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breaking free ‣ ft. scylla
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Dim 28 Mai 2017 - 19:23

and every breath that i’ve been taken
(since you left feels like a waste on me)



là bas ce n’était pas tant la solitude, le manque de présence qui était pesant. c’est plutôt le silence, vous savez, qui était constant.
c’est le mutisme entre les prisonniers qui se regardent et qui n’ont pas l’air de vouloir parler. c’est la solitude qu’on se crée, dans laquelle on se laisse stagner. kevin elle n’a jamais entendu quelqu’un parler d’autre chose que de la liberté (vous savez, ce ‘truc’ qu’ils avaient) à quel point personne n’avait conscience de ce que c’était, avant d’être
enfermé.

certains pleuraient parce qu’ils ne reverraient jamais le ciel sans barbelé, d’autres hurlaient car ils savaient que si le temps s’arrêtait ici, dehors et bien, il continuait de s’écouler. quelques uns comptaient les années qu’ils manquaient, qu’ils ne rattraperaient jamais.
et parfois, il y en avait qui pensait comme kevin. avec quelle hâte ils espéraient pouvoir sortir (retourner vivre). que tout ceci n’était qu’une passe et qu’elle ne laisserait peut-être (les naïfs) aucune trace. que ça s’en irait comme ça viendrait (d’abord par accident, et puis par chance). kevin elle savait qu’elle n’avait rien à faire là. que c’était comme un mauvais pas dans sa danse.
pourtant sur le béton elle savait que ce qu’on entendait claquer,
c’était ses pas.

mais VIVRE C’EST ÇA (enfin) kevin elle tournoie sur la piste elle se laisse aller autrefois aussi elle le pouvait (mais les murs cognaient ses bras). aujourd’hui elle n’entend plus de bruit de fer ou d’acier qui crie (elle n’entend que de la musiqueà il n’y a plus l’aboiement des chiens. elle tourne tourne tourne putain, qu’est-ce que ça lui fait du bien.
elle a les cheveux qui volent dans tous les sens, un enfoiré se les prendra dans la tête avec un peu de chance. elle a les bras au-dessus de sa tête et les hanches qui se déchainent — ici c’est elle la reine. avec son haut noir trop court et son pantalon qui flatte tous ses contours. ses bottes qui ÉCRASENT la piste comme si c’était un tambour.
sa tête est toute embuée elle pourrait même plus se rappeler de qui elle est qu’elle s’en foutrait. (je suis bien là, laissez moi danser)
il y a quelques silhouettes qui s’approchent d’elle mais elle les ignore, kevin elle veut juste s’amuser. ce n’est pas tant les gens qui lui ont manqué (c’est le fait de ne plus voir de portes fermées).

kevin ça fait des mois que t’es sortie mais tu continues à t’enivrer, à profiter de la vie. c’est comme si on l’avait empêché de manger pendant des années — alors ujourd’hui elle compte bien tout DÉVORER.
la démarche un peu hésitante elle s’accroche à une épaule (qui que tu sois, tu es une très bonne gaule) pour se diriger vers le bar et la musique qui se calmait repart.
c’est ça qui est bien ici — le silence n’a sa place nulle part.

hééééé !

sa voix qui part en vrille et ses yeux clairs qui brillent. sa main qui se lève comme une écolière et le menton qui se lève, très fier. elle est plutôt désopilante (kevin), à moitié affalée et les fesses bien en arrière qui semblent dire (ça me déplairait pas si tu les touchais). elle sourit kevin putain qu’est-ce que ça fait du bien, de pouvoir être aussi LIBÉRÉE.
elle s’en fout kevin, de ce qu’ils peuvent penser. elle est juste venue s’amuser, vous savez.

héé connard, sers moi en un autre !

en prison vous savez il n’y a rien pour oublier,
le seul bruit qu’on entend c’est celui des clés qui s’agitent (qui nous rappelle qu’on est enfermé)

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Lun 29 Mai 2017 - 18:23
(( out of my head of my heart of my mind ))
feat kevin

il y a les lumières qui chantent les silhouettes qui s'élancent et s'enlacent dans une sauvage danse
l'alcool dans les verres
pour rendre le voisin moins dégradant et la voisine moins repoussante - attirer l'autre quand on ne se serait jamais approché normalement
et ça te fait rire - les fêtes j'entends - ça fait oublier les soucis envoler l'esprit mais ce soir, à faire la fête, tu n'y as pas la tête
assis dans un fauteuil à l'écart de tous mais proche du bar ((la seule chose que tu ne regrettes pas)) étant de pouvoir boire ce soir tu fais doucement rouler ton whiskey sur les bords du verre, te demandant ce que tu vas bien pouvoir faire
partir ?
rentrer ?
te laisser sombrer ?
si tu rentres tu te mettras devant une série que tu ne regarderas probablement pas et ton joint tu le fumeras
((un deux trois))
t'vas arrêter de compter
et tu finiras sûrement défoncé
((mais c'est pas si mal que ça))
de se sentir désinhibé et puis un peu moins la mort collée à tes pieds - l'envie d'un rire plutôt que d'une bouteille et d'aller te coucher sagement
((l'envie de fumer))
soudainement qui ronge ta peau ((et franchement)) c'est pas très beau - presque les doigts qui en trembleraient
tu finis ton verre d'une traite avant de le reposer sur la table en face de toi pour mieux te relever ((mains dans les poches)) et le coeur qui bat lentement
((s'arrête brutalement))
en même temps que résonne le son d'une voix et
ça repasse un peu dans ton crâne au-delà de la musique des cris et des effluves d'alcool
((un rire doux et jovial))
des mains qui se tiennent des lèvres qui se collent des mots doux qui flottent des demain tu verras tu ne sentiras plus le besoin de te faire mal comme ça
((ta gorge qui se noue))
quand tu reconnais les hanches sur lesquelles tes mains se posaient si bien la chevelure blonde qui tombe dans le creux du dos ((peut-être même de ses reins)) le vocabulaire un peu brusque qui faisait tout son charme et cinq foutues lettres qui dansent sur des anneaux de fumée sans violence
tu t'approches doucement, l'impression que le whiskey colle tes pieds que ta carcasse refuse d'avancer ((que le sol)) ou le plafond tu sais pas ((est en train de tourner)) et toi de tomber
lentement, ta main sur son épaule avec ton maigre souffle coupé kevin ? la voix qui s'étrangle un peu ton estomac qui fait des loopings et ton coeur qui ne battait plus qui cogne pourtant dans tes tympans t'espères que c'est l'alcool qui te fait te tromper que t'es juste en train de délirer c'est toi, vi ? parce que tu ne sais plus trop scylla maintenant tu ne la connais pas
((depuis qu'elle n'est plus à toi))
codage par joy
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Lun 29 Mai 2017 - 21:41

and every breath that i’ve been taken
(since you left feels like a waste on me)



finalement sa main enserre une nouveau verre (allez encore une goutte et ce sera la dernière). elle aime bien se dire ça kevin, vous savez (se persuader un peu qu’elle peut se priver), se dire qu’elle a assez de force pour s’arrêter. mais elle peut pas c’est plus grand qu’elle, on l’a coupé du monde alors à l’excès elle remonte en selle. elle chevauche la vie elle s’enivre et si le cheval s’arrête un jour trop tôt, et bien, tant pis. elle aura pas de regret simplement la plupart de ses désirs (superficiels) assouvis. vivre bien et partir serein, ça ne tient à rien.

elle porte l’alcool à ses lèvres ça descend descend descend le long de son oesophage et tombe dans son ventre lourdement (c’est son foie qui va être moins content) ça réchauffe l’intérieur de son corps et ça fait du bien à son âme. si on la juge pour ça et bien elle est prête à en porter le blâme. la plupart du temps on vient l’embêter tenter de lui parler (je m’en fous de votre vie, je veux juste m’occuper de la mienne ce soir et ça me suffit) être proche des gens en prison c’est le quotidien sauf qu’ici elle préfère qu’ils restent encore (un peu) loin.
mais être tranquille personne ne le reste longtemps et déjà il y a une main qui se pose sur son épaule. si elle avait assez de force elle lui aurait dit quelque chose, elle a l’habitude de crier souvent après les gens. mais cette fois la personne connaît son nom, bizarrement.
pire encore il (oui c’est un garçon d’après ce qu’elle peut entendre dans tout ce bruit)
il l’appelle vi.

il n’y a qu’une seule personne qui la nommait comme ça, et il y a un noeud qui se forme dans son estomac. ce n’est pas l’alcool ni le lourd son des basses (c’est simplement un sentiment qui refait surface). elle a peur de tourner la tête un peu, peut-être qu’elle rêve, peut-être qu’elle hallucine, peut-être qu’elle a mal entendu finalement
(retourne toi kevin tu verras bien peut-être que tu y verras un revenant)
alors elle repose son verre, tente de recadrer son regard. et juste là à côté d’elle se tient scylla. c’est ironique, cet hasard. elle s’étouffe kevin, un peu surprise, ça ne la fait ni pleurer ni rire, elle tousse un bon coup et finalement tout timide, se dessine sur son visage un sourire.

putain de merde scylla.

dans sa tête il y a une vague qui revient (vous savez comme si elle rendait au sable ce qui fut un jour sien) une vague pleine de souvenir et surtout qui ramène au rivage un adieu qui fut (trop) sage. mais deux âmes comme scylla et kevin, ils sont loin d’être calme, c’est plus des sauvages. pourtant entre eux il y avait cette paix
qui s’était instaurée.
elle ne se retient pas elle entoure son cou de ses bras, un peu mièvre (il est grand scylla, elle a toujours eu mal avant à atteindre ses lèvres) elle sent son odeur (putain c’est toujours la même) l’odeur d’un truc qui s’est fini trop vite vous savez
une chose qu’elle a du trop tôt lâcher.

mais dans ses yeux ce n’est ni amer, ni colère. c’est juste de la tendresse (et peut-être allez, une douce tristesse)

bordel je croyais presque que t’étais crevé merde !

elle colle sa main sur la joue de scylla, la tapote gentiment comme pour vérifier s’il est bien vivant (elle est aussi douce qu’avant) et on ne sait plus si tout son visage a rougi à cause de l’alcool (ou simplement parce que dans son coeur il pleut des confettis)

putain d’enfoiré.

toujours en souriant, c’est comme si elle retrouvait tout (et un peu rien) en même temps
peut-être parce qu’au fond elle sait qu’auparavant, il avait quelque chose en plus qu’elle remarque maintenant.
c’était un commun accord vous savez (mais on se doute bien que ni l’un ni l’autre ne le voulait)

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Sam 3 Juin 2017 - 18:04
(( out of my head of my heart of my mind ))
feat kevin

elle s’étouffe dans l’alcool les mots les souvenirs des émotions que tu regrettes de ne pas savoir déchiffrer et tu

sans jamais te l’avouer parce que tu as ta fierté

tu as un peu peur
de ne pas lire dans ses yeux à ta vue un quelconque bonheur ((peut-être que c’était mieux)) de ne pas venir la voir de tracer partir dans un discret au revoir ; tourner cette putain de page qui porte vos noms ((à laquelle ton doigt est resté bloqué quand les pages ont continué d’s’empiler))

mais elle te rassure ((quand dans ses yeux y’a des vagues agitées)) un p’tit j’t’ai pas oublié qui se secoue dans ta tête quand y’a ton nom qui résonne plus fort que la musique éclatée. y’a ton cœur qui bat fort, aussi – tu sais pas trop de quoi ni comment mais ça te fait te sentir un peu plus vivant ((c’est tellement mieux qu’un joint)) bien plus relaxant alors

sur tes lèvres aussi, ça se forme
doucement timide et maladroit

((un peu comme les premiers émois)) quand on s’aime qu’on ose pas s’le dire et qu’il faut tout garder pour soi ; c’était y’a longtemps

mais t’as presque l’impression que son nom tu l’entends conjugué au présent ((faut pas y penser mon grand)) sinon tu saigneras et elle n’est plus là pour arrêter les plaies

((mais putain c’était si bien quand elle l’était))

ses bras qui s’enroulent autour de ton cou – c’est maladroit mais elle a les cheveux tellement doux ; les tiens ils savent pas trop où se mettre mais ils trouvent leur place, suivent le chemin dans son dos ((les yeux clos)) en te laissant enivrer par les effluves du passé ((celles dans lesquelles t’aimais te noyer)) un souffle sur sa peau tu trouverais ça presque beau

ça s’finit vite ((putain non kevin)) tu le laisses partir toujours trop tôt

mais y’a ses yeux toujours et oh mon dieu

tu l’sens, kevin – tu vois comment ça brille, comme il est un peu ((beaucoup)) heureux de ta main sur sa joue de tes paroles un peu brusques du rouge sur ta peau il sourit aussi ; tu sais ça fait longtemps qu’il l’a pas fait, qu’il a plus lâché que des trucs moqueurs de mauvais rictus rieurs

((mais là il est beau scylla))

on va pas s’mentir t’sais quand t’es si près ((il a p’t’être un peu envie de t’embrasser)) mais ça se fait pas hein ça serait déplacé alors il se retient – c’est dur il a pas l’habitude de rester en laisse le chien. il rit et putain ça fait une éternité aussi qu’il l’a pas fait ((il était un peu terne)) depuis qu’il est allé s’foutre dans l’ombre, y’avait plus d’soleil quand t’as tourné les pieds. j’arrive pas à croire que c’est toi putain je sais c'est fou ton cœur non plus d'ailleurs il bat tellement fort t’as l’impression que en fait p’t’être t’es pas mort ((ta main elle glisse)) sur sa joue aussi ; ton pouce qui la caresse un peu trop doucement ((et puis il l’enlève)) parce que vous êtes plus amants qu’y’a des trucs à respecter ((vous êtes plus enfants)) faut s’y faire hein kevin

maintenant vous êtes grands.

toujours à porter des trucs moulants qu’tu lâches parce que c’est pas vraiment vexant ((tu voudrais même dire)) qu’elle les porte toujours aussi bien qu’avant ; mais ça non plus, ça serait pas très digne d’un grand. connasse va tes bras qui entourent sa taille et tu la soulèves dans un rire ((c’est facile)) et puis ça s’fait aussi non ; quand on est proches – t’essaies juste de rien te reprocher hein ((t’inquiètes pas)) c’est pas si mal de nier ; c’est plus facile de vivre quand on cache la vérité. tu la reposes assez vite, écartant vos deux corps quand tu voudrais pourtant les rapprocher ((l’envie de la serrer dans tes bras)) qui ne s’en va pas alors, quoi d’neuf ? comment ça va à part la picole et les teufs ? t’es encore en vie c’est déjà pas mal de ta part faut pas trop en demander mais qui sait, y’a p’t’être des surprises
p’t’être qu’elle a changé


((faut le décevoir kevin))
faut lui dire de dégager

parce que y’a son cœur qui s’affole
ça sent le danger à plein nez

((l’amour à c’que les anges là-haut en viennent à tomber))
et il a pas bien envie de s’souvenir d’ce mot


qui peut couper comme un putain de couteau.
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Lun 19 Juin 2017 - 13:51

and every breath that i’ve been taken
(since you left feels like a waste on me)



derrière les barreaux de la cage dans laquelle on l’a enfermé (kevin) elle a imaginé des choses vous savez. surtout au moment où elle retrouverait sa liberté en fait c’est idiot mais il n’y a rien d’autre là bas à rêver. elle a pensé à qui l’attendrait, à qui s’en irait, à qui l’abandonnerait,
à qui la rejetterait.
mais d’abord elle a pensé à scylla c’est vrai — et tristement heureuse elle s’est dit qu’il s’en était allé avant de la voir aussi ratée. tristement heureuse, scylla n’a pas vu son teint prendre la couleur des murs et le fer sur ses poignets, elle se disait. parce que scylla s’est envolé. alors oui d’abord elle a songé à scylla en premier après tout c’était encore tout frais (il avait pendant des mois été le sujet de ses pensées préférées)
scylla n’aurait pas à la voir comme ça et c’était tout ce qu’elle voulait. (on pourrait se dire qu’elle n’aurait peut-être jamais mis les pieds là bas, s’ils ne s’étaient jamais quittés ?). mais il est là maintenant et bizarrement ça ne fait que quelques secondes qu’elle a vraiment l’impression d’avoir regagner sa liberté, de recommencer à voler.

pourtant, ses ailes sont lourdes (elles sont remplies de regrets)
elle ne se l’avouera pas mais au fond elle sait que scylla sur sa longue liste de ratés, c’est peut-être même le premier.
des erreurs elle en a fait elle en fera mais avec lui, avec lui...
elle s’était jamais dit qu’elle pourrait se louper.

elle le regarde et elle essaie tant bien que mal de se concentrer (ça pourrait être louche si elle se mettait subitement à l’embrasser) elle essaie de se contrôler elle a plus vraiment le droit de le toucher. faut pas faiblir kevin devant ses yeux faut rester bien droite sur tes pieds et ta main faut la ranger.

(mais garde à l'esprit que la fierté c’est un peu l’excuse
que les gens se donnent pour ne pas aimer)


il lui dit qu’il peine presque à la reconnaître à se dire qu’elle existe encore en vrai alors elle se contente de lever les paumes vers le ciel et ses épaules de les hausser (et pourtant tu vois c’est bien moi j’ai pas vraiment changé... même s’il faudrait) avant de laisser un rire éclater.
un rire qui naît et qui meurt juste après parce qu’il a laissé sa main couler vers sa joue et oh merde, ça devrait rien lui faire ça devrait pas l’affecter (mais son coeur c’est comme s’il s’effritait). le contact reste court vous savez comme une brise fraîche qu’on attendait tout l’été, qui se lève pour tout de suite s’essouffler (et vous laisser brûler).
ça s’apaise il l’insulte avec chaleur et elle lui donne un coup de poing dans l’épaule avec son très caractéristique manque de douceur.
mais la revoilà la brise parce que cette fois ELLE LA SOULÈVE. scylla comme une tornade la prend dans ses bras et leurs corps se mêlent. il y a son odeur le bruit de son rire et surtout ses bras tout autour d’elle (il n’y a pas meilleur prison que cette étreinte se dirait elle) mais voilà ça ne dure qu’un temps et ses pieds retouchent le sol (marcher ça lui plaît pas autant que voler).

kevin elle a l’impression que ce moment elle le vit toute seule aussi intensément. peut-être parce qu’elle devrait pas le ressentir de cette façon là qu’elle devrait se calmer immédiatement. elle n’arrive même pas à voir si la lumière dans les yeux de scylla est bien réelle (elle se l’est tant remémorée en prison qu’elle ne sait plus si elle la voit vraiment ou si elle continue simplement à rêver)

et puis elle hésite un instant avant de répondre à ses questions.

y’a quoi de nouveau dans ta vie kevin ? rien, rien, elle se dit, parce que tu sais scylla sa vie a cessé quand vous vous êtes quittés,
mais pas de la manière si romantique qu’on pourrait s’imaginer (elle aurait préféré)
juste de la façon que la vie à de s’arrêter
à cause de bêtises et d’agissements désespérés.
y’a quoi de nouveau dans ta vie kevin ? rien, rien, elle se dit, parce que tu sais elle s’est simplement contenté d’attendre et de vivre
(mais on lui a interdit d’exister)

surpris scylla ? t’as cru que sans toi j’allais me faire écraser ?

elle ricane et c’est léger et tellement lourd à la fois (ça lui fait pas plaisir de repenser à toi scylla, de cette façon là, ton dos qui s'en va et tes pieds qui ne suivent plus ses propres pas)
elle a pas envie de lui mentir kevin mais elle a pas envie de le décevoir non plus mais elle ne ment pas elle se contente vous savez, d’enjoliver la réalité. avec le bon ton on peut faire passer n'importe quelle information.

non en vrai, putain, j’ai été mis au trou et je viens de sortir. deux ans de taule ! c’est pas une foutue surprise ça ?

elle rit tellement qu’on pourrait croire à une blague (mais crois le scylla, qu’au fond, elle aimerait se faire emporter par une vague)
ses joues toutes rouges s’effacent, sa peau redevient porcelaine comme s’il n’y avait plus de sang dans ses veines; elle a honte tu sais c’est pas facile de te dire qu’après ton départ elle a tenté de nager et qu'au final elle a littéralement
coulé.  

et toi alors, beau gosse ? t’as des surprises ?

elle boit une gorgée de sa boisson et repose le verre un peu trop violemment (ça se voit kevin tu sais, que tu voudrais te pendre au plafond) tu supportes plus de vivre l’échec et encore moins de le porter sur ta poitrine comme un blason.

pitié, j’espère que c’est pas un putain de marmot.

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Jeu 6 Juil 2017 - 1:12
(( out of my head of my heart of my mind ))
feat kevin

tu sais kevin, il s'est jamais dit que tu te ferais écrasée parce que pour lui tu ne cessais de voler ; il te voyait si légère ((éphémère)) à t'éloigner sans qu'il puisse rien y faire. quand c'était la fin s'est dit que peut-être ton dos serait moins lourd parce qu'il s'accrocherait plus à tes ailes même si en lui brûlait toujours la foutue étincelle.

tu sais kevin, il s'est jamais dit que tu te ferais écrasée parce qu'à l'époque c'est toi qui le portais ((si si je te jure)) sans toi scylla c'était qu'un amas de cassures et de rayures ((un truc ni beau ni pur)) dont tu voulais bien même s'il t'apportait rien ; scylla c'était ton boulet et t'as juste arrêté de le porter, alors pourquoi tu t'serais arrêtée de t'élever ?

pourtant tu lui dis que tes ailes on les a coupées qu'on t'a enchaînée à nouveau les pieds et il en manque bien de s'étouffer ((pas besoin de boire la tasse)) l'air est bien dur à respirer : elle en rit mais toi tu n'en as pas du tout envie tu te dis ((putain kevin, qu'est-ce qui s'est passé dans ta vie)) à partir du moment où vous avez arrêté de la partager ; peut-être ((sûrement)) que c'est toi qui as tout gâché et tu retournes en toi les remords de l'avoir quittée ((tu sais kevin depuis il a tendance à marcher tête baissée)) parce que pas sentir ta main dans la sienne ou voir ton sourire à côté ça le fait bader.

et elle te dit et toi alors scylla est-ce que tu es enfin devenu un homme ((plutôt qu'un garçon)) mais non t'as pas été foutu de grandir sans elle t'es juste resté un sombre petit con ; un brin trop violent pour le monde un brin trop dur pour qu'on te trouve bon j'étais pas foutu de coucher avec toi alors avec une autre, tu penses bien et ça se tire sur un rire aussi à croire que c'est une manie chez vous de rire à en mourir ((un verre t'en prendrais bien un)) mais t'es pas sûr que ça suffise pour noyer ton envie d'te foutre en l'air à cet instant - non kevin il est pas mieux que toi scylla tu vois, il a pas été en taule mais si tu savais

comme c'est pas glorieux comment il passe majoritairement ses soirées à boire ou fumer ((plus souvent à se droguer)) à se balader sur les toits en s'approchant trop près du vide ; il a encore les marques sur les poignets ((celles que tu t'es tuée à atténuer)) mais c'est toujours dans son coeur le grand air ça le rend suicidaire ((scylla tout aussi éphémère)) qui s'en irait bien rejoindre ses célestes compères.

une main sur la nuque ((t'sais, celle qu'il passe quand il sait plus trop quoi dire)) mais surtout l'air inquiet oui mais heu heu oui très charmant très éloquent scylla tu peux faire mieux mon grand j'veux dire, comment ça se fait que tu sois allée en taule vi' ? lui encore, entre les stupéfiants et la violence ça serait pas bien étonnant mais toi ? maladroite oui mais pas méchante oh non je pense te connaître assez pour savoir que t'es pas du genre à faire une connerie assez grosse pour ça le regard un peu dur mais surtout qui vacille comme son coeur qui lui semble prêt à sortir de ses lèvres ; il aurait

préféré t'emmener avec lui en corse
au final peut-être que vous vous seriez éclatés
peut-être que vous seriez toujours ensemble
et que tes poignets se souviendraient pas du fer
des barreaux de l'orange et de l'enfer
((il est désolé, kevin))
codage par joy
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