Qu'ils sont rares ces moments où la vie paraît si simple (paisible avril tranquille) cet après-midi le club est fermé et personne ne traîne dedans à part (moi) j'avais besoin de souffler.
Alors j'ai renvoyé tout le monde dehors avec un sourire et évidemment personne n'a cherché à s'y opposer c'est simple si simple.
Alors je suis restée seule plusieurs heures peut-être une sur le ring peut-être deux à dormir ça passe si vite vous savez et je m'ennuie si vite vous savez (les électrons libres ont besoin de bouger pour se sentir vivants). Alors vers quinze heures je suis sortie prendre l'air respirer la rue (je ne ferme pas la porte à quoi bon) me faire voler le tableau de Damien ?
Je souris je soupire (vie de merde) il est quinze heures deux je disparais au coin de la rue.
Robert ne savait pas, vraiment, à vrai dire tout lui semblait si flou en ce moment, ses pieds l'avaient conduit malgré lui devant le club. Il sait bien pourtant Robert que c'est fermé il le sait parce qu'il sait tout Robert. Tout. même ce que certains ne savent pas encore ou font semblant de ne pas savoir.
Il comprend, lui aussi parfois fait semblant de ne pas savoir. Parfois il fait aussi semblant de trop savoir, c'est toujours utile le savoir.
Alors lorsqu'il arrive devant le club, devant cette grille close, rien ne l'étonne plus vraiment. Ni le faite que ce ne soit pas vraiment verrouillé, ni le faite qu'Avril ne soit pas présente. (avec la porte ouverte)
Tout ceci est fort dommage, lui qui avait préparé tout un petit dialogue pour tenter de grappiller une passe poings contre poings, poings contre joues. Mais il ne veut pas se mentir non plus, Avril le fascine au plus haut point (et pas que son joli jeu de mains) : elle a cette rage en elle cette capacité à mordre sans croc Robert trouve cette compétence des plus intéressantes et même des plus remarquables.
Mais voilà Robert est un homme patient tant qu'il a de quoi assouvir sa curiosité. Autant dire que dans cet espace si gris, si vide, si froid, l'attractivité d'une longue attente est moindre.
Alors il fait ce qu'il fait de mieux : flâner et fouiller dans tout ce qui ne le concerne pas de près comme de loin.
Robert croise un miroir. (comme ça) (un peu planté là) (avec un petit morceau tout en bas) (qui manque à l'appelle) Bonjour, Comment allez-vous ? Son sourire lui répond avec une certaine tristesse. C'est bizarre j'ai l'impression que l'on s'est déjà rencontré quelques part. Il se rapproche de son reflet. Entre nous oui je me souviens bien de vous ! Ma foi je suis très pressé mais je veux bien vous accordez un peu de temps... Bien sûr Robert parle au sourire, qui est triste, car il le connait bien c'est sûr : ce petit recoin de peau qui ce plis, là de cette manière-ci.
Voyez-vous, Il ne le connait que trop. Lui et les autres. Il en connait tant, mais celui-ci, là, tout particulièrement. C'est celui de son visage après tout. Si étranger face à lui, comme il n'est plus sur sa peau. Mais dans ses yeux. Plus une sensation. Mais une image. Il ne reste même pas une seconde crispé devant cette réflexion avant de reprendre sa visite approfondie des lieux. C'est vrai qu'il a dit qu'il lui accorderait du temps, et puis vous savez les expressions c'est si volubiles et lunatique, que déjà, la sienne s'est envolée lors de cette fraction de conversation.
Pour l'instant, tout va bien. Tapis dans l'ombre, il le sait, que cette trêve est de courte durée. Après tout, la solitude donne disons... Une certaine liberté. Que, sans vouloir se cacher, il ne préfère pas posséder.
Elle ne possède pas grand chose Avril, c'est des plus attractif pour notre homme. En effet qui n'étale rien au monde garde tout, en son sein. Avril a beaucoup de chose à cacher dit donc il se dit, dit un peu comme si...comme si son mordant vient de là : De cette honnêteté de contre-façons dont, Elle aurait oublié le sens de construction, Sa façon à elle de façonner son personnage. Ça lui plait ça, à Robert, ça lui rappelle un peu lui. L'oublie. (paradoxalement)
Et donc comme Avril ne présente rien en effet le moindre petit chaos devient, D'un coup d'un seul, Son plus grand bien aux cœur de notre investigateur. C'est un coup de poignard, Dans cette pièce toujours, Si grise si froide mais point vide, Non Madame. Parce que voici donc la note final : Il y a un caddie.
Et disons bien note finale parce que, au plus grand damne de ce cher : Robert. Une fois la mécanique en marche ; Il n'y a plus rien qui compte jusqu'à la fin, Ainsi donc la voici :
Robert vole le caddie.
Les roues tournent mal, Il a perdu beaucoup de temps à balancer de tous les côtés les matelas les draps les couvertures les oreillers et tout ce tralala. Pour se retrouver à pousser le tintamarre de ferraille. Il a peur ; Il sent la peur ; Littéralement, Il sue Robert. Parce que c'est gros parce que c'est voyant parce qu'il ne peut pas empêcher ses mains crispées contre le montant : de : pousser pousser pousser hors de la pièce hors du hangar, hors dans la rue hors en direction de la sienne. Et il n'aura de répit il le sait qu'une fois bien chez lui, Avec le caddie, Trônant dans son salon.
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Avril
magnolia
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Mer 26 Avr 2017 - 14:19
Vous êtes bien imprudent Robert (ou bien désespéré mais qui a besoin d'un caddie au point d'en perdre la raison) parce qu'elle rôde Avril qu'elle est plus proche que vous ne le pensez (elle ne s'éloigne jamais vraiment du fight club vous savez) alors méfiez-vous cachez-vous vous faîtes bien d'avancer vite car la rue est vide vous faîtes bien d'avoir peur car elle est derrière
vous.
- bonjour robert.
Sa petite silhouette se dissout de votre ombre pour se positionner devant vous et votre bien elle a l'air bien (joyeuse) avril elle a au moins le mérite de ce souvenir de votre nom robert elle a au moins la politesse d'ignorer l'odeur de sueur robert il en faut peu pour retenir son attention (et malheureusement pour vous vous n'étiez pas assez discret).
- vous avez acheté le caddie en allant faire les courses ?
Les mains contre la barre de fer et le corps qui se penche au-dessus du bien qu'elle suppose être (le sien).
Avril a toujours sut que les monsieur tout le monde avaient quelque chose à cacher.
hrp; passage sauvage à la 3ème personne parce que je voulais placer un bout de phrase qui marche que comme ça. allez bsx jtm.
Robert les mains en l'air (pour de faux) Rire jaune Robert qui se délétère Qui les raccroche avec preste. (il serre serre serre bien fort, l'impression de perdre le contrôle) (dans ses pensées il en est à prier oh miséricorde pour sa funeste destinée). Avec sa voix qui coupe les sons, fond sous la pression en bégaiement. Confusion. Il glisse de toute part (notamment ses mains contre la barre) Robert tout d'un coup en plein dans l'éclair. Il n'est plus, sous la pression, sous la chaleur et les frissons tout à la fois. Plus rien du tout. Cette confrontation qui lui tord les boyaux. Le visage d'Avril Face à face. Avril dont il ne sait pas grand chose (au fond, comparé à d'autre). Il se demande bien pourquoi Robert Il ne lui a pas encore posé la question. (mais pas longtemps, l'appréhension du moment reprend le dessus, vrille ses pensées) Explose ses émotions Expose ses penchants. Oh non ! Robert moite de honte et le visage gonflé comme un ballon sous l'appréhension. Du col trop serré (jugulaire compressé) A-ah je... c'est un emprunt Avril vous savez...
Vous savez Avril Robert Il Avril Sous la moisson Rêve comme les billets de se transformer en petits poissons. Mais vous Avril vous êtes Du genre à torpiller les bas fond. Robert n'aime pas jouer à la guerre (trop fait) Barboter au pied de l'eau ça oui Il sait faire (fatigué d'avoir navigué trop longtemps) Mais vous Avril Sourire de l'orque qui a tout va est prêt à terrasser tout ce qui - Il est temps de faire les présentations.
C'est à moi c'est à moi Avril c'est à moi Avril c'est à moi vous savez c'est à moi ce qui est à vous c'est à moi et puis c'est tout le saviez vous que c'est à moi c'était à moi avant d'être à vous c'est à moi avant que vous ne le saviez c'était à moi jusqu'à ce que vous arriviez rien qu'à moi ce petit secret.
Le rire de Robert est gutturale presque maniaque. Tendu de toute part comme un ressort trop compressé. C'est un animal en cage. Robert C'est un animal acculé face à son sort. (Baisse la tête) Chauffé à blanc.
...aah...
Baisse les yeux sur tes mains rosés, petit à petit, se rendre compte. (des jointures blanches d'avoir trop fermés tes doigts contre le métal) C'est à vous c'est à lui. (des bras tremblotant légèrement sous l'accusation) C'est un peu à vous deux à présent. (c'est ainsi) Il se souvient encore Robert, de tout ce qu'il a du faire pour sortir le caddie dehors, les couches de matelas et de couvertures (dans lesquels peut-être vous vous emmitouflé Avril en repensant aux jours de tristes mines) Les yeux clairs de Robert Très froid à présent. (lorsqu'il soupire et les redresse pour les planter dans les votre) On va pas faire les enfants Avril, on a pas besoin d'en arriver là. . .
Supposons. Puisque vous savez Et qu'il ne sert à rien de faire semblant. Supposons. Qu'il ne soit pas capable de lâcher prise (ça, ça lui fait peur tu ne sais même pas à quel point Avril). Supposons. Qu'il ne sache pas la suite de l'histoire car jamais au grand jamais les propriétaires sont venu réclamer. Tu es bien la première Avril avec ton métronome parfaitement réglé à croiser son rythme (des poignées de mains camouflés, des petits tour de moulinet par ci par là en catimini.) Des sourires faussement bienveillant et une pincée de pensées en moins. L'heure qui sonne pour la première fois le midi pour lui depuis y a bien longtemps déjà. (et sa confusion qui lui suggère minuit) C'est de ta faute tout ça Avril A ne rien posséder comme bien tu l'a poussé à bout. A bout de tout au désespoir des voleurs ayant perdu leur valeur.
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Avril
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Jeu 18 Mai 2017 - 10:51
vol à la volée
279 words
les codes c'est de l'eau
elle ne se rend pas tout-de-suite compte du surréalisme de la situation (un voleur sachant voler ne laisse personne poser les mains sur son caddie) drôle de proverbe n'est-ce pas robert drôle de coïncidence que nous fûmes en mai et non pas en avril (avril n'est pas dans son élément) c'est un fait alarmant désarmant avril est trop sincère pour vos rires de façade votre rocambolesque mascarade qui se délecte de petits cris saccadés (chacun d'entre eux fait se crisper un peu plus notre héroïne) chaque seconde une nouvelle fronde et elle hésite un instant à vous gifler pour vous remettre les idées en place mais vous êtes bien trop bas pour qu'elle puisse seulement vous toucher. (avril) vacille mais ne tombe jamais face aux énergumènes pas assez humaines dans votre genre (elle saura vous remettre sur le droit chemin) tapissé de piques ainsi vous devrez lui remettre son bien faute de mieux (elle a un sourire un peu plus tranché) et l'impression de rentrer dans une nouvelle cour (la cour des torturés)
- bah j'ai jamais dit qu'on avait besoin d'en arriver là, vous me rendez ça et on en parle plus. j'veux dire, c'est pas comme si c'était vital pour vous vous voyez.
je crois que vous ne parliez pas de la même chose (des lèvres roses) des jointures blanches et entre les deux un caddie qui veut tout dire échange d'arguments silencieux d'une insolence qui la ravit au plus haut point
(vous avez très bien compris robert) à foxglove valley on ne rigole pas comme vous le faites
(rendez moi ce caddie)
Robert Moriarty
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Dim 11 Juin 2017 - 20:47
à l'arrachéfeat Robert & Avril & le caddie
Les lèvres qui tremblotes de Robert Face au refus Face aux mots qui ne laissent pas de place à une contestation. Mais Avril, mais voyons Voyons....Avril, bah voyons Avril, Ah bah, vous voyez Avril... C'est un peu l'inverse en fait. EN FAIT, ses mains tremblent à nouveau, il s'est crispé face à ton avertissement. Robert qui commence à flipper car comme prévu comme il le sait déjà C'est pas facile de lâcher prise C'est pas facile de balayer devant sa porte de faire comme si c'est juste Des feuilles mortes tout ça rien du tout que c'est qu'un instant t qu'il y en aura d'autre des caddies Que c'est pas la mort de faire comme si Ce caddie s'il en pas besoin il peut bien le jeter il peut le laisser Débarouler la rue telle une vieille comédie S'enfuir au loin de lui et au fur et à mesure que les roues l'éloignent hypothétiquement il se sent s'effondrer.
Il ne peut pas Avril il peut pas il aimerait bien oh tu sais ça serait plus facile Encore une fois, de faire semblant. D'oublier tout ça comme il a oublié certaine chose, et ça lui fait mal au cœur vous savez Avril De savoir que entre vous et le caddie en cet instant t justement C'est le caddie qu'il emportera avec lui. (et pas vous) (pas votre rire pas votre petit air bagarreur) (pas vos échanges cordiales et simples sans plus penser à tout ce que l'on sait) (lorsqu'il y a plus que les mains qui parlent comme dans un jeu d'enfant) Il aimerait bien Robert ne pas avoir à échanger le métal contre la chaleur de ton grand rire et de tes larges bras lorsque tu les ouvres aux gueules cassées (même comme les siennes qui se fardent sous des airs de milord)
Voilà la poudre qui goutte sur le sol, révèle le pauvre bougre qui, s'il pouvait se mettrait en boule. Mais c'est un bougre qu'il y a bien longtemps Tout comme vous Avril a appris à mordre Tout comme vous Avril a appris à se débattre et à faire valoir ce qu'il veut et d'avoir cette hargne La même que la votre. Robert qui se souvient encore et qui se souviendra encore Qu'Avril les gens comme vous ils savent toujours se relever. C'est avec un pincement au cœur qu'il enserre d'autant plus la barre, se braque sur sa position.
Vous rendre quoi Avril ? Avez-vous acheté un caddie en allant faire des courses ? Je n'ai pas vu votre prénom gravé sur celui-ci en tout cas.
Sans perdre haleine (la pression l'arrête tout simplement) Le visage rougeoyant sous la contraction de tous ses muscles pour rester impassible, ne pas laisser transparaitre la peine. Tant pis Avril, tant pis. C'était bien. Tant pis Avril tant pis, on va pas en arriver là en effet Avril. Parce que la question ne se pose même pas, que vous êtes là, ici, que vous deux, et aucun autre sujet pour confirmer une version comme l'autre. C'est une égalité. (Mais Robert sait au fond que ce n'est pas si égal que ça) Ni entre vos sentiments Ni entre votre expérience. Ni entre vos peines (oh Avril ! si vous avez besoin d'un caddie un autre pourra être volé par vos soins) Un caddie N'importe lequel pour vous Pour lui il n'y a que celui-ci d'important. (puisqu'il vous importe tant) Plus il vous importe Avril, plus il importera à Robert. Au point de lui fendre l'âme.
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Sam 23 Sep 2017 - 21:05
vol à la volée
192 words
badaboum
les oiseaux qui se battent en plein vol jusqu'à ce qu'un des deux tombent enfin (il suffirait) il suffirait d'un arbre, d'une falaise pour arrêter votre mascarade palote, faire pleurer les pleutres et rouler les caddies. il suffirait, il suffirait d'accepter de lâcher prise et de laisser la barre aux milords fastueux qui entreposent les statues dans leur salon. il suffirait d'un rien, d'un tout petit effort de chaque côté - d'un pas pour avancer jusqu'à septembre. tu sais avril, si il pouvait parler robert, il en aurait des choses à dire.
- je n'ai pas vu le votre non plus, robert. oh, et vous disiez quoi tout-à-l'heure ?
elle a la voix aiguë des petites filles terribles ; coupole à l'oreille des pavillons vermeils
- c'est un emprunt. c'est un emprunt !
vous avez le rire contagieux car il monte jusqu'à sa gorge. et ça éclate, petites fleurs crachées en bouquet.
- eh bien l'emprunt est fini.
ses mains agrippent la grille de fer et elle la tire vers elle avec la violence des hommes
Robert Moriarty
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Jeu 12 Oct 2017 - 22:40
à l'arrachéfeat Robert & Avril & le caddie & la force du désespoir
N'avez vous donc pas entendu ses cris de douleurs Avril ? vous, au temps si farceur il vous aurez pensé plus enclin à répondre par l'amusement à cette facétie terrible en soit. C'est terrible en soit il ne reste rien du doux mois en vous vous êtes juste, il suppose, cinq lettres qui vrombissent dans le fond de la gorge lorsqu'on le garde en bouche, tout comme vous feulez contre lui. Robert n'aurait jamais pensé trouvé le printemps violent, mais encore une fois il ne se souvient plus de beaucoup de chose (et de trop tout à la fois), si ça se trouve autrefois il a eut la même réalisation. Peu importe au fond les mois et les saisons. La raison humaine n'a pas besoin de nuage de tonnerre et de pluie pour exprimer les trois combinés en une même journée, en une même frustration. Ah vrille son esprit lorsque vous lui retirez ainsi. Le précieux qui glisse de ses doigts moites Point de délicatesse donc ça en vient au bas moyens ça en vient à vous contre lui, enfin :
A qui aura les jointures les plus blanchis.
Si c'est un appel à l'aide qui vous passe sous le nez c'est aussi un avertissement (on ne t'a jamais dit petite, de ne pas te mêler des histoires de grands ?) Les histoires qui se siphonnent d'elle même paraissent les plus courtes mais à force répétition, cercle vous savez de quoi oui ça tourne le remous à l'intérieur mais une deux trois fois et puis on arrête de compter ou plutôt on compte beaucoup trop vite beaucoup trop loin jusqu'à les nombres ne gardent que leur essences abstraites et puis en dehors de ça plus rien existe. Tonnerre sous les cheveux platines collés, le faciès cramoisi de Robert, il a mal à la tête. Il se demande si lorsque tu cognes Avril lorsque tu crisse tes dents : tu aimes t'imaginer que tes long cheveux droit s'hérissent tel un chats faisant de la protection de ressources. Au fond t'es une gamine des rues et lui il sait bien avec ses petits cardigan et ses rires débiles, ses cheveux bien peignés et son air de ne pas vouloir chercher les embrouilles, cet homme qui s'incruste et ne se désincruste plus du paysage, de cet homme qui ne s'en détache jamais vraiment dans le fond tu sais il sait bien à quoi il ressemble Robert il le voit dans vos yeux mais toi tu sais Avril il est habitué à venir taper à tes côtés. Tu sais pourtant qu'au fond bien qu'il soit nouveaux dans ton club il y a quelque chose dessous le flanelle bien repassé qu'il n'a jamais oublié. (douleur fantôme d'un atrophié mental)
c'est ça le truc il s'est crée une belle excuse ça oui pour en cas extrême agir comme le dernier des connards. elle le démange chaque jour.
Ses bras se sont tendu pour rattraper les rennes du volant (pas de la bentley cette fois-ci) agripper non pas pour tirer (il se souvient bien d'avoir appuyé sur la pédale même s'il sait que ce n'est pas lui, pas cette fois-ci) tu peux bien te moquer de lui ça ne change rien à ce qu'il est, tout comme toi. (des pauvres énergumènes qui se battent contre eux même, quel bourbier hein ?) lorsqu'il continue de pousser tel un bourrin comme s'il n'était rien d'autre, moins qu'un homme, juste un moyens. (le comble Robert violent aurait-il dit mais il ne se souvient plus de qui exactement) Contre ton corps le choc est vif (tes beaux cheveux qui volent en arrière, il n'en voit rien, il ne te voit pas un, faillir sous le coup, déjà lâcher, lui est emporté par ses bras crispés.
Le caddie à fait un petit soubresaut comme passant sur une bosse il ne veut pas y penser pratique la marche arrière (seconde petite bosse en sens inverse). ça, ça ne vient pas de lui non c'est d'autre chose qui se sont agrippé à lui avec les années des petits rires crispés des bouteilles de champagnes brisées des petits papiers comptés (pas les siens, puis les siens aussi il suppose il ne sait plus trop)
compte-il encore ?
lorsqu'il continue de reculer le visage pâle, caddie en main.
B-bon euh...voilà ce n'est plus un emprunt...non en fait ça ne l'a jamais été, voilà, ça sonne mieux comme ça...
voix mourante sur la fin, il ne s'entend même plus, ça bourdonne dans son crâne, ça occupe tout son espace cette recherche d'air, l'exaltation pur d'avoir ce qu'il souhaite se battant en duel avec sa culpabilité sous ses sourcils broussailleux froissés. Pourtant ce n'est pas lui qui vient de se prendre tout le poids de ce bel objet de ferraille en plein dans le ventre (puis sûrement tout son poids sur les jambes mais ça il n'a pas regardé, les yeux baissés sur ses mains tremblantes et de la couleur des os qu'il espère n'ont pas été abimer dans ton corps.
Il n'a jamais voulu ça Avril
Merci pour votre euh coopération, il se trouve que j'en ai fort besoin de ce caddie, vous comprendrez, j'espère ?... bref désolé pour euh...voilà, je vous apporte des chocolats la prochaine fois.
Demi-tour, Robert qui marche comme si de rien n'était sur le trottoir, trempés de remords mais continuant sur sa lancé. Elle s'en remettra elle est forte la petite, un caddie de perdu, dix de retrouvé lorsqu'on ne suffoque pas sans l'instantanéité de l'objet de ses exécrables addictions.
ses doigts pulsent d'un sang qui n'est pas le sien - c'est un corps volé, des traits façonnés sur d'autres, c'est fait d'argile vous savez ; avril au soleil fond facilement. elle meurt, suffoque de la forme, comme les petits poissons. elle pourrait partir robert, vous laisser à votre triste sort se transformer en, oh ! tellement de possibilités et avril ne sait plus compter. elle se voit bien en gouttière à moustaches, petit matou des rues trottinant clopin-clopant sur le trottoir qui vous a vu fleurir. ou bien oiseau, oiselle (plus que demoiselle), pigeon hargneux flottant sur les permanentes, qui irait arracher quelques fils d'or à votre crâne bombé. avril est animal plutôt que femme, n'est-ce pas robert ? quand elle vous regarde d'en bas elle est proie aux cheveux longs, les muscles bandés sous la tension ridicule. c'est dramatique - ses yeux s'écarquillent et elle vous voit en demi-teinte derrière la grille qui vous sépare, elle est dans une cage, vous voyez, elle ne peut plus bouger. avril ne comprend pas. où est le ring ?
mais ce n'est pas grave parce que tout roule.
et avril hurle, vous voyez, vous avez des OREILLES robert. les siennes sont pleins d'EAU vous le sentez, avril hurle, avril HURLE, avril a MAL, au CORPS et au COEUR, avril exulte, elle n'a JAMAIS eu aussi MAL DE SA VIE, parce que c'est HUMILIANT vous savez, avril a envie de PLEURER imaginez QU'ON LA VOIT COMME ÇA ? avril HURLE, avril SOUffre, AVRIL se TORD, avril hurle, HURLE, HURLE
avril est bleue et rouge - c'est le plus brutal des violets.
mais ce n'est pas grave, parce que tout roule.
ce n'est pas grave, parce qu'il est de ces tragédies où l'on ne connaît pas le héros et où par défaut, on préfère s'apitoyer du perdant - applaudir clopin-clopant, clap clap dans les dîners mondains, se dire que c'était bien, qu'on ne s'est pas ennuyés, qu'on reviendra en avril prochain. en oubliant tout ça, robert, qui est le véritable méchant ?
avril est perdue. elle vous a entendue, il faut bien, tenter de comprendre ce geste d'une violence qu'elle ne saisit guère. vous savez robert, c'est drôle la violence. c'est violet et ça gicle comme un feu d'artifice à taille humaine. mais là, avec les caddies - ça devient tout-de-suite beaucoup plus gris.
ce n'est pas grave, parce que c'est fini. parce que vous êtes déjà parti, vous et vos six pattes avant. c'est l'appât du gain, et avril n'est pas prête de faillir. elle se relève en gémissant (NE HURLE PLUS), ne lui laisse pas ce plaisir.
si tu savais avril - si tu n'étais pas cette enfant au centre du ring
tu le suis de loin (clopin-clopant) ombre à fleur qui se décalque sur les milords
- franchement, allez vous faire soigner
ne pas trop s'offusquer malgré la moue des mignonnes balafrées. avril, tu ne pars pas ?
- je peux savoir ce que vous allez faire avec-
se tient le ventre. c'est fou, quand on a mal, le cerveau fait n'importe quoi - avril a du rock dans la tête, elle pense à napoléon. naufragé(e) de saint hélène, capuche entre les omoplates
gémit encore, je t'en prie
- putain, sale fils de race...
!!
Robert Moriarty
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Mer 10 Jan 2018 - 16:35
à l'arrachéfeat Robert & Avril & le caddie & c'est n'importe quoi
Marcher doucement, puis plus vite, puis presque courir lorsqu'il t'entend le poursuivre. Sa sueur a fini par détremper toute sa chemise, son esprit s'embrouille : comment se sortir d'une situation impossible ? Il s'arrête après avoir mis une bonne distance entre vous deux (il t'a entendu oui il n'a juste pas répondu) A la place il t'attend, il attend que tu te rapproches très près de lui, puis il continue. Toujours au moins cinq mètres de différences entre vous (imagines tu fais juste semblant, imagine la douleur à tes jambes à ton ventre deviens supportable et là c'est le sprint sur lui) Robert n'est pas un grand bagarreur. (enfin si mais il n'aime pas voilà tout, pas dans ces conditions là)
ça peut paraître cruel mais il a une idée, donc il veut en parler, mais parler après un tel coup bas il veut bien croire que ce n'est pas vraiment dans votre projet colérique demoiselle (le mois au visage distordu par un mélange de furie de douleur et de stupéfaction)
Je pense qu'on peut s'arranger Avril. Si vous tenez à ce point au caddie je veux dire. Je vais l'amener jusqu'à chez moi, dans mon jardin, et ce soir pendant que je dors vous pouvez venir le récupérer. Si vous voulez. Mais je ne peut pas promettre que je ne reviendrai pas le chercher ah...
C'est invraisemblable ce genre de demande non ? ça le stress rien que d'y penser, mais s'il dort alors il ne peut rien y faire, de se faire voler. Il n'aura oui, qu'à retourner aller le chercher lorsque l'envie sera présente, à nouveau, lui tiendra les tripes en otages. Que peut-il y faire Avril ? Rien, rien du tout c'est bien ça l'ennui. Il n'a pas d'échappatoire et vous le sommez d'en utiliser un. C'est encore plus impossible que la scénette qui se déroule sous vos yeux. (au fond ça l'énerve un peu, bien sûr c'est de sa faute, alors que c'est aussi un peu celle de la jeune fille, qu'elle hurluberlue à n'avoir chez elle qu'un caddie auquel elle tient, et pas mille babioles ramassées de-ci de-là. ça doit pas être compliqué pourtant, avec les décharges à ciel ouvert et les bâtiments abandonnés.)
Si vous voulez je peux vous suggérer de meubler un peu plus votre chez vous ? C'est très difficile pour moi, très, très difficile, j'ai fais tout ce que j'ai pu. Vraiment, il faut me croire, je crois j'ai pris au moins tous les chouchous, épingles, élastiques, et même quelques chaussettes, qui trainaient dans le coin. Je fais beaucoup d'effort parce que je tiens à vous, au fight club. Est-ce trop que de demander un gramme de clémence ?
Et le revoilà, cinq mètres plus loin, à vous détailler d'un regard impatient Avril, comme s'il demandait de signer le contrat de sa vie là, pour un simple caddie. (pas si simple que ça puisque vous allez après lui) Est-ce que sa demande fait sens pour l'œil extérieur ? Non, il le sait, c'est ridicule, ça n'a ni queue ni tête, c'est n'importe quoi tout ça n'importe quoi et tellement vital à la fois Avril, c'est l'enfer ici, un enfer qui le baigne dans une vieille odeur marinée de peur. Si seulement il pouvait vous faire partager celle-ci une seconde pour que vous compreniez que l'invraisemblable le plus souvent à une très plausible explication.
on ne crie plus par-delà les ruelles - on se contente de ruminer les affronts printaniers sous une risette folle de douleur. la fièvre d'avril, comme toutes les autres, ceint le front d'un mal abstrait qui ne se dessine qu'en petits carreaux. ah ! si c'est ça l'enfer robert, qu'on l'immole sur le champ.
euuuh non mais allo, elle veut se pencher rapprocher sa moue froncée de quelques centimètres en tirant sur la corde raide mais (aïe) ouille ! ça pique un peu, c'est chaud et c'est glacé, c'est un mal assez absurde pour être efficace. elle n'a pas en plus besoin de se targuer de la fronde de ses discours tout droit sortis d'un rêve, un impressionnisme vocal (teinté du plus beau des violets). vous êtes sérieux là ? c'est quoi votre problème en fait ? vous avez trop serré votre col c'matin le cerveau est mal irrigué ouuu je sais pas c'est quoi les bails ? ses yeux sont tachés d'une ardeur qu'on a rarement connu si intense. son regard dit : qui est-il ? qui est-il pour faire main mise sur ses affaires ? qu'il se mêle des siennes ce dandy enfumé, elle n'a que le feu au bout des doigts pour le brûler - sa confiance enflamme tout.
mais elle est trop fatiguée pour faire battre son cœur plus vite. elle exige le repos du guerrier, du juste téméraire qui ne s'est pas battu - ave ! vous avez gagné la bataille robert. allez-y, prenez-le ouais, allez vous gênez pas. parce que je viendrai le reprendre. et si vous revenez eh bah, eh bah jvous CASSE LA GUEULE (trop fort sa voix déraille comme les ongles dans sa paume) et vous aurez plus que vos yeux pour pleurer non vous aurez MÊME PLUS D'YEUX VOILA, et vous repenserez même pas UNE SEULE SECONDE à refoutre les pieds chez moi. mais chez toi c'est partout avril. c'est partout mais à cette seconde précise "chez toi" se définit en mètres carré, de ce territoire durement gagné que personne ne pourra te prendre. qui est-il encore une fois, pour y apposer sa patte de vieux loup affamé ? elle qui est si enragée, on ne la vole pas comme ça, à l'arraché ; on essaye et on crève.
ainsi elle se retire dans son panache d'avant-garde blessée. vous avez gagné la bataille - elle a lancé une guerre.
(FIN DE LA PREMIERE PARTIE) oui je demande pas d'avis préalable