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girls your age never mean what they say // fleurie • terminé
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Ven 10 Mar 2017 - 22:37



girls your age never mean what they say



ce n'est pas vraiment que je t'aime
ni que je déteste en vrai c'est tellement plus c'est un mélange un truc qui donne mal à la tête qui m'incite à me poser sur le muret à t'observer avec un léger sourire imprimer ta démarche tes cheveux que j'aimerai tirer tes paupières que j'aimerai embrasser et tes lèvres tes lèvres bordel
tu m'attires bien entendu comme un aimant ouais c'est inévitable car j'aimerai goûter ta sauvagerie ta fuite tes ardeurs ouais
je voudrai te consumer dans la haine dans l'attirance ; dans toutes ces choses interdites taboues dans cette chose nommée société instaurée par les idoles idolâtrées (dieux du nouveau monde)
et t'es tellement humaine détestablement humaine et j'aime ça j'adore j'aimerai te toucher balader mes doigts tu sais je n'ai pas peur de me brûler je suis un peu icare en plus mauvais moins courageux car moi je sais au fond que
qu'avec toi je risque de me brûler les ailes je suis prévenu par l'expérience des anciens
mais qu'importe ; qu'importe car je n'ai pas peur de la douleur, enfin je n'ai plus peur non c'est terminé le tom fuyant le tom qui hurle je suis moi moi et je ressens je ressens
((j'ai autant le droit que toi))
que ces saloperies nommées humains dont tu es une des membres pire encore tu es une réincarnée et je voudrai t'oublier mais c'est plus fort que moi t'es unique j'ai envie de tellement de choses
d'être vulgaire
de te faire craquer et de relever mon égo meurtri par ceux qui te ressemblent ; d'avoir la satisfaction que ouais vous êtes putain d'influençables
des êtres fragiles qui peuvent pas se passer des trucs (non même pas des gens) comme moi
alors je t'attends devant ce truc que je déteste que je fréquente en tant qu'enfant les mains dans les poches la casquette de baseball visée au crâne (sale gosse)
c'est juste
pour faire fuir ceux qui sont pires que moi
je tire sur mon sweat relève un sourire excessivement confiant et je te vois alors je m'approche je m'éloigne de ce lampadaire contre lequel j'étais adossé et je m'approche sans hésitation dépassant la plupart des gens d'une bonne tête
j'affiche un sourire en coin un peu moqueur un peu trop moi sale gosse qui fait craquer quelques filles mais sûrement toi car toi toi t'es carrément différente carrément comme moi plus que comme elles
salut beauté. alors, ça a pas les couilles de sécher et de s'éclater dehors ?
fleurie
words: 461 WORDS


note: zizi
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Ven 10 Mar 2017 - 23:45
i've got a renegade heart
and it's screaming his name






fleurie,
son surnom sortait d'entre leurs lèvres comme un mort susurrerait ses derniers mots - ses lèvres d'un rouge framboise semblaient peiner à la laisser respirer ; les défilés de blanc tissus lui ressemblaient
qu'ils étaient beaux ces tissus
qu'ils étaient laids ces déjeuners
on ne voyait pas en elle le corps d'une femme mais des membres ridicules qui peinaient à supporter leur propre poids
c'est un cataclysme elle ne sait pas faire grand chose
mais elle excelle dans l'art de tout foutre en l'air, de gâcher les gens, de les tuer à petit feu, elle est bonne qu'à ça, la seule chose qu'elle sait bien faire c'est mal faire
elle était déjà soumise à tout ce qui constituait la société, mais elle n'était pas la société, ce qui rendait fleurie encore plus écœurante
et ces images ces odeurs cette voix ce visage elle voudrait que ses draps retrouvent son parfum, que ses lèvres retrouvent sa peau et que son corps soit contre le sien, de nouveau
fleurie était petite alors après avoir vérifié que personne ne regardait elle descendait les escaliers en se tenant à la rembarre afin de ne pas tomber
ce qui était intriguant c'était cette chose rouge sur sa main - on aurait dit que le mal s'était épris de sa main gauche tandis que l'autre restait laiteuse et délicate
elle souffle en enroulant ses bras autour de sa poitrine et comme le sifflement perfide d'un serpent malin elle entendait sa voix cette voix rauque moqueuse elle voyait ce visage d'homme-enfant sa peau pyroxène ses yeux rieurs - il était la belle mort ses yeux effritaient son corps comme comme le temps réduisait les pierres en poussière
le son de sa voix grésillait dans ses oreilles (ses pensées aussi) et elle s'était tournée vers lui avec cet air agacé qu'elle arborait si souvent
ils étaient presque seuls et ses yeux traînèrent à leur coin comme pour le condamner d'exister
j'ai pas le temps de jouer avec toi, thomas (à chaque mot qu'elle prononçait on avait l'impression qu'elle lui écrasait un mégot sur le bras) tu ne fais parti d'aucun de mes projets, et encore moins de ma vie, alors je te propose donc que tu retournes tranquillement dans ta cabane et que tu fasses comme si je n'avais jamais existé, ok?
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Lun 13 Mar 2017 - 21:31



girls your age never mean what they say



j'aime ton visage agacé, tes mots durs
j'aime me battre, mériter ce que je veux
((ce n'est pas pour ça que je ne te veux pas pour moi oh non))
mais pourtant ; pourtant quand tu te trompes de prénom ça me donne un coup une saloperie qui prend les tripes et qui me fait froncer les sourcils
tu es si vilaine, dans ton ton ; dans ta manière d'essayer de me dégager de me faire fuir
mais je suis comme la peste, je suis une sale sangsue qui prendra tout de toi avant de me barrer tu sais tu te débarrasseras pas de moi comme ça non non
alors je ris jaune quand tu parles de cette cabane que je fuis ; je ricane et je tente de pousser ton frêle corps contre le mur et de t'encadrer de mes bras sans être vraiment brusque
c'est pas thomas. c'est tom. t-o-m. tom. ne l'oublie pas car tu n'as pas envie de m'énerver, vraiment.
et je m'écarte un peu mais juste assez prêt pour que tu entendes clairement mes éclats de rire qui éclatent à nouveau
c'était pas une proposition, en fait. tu restes avec moi, j'ai des trucs à te dire.
et c'est rare si rare que je tente le dialogue avant d'imposer mes choix que tu devrais en profiter être heureuse de cette effort que je t'offre gracieusement ouais
pas faire ta difficile non
je remets encore ma casquette puis les mains ancrées dans mes poches je t'ordonne d'un signe de menton de me suivre et d'écouter mes caprices d'enfant
fleurie
words: 283 WORDS


note: zizi
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Mar 14 Mar 2017 - 17:53
bad boy talking fast, talking dirty
he tells me that i'm hot so i tell him that i love him






qu'est-ce qu'elle détestait cet endroit

elle sentit deux bras passer dans son dos et son parfum s'infiltrer dans son corps dû à la proximité
on vit ses joues se teinter de grenadine ses yeux s'agrandir et sa bouche se pincer immédiatement — ses poumons la brûlèrent et plus il était proche plus ils semblaient flamber : elle se laissait faire et elle s'en voulait
t-tom ou thomas c'est pareil, t-tu n'es pas important à mes yeux tu ne l'as jamais été thomas (sa voix hésitante détruisait sa vaine tentative de provocation sa respiration saccadée la rendait domptable soumise facile) et ne t'approche pas de moi.
elle stresse et sous sa tête blonde les cieux craquent
des accroche-cœur se formaient sur son front et ses joues — ainsi que les dizaines nuances de violet sous ses paupières — et la rendaient encore plus fragile qu'elle ne l'était à cet instant
ce doux son ce rire cet éclat de voix et ce malheur qui l'inonde cette terrible impression de déjà-vu parce qu'un soir de décembre elle l'avait tué
elle l'avait tué elle ne connait pas son prénom mais elle l'a tué
elle était un monstre déguisé

elle suivait tom en silence n'ayant pas la force de contester
les larmes qui dérapaient sur ses joues ne semblaient jamais pouvoir s'arrêter continuant de dégringoler dans son cou
elle peinait à retenir tous ces sanglots qui semblaient s'accaparer de sa gorge et l'empêcher de respirer — bloquant le milieu de sa trachée tandis que la pluie continuait de tomber
elle se baffait avec férocité intérieurement elle retenait un flot d'insultes alors que son cœur semblait s'être arrêté
elle ne supportait plus ces pensées à contre-courant ces images les saintes blancheurs de son âme qu'elle a meurtri sa voix libre qui emplissait son appartement d'éclats de rire et de rayons
elle traînait des pieds peinant à les soulever depuis que la moindre once de force l'avait quittée — s'évaporant de son corps aussi vite qu'une goutte d'eau dans le sahara
dépêche-toi et raconte-moi tes conneries, j'ai- (quelques éternuements se frayaient à travers sa gorge serrée et son nez bouché) j'ai mal à la poitrine.
la pluie qui s'abattait sur eux et sur ses épaules semblait parfaitement adaptée à la situation les souvenirs de fleurie n'avaient jamais été aussi forts que cette pluie ce soir
elle ne savait même pas si elle arriverait à rentrer chez elle ce soir elle savait ce qui l'attendait derrière la porte
la solitude le silence interminable qui l'étoufferait un peu plus sa mère bien trop occupée par son travail de psychologue et ses rendez-vous pour s'occuper des souvenirs amoureux — et apparemment chaotiques — de sa fille non-désirée
elle baissait la tête elle avait le charme exquis de tout ce qui s'ignore fleurie elle n'osait pas relever les yeux vers tom elle ne voulait pas qu'il la voit dans cet état elle ne voulait pas qu'il l'insulte qu'il trouve son point faible
elle pleurait elle paniquait elle respirait fort

elle n'avait jamais ressenti autant d'émotions
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Mar 14 Mar 2017 - 20:53
girls your age never mean what they say
et si tu savais ; si tu savais comme cela ne servait plus à rien d'utiliser ces mots contre moi avec un ton pareil
avec une pareille faiblesse qui m'incitait à t'écouter te considérer comme ces animaux envers qui on a une tendresse juste à peine conciliante
on aimerait leur flatter la tête mais je sais que si je tente ceci je risque d'être mordu jusqu'au sang ouais, ressentir cette douleur qui me fait encore frémir
((c'est ce que je m'efforce de me dire))
car dans mon cœur dans mon cerveau ou je ne sais quoi résonne des questions sans réponses
est-ce vrai vilde est-ce comme je l'étais comme lui est-ce que je ne suis rien
et si ce n'était pas toi, si ce n'était pas toi je serai venu je me serai retourné, ma main sous ton menton et un de ces supplices en offrande (tu sais il y'a bien pire que moi)
alors je ne retiens pas mon sourire je lève les mains et effectivement je m'écarte pendant que le ciel nous tombe sur la tête (je m'en ferai une casquette)
et pourtant je m'avance, je mets ma capuche au-dessus de la casquette et je commence à marcher à m'éloigner de ce bâtiment nommé affectueusement lieu de torture et d'éducation
je ne te regarde pas vraiment ; je pense plutôt à tout ce que je veux te dire tout ce que je vais te dire aussi c'est le plus important ça et
comment
comment comment car ça me paraît tellement délicat et j'ai peur de rater de faire un faux pas déjà qu'on est sur un fil tellement tellement fragile toi moi nous
et voilà tu recommences à parler sûrement amère et il y'a une fragilité constante dans tes mots qui refuse de s'en aller oui
ferme ta gueule un peu j'veux dire t'es malheureuse car tu vas rater ton épisode de télé-réalité ou qu-
et je pivote vers toi railleur jusqu'à voir
que ça doit être bien pire, car ton regard fuit et tes épaules ont des soubresauts
ah merde.
je suis de ces gens qui ne savent dire que ça quand les autres pleurent devant eux enfin ça dépend des gens mais- toi t'es pas comme tout le monde non t'es toi toi
je m'arrête en pleine rue et je tends un bras pour t'empêcher de continuer d'avancer m'éclaircissant la voix
hep.
et je viens te tirer pour ne pas gêner le passage aux autres passants t'attrapant fermement par le bras je suis peut-être trop brusque d'ailleurs mais j'ai peur que tu t'enfuisses encore car ça serait carrément ton genre et je crois surtout que que
je panique un peu, de te voir aussi pas toi aussi aussi vulnérable sans doute car ça te ressemble pas non t'es pas de celles qui pleurnichent
et je viens entourer mon bras autour de tes hanches et plaquer ta tête contre mon torse t'interdisant mentalement de répliquer c'est un peu maladroit j'essaye de remettre de l'ordre dans tes mèches trempées puis je t'écarte aussitôt après t'avoir tapoté le crâne demandant avec un peu de gêne
eh, ça va ? qu'est-ce qu'il se passe, c'est car il pleut que tu es triste ? t'as tes règles ?
((tu te doutes très bien que j'essaye de rattraper le tout avec un humour aussi ravageur que ma violence))
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Mar 14 Mar 2017 - 22:13
there is thunder in our hearts




son pull était trempé par la pluie par les larmes — sa voix était cassée par les pleurs par les cris et l'écho de ces souvenirs ainsi que ce foutu besoin de partir
c'était la meilleure solution après tout la fuite — si bien que son mascara continuait de couler de détruire le masque qu'elle s'était confectionné auprès de tom pour ne pas qu'il voit sa vraie nature
elle glissait un doigt agile sous ses yeux pour récolter un résidu noir rapidement effacé par la pluie qui continuait de faire rage
son jean collait à sa peau épousant presque ses formes elle était incapable de bouger de faire un pas devant l'autre ou de reculer
personne ne comprend personne ne cherche à comprendre personne ne voit rien car il n'y a rien à voir en elle
elle est vi(l)de y a plus rien elle est vide vide vide vide

elle portait une main à son front (frigorifiée) elle avait probablement un peu de fièvre et peut-être même qu'elle délirait elle ne sait pas
elle imaginait tellement de choses dans sa tête qu'il se pourrait que son esprit — embrouillé par ce temps pluvieux — lui jouait des tours
ses iris détaillèrent tom une nouvelle fois mais le nœud est toujours là dans son ventre écrasant lourdement son estomac
et il continue de lui parler dans le vide parce qu'au fond elle n'est déjà plus là, ensevelie par tous ces sentiments qu'elle ne laisse jamais passer

la tête collée contre son t-shirt mouillé elle entend son cœur battre elle entend sa respiration et elle se sent stupide
comme toutes ces filles dans les films d'amours bidons sans scénario mais qui malgré tout ont une vraie raison de pleurer
elle n'a aucune raison de pleurer elle ne connait pas cet homme elle ne sait pas pourquoi il s'est suicidé à cause d'elle

un petit sourire étire ses lèvres lorsqu'elle entend à nouveau sa voix et elle repousse une mèche de cheveux derrière son oreille en murmurant un 'petit con'
elle avala difficilement puis releva la tête les lèvres entrouvertes lorsqu'il tapota sa tête
tom. (elle glisse alors une main dans son cou caressant du bout des doigts sa nuque fraichement rasée et perd le fil) je- il pleut je devrais rentrer. (elle ferme les paupières dans un soupir se concentrant sur le sol et elle reprend) j'ai froid. je rentre.
elle toussa frénétiquement et s'écarta lorsqu'elle sentit de nouveau son regard sur elle
elle ne doit pas être proche de lui et ses lèvres se mettaient à trembler de froid de peur de gêne de tristesse qu'importe
sa poitrine était en feu et elle s'éloignait en marchant rapidement son souffle glacé formant de la buée alors que son cœur continuait de la brûler
elle sentait encore son toucher sur ses hanches et sa tête elle aurait du faire un peu plus attention ne pas le laisser la toucher
elle se surprenait à penser qu'elle aurait aimé rester plus longtemps mais ses craintes avaient pris le dessus
une larme coula le long de sa joue et dans un geste d'abandon elle l'essuya du revers de la main — sa voix avait arrêté de la hanter

elle ne devait pas se rapprocher de tom
elle n'avait pas le droit d'apprécier son accolade
elle ne pouvait pas le laisser s'intéresser à elle

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Mer 15 Mar 2017 - 23:13
girls your age never mean what they say
pendant un instant, je me sens héro de quelqu'un ; je suis fier fier d'être tom putain là où tu souffres ça me met le baume au cœur de voir que ta tête se repose sur moi et j'ai l'impression d'exister et ça libère ça libère
si tu savais à quel point
et la pluie continue de tomber, de nous tremper mon visage est protégé par la visière mais toi toi tu te prends une douche aussi froide que tes sentiments visiblement
et je ne suis plus thomas, je suis tom à tes yeux alors je me permets un tout petit sourire de contentement
et tes doigts me figent font écho à un désir nouveau au besoin de te tenir encore contre moi sans plus jamais te lâcher de te protéger de toutes les intempéries du monde c'est un peu comme avec léa ou pastel ou cecil mais non c'est plus fort car j'ai pas envie de m'écarter
((tu le fais pour moi))
pourtant tu t'éloignes et je suis à nouveau perdu ; est-ce que j'ai fait quelque chose de mal dis-moi dis-moi un geste déplacé un tremblement de trop
j'ai un nouvel espoir ouais maintenant je suis quasiment persuadé que si je te parle tu accepteras alors alors quand tu dis que tu pars que tu as froid
je te raccompagne chez toi.
je retire ma capuche et
je viens ôter ma casquette et je la mets de force sur ton crâne pour ne plus que les gouttes de pluie coulent sur ton minois
et j'enfonce les mains dans les poches renfilant ladite capuche
c'que je voulais te dire t'sais... je sais on se connaît pas vraiment mais j'aimerai bien sortir avec toi. ça nous permettrait de- je sais pas, qu'on se voit plus souvent.
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Jeu 16 Mar 2017 - 17:11
nobody wants to hear you cry
about the grief inside your bones






fleurie avait décidé d'entourer son cœur rafistolé avec du cellophane pour ne jamais avoir à dévaliser le rayon bricolage du super-marché des jeunes largués
elle s'était armée de patience de sarcasme et d'agacement — ainsi que du café sans sucre sans lait (l'arme des personnes constamment sur les nerfs ayant enfin trouvé une bonne raison de s'énerver)
sous sa tignasse blonde à fragrance cannelle se cachait une imbécile rancunière incapable de gérer ses émotions une fois celles-ci crachées
d'une démarche rapide mais maladroite fleurie dévalait la rue passant devant une bonne dizaine de personnes qu'elle avait l'habitude de côtoyer au lycée
ils l'ignoraient

elle s'était toujours sentie intensément invisible aux yeux des autres mais elle ne comprenait pas fleurie  elle avait de l'or au bout de ses doigts abîmés des galaxies au creux d'elle-même
derrière le rideau de ses cheveux soleil sous ses mèches mouillées des yeux trop clairs ourlés de cils caressent ses joues un peu trop pâles
son petit nez retroussé devenu rouge elle avait l'air d'un lutin

elle s'arrêta (stoïque) pendant quelques secondes il arrivait bientôt à sa hauteur l'air gêné alors que ses mains se cachaient dans les poches de sa veste
(elle soupira et ferma les yeux une seconde ou deux) d'accord tom.
lorsque sa casquette se retrouve autour de sa tête elle sursaute légèrement
leurs regards se croisent il y a un instant de flottement où les constellations se mettent en mouvement (tout change et tout est dans la continuité) un épais nuage d'eau recouvraient leurs têtes
son esprit se fragmentait lorsqu'il était près d'elle comme un puzzle composé de mille et une pièces elle lui en voulait tellement qu'il lui fasse autant d'effet

et le temps de calmer son cœur et ses battements effrénés il avait déjà repris ses mots de sa voix suave
un sourire dents blanches sur lèvres rouges (dieu que c'est beau)
elle se mit à rire les gouttes continuaient de glisser de part d'autre son visage
je ne veux pas sortir avec toi. (on a tout le loisir de la voir se mordre l'intérieur de sa lèvre inférieure et froncer ses sourcils) et je ne veux pas te voir non plus. (ses yeux glissèrent sur le long de son visage les traits de tom étaient fins enfantins presque inhumains) mais vu que tu me raccompagnes, j'suis prête à te tenir compagnie chez moi.
(elle se retournait et marchait en silence)
un immeuble de gosses de riches et des parents fêtards sur les bords
elle montait les escaliers sans la moindre souplesse manquant de tomber à plusieurs reprises puis elle sortit les clés et osa enfin ouvrir cet appartement qu'elle haïssait tant
les lumières étaient allumées
à l'intérieur un canapé débordait de coussins multicolores alors qu'un vieux vinyle d'elvis tournait dans l'appartement (sa vie ne rimait à rien elle se demandait si elle avait déjà rimé à quelque chose)
fais comme chez toi. je vais me changer. (une violente envie de s'en coller une traversa son esprit pour l'avoir laissé entrer)

elle n'osait pas parler à tom c'est le mec qui la débecte le mec qu'elle ne supporte pas le mec qu'elle a envie de tuer le mec le plus beau de la Terre le mec le plus con aussi
sa main atterrit sur son bras et elle pinça sa peau histoire de ressentir quelque chose
elle se mit à penser à sa mère
malgré son absence ses tromperies ses mensonges et son manque de recul sur sa vie elle l'aimait et c'était pas ce genre de choses qui l'empêcheraient de l'aimer — pourquoi ce serait différent avec tom?

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Dim 19 Mar 2017 - 19:40
girls your age never mean what they say
tu ris et tu dis
tu dis ce que j'aurai préféré ne pas entendre
ce n'est même pas que tu ne peux pas
c'est que tu ne veux pas ; il y'a quelque chose qui se casse en moi encore une fois
t'es comme eux hein, tu me laisses espérer et tu me fais mordre la poussière
tu me détruis et me flattes juste après
je prends sur moi mais ça me fait tellement mal ; ça me donne envie de tout casser ouais je suis pas un type bien
et si j'étais toi, si j'étais toi j'aurai accepté
et tu ne veux pas me voir non plus, hein
alors pourquoi tu me laisses enfoncer ma casquette sur ta tête, pourquoi tu ne me fuis pas juste et tu me laisses te courir après
t'es comme ces salopes c'est ça, qui aiment avoir les garçons après elles non
c'est ça poupée, c'est ça
mais je ne suis pas de ces hommes non je te laisserai pas te foutre de ma gueule comme ça
alors je serre la mâchoire et je reste silencieux ; le doux est devenu âcre et je sais que c'est excessif mais qu'importe qu'importe
((je trouverai un moyen de compter pour toi))
dans la douleur, dans les rires ou dans les cris
car ce qu'il m'a appris, c'est qu'on aura forcément ce qu'on veut avec persévérance
mais ce que tu n'as pas compris, ce que je veux ce n'est pas ton amour non non je veux bien plus
je te veux toi
et je suis pas un homme bien, c'est un peu à cause lui ouais mais aussi d'eux
et maintenant, c'est de la tienne
((t'aurais dû te méfier, je suis plus proche du grand méchant loup que du chaperon rouge))
et j'entre dans cet appartement excessivement coloré où la musique marche
visiblement vide de vie
tu t'en vas et j'ai le respect ouais de retirer mes chaussures pour ne pas tout tremper, mon sweat aussi que j'abandonne sur le canapé m'étirant en remettant bien mon tee-shirt
je songe à
te faire peur
te faire mal
ou juste t'ignorer
(non ça, ça ne me ressemble pas)
je ne suis pas quelqu'un qu'on oublie, je m'en fous d'être dans tes cauchemars je veux juste te faire regretter de de
d'avoir refusé mes efforts eux qui sont si précieux eux qui me coûtent tant tu sais d'habitude je ne fais jamais le premier pas
je donne un coup de pied dans un coussin tombé au sol en soupirant
et puis je suis le chemin que tu as pris, la porte fermée
je l'ouvre sans gêne et je te regarde impassible alors que tu ne fais rien tu es juste assise
(le regret le regret le regret)
te faire regretter
je m'approche sans gêne et je viens me poser à tes côtés et d'un mouvement brusque j'appuie sur tes épaules fermement sans tremblements pour te faire chuter allongée sur le dos sur le lit et je viens me positionner au-dessus ; mon corps trempé qui surplombe le tien
(c'est douloureusement ironique ça, car c'est toi qui tiens les rênes de mes ressentis)
je tente d'enfoncer mes yeux durcis dans les tiens si clairs
t'en as rien à foutre de moi, c'est ça ? tu te joues de moi, tu crois que tu peux me tenir en laisse ? au final t'es comme eux, tu me dégoûtes. tu sais quoi ? je vais t'empêcher de vivre, car les gens comme toi ne méritent pas d'exister. je vais faire de ta vie un enfer, pire qu'un père excessivement lourd. je t'attendrai tous les soirs devant le lycée, je n'ai pas peur de la police tu sais. maintenant, je sais même où tu habites. c'est triste de penser que tu peux t'amuser avec ma personne sans contrepartie. tu vas regretter de te foutre aussi facilement de la gueule des gens vilde.
tu m'as blessé
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Mer 22 Mar 2017 - 19:20
tell me pretty lies
look me in the face






fleurie est blanche fleurie a dix-sept ans
fleurie rayonne fleurie a la clarté de l’aurore — comme fleurie a l’âge du printemps

elle se sent pousser elle venait de tomber — tom couve sous sa gorge un peu d'orgueil des damnés (avec sa voix éprise de poudre et de fer)
can't help falling in love with you englobait l'appartement lui donnant la sensation d'être libre malgré ses paroles sa véhémence
les halos de lumière bleu rouge et vert de la ville entachaient leurs visages (les volets étaient ouverts) alors qu'elle se laissait faire les yeux fermés avant de les rouvrir
elle le regarde sans baisser les paupières elle l'écoute pensive sans rien dire mais fixant sur lui ses grands yeux avec tout ce qu'on peut mettre  (des cœurs primitifs) dans un regard pur et religieux
et avec un sourire étrange placardé sur le visage creusant ses joues rougies par la fièvre et leur proximité sa poitrine se soulevant à peine malgré sa respiration saccadée — un brin de désespoir résidait au coin de ses lèvres mais pas plus — elle a l'impression d'être sage (sois belle sois triste les pleurs rajoutaient du charme à ton visage)

et même si l'air et les mots lui manquaient rien ne l'empêchait de ressentir ce pic dans sa poitrine les traits de fleurie ne s'allégèrent pas
elle reste comme ça une seconde avant de se décider à l'embrasser
il a dit qu'elle se foutait de la gueule des gens (il semble soulagé) et son corps se détend juste un peu quand leurs lèvres se rejoignent enfin elle n'a aucun mouvement de recul et sa main reste posée sur sa joue pour avoir une prise pendant le baiser (il a les yeux fermés elle sait qu'il essaie d'en profiter autant qu'elle) et elle se souvient des sensations d'avant
tout doucement elle recule son visage puis elle colle de nouveau sa bouche à la sienne en y mouvant ses lèvres pour faire bouger les siennes
elle quitte ses lèvres elle reprend le rythme et le contrôle lentement - ses mots imprégnés dans sa tête et prêts à tourner en boucle pendant les prochaines semaines
un puissant mal de tête écrasait ses sens et refusait de libérer son esprit
alors tom? (son regard azur s'aventura sur ses lèvres) c'est ce que tu voulais non? (et ses yeux lui disent à mi-voix leurs éloquences muettes) tu ne réponds pas? (fleurie avait envie de lui mettre une claque de le gifler de toutes ses forces d'écraser son poing une centaine de fois sur son visage) ça me surprend de la part du gros bad boy qui menace une fille parce qu'elle ne veut pas sortir avec lui.

elle roula échangea les rôles et elle cilla légèrement son épaule gauche s'affaissant doucement alors que ses cheveux blonds continuaient de glisser sous sa nuque — ses yeux étaient rouges fatigués ses paupières étaient sur le point de se fermer
elle vit son regard insistant se poser sur son corps trempé et elle cessa d'hésiter
ton père n'est jamais venu à un de tes matchs de foot? ta mère ne te racontait pas d'histoire avant d'aller dormir? c'est quoi ton putain de problème tom? (elle le regardait enfin elle ne l'avait pas regardé du moment où elle s'était mise à califourchon sur lui) arrête. arrête de jouer au con, arrête de renforcer les clichés en te comportant ainsi avec moi. (son accent norvégien ressortait et à ses yeux il n'aurait pas pu être plus beau) tu voulais m'embrasser sortir avec moi et après aller raconter aux clochards qui te servent de potes que j'en suis une de plus? c'est ça? (elle adore son côte faux-négligé ça lui va bien) t'as eu ce que tu voulais. casse-toi maintenant. t'es vraiment qu'un gros con.

d'une main elle s'empara du paquet de tabac et des filtres puis sortit en ouvrant la baie vitrée de sa chambre sans aucune difficulté
ses cheveux pendaient dans son cou et malgré l'obscurité on pouvait distinguer les quelques scintillements blonds qui parsemaient sa chevelure

elle lâcha un premier juron s'emparant d'un filtre d'une feuille et de tabac pour se rouler une cigarette — elle ne comptait que fumer rapidement et aller dormir

son cœur regorge encore un vieil amour déraciné

Invité
 
Invité
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Jeu 30 Mar 2017 - 23:20
girls your age never mean what they say
si ça te fait plaisir ;
si ça te fait plaisir de laisser couler tes lèvres dans les miennes de venir les bouffer
instinctivement, je poserai mes mains sur tes hanches ; je parcourrai les parcelles de ta peau jusqu'à tes fesses avant de céder et m'arrêter
mais non
je ne fais rien
car ce baiser est sans saveur, car je ferme les yeux mais ça ne se déroule pas comme je veux alors je te laisse croire que tu es toute puissante que tu peux faire ce que tu veux de moi
je ne dis rien et tu parles
tu parles
t r o p
vraiment, ferme ta gueule j'insiste
je ne réponds pas aux imbéciles tu sais et si tu savais à quel point les clichés sont réels que tu en croises tous les jours
((tu en es un))
la jolie petite blonde un peu trop mordante
n'est-ce pas vraie fleurie fleurie jolie fleur aux pétales fanés
tu me fais chavirer en-dessous et je parcours avec cette indifférence pure mêlée à ce désir un peu trop présent
j'aimerai faire croire que tes mots ne font rien
((j'aimerai prétendre être lui))
mais je serre la mâchoire mais je ne dis rien tu n'as pas besoin de savoir que chez moi ça existe pas les parents surtout pour les gens comme moi t'as pas besoin de savoir car tu serai capable d'être comme eux de me dire que ça excuse pas tout ce que je fais
mes clochards c'est ça
je vais te faire regretter, tu sais
je suis pas du genre à oublier
à m'attendrir à faiblir et la preuve la preuve
quand je l'ai fait tu m'as poignardé dans le dos dans le cœur dégoulinant d'un liquide âcre qui prend au nez à cause de son odeur
si je suis un gros con qu'est-ce que tu es fleurie
à mon tour je me lève dans un soupir tirant sur mes vêtements un peu trop humides
observe les alentours
le verre tu sais
ça se casse
si
facilement
je viens parcourir la baie vitrée du bout des doigts avec un sourire m'éloigne ; visite et entre dans la cuisine
ouvre la fenêtre et me saisis de ces jolies pots de fleurs en terre qu'on met pour dire que tout va bien aux voisins
je referme et m'approche
un peu d'élan je soupèse dans un ricanement
prépare ma vengeance ; l'avertissement de tout ce qui adviendra ultérieurement
balance et le verre se brise se fend délicat j'aime ce bruit
et je m'en vais vers la porte d'entrée, sans me soucier de récupérer ma casquette car je sais que j'aurai bien des occasions de la reprendre
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