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« You were a thief you stole my heart, but... » ; Sick.
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Sam 19 Nov 2016 - 14:07
Sick & Hestia
Est-ce la réalité qui se profile ?
De celle que l'on désire quelque part, mais qui nous paralyse d'un autre côté.
Celle qui brime votre respiration jusqu'à vous donner la sensation de suffoquer.
Tu rates un souffle, une seconde alors que ton regard glisse sur lui, sur cette silhouette qui ne t'es pas inconnue.

Est-ce le hasard qui survient ?
Maintenant que cette vérité est apparue si soudainement un soir.
A présent que tu sais ce qu'il est, que vos monde ne sont pas les mêmes finalement.
Tu es une Mysotis. C'est un Hellébore. Une claque si difficile à encaisser alors que comme toujours...
Comme toujours tu es tombée amoureuse si aisément, d'un simple regard lointain, d'une seule minute écoulée.

Est-ce le destin qui te parle ?
Alors que tes pas se stoppent enfin.
Ce n'est pas comme si vous vous connaissiez à bien y songer.
Tu pourrais simplement faire demi-tour comme si de rien n'était.
Pourtant ton instinct te pousse jusqu'à lui, jusqu'à ce que ses orbes puissent également se poser sur toi.

Tu fronces les sourcils étrangement. Comme si la colère marquait tes traits intensément à cet instant. Le temps s'envole dans un silence de plomb, tu as l'impression que cela fait des heures que tu te tiens là, debout face à lui dans le plus grand des silences. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. « … » Il te faut une raison de te tenir là, une raison d'engager cette conversation si compliquée à amorcer. Ce n'est pas comme si tu pouvais simplement hurler, là, maintenant. C'est toi, Hestia, qui est tombée amoureuse une nouvelle fois sans rien demander à personne. Et lui.... Lui ne te connaît pas. Stupide situation. L'impulsivité gagne pourtant alors qu'un doigt se pointe dans sa direction, frappant son torse sans cri égard. « Je m'appelle Hestia. » C'est un bon début.

Peut-être.
Qui sait.
Tu ne sais pas.
Tu ne sais plus.
Pourquoi ne pas simplement dire ce qui te viens ?

« Tu ne me connaît pas, mais moi je t'ai déjà vu. » Respire. Inspire. Souffle bruyamment alors qu'une de tes mains passent ta crinière brunes pour la balayer en arrière. « J'avais pas vraiment l'intention de te parler un jour, même si on devait se recroiser, mais les choses sont différentes maintenant. » Parce que tu es ennuyée. Pourquoi doit-il être de l'autre côté du mur ? De l'autre côté de la barrière ? C'est un ennemi presque naturel dans cette vie. Et cela te brise, cela te bouffe, t'inonde finalement. Et ta voix se fait peut-être un peu plus forte que prévu en ce lieu public. « Pourquoi tu dois être un... Argh, pourquoi ça doit seulement exister ce genre de conneries. Quoi ? Dieu ou quelque chose dans le genre m'en veux à ce point ? » Il va te prendre pour une cinglée. Même toi tu penses probablement que c'est le cas à présent. La situation est incompréhensible pour tous, sauf pour toi. T'es stupide, Hestia ? Un grognement fugace, ton regard l'attrape fermement. « J'te déteste. »

Comme pour te persuader que c'est bien le cas.
Comme pour faire disparaître ce sentiment qui est né au hasard.
Comme pour effacer cet amour incongru sortit de nul part qui arrive sans cri égard.
Le destin frappe alors que tu vas seulement pour bosser comme chaque jour, comme toujours.

L'amour ne sonne jamais à ta porte avant d'entrer.
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Dim 27 Nov 2016 - 18:32
Une vague de fumée qui s'échappe de ses lèvres, sa peau opaline inondé par cette intense lumière, bercé cependant par la fraîcheur du vent qui vient soulever sa crinière mal coiffée, le faisant éternuer en silence. L'objectif de son appareil est rivé sur les passants, de son œil avisé il contemple le monde, il savoure cet instant. Son mégot de cigarette rencontre le coin d'une poubelle, qu'il écrase un nombre incalculable de fois avant de la jeter à l'intérieur, reprenant son épopée de plus belle, à la recherche d'un panorama qui ravirait ses prunelles. Il soupir très vite Sick, de ces regards accusateurs insistants qui sont braqués sur lui, comme s'il volait à l'insu des gens ces moments qui ne sont censé ne leur appartenir qu'à eux. Sick est un voleur, il capture l'image, s'abreuve des expressions d'autrui, que lui ne peut arborer sur son faciès un peu ravagé par la vie et l'incertitude. Il ne se souvient pas, alors il ne sourit point et c'est perturbant. C'est en se massant la nuque légèrement et en se retournant que quelqu'un vient se mettre devant son champ de vision ; abaissant alors l'objectif de son appareil, glissant ses iris dans ceux de la nouvelle arrivante ; dans les tiens.  

Une fureur étrange semble prendre possession de toi et Sick ne la comprend pas vraiment, cette rage intense que tu sembles éprouver à son encontre. Il ne te connaît pas, il en est persuadé, car de sa mémoire photographique, il n'oublie aucun visage ; mais toi, tu le connais ; c'est ce que tu lui dis, avec un ton rempli de haine qui en aurait certainement fait frisonner plus d'un... Mais pas lui. Lui, il se contente de te toiser de sa hauteur de son mètre quatre vingt douze, un sourcil arqué de surprise, réfléchissant bien dans les tréfonds de sa mémoire malade ce qu'il a bien pu te faire. Rien. Rien ne lui vient, rien n'est logique, rien n'a de sens ; car il ne te connaît pas, il ne sait pas qui tu es, ni même d'où tu viens. Alors dans un geste qui n'appartiens qu'à lui, Sick vient se masser le haut du crâne, toujours aussi perplexe face à cette situation qu'il n'avait pas prédit, qu'il n'avait pas vu venir. Tu sembles prise de désespoir et il aurait pu te narguer en continuant tes phrases « Ô, disgrâce, Ô, tristesse. » Mais non, rien ne lui vient, car cette situation bizarrement, pour l'instant, ne l'amuse guère. Son appareil photo est rangé dans sa sacoche qu'il rehausse sur son épaule alors que tu finis magistralement par une phrase qui a encore moins de sens pour lui. « Je te déteste. » Nouveau soupir ; profond cette fois, bien las, bien blasé ; tout ce qu'il est.

Il se gratte la tête et c'est lourd de conséquence ; on le déteste gratuitement, tu le détestes, mais tu dois savoir que tu déraisonnes, que tu n'es pas normal. Tu l'as dis toi-même, Sick ne te connaît pas, mais toi oui, tu t'appelles Hestia, d'accord, mais ça ne l'avance pas plus que ça. Il se remémore alors tes phrases tout en continuant son manège, grattant ses cheveux, massant ensuite sa nuque en levant les yeux aux ciel. C'est quoi la logique ? Tout réside très certainement dans cette phrase que tu avais prononcé surtout pour toi-même plutôt qu'envers lui. « Pourquoi tu dois être un... Argh, pourquoi ça doit seulement exister ce genre de conneries. Quoi ? Dieu ou quelque chose dans le genre m'en veux à ce point ? » Ouais, c'était exactement à cette instant précis qu'il s'était dit qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond chez toi.

Alors il peste, jure un peu entre ses dents, avant de lâcher de façon hautaine. « Ok, je sais pas c'est quoi ton problème ma petite, mais va falloir que tu décrypte ton message codé, parce que j'y pige absolument RIEN. » Le sang froid légendaire de Sick était maintenant parti en vacance, tout comme le respect que tu ne semblais aucunement éprouver à son encontre. « Comme tu l'as si bien dit toi-même, je ne te connais ni d'Adam, ni d'Eve, alors à moins que le bon dieu me donne un présage ou une prophétie divine, je risque pas de comprendre ton délire. C'est quoi ? Une caméra caché ? » Il guette les environs, il voit les regards étonné qui viennent vous fixer, autant lui, surtout toi. Cette histoire est bizarre, il n'y est pas habitué et ça le sidère un peu, ça l'étonne, mais surtout, ça l'agace comme pas permis.

« Donc, tu t'appelles Hestia, ok, ça j'ai pigé. Tu me détestes pour une raison que pépé et mémé eux même ne doivent pas imaginer et tu voulais me le dire parce que tu m'as croisé et que cette envie te faisait frétiller. J'ai tout bon ? » La coupe était pleine. Lui qui n'était déjà pas doué pour les relations humaines, se faire haïr gratuitement ne lui rappelait que des souvenirs amers. Il n'a jamais été aimé, il entend encore l'écho de la voix de sa mère qui lui répète avec haine qu'elle le déteste ; tu n'as fait raviver que des anciennes blessures et étrangement, c'est un sentiment qu'il ne pensait pas revivre un jour ; la colère. « C'est quoi la prochaine étape ? Tu me craches à la tronche ou tu me fous une claque ? Non, parce que vu la gratuité des propos, je pense que ça va monter crescendo. » Il tape du pied, s'allume une nouvelle cigarette avec avidité, le cœur furibond, ses pensées légères envolées. « Concrètement, je t'ai fait quoi ? Je t'ai foutus un râteau un soir ou j'étais éméché ? Je ne sais pas ? Raconte ? »

La cigarette coincé entre ses lippes abîmées par le froid de l'hiver le rend un peu plus calme, l'odeur l'apaise et la nicotine joue son rôle ; son cœur bat moins vite, mais la colère est toujours présente. Encore en train de se masser la nuque, il attend, patiemment, ses pupilles toujours en confrontation avec les tiennes.


hestia&sick //
sorry pour l'attente // c'est chelou vite fait // faut que je corrige
© kristen
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Mar 29 Nov 2016 - 17:34
Sick & Hestia
Les mots se font amers.
Emplis d'une colère certaine.
Les sentiments semblent si vrais, si sincères.
Ils résonnent, vibrent bruyamment entre ses lèvres.
Et tu le dévisages simplement en fronçant les sourcils un instant.

Ouais, t'es malade Hestia. À cet instant t'es dans une situation autant stupide qu'éphémère probablement, un souvenir qui finirait par mourir dans un coin bien sagement, se ravivant que dans les moments amusants. Un jour tout ceci te fera peut-être rire, mais à ce moment précis, dans cette seconde qui prend vie, t'es blessée quelque part. Toute seule, sans cri égard, c'est toi-même qui te blesses si simplement, si aisément, si stupidement. D'un regard tu tombes amoureuses et d'une parole tu tombes de si haut, de si haut de ton nuage. L'être humain est d'une stupidité sans nom parfois, tu es d'une stupidité sans nom, Hestia. « Ta gueule. » c'est totalement gratuit, mais c'est lui qui s'énerve sans raison. Sans raison, tu le penses vraiment ? Ouais, tu regrettes la seconde d'après, ce sentiment peignant tes traits subitement moins tendus par la colère tombée du ciel. C'est compréhensible qu'il ne pige rien à ta colère, à ta venue soudaine, à tes mots difficiles, parce qu'il n'y a que toi qui te fais des films d'un regard au coin d'une rue. Soupir. « Toi et moi nous sommes des... ennemis naturels... ? Ou une connerie dans le genre, je ne sais déjà pas pourquoi cette connerie existe. Quoi ? Les gens peuvent pas faire ce qu'ils veulent ? Ça tombe du ciel que l'on doit décider pour les autres maintenant ? Occupez-vous de votre cul bordel. » Tu repars dans un domaine qu'il risque de ne pas comprendre, tu parles par des énigmes.

T'es dans ton monde et tu le sais.
Alors tu en sors soudainement pour te calmer.
Ta réalité n'est pas la sienne, tes sentiments ne sont pas les siens.

« Bon, bon ça va ! » tu boudes un peu Hestia. C'est la susceptibilité qui se marque sur tes traits, mais tu passes outre pour une fois, parce que tu es en tort et tu le sais très bien. « Toi, je t'ai vu vite fait la dernière fois et comme je suis une fille stupide et légère... Enfin ce sont les autres qui pensent ça, juste parce que parfois ça m'arrive d'avoir un coup de foudre. Quoi c'est interdit ça aussi ? » tu t'égares un peu, emportée par tout ce qui te vient à présent. Ce n'est jamais arrivé après tout, qu'un coup de foudre devienne un ennemi du jour au lendemain, d'un simple mot, d'une simple conversation entendue par hasard. Et ça te saoule autant que ça te brime l'estomac. Parce que t'es une fille stupide encore une fois et tu le sais très bien. « Mais je sais parfaitement ce que tu es... voilà pourquoi je dis que Dieu a un truc contre moi, c'est obligé. Déjà d'avoir ce genre de sentiment qui tombent de nulle part c'est débile, je le sais alors ne prend pas tes grands airs ok ? Je n'ai pas le droit de m'énerver d'apprendre tout ça ? En vrai je ne suis même pas énervée, c'est juste... blessant. » c'est suffocant en réalité. De l'avoir à présent devant toi, avec le luxe que tes orbes puissent le détailler de plus près et tu réalises un peu plus au fur et à mesure que les secondes s'écoulent que tous ces sentiments existent bels et biens. Peut-être qu'ils s'envoleront demain aussi aisément qu'ils sont apparus la veille, mais avant que cela ne soit fait, ça te crèves de le regarder une seconde de plus. « De toute façon... tout est fini maintenant. » et tu dis cela comme si le monde te tombe sur les épaules à la fin de cette phrase. Tu es triste de le perdre avant même de le connaître, triste d'être aussi simplement emportée par la vue d'un beau garçon, triste de ce feeling que tu ressens depuis ta venue au monde. Triste de ne pas comprendre que tes instincts sont ceux d'un chien qui se prend d'affection en ressentant les choses plus aisément. Et c'est sans savoir que tu te détournes de son regard pour souffler une seconde. Attendant peut-être ses derniers mots.

Il te prend pour une cinglée.
Alors tu ne dois pas pleurer pour renforcer cette idée.
Mais pour toi, pour ce que tu es, c'est étouffant de perdre quelqu'un avant même d'avoir pu t'en approcher.

Et le chien hurle intérieurement de sa loyauté sans bornes, sans frontières. Il hurle de ne pouvoir rester aux côtés de son maître. Lentement il brime l'humaine qu'il est devenu dans la seconde chance qu'on lui a offerte de... vivre.
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Lun 26 Déc 2016 - 17:53
« Ta gueule » que tu répliques avec une gratuité qu'il avait pu voir venir sans une once de difficulté. Peut-être était-il pour toi un peu trop cassant, un peu trop cinglant, mais c'est ainsi qu'il est et on ne le changera jamais ; certainement ; malheureusement. Avec ton insulte, il soupir une nouvelle fois de lassitude, car le jeune homme n'était pas sorti pour se fritter avec n'importe qui et encore moins avec des inconnus ; après tout, ce n'est pas son style. Sa main droite vient de nouveau se glisser dans sa chevelure pour l'ébouriffer ; geste d'agacement alors qu'il jure à son tour entre ses dents. Ce n'est pas son genre d'insulter une femme, mais c'est fou ce qu'il peut en avoir envie à l'heure actuelle, parce que tu débines des phrases que t'enchaînes encore et encore en un mélodrame qui ne lui correspond pas et dont il ne veut clairement pas entendre parler. Tu soupirs et il lève les yeux au ciel d'exaspération ; c'était bien à lui d'être blasé par cette situation et non pas l'inverse. Des ennemis naturelles ? C'est fou Hestia, plus tu parles et moins il te comprend Sick ; ou plutôt, il fait semblant de ne pas capter ; solution de facilité. C'est dans des moments comme ça que l'on peut voir la véritable nature du jeune homme, celle d'un sinistre enculer. Il sait très bien à quoi tu fais références, mais cette façon de voir ne s'applique pas à lui ; Hellébore, Myosotis, Freesia, Luzerne, tout cette merde, lui, il n'en a strictement rien à carrer ; mais pourquoi se justifier ? Pourquoi devrait-il le faire envers quelqu'un qui ne cherche même pas plus loin que le bout de son nez et qui se permet de mettre tout le monde dans le même panier ? C'est fou ce que ça peut l'énerver, c'est fou ce que ça peut lui donner envie d'péter un câble ; mais encore une fois, ce n'est pas dans sa liste de principe, il prend sur lui, tout le temps, car il n'y a pas pire que l'indifférence et le mépris, et dans ce genre de circonstance, Sick n'a pas du tout envie d'agir autrement.

Il a l'impression d'assister à une pièce de théâtre, mais l'une de celle à laquelle on a clairement pas envie d'être spectateur ; il aimerait se lever de son siège et quitter la salle, mais malheureusement pour lui, il se trouve dehors, et il est lui même devenu acteur par omission. Contraint, forcé, il baisse la tête à la vue des regards qui viennent se poser sur lui. Il déteste être observé, il déteste être épié, il déteste être jugé... Si Sick à choisit la photographie, c'est bien pour être derrière l'objectif et non devant. Mais voilà, tu bouleverses son train-train quotidien et tu te permets de bousculer sa ronde, son monde et de te placer en victime en implorant un dieu qui ne répond jamais. Les répliques cinglantes et cassantes fusent dans sa tête, mais aucune ne daigne franchir la barrière de ses lèvres, comme bloqués par un semblant de calme qui précède la tempête, pas encore prêt à exploser, mais le barrage n'allait pas tarder à péter à cause de la force du torrent. Intérieurement, ça se déchaîne, l'orage gronde et l’inonde, alors avec sa nonchalance habituelle, il tire une cigarette de son paquet, l'allumant dans un geste lent, écoutant encore une fois la suite de tes paroles... L'amour ? Un coup de foudre ? Preuve que tu es décidément à côté de la plaque Hestia, ou peut-être perdue dans une faille d'un espace temps dont il ne veut pas prendre part. L'amour au premier regard, l'amour de l'apparence, tu n'es décidément pas futée comme femme ; et tu ne te rends clairement pas compte que ce que tu es en train de lui livrer, Sick n'en a rien à taper. Car l'amour est une maladie dont il ne veut pas entendre parler. Ne pas prendre ses grands airs ? Mais pour qui te prends tu ? Qui es-tu pour lui dire quoi faire, si ce n'est qu'une étrangère qui, pour le coup, se permet de prendre ses grands airs et ses aises pour péter un câble sur lui alors qu'il n'a rien demander ? Il tombe des nus Sick, il n'est plus perplexe, ni même désemparé, juste totalement exaspérer par cette situation.

Tout est fini maintenant ? Oh non, ça ne faisait que commencer. Tu as parler, il t'a écouter et a perdu au moins quinze minutes de sa vie, si ce n'est dix ans ; parce que la colère gronde, le ronge et c'est quelque chose que son cœur ne supporte pas. La fumée de sa cigarette est recraché par ses narines tel un dragon prêt à embraser sa cible et dans un soupir des plus long, il explose Sick, avec un ton monotone, nonchalant, indifférent. « Ok, maintenant que t'as vidé ton sac, j'vais me permettre de prendre mes grands airs comme tu dis et t'apprendre la vie ma 'petite'. » De son mètre quatre vingt douze, il pouvait ponctuer la fin de sa phrase par son sarcasme, recrachant sa fumée furtivement avant de prendre une nouvelle bouffée, il continua sur sa lancée. « Des ennemis naturelles ? Tu te permets donc de foutre tout le monde dans le même panier sans chercher plus loin que le bout d'ton nez ? Bravo, c'est tout à ton honneur ; celui d'une femme superficielle qui tombe amoureuse du premier 'enfoiré ' qu'elle croise ; j'applaudis. » Hellébore ne rime pas avec fils de pute à l'oreille, mais dans les cœurs, ça revient au même... Mais Sick n'a pas demandé à rejoindre cette organisation ; et pour lui, il n'en a jamais fait parti. « Hellébore ? C'est ça ton problème ? Mais t'es qui pour me juger ? T'es qui concrètement, hein ? T'es qui putain ?! » La cuve est pleine, il y a tout qui déborde, tout qui lui donne envie d'éclater des têtes, mais jamais il ne toucherait une femme, jamais il ne s'abaisserait à ça... Mais il ne sait pas Sick que les mots sont parfois plus puissants que les poings ; pourtant, s'il se rappelait, il saurait, il saurait que des mots peuvent pousser à commettre des actes irréparables. « J'confirme en tout cas, tomber amoureuse de n'importe qui comme ça, c'est handicapant ; mais j'ai même pas envie de compatir à ton malheur vu que j'viens de me faire agresser sans aucune raison. Non, au contraire, mon empathie naturelle vient de finir à la poubelle. Vu que je suis un fils de pute d'Hellébore, autant agir comme tel, non ? »  

Son regard est froid, ses prunelles vides, perte de saveur, le monde est de nouveau fait de gris, de noir et de blanc. La rage voile la beauté du monde et cette dernière ne lui parvient plus ; il ne souhaite plus la voir ; beaucoup trop énerver, beaucoup trop amer, beaucoup trop aigris... Son cynisme est de retour, comme son ton sarcastique et ses remarques percutantes. Une main posée sur sa nuque qu'il masse pour tenter de se détendre, il enchaîne avec rapidité après avoir écraser sa cigarette sous sa chaussure. « Déteste qui tu veux, j'en ai rien à foutre ; quelqu'un qui juge sans savoir ne mérite aucune pitié et aucun égard. » Il aurait pu terminer par un « maintenant dégage » ; mais c'est lui qui préfère amorcer son départ après avoir rehausser sa capuche sur le sommet de son crâne. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine. Sick, toi qui d'habitude vante ton calme olympien, comment as tu pu perdre ton calme d'une telle façon ? Et ses membres tremblent, dans ses joues des fourmis apparaissent, les jointures de ses mains deviennent blanche, et sa mâchoire semble se briser avec férocité. C'est lui, c'est lui qui te déteste Hestia.

Parce qu'il n'est pas un salopard de la pire espèce comme les gens semblent le croire ; parce qu'il ne mérite pas d'être juger sans aucune forme de procès ; mais de toute façon, jamais il ne se justifierais.


hestia&sick //
presque un mois plus tard // j'pars en couille // correction one day
© kristen
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Mar 27 Déc 2016 - 19:12
Sick & Hestia
Cette blessure.
Qui ne disparaîtra jamais.
Ou peut-être, qui sait.


Il n'y a rien de plus poignants dans ce monde, rien de plus violents à ton sens, que les mots. C'est si aisé de frapper quelqu'un au final, sur l'instant on ne pense à rien, on le fait simplement. Par besoin, par envie, par haine et l'instant d'après peut-être, on regrette, mais les mots... Les mots sont éternels. Ils repassent, bouclent sans cesse dans cette mémoire qui décide de ne jamais s'effacer. Ils restent ancrés, éternels au fond du cœur et les siens. Les siens resteront comme tout ceux avant. Tu le juges, Hestia, c'est vrai. Parce que tu sais très bien ce que les Hellébores font pour vous faire disparaître, ce dont ils sont capables pour vous faire taire. Tu ne sais que trop bien que ce monde n'est pas beau, il n'est pas rose, mais tu te caches de cela pour continuer d'exister. Pour que cette loyauté ne finisse pas par te tuer. Alors tu encaisses. Est-ce la première fois ? Tu ne penses pas. Il n'est pas si rare au final que ce genre de situations surviennent. De ta franchise, de cette voix cassante, il est si souvent aisé pour toi de tomber de haut, de tomber dans des conversations qui ne s'oublient jamais. Alors tu le fixes, sans rien dire. Écouter ce qu'il a dire et tu ne sais pas pourquoi, t'es vide. Il s'éloigne, il s'en va, il en a le droit et toi, tu restes là, stupide. Dans un silence de plomb. Tu fermes les yeux, un instant, une seconde. Tu t'égares, Hestia. Ton navire vagabonde, chavire, se noie.

La mer.
Agitée.
Déferlante.


« Tu voudrais que l'on te voie comment ? » un murmure, il ne t'écoute déjà plus, tu le crains. Mais tu as besoin de le dire, toi aussi. « Tu n'as peut-être pas choisi, mais c'est un fait, tu es un Hellébore. Tu ne pourras jamais te départir de ce que les tiens, les autres ont faits. Je ne dis pas que tu dois vivre seul, t'isoler à cause de cela, mais ne crache pas ton venin comme quoi on te juge alors que... toi... toi tu ne sais pas ce que nous devons vivre simplement parce que nous n'acceptons pas d'oublier, parce que nous ne sommes pas d'accord avec eux. Tu ne sais pas ce que c'est... de passer son temps à se demander quand l'un d'eux va finir par nous tomber dessus. Je le sais que certains ont des méthodes de torturent. Est-ce que tu crois que c'est si simple ? Que c'est simple de se dire : ah bah lui, ouais non, il est sûrement pas comme les autres. C'est eux qui ne nous laisse pas le choix que de tous vous juger pour notre propre sécurité. » t'es malade, Hestia. De tout cela, de cette situation qui erre secrètement, de cette réalité qui n'attend qu'un moment d'inattention pour te tomber dessus comme les autres. Malade de vivre en te méfiant naturellement de tout ce qui t'entoure, pour ta propre sécurité, pour celle des tiens, celle des gens que tu connais, que tu aimes aussi. Est-ce que c'est mal de le faire ? Tu te demandes. Oui, aujourd'hui, à cet instant précis tu te demandes. T'as raison ou t'as tort de te méfier simplement en entendant Hellébore ? Un soupir. De toute façon tu peux bien parler, il ne t'écoute plus. Et t'as la nausée de toutes ces vérités, de ce monde.

La souffrance.
Angoissante.
Qui déborde.


« Je m'excuse de te juger. Oui c'est vrai que je le fais, mais tu n'as pas le droit de me juger pour cela, de me le reprocher. » t'es fatiguée, Hestia. Alors tu préfères oublier, te retourner sans rien dire et t'évaporer. De toute façon, vous ne pouvez pas vous comprendre, c'est la seule réponse qu'il te reste à présent. Tu ne regardes pas s'il est parti avant d'avoir fini ton discours, parce que déjà tu ne le regardais plus dans tes murmures. Le sol était plus calme, plus serein à regarder. T'es en tort, sans nul doute, mais quelque part, lui aussi. Ou bien est-ce que tu en viens à penser cela pour te rassurer ? Le doute dans cette conversation stupide, mais blessante. C'est mieux que tout se termine ici. Finalement, peut-être que t'es trop étroite d'esprit, que ton monde est trop restreint. Un sourire, amer. Personne n'est parfait, n'est-ce pas ? Les erreurs s'enchaînent pour que l'humain puisse évoluer. Alors tu mettras tout ceci sur le même tableau. De ces erreurs qui doivent te faire évoluer. « Merci. » Ce seul mot qui s'échappe finalement, tes mains venant mourir dans les poches de ton manteau alors que tu ouvres la porte de ce café que tu ne connais que trop bien. Parce que tu venais travailler au départ.

« C'est terminé. »

Un sourire.
Amer.
Distant.
Et un bonjour comme si de rien n'était.


Le monde continue de tourner. Même sans toi, même sans lui, même sans vous, même sans tout cela. Avec cette douleur lancinante et cette réalité. Mais tu reconnais tes erreurs, Hestia. Pour continuer d'avancer.
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