

« Attends… ! Je crois que je vois quelque chose ! De la lumière… ? »

Deux points jaunes dans la nuit, que pouvait-il risquer à aller voir ! Il agrippa tout de même le bras de C♥️sm♥️ en marchant. Pourquoi se priver.
En réalité, ce n’était pas très loin (et pour cause, ils avaient de prime abord traversé une bonne partie du chemin en roulant) : rapidement les arbres se dispersèrent pour laisser place à un chemin assez large pour qu’un véhicule puisse passer. Comme par exemple un tracteur. Qu’on se le dise : Vito avait toujours rêvé d’en conduire un.
Et en parlant d’engin à quatre roues…
Ce que Vito avait aperçu au loin de ses yeux d’elfe n’étaient autre que, il s’en rendit bientôt compte, des phares jaunes de voiture.

« J’imagine que si les phares sont allumés, il devrait y avoir quelqu- » shhhhling, fut le bruit de l’onomatopée qui l’interrompit. « Aaah mais qu’est-ce que c’est que ça. » Fut le bruit du Vito qui apercevait les fameux feux de la voiture reflétés sur les lames qui venaient de sortir de sous le phare.

Le moteur vrombit et il serra le bras de C♥️sm♥️ plus fort encore contre lui. Par réflexe, il se dévissa la tête dans l’autre sens dans l’espoir d’apercevoir, peut-être, un miracle - qui se manifesta sous la forme dune bâtisse qui se découpait devant la lune ! (N’était-ce pas celui qu’ils avaient vus en haut de la colline ? alors qu’ils venaient de descendre… ?)

« Cosmo ! Là bas ! »

Alors que la voiture commençait un départ effréné avec la probable volonté de leur couper la tête (oui), Vito prit ses jambes à son cou (C♥️sm♥️ toujours contre lui) vers son seul salut.
Evidemment il ne pensa pas à regagner les arbres qui, de part leur disposition, empêcherait n’importe quel véhicule qui n’était pas un deux-roues de passer, trottinettes exclues.

Nous sommes dans un nanar après tout.
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Avatar(s) : Cecil Palmer - WTNV
Jeu 21 Juin 2018 - 22:25

  
Nanarland || Vito & Cosmo  Cocoic10Nanarland || Vito & Cosmo  170901014734299047





Mais il faisait putain de froid.
Ce genre de froid qui vient se glisser sous vos vêtements et qui vous fait même regretter les pulls qui grattent fait par mémé et que gamin vous n’aviez jamais voulu porter parce que au secours non maman c’est trop naze, tu diras a mamie que je l’ai porté quand même.
Il faisait putain de froid, enfin surtout pour Cosmo qui avait toujours eu le sang chaud et dont le T-shirt (qui s’apparentait plus au gruyère plein de trous qu’à un veritable t-shirt fonctionnel. Après il était surement impossible de nommer une chose de fonctionnelle chez Cosmo) avait avec plaisir rencontré les terres humides et marécageuses du bas de la pente. Mais bon, en vrai gentlemen, il avait offert sa veste à Vito, il n’allait pas commencer à claquer des dents sinon c’est le tue-l’amour assuré. Même perdu en pleine nuit au milieu d’un marécage sombre, après ayant sauté d’un train en marche possiblement attaqué par un monstre, il n’allait pas laisser passer cette occasion bénie des dieux personnifié par l’ange répondant au nom de Vito.
Vito ses chemises à fleurs, son pantalon à patte d’eph et ses lunettes ronde comme les yeux éberlués d’une chouette. Il devrait penser à en écrire un chanson une fois de retour, oh oui ça serait un tube genial et rocambolesque à coup d’amour, de monstres et de choix vestimentaires plus que contestables et-
Le mouvement dans les branches et un sentiment de malaise le sortirent de la torpeur dans laquelle l’avait plongé le derrière de Vito épiant la forêt. Clignant de yeux et se relevant, se maudissant une fois de plus pour sa tendance à rêvasser comme un bienheureux dans les moments les plus critiques, il n’eut que le temps de suivre son acolyte qui deja le tirait par le bras, à la recherche de ces étranges lumières dans la nuit, qui n’était peut être rien de plus qu’un lampadaire près d’une route.

C’est incroyable n’est-ce pas ? Comment même en ne s’attendant à rien on peut tout de même être déçu.
C’est ce que Cosmo ruminait comme un pauvre diable, courant aux côtés Vito, tentant d’échapper à une voiture tueuse armée de lames brillant sous la lune, prête a les éviscérer sans plus de cérémonie. Le manoir avait, dans ses airs de grande bâtisse gothique, une étrange dégaine et ne semblait pas être le choix le plus logique de fuite, mais animé par son absence de logique, son instinct de survie, et sa tendance à faire tout ce qu’on lui dis sous la pression, Cosmo n’avait pas songé à autre chose que de suivre Vito. De toute manière le manoir avait l’air plus accueillant que la voiture-tueuse.

Courant à perdre haleine, à environ 500 m du manoir la voiture commença à se rapprocher d’eux, pris d’une idée de génie, il attrapa Vito par le poignet, « FAIS MOI CONFIANCE »  le tirant vers un autre chemin pour atteindre le manoir, rallongeant le trajet de quelques mettre, une pente beaucoup plus raide.

Arrivé en haut, essoufflé un bruit de mécanique d’un moteur énervé se fit retentir en contre bas.

«  AH-AH ! HH-hHH je le savais….hh.-hhh.Hhh il a calé dans la montée HH—h—Ahah Vite c’est notre chance, entrons ! » à bout de souffle il songea vite fait qu’il fallait définitivement qu’il arrête de fumer.


La lourde porte de bois claqua derrière eux de façon solennelle, l’intérieur décoré du plus mauvais gout comme un chateau mélangée à l’esthétique bourgeoise des années 60.  Manifestement, cela avait tout l’air d’un hôtel. Mais vide.
Complètement vide.
Super putain de vide, tant et si bien qu’il avait l’impression d’entendre sa respiration dédoublée près de ses oreille- Ah non c’était juste Vito, tout aussi essoufflé que lui et toujours glué à son bras.
Pas que cela ne lui déplaise hein

Peut être qu’il aurait du trouver ça étrange, personne aux alentours et une clef posée sur un papier comportant leur noms. Et si ça ne suffisait pas, une pluie battante accompagnée d’orage s’était mis a hurler au dehors.
« h… je sais pas toi mais je suis trop crevé pour réfléchir, et j’ai pas forcement envie de me retrouver trempé sous la pluie du coup…C’est pas comme ça que j’imaginais emmener un charmant inconnu à l’hôtel mais bon- »

Smooth, très très smooth Cosmo.

« ENFIN VOILA ALLEZ »

déclara t’il en montant les escaliers, avant de se consommer sur place. Clef en main, il regarda le porte clef ou était noté en lettres rouges : chambre 237.

La chambre n’avait rien d’étrange, si ce n’est encore une fois cet étrange gout pour les antiquités et les tapisseries dont la laideur arrachait les yeux. Un lit double, une bureau, une salle de bain.
Rejetant un oeil dans le couloir, il vit de la lumière filtrer de sous une porte.

« hum… prends le premier tour de douche si tu veux, je vais voir si je peux pas trouver quelqu’un… Je serais pas long »
Quelques pas dans le couloir suffirent à le rapprocher de la porte, il ne remarqua pas derrière lui l’ombre d’un garçonnet d’environ 10 ans, s’approchant de la porte qu’il venait de laisser.

Quelques coups toqués sur le bois décrépi et il tendit l’oreille. quelques minutes passèrent sans qu’on daigne lui ouvrir la porte. La lumière était pourtant allumée ? Il recommença puis, colla son oreille contre le bois. Les sons certes atténués se laissaient pourtant distinguer faiblement : des sanglots.
Armé du peu de courage lui restant après cette folle soirée, Cosmo ouvrit document la porte. « Bonsoir ? » il y avait peut être comme eux quelqu’un de perdu ici.
Dans la pièce seulement éclairée par une lampe de chevet, il y avait une femme assise, son corps  courbé en avant et ses mains cachant son visage ils dévoilaient pourtant sur sa peau au derme sombre portant sur la joue une blessure bleuâtre «  B-bonsoir ? madame vous allez bien ? » Elle avait une allure de fantôme, dans la pénombre on ne discernait rien d’elle. Il n’eut pas le temps de s’attarder sur les details flous de son visage, ni même sur ses longs cheveux bruns quand un grand cri déchira le silence. Ni une ni deux, il s’élança hors de la chambre, peut-être portait-on atteinte à la pudeur de Vito.
Du coin de l’oeil il jeta un dernier dans la pièce
vide.

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