Bonswar, nevertheless pour vous servir, votre forum m'a littéralement happé par sa beauwté, j'ai fait ma fiche au boulot,balec, voilà ♥ | Nala, jolie petite Nala, l’espièglerie qui traine dans tes pas. Tu prends le temps, les détours ; ton regard se promène, curieux (avec beaucoup de candeur)
Tes pieds sont timides, Nala. Avance.
Mais Nala recule. L’enfant observe, aux aguets, derrière ses yeux brumeux. Elle semble si loin, loin. Qu’est-ce que cette réticence, cette peur ? Un craquement, l’odeur du sapin et le bruissement des feuilles, c’est là que s’arrête le pas. Ton crâne bourdonne, ta chair frissonne ; Des échos plein la tête (Dans les nuages) Qui érode ton âme, profane ton corps et leurs martèlements incessants, insouciants, gémissent d’une voix que tu te refuses à entendre. (« Souviens-toi. »)
Elle fait demi-tour, à petite allure, Plus aucun détour, elle se le jure. Elle fait ce choix pour l’enfant, la préserver d’une fatalité. Elle ne met pas de mots dessus, mais Nala a les yeux obscurcis. La migraine, sibylline. Le souffle, nerveux. La mioche court et grimpe, plus vite, plus haut, pour que jamais les pieds ne frôlent les feuilles mortes et ne les tassent, tassent le tas, le temps, le tout. Elle se couvre de verdure, du genou jusqu’au menton, s’empêtre obstinément dans les jeux d’enfant. C’est à qui criera le plus fort, qui courra le plus loin.
Et la main de la jolie petite enfant agrippe les vêtements. Elle les froisse, très fort. Si la course doit vous emporter, ne m’oubliez pas. Nala a beaucoup d’amour ; pour les cailloux, pour la brise, pour le gentil scarabée, pour les biscuits, pour vous, vos défauts, vos peurs, votre tendresse, elle a de l’amour pour tout ce qui existe, car elle a peur. Elle ne sait pas de quoi, mais qu’importe. Qu’importe (Le temps – emporte le vent) Les rires et les pleurs, c’est une mioche, qui vit de simples plaisirs.
Elle le restera. Jusqu'au Premier Souvenir.
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