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les râles de l'agonie // tomil • terminé
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Dim 9 Avr 2017 - 1:40
She was always somewhere behind me
Thought that was something she was hiding
tu as bâti ton empire (sans moi)
ça n'a don que de me divertir
c'est d'une tristesse mademoiselle fait mieux mademoiselle grimpe les échelons
quand moi je frappe les gosses dans la cour de récréation
hors la loi
gamin aux abois
où sont les enfants qui couraient dans le forêt
qui se promettaient
les plus belles des merveilles
un monde sans pareil
où sont toutes ces choses que nous avons délaissées pour devenir grands
enfin je ne me rappelle que de ce moment (d'une tristesse d'une tristesse !) où nous avions quoi onze ans
peut-être un peu moins peut-être un peu plus
il nous a tout pris avril il nous a tout pris il m'a tout pris je je n'ai jamais été le même pour le meilleur comme pour le pire
et aujourd'hui aujourd'hui j'ai envie de détruire
tout ce que tu as réussi sans moi parfois je me demande si je n'étais pas amoureux au fond
mais maintenant je n'ai plus rien plus rien plus eux juste elles et c'est suffisant mais
où sont nos bonheurs de gamins
parfois je me dis que tu me manques
et à d'autres instants que j'ai envie de t'étriper
c'est triste cette oxymore sans faveur détestablement fade
ne me demande pas comment j'ai fait mais
je suis là
ne me demande pas pourquoi mais
je suis là
pour te rabaisser à ce que tu étais avant à mes yeux mon acolyte mon partenaire du crime
je suis un peu jaloux, je crois
mais ça me ferait tellement mal de l'accepter de le dire
je suis là
et je compte bien reprendre cette honneur qui me revient de droit
l'odeur de sueur mélangée à l'alcool un peu lourde enivrante et qui transporte dans la violence
je m'arrête sourire confiant mains dans les poches du sweat m'arrête devant un gars sans retirer ma casquette
eh mon gars. j'aimerai me battre contre la patronne. avril.
il hausse les sourcils un instant et reprend plus fort te regarde sans doute (je suis ces prunelles et je te vois)
si tu n'étais pas exécrablement toi
tu aurais pu être
jolie
eh avril ! il veut se battre contre toi le nouveau.
j'élargis ma carcasse de sourire en demi-lune (sale gosse) te fixe avec beaucoup trop de mépris (il n'y'en a jamais eu entre nous avant juste après lui lui lui)
salut avril ! tu m'as manqué.
BY MITZI
Avril
 
magnolia
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Avril
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Dim 9 Avr 2017 - 12:47
Ce soir comme beaucoup d'autres
je ne pense à rien
l'ivresse du combat ne me gagne pas alors
(je bois)
j'ai l'alcool mauvais tu sais.
T'aurais vraiment pas dû venir vraiment reste dans ta cour ou va jouer sur l'autoroute mais
laisse-moi tranquille Tom.

Je fixe le ring vide parce que tu sais dès fois le fight club
c'est juste un espèce de bar invisible
où tu viens en pacifiste
juste pour parler
mais ça tu comprends pas Tom ça non
j'entends mon nom hurlé à travers le hangar qui surpasse les murmures les râles (des misérables).
Je décolle mon dos du mur et je n'ai pas besoin de te regarder dans les yeux (gamin dans le coin du regard)
je suis à peine surprise car voilà bien longtemps que je me suis préparée à cette rencontre; tu es si prévisible.
Et pour te faire souffrir je n'ai qu'à t'ignorer (ce qui est pour toi la pire des tortures).
Je me glisse entre les corps, sourire aux lèvres, chewing-gum en bouche (je te le collerai sur ta casquette).
Pas de réponse Tom
juste un regard
à
l'homme à côté de toi
le nouveau
non toi t'es loin d'être nouveau
l'ironie me fait sourire
(tu bous en silence).

Je hoche la tête l'air satisfaite (mes poings brûlent de rencontrer tes côtes) et je me retourne sans dire un mot
mes bras balancent l'air obscur et mon dos se tend pour mieux me faire voir.

- eh oh, tout le monde ! on va fermer plus tôt cette fois exceptionnellement. je veux personne qui reste dormir, ce sera pour une prochaine fois hehe.

La masse grouillante sonore se meut jusqu'à la porte entrouverte
je n'ai pas besoin de plus pour les diriger tu sais
je m'éloigne de toi je fais la bise à certains
une poignée de mains à d'autres
(et résister à l'envie de te regarder c'est dur mais si satisfaisant).

Et voilà Tom
le dernier est parti
il ne reste que toi
moi
(mais jamais nous).
J'appuie mon épaule contre la porte maintenant bien fermée
mes yeux se rivent sur les bouteilles pilées au sol et dans mes poches mes poings se serrent à sang.

- qu'est-ce que tu fous là.

(Pop).
Mon chewing-gum qui éclate.
Le bruit résonne et je me tiens la tête une seconde
grimace douloureuse (putain j'espère que l'alcool m'aidera au moins pour le combat).

- t'as pas des devoirs à faire ? tu peux pas, juste, aller dans ta (notre) putain de forêt et pas venir faire chier ?

Je m'étire
lentement
ça aide à détendre les muscles

(pour mieux te casser la gueule après).

les râles de l'agonie

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Lun 10 Avr 2017 - 18:44
She was always somewhere behind me
Thought that was something she was hiding
les petites fourmis s'en vont
tu es reine de cette curieuse entreprise que tu diriges et je ne dis rien je contemple cherche déjà tout ce que je vais pouvoir te lâcher
on dirait une drôle de scène de celles que je regarde sur la télévision de certains généreux
un affrontement
on se fixe un instant dans le plus beau des silences celui du brut qui s'agrandit qui se déploie dans la plus belle de ses formes
la haine ma chérie
la haine
celle qui fait mal et qui dur qui frappe et crache
j'hausse les épaules à ta première question retire ma casquette et mon sweat
soulève d'un mouvement leste
les élastiques du ring pour m'y glisser sans crainte
je ricane aux deux autres et te répond avec une infime condescendance les bras ouverts
(viens donc faire un câlin à tom)
tu te doutes bien que je ne fais pas mes devoirs poupée.
retirons cette proximité qui était la nôtre par des surnoms
je ne vais plus à la forêt, ou juste pour signaler que je suis vivant. et toi alors pauvre chou ? on a réussi à s'émanciper de la lourde étreinte du grand king ?
à mon tour je m'étire lentement sans jamais arrêter de sourire sans flancher
c'est triste un combat ainsi sans... pari. sans public aussi, tu as viré les gens pour ne pas qu'ils voient ton humiliation ? ne dis pas que c'est pour la mienne, c'est trop prévisible.
je mets les vêtements dans un coin en tee-shirt noir
si tu gagnes... tu fais tout ce que tu veux de moi -ne t'inquiètes pas je suis bon au lit. pendant un mois ? un mois ça te va ? et toi tu as quoi à me proposer
BY MITZI

Avril
 
magnolia
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Lun 10 Avr 2017 - 22:39
C'est fou Tom comme j'avais oublié
le son de ta voix
les traits de ton visage (qui n'est pas vraiment le tien)
te revoir c'est comme réecouter une vieillie chanson qu'on a très (très) honte
d'avoir aimé à un moment.

Je te suis sur le ring
sans un mot
vas-y fais ton spectacle Tom
j'y suis habituée
fais comme si t'allais gagner
(je n'y crois pas une seule seconde avril trop fière).
La surface molle s'écrase sous mes pieds désormais nus et je roule des yeux roule des hanches (arrête tom franchement t'es gênant).
J'avance vers toi sans gêne

- bah ouais, t'as cru que j'avais besoin de toi pour faire ça ?

------Bam.
Regard en biais,
ma veste tombe à mes pieds et j'ai toujours ce petit sourire qu'on voudrait arracher avec les dents.
Je jette mes affaires plus loin
je crois que j'ai (hâte) tom

- j'ai juste une réputation à garder. ça conserve le mystère, tu sais. c'est tout un truc.

Semi-mensonge car
si nous ne sommes que deux
c'est surtout pour que nous puissions laisser notre pouvoir parler (tu sais celui que j'utilise trop).
Peut-être que tu t'en doutes peut-être que tu l'as prévu mais
avec toi aussi je préfère laisser le mystère planer.

(rictus en coin)

Tom eh Tom tu la sens
cette tension dans l'air
qui s'alourdit sur nos épaules comme si quelqu'un appuyait dessus
------la haine
------toujours elle.

- t'as intérêt à être bon parce qu'un mois wooh c'est long tu sais. (clin d'œil clin d'œil) moi j'mise deux mois d'esclavagisme (pour bien t'écraser quand tu perdras) , t'façon osef c'est moi qui vais gagner hehe.

Je pars confiante
la démarche lente
j'entre dans ton étreinte avec un sourire amical
(qui transpire la haine)
et finalement
le voilà
je voulais absolument donner le premier coup
(mon poing déchire tes côtes)
et la force du coup fait vriller mon corps vers l'avant
je frappe
seul le bruit de l'impact résonne
je frappe
en espérant te l'arracher
(le premier râle).

les râles de l'agonie

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Lun 17 Avr 2017 - 22:41
She was always somewhere behind me
Thought that was something she was hiding
on est forts à ce jeu, celui d'échanger des sourires insupportables
peut-être car on l'a appris ensemble
peut-être car on est pareil non car malgré les années on se ressemble toujours
ça serait triste
ou
heureux
j'en sais rien tu sais peut-être que je vais avoir pitié
le début d'une guerre sans fin
car on saura jamais s'arrêter avant que l'autre soit mort on est les victimes de la fierté
((ou de notre propre connerie))
ta première question n'attend pas de réponse alors je continue de sourire un rien arrogant
cadeau pour se rappeler du bon vieux temps
je m'impatiente un peu et tu proposes deux mois je te trouve bien bien
((tu es persuadée de gagner hein))
va pour deux mois princesse.
un poing
rencontre mes côtes
je grogne et
c'est le premier râle d'agonie
je fronce les sourcils souffle et relève mon nez me redresse l'adrénaline qui bat combat se balade dans mes veines
grossière erreur de garder tes cheveux détachés
je m'approche et d'une main ferme je tente de prendre ta tignasse entre mes doigts et de la tirer vers moi parfaitement sec pour à nouveau essayer un coup de genou dans le ventre
((et sans aucune pitié))
BY MITZI
Avril
 
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Mar 18 Avr 2017 - 3:34
(warning: préparez vos bonbons au miel psk ça va faire mal à la gorge)





Ils sont beaux les bruits de douleur
la noire couleur
de
nos
(regards)
ce silence religieux des combats presque gracieux.

Je perds peu-à-peu toute notion (de temps de distance)
alors que ma tête plonge vers le ring
mais t'es toujours là pour me rattraper Tom
toujours là pour moi
toujours pour le pire
(je coule je roucoule)
et c'est tout sauf agréable.
Le coup m'arrache un cri larmoyant mais je m'abaisserai pas à ça devant toi
Tom
est-ce que ça t'arrive de pleurer ?
Sans doute oui sans doute et je crois que ça me fait plaisir (les enfants comme nous n'ont pas de cœur).

Une seconde je m'enroule sur moi-même
je repose plus sur ton poing que sur mes propres pieds
je canalise la douleur
ça fait mal Tom et je ne sais pas
où j'ai le plus mal
la boule dans mon ventre
les piques dans ma tête
les morsures dans mon cœur
je ne pourrais pas les ignorer bien longtemps (avril avril fière inconsciente).

Mais pour le moment je me déploie
dans un geste enragé
de ceux portés par le désespoir
dans un mauvais coup
(un coup à la gorge)
et mes mains restées libres enserrent la tienne c'est rapide trop rapide je crois que
tu n'as pas le temps de répliquer (désolée)
mais j'ai un combat à gagner.
Et il est de ces luttes où les règles n'ont pas leur place.

- je te jure, je te jure tom, j'ai pas peur de te buter.

Et c'est comme si chaque mot était un coup en plus dans mon ventre.
Ou dans le tien.
Je tangue vers l'avant tout mon poids sur ton corps et j'espère
te faire basculer en arrière
mes doigts contre ta nuque
et mes yeux sur ta future mort.
(Ne m'en veux pas Tom)
tu sais bien que j'ai toujours eu du mal avec la politesse.

les râles de l'agonie

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Mar 18 Avr 2017 - 23:26
She was always somewhere behind me
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un coup à la gorge ça fait mal
je pousse un bruit étouffé de surprise la lutte est bestiale la lutte est dure c'est de celle qu'on n'oubliera pas de sitôt n'est-ce pas avril
tu te déchaînes (animal sauvage) et je vois la mort dans tes yeux
je vois que
tu n'aurais pas peur de m'ôter la vie si tu y'arrivais
on s'aime plus à ce point avril, hein
tu t'appuies à moi (comme c'est mignon) tes mains enserrent mon poignet et pendant un instant j'ai un doute
un putain de doute qui me fait sourciller sous l'effort
tu vas tenter quelque chose tu vas tenter quelque chose
mais voilà je n'ai pas le temps de réagir tu vas plus loin que les bagarres de rue toi avril ça se voit dans ta dextérité ta rapidité quand tu utilises ton propre poids contre moi
je chute en grognant et tu es au-dessous assise sur ton trône assise assise sans gêne tu n'as peur de rien hein
tes doigts enserrent ma gorge prête à me saisir la vie
((le corps humain est si fragile))
j'écarquille les yeux et croise les tiens ; cherche un contact le visage aux traits toujours tirés
et je grogne me saisissant de tes poignets à mon tour
je souffle et te dis comme je peux
avril lâche-moi. avril lâche-moi, putain.
((si seulement tu savais ce que je comptais faire))
BY MITZI
Avril
 
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Mer 19 Avr 2017 - 17:39
C'est grisant cette sensation
de pouvoir de vouloir
t'ôter la vie en douleur
te trancher la gorge à coup de (ran)cœur
la mort dans l'âme
l'amour infâme.

J'entends tes supplications et pendant une seconde
je rigole j'appuie plus fort
(continue Tom)
tu ne sais pas à quel point ça me fait plaisir
de te voir de te sentir
plonger peu-à-peu
implorer ma pitié.
Et à ce moment-là je règne sur le ring
j'y suis habituée
mais avec  t o i  la victoire n'en est que plus satisfaisante.

J'inspire j'expire et finalement je relâche l'emprise
je te laisse me guider une seconde (dans cette danse de martyres)
pour finalement cracher ces quelques mots comme un venin glacé
n'oublie pas Tom
que j'ai toujours le contrôle.

- elle est belle ta revanche, hein
- tom ?

Sourire cruel
débordant d'arrogance
un coup se perd sur ta tempe.

- il est beau ton monde rien qu'à nous, elles sont belles tes promesses hein tom ? tes putains de promesses tu peux aller te faire foutre avec et revenir quand tu seras redevenu-

...

(comme avant).
Je me stoppe avant la fin mais tout est déjà dit
je renifle relève la tête.

- tu gâches
- (une claque)
- toujours
- (un bleu)
- tout
- (un coup de poing)
- tom
- (un nom crié comme une insulte).

Et ça continue ça continue
je continuerai jusqu'à ton
(mon)
dernier

souffle.



(hrp; j'ai écrit ce truc avec tchoin puis l'assasymphonie dans la tête alors tu m'excuseras si c pas super jtm)

les râles de l'agonie

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Dim 23 Avr 2017 - 2:10
She was always somewhere behind me
Thought that was something she was hiding
tes mains pèsent un peu plus lourd sur ma gorge je me sens étouffer
((et je ne sais pas si ce sont tes rires ou la sensation physique qui me fait le plus mal))
qui est le gagnant au fond dans cette terrible histoire car notre amitié s'arrête là cela veut dire non car ainsi tu as signé la fin de cette dernière hein
une relation si précieuse (ah ah) que dalle ouais juste un sale goût dans la bouche qui reste et qui empoisonne
Il aurait fallu d'un sourire peut-être si je ne t'avais pas provoqué si si tout n'était pas si compliqué
et tu as peut-être raison ouais, tout ça c'est de ma faute mais je regrette rien (j'y peux rien)
l'ultime raison de cette séparation c'est moi c'est pour ça que que les enfants que nous étions ne sont qu'un ramassis de poussière poussé par un balai dans le coin de la pièce entre le ring et le bar
c'est ça que tu veux me dire avril hein
ce n'est pas une revanche avril
c'est juste une dédicace au bon vieux temps à quand on se battait pour rigoler
mais on est trop vieux pour rigoler non
alors on se bat tout court
ton sourire est vilain (vilaine avril) et tu me tapes comme on taperait un punching-ball je cherche même pas à me débattre à me défaire ma tête valse (à droite à gauche) dans une drôle de danse de gémissements de douleur
tu t'en rappelles de tout ça de toutes ces promesses
on était des gosses avril rien que des gosses
comme avant comme avant
mais je ne serai plus jamais comme avant
c'est juste pas possible la lumière s'est éteinte il a fait sauter les joints à coup de couteau et de tête contre mur
mais personne le sait réellement ça, à part ollie et cecil
mais tu sais avril
c'est toujours moi, tom
il a beau avoir éteint l'ampoule il a fait briller le feu il a
entretenu la flamme
(de la haine de la colère de la rancœur de l'ambition de l'obstination)
tu recommences à frapper et tu hurles
je ferme les yeux me laisse aller à la douleur venue familière à force de me battre pour tout et n'importe quoi
mais avec toi
elle est un rien plus douloureuse
je sais pas vraiment l'expliquer
je sais que je gâche tout je
je sais avril, je sais j'ai compris ! arrête-
la pluie continue de tomber torrent de coups qui flatte mon corps
ARRÊTE BORDEL c'est terminé tout ça- je suis toujours tom mais il m'a pris un truc- je serai jamais comme avant. ALORS ARRÊTE D’ESPÉRER JE SAIS PAS QUOI.
et je tente de parer mon visage de mes bras libres visage tourné le souffle court
BY MITZI
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magnolia
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dis wallah
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Mer 26 Avr 2017 - 22:09
Alors c'est ça alors c'est ça,
toujours cette sale histoire
un fantôme dans le noir
qui te hante que t'arrives pas à chasser
(Tom s'il-te-plaît)
comprends-moi car je crois
que l'inverse est impossible
je m'arrête de frapper une seconde je crois que je t'ai assez vu souffrir (un peu plus et je me mettrai à chialer putain)
je me glisse lentement
à ta droite
(pouf)
et le silence est trop agréable je ne peux m'empêcher de le briser.

- moi je veux juste que tu m'expliques.

Je souffle
de longs soupirs exaspérés
exténués
(on me dit jamais rien Tom).

- on me dit jamais rien tom.

(on m'a toujours tout caché)

- ollie veut rien cracher.

(je parle plus à cecil)

- alors peut-être que, je sais pas, ce serait plus simple si t'osais juste me le dire en face. je pensais que j'étais ton amie. (que j'étais que j'étais) et me dit pas que c'était pour me protéger ou quoi. je suis pas une fragile.

Et en disant ça j'inspire un sanglot je le ravale
il rejoint tous ses frères morts nés
dans
ma
gorge.

Ça fait du bien de parler Tom.

- c'était qui ce mec.

Pas que je sois jalouse, mais.

les râles de l'agonie

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Mer 26 Avr 2017 - 22:53
She was always somewhere behind me
Thought that was something she was hiding
ma poitrine s’abaisse et remonte beaucoup trop vite
peine à suivre la cadence je cache mon visage dans mes mains quand tu te glisses
j’essaye de reprendre en vain ma respiration
faisons
semblant
comme au bon vieux temps
imaginons que le ring est carré d’herbe et que nous revoilà allongés là à contempler les étoiles
transformons les fissures du plafond
en constellations
je vais t’expliquer avril
reprendre tout à zéro, de toute manière je crois que je n’ai pas le choix
j’ai perdu je suis censé agir comme tu le souhaites
((mais on sait aussi bien toi comme moi))
que je le ferai par volonté et que je me cherche des excuses
tu es
mon amie je crois avril
mais mon ennemie aussi un peu
c’est pas pour te protéger
c’est pour me protéger moi
c’est car ma fierté s’est brisée en mille morceaux, car il m’a cassé et que j’en ai honte c’était si facile pour lui de le faire
tu te rappelles de jack ?
tout le monde se rappelle de jack
enfants adultes magnolias réincarnés innocents
il est mort sur scène à un spectacle d’école
ce sont encore des histoires qu’on murmure dans le creux d’une oreille qu’on fait tourner
en recherchant cet éternel frisson d’adrénaline celui qui nous fait écarquiller les yeux
tu te rappelles de la nuit, où on m’a retrouvé devant le moulin ?
celle-là aussi, je pense que beaucoup s’en rappelle
toi aussi
((mais j’ai refusé de te voir))
un futur roi du monde ne pouvait pas se présenter à sa reine ainsi
je m’assieds en soufflant de douleur repasse une main sur mon visage endolori rougi par tes coups
je flatte d’une main ton ventre plat
il m’a frappé ici.
t’observe et prend ta crinière délicatement dans ma main un peu tremblant
sans tirer mime un mouvement arrière avant avec juste assez doucement pour ne pas emmener ta tête avec
ma voix n’est plus qu’un simple souffle de honte elle se casse et je crois que les larmes vont bientôt couler
il a cogné ma tête, comme ça contre le mur du moulin. ferme les yeux.
j’attends que tu obéisses pour venir parcourir de mes doigts maladroits tes joues
j’ai tenté de l’attaquer ici comme ça, en le griffant.
je prends ta crinière te l’entoure autour du cou
il m’a étouffé comme ça.
et je crois que je commence à sangloter
je prends ton bras sans force le laisse échapper d’entre mes mains et le reprend pour le placer sur mes jambes
il a déboité celui-ci
referme ta main en poing
et arraché les ongles de l’autre.
je me relaisse tomber et je sanglote rien qu’en me rappelant c’est dur mais j’en ai parlé peut-être deux ou trois fois de cette histoire le pire c’est de ressentir la douleur de revoir son sourire
d’imaginer que peut-être un jour
il reviendra sous un nouveau corps
il me donnait des surnoms il
je renifle
il était gentil, tendre.
je sais pas si tu vas comprendre ce que je te dis
il m’a- m’a appris quelque chose plus que tous les autres gens et il me fait peur avril- avril il me fait peur c’est horrible c’était qu’un gosse-
je dépose mes mains sur mes lèvres souvenir du baiser de cet horrible baiser
je ne peux pas te le dire
je suis théâtral je sais avril
mais comment je peux faire autrement
alors que lui l’était
alors que lui mettait tout en scène
comment je peux te décrire ce moment sans adapter mon comportement au sien
je me redresse à nouveau
dépose mes lèvres sur les tiennes une fraction de seconde
((rien d’érotique d’amoureux juste un rien désespéré))
il a fait ça, aussi.
et je me relaisse tomber complètement à bout
BY MITZI
Avril
 
magnolia
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Jeu 27 Avr 2017 - 3:43


Ça fait mal de savoir
parce que parfois on préfère se bander les yeux
faire comme si les problèmes existaient pas et rien prendre au sérieux
mais cette fois j'ai emprunté la mauvaise route celle que je prends jamais d'habitude
(je parle pas Tom)
parce que je suis trop occupée à pleurer avec toi
je crois
j'ai pas l'habitude tu sais
moi je dis
moi je dis que les gens ont juste besoin de temps
que les blessures sont comme tout autant de futilités qu'on oublie au fil des années
mais il faut croire
il faut croire qu'il est de ces traumatismes qui se mélangent à toi
pour te changer à jamais.

- putain.

Ma main se serre dans la tienne.

- putain tom.

Nos lèvres se décollent et
cette fois j'en suis certaine
je pleure moi aussi
un peu beaucoup à la folie
ça me plait pas du tout
mais je sais bien que c'est pas le genre de moment où on remet sa fierté en question (quand d'autres en ont plus besoin)
je me redresse à mon tour
en face de toi


et je t'entoure de mes bras sans trop réfléchir aux conséquences (y en a-t-il seulement)

au fond t'as juste besoin d'amis.

- il est plus là, il est plus là. y a que nous deux là d'accord ? t-toi et moi. t'es en sécurité, d'accord ? t'aurais du m'en parler avant. mais-mais c'est pas simple. j'comprends. mais là il est enterré mort et toi t'es toujours debout. sois en fier, d'accord ? j'suis désolée, si je- si je t'ai fait mal aussi, au moins un peu ? je savais pas. vr-vraiment, j'suis désolée.
et si jamais il revient ce fils de pute.....


Je décolle ma tête de ton épaule,
et j'te décroche le plus beau des sourires tristes
étincelant de larmes.

- si jamais il revient, je lui pète la gueule.

La première promesse que je te fais
toi
le nouveau Tom
(mes doigts effleurent tes joues)
tes yeux
pour récupérer le résidu de larmes et les chasser de ce visage

autrefois


si joyeux.

Ton sourire de sale gosse me manque déjà.

les râles de l'agonie

Invité
 
Invité
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Mer 3 Mai 2017 - 23:32
She was always somewhere behind me
Thought that was something she was hiding
jack centre de mon univers
jack m’a séparé
de toi, d’eux
et maintenant il nous rejoint ce serait abusé de dire que c’est ma bonne étoile mais
puis-je le remercier même pas une seconde de m’avoir endurci et de m’avoir rendu toi les miens
tu me serres et ma respire est tremblante happée hâtive irrégulière
on pleure ensemble mélange nos larmes d’aigreur d’amertume
((devenir adulte c’est aussi accepter de pleurer))
mais j’ai pas envie d’être adulte
j’ai envie de rester l’éternel gosse de te cracher dans ma fierté que j’ai pas besoin de toi que j’ai besoin de personne
mais ça serait complètement faux
je peux pas
je peux juste pas briser ton beau sourire je peux juste plus te jeter comme une merde avril je te tiens maintenant (ou c’est plus le contraire tu me tiens) et je compte plus te lâcher
retour aux sources
ahah
il manque juste de faire demi-tour au temple mais ça ça
ça arrivera jamais pour moi comme pour toi
péter la gueule d’un fantôme hein
c’est tentant ça avril
mais
si on pouvait
et hors de question de
toucher à sa pauvre réincarnation
((si on la croise un jour))
car elle pourrait être n’importe où tu sais
il y’a tellement peu de chances qu’on le croise mais-
mais
mais merci avril.
pendant que tu viens cueillir ma tristesse pour laisser des fleurs encore plus belles encore plus agressives sauvages pousser
((c’est pour ça hein))
grande soeur
petite soeur
((ça fait plaisir de te revoir))
je souris à mon tour sans force un rien fatigué
viens d’une main chasser tes mèches humides de larmes de sueur et de désespoir
ça fait bizarre ça fait vraiment bizarre
j’essaye de détourner un peu le sujet de rendre le tout léger d’un gémissement excessivement plaintif
putain un mois quoi... t’as intérêt d’être sympa sinon une fois que ça sera terminé tu auras affaire à moi.
petit sourire de con pas vraiment crédible le visage rougi et recouvert d’une légère pellicule de transpiration et de lutte
BY MITZI
Avril
 
magnolia
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Avril
dis wallah
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Occupation : tient un fight club.
Avatar(s) : d.va ; overwatch.
Sam 6 Mai 2017 - 22:08


Un picotement dans ma nuque
désagréable
un petit frisson qui mange ma peau qui mâche mon dos comme pour me rappeler une dernière fois cette bagarre trop sérieuse pour les gosses comme nous
on s'en fout
(on l'oublie).
 
C'est con tom ça fait bizarre
que tu sois là
(ça fait du bien)
de se sentir moins seule dans sa solitude
avec quelqu'un comme toi (comme moi) à ses côtés
et c'est fou tom
comme je passe de la haine la plus profonde à l'amour le plus sincère
c'est fou comme tu peux me faire changer si
facilement
(rien qu'avec un sourire)
et une histoire à raconter.
Et sans doute que ça me saoule au fond mais
je crois que ta présence occulte ma fierté pour ne laisser
que le souvenir des batailles dans la rivière (haha)
où les éclaboussures étaient les seuls coups que nous recevions.


Et je te laisse récupérer les morceaux brisés de ton égo en changeant de sujet (j'en ai besoin aussi tu sais).

- ouais, et je suis tellement sympa que je vais même te payer un hôtel.

Mes paupières se plissent et mon sourire s'allonge un peu plus (sale chinoise)
je suis extrêmement sérieuse
de cette proposition un poil honteuse
parce qu'après tout
(tu es bon au lit il paraît)
et nous faisons partie de ces gosses qui aimons les choses absurdes juste pour le plaisir de ne pas faire comme tout le monde.

(Je veux être adulte juste pour pouvoir faire l'amour).

- et j'insiste de toute façon c'est moi qui décide, (ça fait du bien de taquiner gentiment), et puis je viens évidemment.

Évidemment.
Je t'aide à te relever, avec une galanterie toute relative et pleines d'arrières-pensées.

Tom,
tu as jusqu'au six juin pour replonger en enfance.


les râles de l'agonie

Invité
 
Invité
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Dim 14 Mai 2017 - 22:43
She was always somewhere behind me
Thought that was something she was hiding
un hôtel un hôtel
si tu savais que je n'ai pas vraiment besoin de ça avril
je pourrais aller dans ma chambre à euphoria ou
ou je sais pas quelque part
j'ai pas besoin d'un hôtel tu sais
((mais tu sais aussi que je ne suis pas du genre à refuser ce genre de choses alors pas besoin de dire que tu insistes))
tu viens avec moi dans une chambre hein
si ça te fait plaisir beauté
j'essaye de sourire fatigué
j'essaye de te dire que tout va bien que c'est faux je suis pas complètement défoncé
mais c'est compliqué je te l'avoue
quand j'ai l'impression que je ne vais même pas tenir sur mes deux jambes
quelle chance j'ai.
tout ironiquement rien que pour toi
me relève et c'est parti pour une
toute nouvelle aventure

et je crois que c la fin de cette partie du rp
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