posé sur un vieux banc aux planches usées, branlantes et irrégulières, ornées de gravures d'une autre époque, tu profites des précieuses minutes qui précèdent une longue après midi de travail; ton quart d'heure de pause.
avant de t'asseoir, tu avais longuement hésité, craignant de poser ton délicat et majestueux postérieur sur une fiente d'oiseau; en règle générale, tu évitais de t'isoler. plutôt que d'assumer tout seul la responsabilité de ce choix décisif (=où caler ton boule), tu préférais t'incruster sur un banc occupé, comptant sur la bienveillance de ton voisin de siège pour t'avertir d'une éventuelle menace qui viendrait ruiner ton pantalon.
hélas... impossible de jouer cette carte aujourd'hui puisque les environs étaient déserts. du coup, voilà. t'avais pris des risques. t'avais bravé l'inconnu et tu t'étais assis à "l'aveuglette" comme on dit. gros, gros enjeux. #thuglife
de ton sac, tu sors un sandwich triangle dans lequel tu mords à pleines dents. puis tu recraches par terre un morceau d'emballage, resté collé au pain de mie et que t'as bien failli avaler par la même occasion. ça laisse un goût amer dans la bouche mais c'est pas bien grave, t'as l'habitude. au fil des ans, t'as dû bouffer plus de papier qu'une imprimante.
tu termines ton casse-dalle, roules en boule l'emballage sous ton bras mais, alors que tu t'apprêtes à quitter le siège, un cliquetis métallique se fait entendre. tu te figes sur place. eh merde. tu tâtes le fond de tes poches, effleures tes affaires du bout des doigts... merde, tes clefs. tu te baisses et sondes le sol à tâtons, à la recherche du trousseau, en vain car tu ne trouves rien, à part peut-être ce vieux chewing-gum collant qui reste coincé sous tes ongles et t'arrache une grimace de dégoût sincère.
"raaah j'y crois pas" grinces-tu entre tes dents, suivi d'une série de jurons exotiques dont on vous épargnera la traduction. tu finis par battre en retraite. mais ton supplice n'est pas terminé. la main tendue vers ta cane d'aveugle, tu te relèves trop vite, avec trop d'énergie, et ton front heurtes violemment le bord du banc. tu te laisses tomber dos au sol sur lequel tu t'allonges, vaincu.
si dieu existe, ta tête doit pas lui revenir. ou alors il aime pas les aveugles. ou les chinois. ou juste toi, en fait.
@hestia
386 words
siouplait venez rp avec moi
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Dim 20 Nov 2016 - 16:37
Dài Hsu & Hestia
La faim se dessine subitement entre deux cafés. Midi sonne finalement comme pour te délivrer de cette situation. Deux heures se profilent pour te laisser le temps de souffler un instant. Les cours suivront cependant, annonçant la suite de cette journée banale.
Il n'y a rien qui ne semble sortir de cet ordinaire si monotone dernièrement. Le travail, les cours. Les cours, le travail. Les amis parfois pour accompagner ce tout, faisant fuir la solitude de ce monde. La monotonie n'est plus un fardeau aujourd'hui tant les infimes détails qui varient emportent ton cœur. C'est un bref sourire qui se dessine à cette pensée, tes pas te guidant dans le centre-ville. Il y a le vent, léger, agréable qui fait vagabonder tes cheveux, une main balayant rapidement cette mèche rebelle qui vient te barrer le chemin. Ce seul moment, cette seule seconde qui dévie ton regard de ton chemin, apercevant cet homme sur son banc un long moment. C'est étrange comme sa situation t'interpelle.
Et tu le vois cracher ce morceau d'emballage avalé par mégarde. Cela te fait sourire, rire même. Tu le vois se mettre à chercher vaguement quelque chose égaré. Cela attise ta curiosité. Tu le vois se mettre à jurer visiblement très énervé par ce chewing-gum aventurier. Cela te fait rire plus fortement alors. Tu le vois finalement se cogner violemment contre le bord du banc vraisemblablement mal placé. Cela te fait tirer une grimace à cette douleur probable.
Un geste de surprise, un geste de compassion a cette douleur alors qu'il s'allonge sur le sol comme pour se laisser mourir ici même. Et c'est un pas que tu fais dans sa direction, instinctivement. Tu t'aventures Hestia, jusqu'à lui, jusqu'à pouvoir apercevoir ses traits avec précision, jusqu'à t'accroupir à sa tête. « Vous allez bien ? » Ce monde l'aurait probablement abandonné, certaines personnes auraient simplement continué leur chemin comme si de rien n'était, mais toi... Toi tu n'es pas de ces gens qui passent à ses côtés sans même le regarder. « Je vous ai vu vous cogner contre le banc, tenez. » Une bouteille d'eau fraîche que tu promènes dans ton sac. Ce n'est pas réellement pour ce qu'elle contient que pour sa fraîcheur qui devrait faire du bien sur l'impact avec les planches. La faim est toujours là, pour ta part, mais il y a ce besoin de se trouver là pour tendre la main.
« Vous pouvez vous relever ?... Allez debout, asseyez-vous sur le banc. » La question n'attend pas de réponse à vrai dire, tes mains s'empressant déjà d'attraper son bras pour l'aider à revenir s'asseoir. Un bref sourire amical orne tes traits, mais bientôt la réalité apparaît. Non, c'est l'incertitude qui perle. L'impression qu'il ne peut pas te voir réellement, mais le doute erre encore. « Vous cherchiez quelque chose, non ? » Tes orbes s'envolent, errent sur l'environnement pour finalement remarquer ce métal qui brille derrière le bois branlant. « Ah, ce sont vos clés ? » Question rhétorique tant la réponse semble évidente alors que ton corps se baisse pour les récupérer, lui donner par la suite.
Tu t'assois à ton tour. Tu t'approches pour voir sa boîte crânienne. Tu vérifies que tout va bien, que le sang n'y soit pas. Et tu ne dis rien de plus si ce n'est que tout semble aller.
[hrp : Je m'incruste, mais si ma façon de rp t'inspires pas ou que tu ne veux simplement pas de moi #drama /PAN/ mp moi huhu ! ♥]
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Dim 20 Nov 2016 - 23:09
le contact du sol, tu commences à t'y faire. c'est pas hyper confortable mais tu t'imagines bien rester allongé là pendant les vingts prochaines minutes. au moins, tu risques pas de te cogner la tête ou de tomber plus bas. à la limite, quelqu'un pourrait te marcher dessus... et encore, il faudrait le vouloir pour te piétiner. t'es pas franchement invisible, toi, le type étrange étalé au milieu du chemin.
tu soupires. hé dài, tu vas pas glander ici toute la journée, hein..? c'est pas en te laissant mourir sur place que tu feras avancer les choses. il te faudra bien prendre une décision à un moment ou à un autre; par exemple, lever tes grosses fesses pour trouver ces foutues clefs. mais t'auras pas le temps d'envisager la suite; tu entends déjà des bruits de pas se rapprocher de ta position. puis, une voix féminine t'interpelle. tu es sauvé.
"oh, je vais bien merci! je fais juste une pause." affirmes-tu sur un ton plus détendu. mais quoique t'en dises, tu es encore sonné, et tu as perdu tous tes repères. l'aide de la jeune femme ne sera donc pas de refus. si son "tenez" te laisse perplexe durant une poignée de secondes, tu reconnais vite le son de l'eau et comprends qu'elle te propose une bouteille. ta main tendue dans sa direction, tu brasses le vide un instant avant de la refermer sur le récipient.
tu te laisses guider jusqu'au vieux banc où tu t'assieds. lorsque ton nouvel ange gardien te remets le trousseau de clefs, tu le ranges aussitôt en sûreté, au fond de ta poche, en lui adressant un sourire reconnaissant. "merci. ah, je me suis pas raté cette fois..." soupires-tu en appliquant la bouteille d'eau glacée contre ton front. le contact du plastique sur ta peau atténue la douleur, et tu pries intérieurement pour t'en tirer sans blessure. tu ne peux certes pas voir ta tronche dans un miroir, mais c'est pas une raison pour te laisser défigurer.
tu n'as pas besoin de regarder la jeune femme pour savoir qu'elle t'a rejoint sur le banc en bois: tu l'entends reprendre son souffle. ça t'embête un peu, qu'elle se sente obligée de te tenir compagnie. elle a sûrement mieux à faire de sa pause déjeuner... tu ne sais pas quoi dire de plus. tu l'as déjà remercié à deux reprises, inutile d'insister davantage. tu te grattes négligemment le menton. en tout cas, elle semble avoir une jolie voix. tu te demandes si elle est canon.
tu ajoutes alors : "vous travaillez dans le coin? ah, vous êtes étudiante peut-être?" sans autre objectif que celui de l'entendre parler. tu te masses le front. être secouru par une mignonne petite étudiante, voilà qui ne te déplairait pas.
@hestia
458 words
non c'est bien, incruste toi ♥♥♥
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Jeu 24 Nov 2016 - 11:20
Dài Hsu & Hestia
C'est un sourire. Pour répondre au sien. Pour ses remerciements que tu juges futiles. C'est normal après tout d'aider quelqu'un qui se blesse par mégarde. Et tu comprends aussi sans mal qu'il ne peut guère te voir en réalité, que son univers est différent.
Tu souris. Un instant, une seconde il s'affiche, prend ses aises et sa place sur tes traits alors que la bouteille d'eau semble faire son effet sur la blessure. C'est étrange comme il existe cette sensation que les sourires ordinairement emplies de réponses, qui suffisent sans avoir besoin de mots, ne semblent plus compter dans cette situation. Alors tu réponds simplement là où tu ne l'aurais pas fait d'habitude. « Effectivement, vous ne semblez pas vous avoir raté, mais je ne vois rien de bien affolant. Et vous n'avez pas besoin de me remercier, c'est tout naturel d'aider. » Un bref silence s'installe, de celui qui s'impose entre les inconnus quand il n'y a plus rien à dire. L'espace d'un moment juste, mais ce silence existe, tangible dans ce genre de situation, mais bientôt sa voix te revient, attire ton attention, mais tu sors d'abord ton déjeuner. « Cela vous dérange si je mange ? » Tu demandes, mais tes mains s'activent déjà alors que cette faim revient après ces événements imprévus.
Tu croques. Tu savoures. Tu te sens bien.
« Je suis étudiante en criminologie et je travaille en tant que serveuse dans un café pour me payer un peu mes frais. Je m'en allais justement vers mes cours quand nos chemins se sont croisés. » Un bref sourire, tu espères qu'il tinte dans ta voix, que cet homme comprenne que cela ne te dérange pas, que ce petit imprévu n'est pas un problème pour toi. « Et vous alors ? J'imagine que vous êtes en pause tout comme moi. » Naturellement, la question se retourne, l'intérêt également et la curiosité quelque part aussi. Les rencontres sont faites de cela après tout ; la curiosité et l'intérêt, c'est ce qui fini par rapprocher les êtres dans ce bas monde et toi Hestia, tu te tournes vers les autres pour cela. « Si vous voulez, j'ai un peu de temps après et si vous devez retourner travailler, je peux vous accompagner. Au vu de ce qui vient d'arriver, vous êtes peut-être un peu sonné. Alors juste au cas où. » Tu ne voudrais pas apprendre plus tard qu'il est tombé dans les pommes au milieu de l'allée une fois vos chemins séparés. « Oh et je m'appelle Hestia, enchantée. » Comme un besoin de l'humain de se lier à jamais en connaissant l'identité de l'autre et dans cette coutume, tu en fais de même à présent.
Ton regard reste ancré sur lui. Ton sandwich vient mourir sur tes lippes. Ton sourire arme toujours tes traits.
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Sam 26 Nov 2016 - 13:31
tu laisses l'inconnue attaquer son déjeuner; un sandwich, supposes-tu. tu lui rend son sourire (enfin, t'espères bien qu'elle t'a sourit parce que bon voilà, la politesse, tout ça...) et tu l'encourages d'un "bon appétit" avant de rebondir sur ses propos: "en criminologie? ça a l'air intéressant, tiens!" mais c'est quoi au juste, la criminologie? bonne question. t'imagines que ça doit ressembler à de la psychologie avec une composante, euh, policière? tu te demandes si ça se passe comme à la télévision (même si c'est que de la radio pour toi, ça t'empêche pas de netflix&chill de temps à autres). peut-être qu'elle a déjà vu des cadavres. ah ben non, ça c'est médecin légiste. est-ce qu'elle a déjà assisté à une enquête?
"vous faites des études de... euh... de criminels? vous dressez leurs profils, comme dans les séries télé? esprits criminels, ncis, les experts... ce genre de trucs..." tu t'enfonces. t'es sûrement en train de sortir des grosses conneries, alors tu décides de changer de sujet. ça tombe bien, puisqu'elle t'a retourné la question. "je suis vendeur. rien de très folichon." tu évites soigneusement de préciser dans quel domaine. "mon rôle se limite à encaisser les clients et prendre leurs appels. je peux pas faire beaucoup plus. pour des raisons évidentes, ah ah." ajoutes-tu, l'index pointé vers tes yeux troubles. au cas où la demoiselle n'aurait pas remarqué ton "léger" handicap. ça arrive. même au boulot, y'avait toujours un connard pour te demander si tel article existait dans "la même couleur mais plus foncée".
la jeune femme se présente, et tu tends une main vers elle dans l'optique de serrer la sienne. "salut hestia, moi c'est dài. dis-moi, on peut se tutoyer? j'ai l'impression de prendre dix ans quand on me vouvoie. je suis pas si vieux." dans ta tête en tout cas. non mais plus sérieusement, tu vas même pas encore sur trente ans. faut que les jeunes du quartier arrêtent de te vouvoyer ou de t'appeler monsieur. "j'ai pas l'habitude d'accepter de l'aide mais je pense que je vais faire une exception, pour une fois..." tu te penches pour ramasser ta canne d'aveugle qui traine toujours sur le sol avant de l'oublier là. "ce coup à la tête m'a fait perdre mes repères et euh, j'aimerais pas trop me retrouver à l'autre bout de foxglove pour avoir pris le mauvais tournant."
@hestia
392 words
non c'est bien, incruste toi ♥♥♥
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Mar 29 Nov 2016 - 17:01
Dài Hsu & Hestia
Tu ris Hes. A ses mots, à ses pensées.
« Non, ce n'est pas comme à la télé, loin de là, mais effectivement c'est intéressant. » Les gens se font une idée erronée de la chose, ce n'est pas une grande nouvelle, ce n'est pas quelque chose qui sort de l'ordinaire. C'est toujours le même fil d'idée tissé par ce que la télé nous vend, c'est le propre même de l'humain actuel. Tu ris alors, encore en y repensant. « La criminologie, on peut dire que c'est la science des causes du crime pour résumer. On étudie les origines et les processus des délits, tout simplement. Pour les prévenir par la suite et réduire la criminalité si possible, c'est entre autre cela. » Apprendre des hommes pour combattre le crime, c'est un peu l'idée même des études que tu poursuis, bien loin de la fantaisie que délivre l'écran accroché dans le salon. Profiler n'est pas impossible pourtant en te remémorant Esprit criminels. Tu peux le devenir par la suite, mais tu ne sais pas encore où tu vas, Hestia.
Tu croques dans ton sandwich. Tu écoutes attentivement ce qu'il dit. Tu bois une gorgée de ton coca.
Vendeur. Un métier que l'on retrouve souvent quand on y réfléchit longuement, un métier universel après tout, qui se trouve à chaque coin de rue, dans chaque magasin. Un métier que tout pays a besoin. « Dans quel domaine ? » Dans quel domaine ton vis-à-vis exerce-t-il, une question emplie de curiosité qui ne peux que voir le jour dans une conversation lambda d'apprentissage de l'autre. Tes orbes le fixent, suivent ses mouvements pour remarquer plus aisément sa réalité. « Effectivement, vous ne pouvez probablement pas faire tout ce que vous souhaiteriez. » Trop tranchante, trop directe dans tes dires peut-être, tu ne sais guère et tu y songes un instant, presque dérangée.
Tu réfléchis en silence. Tu t'enfermes dans ton monde. Un instant tu oublies qu'il est là.
Ton attention revient pourtant. « Oui, nous pouvons nous tutoyer, pardon. C'est juste une petite habitude que j'ai avec les gens que je ne connais pas encore très bien. Et puis... On ne sait jamais si les gens vous trouver le tutoiement comme quelque chose d'irrespectueux ou le vouvoiement comme quelque chose d'ennuyeux. » Un bref sourire passager pour ponctuer ceci, songeant que l'humain peut être bien compliqué parfois et c'est ce qui attire ton regard quelque part. « D'accord, alors je fini mon sandwich et quand tu souhaites y aller, je te suivrai. » Pour ne pas qu'il puisse se perdre, pour ne pas que tu entendes ensuite qu'un aveugle s'est perdu en partant d'ici.
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Sam 3 Déc 2016 - 13:47
tu ris en t'affaissant contre le banc. "oui bien sûr, finis d'abord ton sandwich. je vais quand même pas te retirer le pain de la bouche!" réponds-tu, amusé. rien ne presse. t'es pas à trente minutes près de toute façon. par contre, t'aurais aimé prendre un soda toi aussi parce que ta gorge commence à s'assécher... tu te grattes le menton. hmmm. de mémoire, y'avait un distributeur sur le chemin.
tu l'utilises jamais car les touches sont pas en braille et quand tu presses les boutons au petit bonheur la chance, tu te retrouves toujours avec un truc bien dégueux, un jus de fruit non identifié (et probablement périmé) ou un breuvage amer au goût paic citron. même quand t'as un gros, gros coup de bol et que tu tombes sur un soda à peu près potable, mémoriser le bouton sur lequel tu viens d'appuyer ne sert strictement à rien; les boissons changent d'emplacement tous les quatre matins. tu veux pas crier au complot, mais c'est peut-être l'homme de maintenance qui te déteste, ce chacal.
"je bosse dans un sex shop." lances-tu sans le moindre complexe, et sur un ton enjoué, comme si hestia venait de te demander ce que tu prenais au petit déj. "mais avant d'arriver dans l'oregon, je faisais du standard téléphonique." tu te souviens des heures interminables que tu as passées à répondre à des types furieux, incapables de joindre leur correspondant et ravis de t'engueuler publiquement à leur place. tu ne les regrettes pas. au moins au téléphone rose, les clients t'appellent volontiers.
"y'a des tas de métiers adaptés aux non-voyants le problème, c'est que dans la plupart des cas on a besoin d'une assistance informatique, et la technologie est dure à suivre... le temps de traduire en braille un logiciel de compta par exemple, trente-six versions différentes seront publiées et au final le produit pour non-voyants aura dix ans de retard... personne ne veut d'un employé avec dix ans de retard. ou alors, il finira au placard."
bon de toute manière c'est pas comme si t'avais envie de faire de la compta.
"on a une bonne ouïe mais on peut pas tous devenir rock stars."
@hestia
361 words
dsl pour le délai j'étais pas très inspirée XD
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Ven 9 Déc 2016 - 11:31
Dài Hsu & Hestia
Il est amusant. Et tu ris encore, Hes.
Tes orbes se posent sur lui, une seconde et tu écoutes attentive. Ce n'est pas tous les jours que l'on croise ainsi des aveugles, que l'on se permette d'accoster si aisément, mais aujourd'hui est une exception avec des raisons pour l'approcher alors. Les gens de nos jours ne savent plus se parler comme si de rien n'était, ne savent plus discuter entre des inconnus sans se donner des bonnes raisons de le faire, sans que le destin leur donne des bonnes raisons en réalité. Aujourd'hui en est une alors, avec cet accident malencontreux pour ce vis-à-vis. Tes orbes le fixent et se stoppent un instant, surpris. « Sex shop... c'est... peu commun... ou tout du moins je n'ai pas croisé ce genre de métier très souvent chez mes vis-à-vis. Hum... on y vend quoi exactement hormis des sextoys ? » La curiosité, sans honte tout comme lui. Pourquoi la ressentir ? Il vient d'en rire, alors tu te montres ouverte à cela sans jugement aucun. « J'imagine que ça doit être plus amusant que le standard téléphonique... enfin amusant... disons plutôt... calme ? Serein ? Je ne sais pas quel mot choisir. »
Tu termines ton sandwich. Une bouteille de thé froid le remplace. Et tu la tends jusqu'à toucher ton vis-à-vis comme pour lui proposer.
« C'est du thé froid à la pêche, si tu en veux. » Ton regard se dévie dès lors, observant ce ciel qui s'annonce, qui se présente en ce jour avec ces défauts et sa beauté. Tu aimes le regarder pour l'analyser parfois en silence quelques secondes, mais la réalité revient toujours. « Effectivement, j'imagine bien que tous les métiers ne doivent pas être simples... mais je n'aime pas l'idée que les gens ne puissent pas faire tout ce qu'ils souhaitent à cause de certaines différences... mais ce n'est pas comme si on avait toujours le choix. » philosophique ? Déprimant ? Un peu des deux probablement, mais les Hommes se doivent de vivre en connaissant les limites de leur entité, de leur monde.
Tu te lèves subitement. Tu t'étires un instant. Et tu sembles enjouée subitement et tu rotes avant de t'excuser.
« Je suis prête, nous pouvons y aller si tu le souhaites. » même s'il ne le désire pas, tu restes debout tout de même pour ne pas t'engourdir directement après le repas que tu viens d'engloutir. Enfin, ce n'est rien comparé à ce que tu peux t'empiffrer à vrai dire, mais c'est soft en ce midi étrangement. « Je reste debout un peu, désolée, c'est juste pour rester bien éveillée. J'aimerai pas m'endormir comme une larve en cours et rater la moitié... » un bref rire. « Hum... du coup... tu retournes travailler au sex shop ensuite ? Est-ce que ça te dérange si je passe un jour voir comment c'est ? J'avoue être curieuse... » même si ce n'est pas réellement le genre d'endroit où tu seras un jour cliente régulière, mais Hestia, tu souhaites en voir le plus possible de ce monde. Un peu par curiosité donc, mais aussi un peu par envie, soif de connaissance et... pour tes souvenirs.
Tu cherches. Un peu au hasard. Un peu partout jusqu'à trouver enfin.
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Dim 11 Déc 2016 - 13:19
la curiosité d'hestia t'amuse beaucoup et lorsqu'elle te demande, intriguée, ce qu'on trouve dans ta boutique hormis les habituels sex toys, tu exploses de rire. "ah ah, tu sais rien que les jouets en eux-même... je sais pas, c'est comme si tu me demandais ce qu'on vend dans une boutique de vêtements, à part des vêtements? y'a tellement de modèles et d'usages différents... y'en a pour toutes les tailles, toutes les couleurs et tous les trous. mais on vend aussi des capotes aromatisées, du lubrifiant, de la déco érotique, certaines pièces de lingerie, et bien entendu du porno, le bon, bon gros classique." expliques-tu, consciencieux et ravi de partager ton expertise.
tu acceptes la bouteille de thé en la remerciant, décidément cette jeune fille t'est bien sympathique. (peut être que t'as une touche) (non dài faut que tu arrêtes de sauter sur tout ce qui bouge comme un gros dalleux) (une petite tape sur les fesses?) (non tu vas encore t'attirer des problèmes et en plus si ça se trouve, elle est moche) (tu penseras à consulter ton collègue lorsque vous arriverez au sex shop) (allez, un petit 7/10 au minimum)
"ah euh, oui... dans la vie on fait ce qu'on peut, pas ce qu'on veut!"
ok t'espères que ta phrase a un sens dans ce contexte car tu n'as pas du tout suivi les cinq dernières minutes, t'es un peu confus et maintenant, hestia s'est levée et semble prête à partir. tu prends une nouvelle gorgée. elle rit. tu souris. (femme qui rit à moitié dans ton) (non) (ok). "passes à la boutique quand tu veux, je te ferais un prix d'ami." wink wink. tu lèves tes fesses du banc, il est temps de se bouger le train: la journée est loin d'être terminée... en plus cet après midi tu es assigné au téléphone rose. t'aimes ça, le téléphone rose, tu passes un bon moment, à tomber sur des pervers aux fantasmes étranges et inavouables mais qui te servent leurs vices sur un plateau d'argent; anecdotes croustillantes que tu t'empresseras de raconter, bien plus tard, à qui veut les entendre, car un verre dans le nez et adieu ton éthique professionnelle.
"allez, c'est parti." tu ramènes ta canne devant toi et désignes un point au loin sur le chemin. "je *crois* que c'est par la, la cinquième avenue...?"
@hestia
389 words
dsl pour le délai j'étais pas très inspirée XD
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Ven 23 Déc 2016 - 17:54
Dài Hsu & Hestia
Les plaisirs de la chair. Tu les connais vaguement. De nom, d'images que tu te créer.
T'écoutes Hestia, avec attention, avec curiosité aussi. Il y a un doute qui perle dans ton esprit, une question qui pointe le bout de son nez naturellement. Quelque chose semble attirer ton attention, te turlupiner comme on disait dans le temps. « De la déco érotique... » les mots frôlent tes lippes, s'échappent d'eux-même, rebelles. Qu'est-ce que de la déco érotique. Les images défilent, les images que ton imagination vagabonde réalise. C'est bien vague, bien flou, bien trop vaste pour que tu ne puisses fixer un objet en particulier qui pourrait être crédible. Une main se perd sur ton menton et tu réfléchis de plus belle en te levant l'instant d'après. De la déco érotique. A quoi cela peut-il bien ressembler ? A quoi est-ce cela sert au final ? Peut-on vraiment accrocher ou exposer un truc pareil dans son salon ? Tu doutes de ce que tu ne connais pas encore. Alors c'est définitif et mûrement décidé, tu iras dans ce magasin pour élargir tes connaissances restreintes sur le sujet.
Une moue déforme tes traits. Elle persiste autant que cette réflexion sans fin.
« Je viendrais pour sûre, il y a trop de choses que je me dois de découvrir visiblement. » et tu souris naturellement, amicale comme souvent. Alors tu tombes dans le silence, suivant son doigt qui cherche à pointer vers la cinquième avenue et tu ris fortement en attrapant sa main. Lentement tu la dévies sur la droite. « C'est par ici, la cinquième. » tu es amusée alors que tu ne devrais probablement pas. Après tout, cet homme souffre d'un handicap qui ne doit pas aider à trouver son chemin quand on est déboussolé. Alors tu te mords un peu la lèvre un instant, t'excusant l'instant qui suit. « Pardon... Viens, allons-y ! »
Alors tu prends déjà le chemin. Tes orbes à l'affût pour trouver l'enseigne de son magasin.
« Et donc, tu vas retourner derrière la caisse aujourd'hui ou bien tu vas faire autre chose ? » t'es bien trop curieuse, Hestia, mais tu le sais déjà. Ceux qui te connaisse le savent également. Toujours une question à poser, toujours une interrogation qui effleure ton esprit et qui ne peut se cacher. Et cela te fait sourire une seconde, prenant déjà la route de la cinquième pour guider ton vis-à-vis. Alors tu marches encore et encore, jusqu'à finir par voir non loin une enseigne qui pourrait être le magasin en question.
Vos chemins vont peut-être bientôt se séparer. Sans jamais se retrouver. Qui sait.
[AH !! désolée, j'étais très prise par noël toussa toussa !!]
Invité
Invité
Lun 26 Déc 2016 - 20:40
ton doigt pointé vers l'horizon est dévié de sa trajectoire, et doucement ramené dans la bonne direction par la jeune femme qui se gausse aussitôt de ton erreur. "oui, bon... j'étais pas loin." protestes-tu en abaissant le bras. tu en es sûr à présent; si hestia n'était pas intervenue, t'aurais fini à l'autre bout du quartier. elle peut donc se foutre de ta gueule autant qu'elle le souhaite, tu ne lui en garderas aucune rancune. "une fois, ils ont bloqué la route pour des travaux. je sais toujours pas comment je me suis débrouillé mais en voulant contourner les barrières, je me suis retrouvé trois pâtés de maisons trop loin?!" te sens-tu obligé de préciser.
"je m'en suis rendu compte, au bout d'une demi-heure. j'avais quand même beaucoup marché." t'étais surtout pas réveillé, ce jour là. tu n'as jamais été très matinal. "j'ai fini par appeler un taxi." ajoutes-tu en guise de conclusion.
machinalement, tu continues à papoter en suivant hestia qui te guide pas à pas jusqu'à destination. tu es bavard, on te l'a toujours reproché. "je suis pas de caisse cet après-midi. on sera deux, alors je vais faire le téléphone rose à l'arrière boutique." pensif, tu te grattes le menton. tu devrais peut-être prendre un chien d'aveugle. un labrador ou un golden retriever. tu apprécies les chiens, ils sont de bonne compagnie mais tu saurais pas quoi en faire pendant la journée; peu de place dans ta boutique, encore moins dans ton petit studio.
"dit comme ça, ça doit sonner bizarre ah ah. mais j'ai un avantage pour cette tâche: je sais imiter la voix de scarlett johansson." tu ponctues ton explication d'un large sourire; il faut absolument que tu lui fasses une démonstration de tes talents. "ou emma watson. ou... uma thurman." tu réfléchis une seconde, te triturant les méninges à la recherche d'une citation de l'actrice. entre kill bill et pulp fiction, tu n'avais que l'embarras du choix mais non, c'est cette horrible pub schweppes qui te revient en tête... "do you want to schweppes with me ?" lances-tu avec une voix lascive, imitation parfaite qui t'arrache un fou rire.
"j'adore les tarantino. ils ont, euh, une super bande son."
@hestia
361 words
pas de soucis (j'espère que tu as passé de bonnes fêtes) (faudra que tu me files ton skype un jour ♥♥♥)
Invité
Invité
Mer 28 Déc 2016 - 18:09
Dài Hsu & Hestia
Cette situation. Hasardeuse. Rencontre amusante.
Sans un mot, sans un son, tes oreilles se tendent pour l'écouter attentivement tout en suivant le bon chemin. Un bref sourire étire tes lippes, puis un rire alors à ses dires. Ce n'est pas drôle en soi de constater qu'il puisse se perdre si aisément, si simplement et faire du chemin au hasard, non ce n'est pas drôle, tu ne le sais que trop bien, mais pourtant. C'est léger, quelque part c'est agréable aussi et peut-être que ton rire, fait de lui quelqu'un que tu vois comme n'importe qui, parce que tu ne te prives pas de te moquer. « Heureusement que les taxis existent alors, tu as eu de la chance de tomber sur l'un d'eux. » lentement, tu calmes ce qui fait vibrer si ardemment ta cage thoracique, inspirant longuement avant de le fixer un instant. « ça ne doit pas être simple tous les jours, mais je t'admire. Tu te promènes sans chien, sans guide, tu t'aventures sans peur au final. C'est extrêmement courageux et ouais, je t'admire pour ça. » sincère, les mots perlent si simplement, sans cri égard, sans retenue.
Un sourire. Une seconde. Un rire.
Le téléphone rose hein. Tu n'as jamais songé à cela à vrai dire, jamais tu n'as réfléchis à ce qu'il pouvait bien y avoir dans ce genre de magasin, mais tu étais persuadée que le téléphone rose n'en faisait pas partie. Peut-être parce que cela sonne comme un métier à part entière dans ton esprit, que des boîtes existent que pour cela. Peut-être que tu as tort, tu ne sais pas trop. « ça doit être amusant parfois de faire le téléphone rose. Je pense savoir, enfin connaître les bases tout du moins, mais j'imagine que c'est bien plus vaste que ce à quoi je pense. » tu souris un instant, comme souvent à présent. Parce que ton vis-à-vis te donne envie de sourire, non pas par moquerie, seulement parce qu'il te donne la sensation d'être légère à ses côtés, insouciante peut-être aussi.
Une voix. La surprise. Et un rire à nouveau.
Tu ris. Un instant, une seconde, un moment. « Hé bien... j'avoue que c'est très ressemblant en effet ! » ton rire s'accentue et pourtant tu le penses vraiment. Son imitation est très bonne, tu n'es probablement pas la première à le penser ou à le dire, mais comme tous ces gens, tu le penses aussi à présent. « Tu as un don pour cela j'imagine ! Je n'avais jamais rencontrée quelqu'un capable d'imiter une célébrité à ce point dans la voix. Et... je dois dire que c'est assez surprenant parce que tu es un homme qui imite une femme ! » un compliment, sans aucun doute que c'en est un de ta part. Parce qu'il ne doit pas être aisé d'imiter une femme quand on est un homme. Les tonalités ne sont sans nul doute pas les mêmes. Quoique, tu ne sais pas spécialement à vrai dire, ce n'est qu'un avis au fil du temps, tu n'as jamais songé à essayer d'imiter la voix d'un homme après tout. « Tu as dû beaucoup travailler pour y arriver, non ? » ou alors c'est inné, possible également.
Un regard. Un sourire. Une légèreté.
Tes orbes accrochent l'enseigne d'un magasin, son intérieur également, alors tu t'arrêtes bientôt devant. « C'est ici, non ? » tu ne sais pas trop, mais l'intérieur te donne cette impression que c'est effectivement un sex shop. Bien loin d'être cliente de ce genre d'endroit, il y a cette curiosité qui te pique plus férocement. Hestia, tu aimes apprendre ce que tu ne sais pas encore. « Je peux te suivre encore un peu ? »
[J'espère que tu as passé de bonnes fêtes aussi & oui je te donnerai mon skype sans souci ♥]
Invité
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Mer 4 Jan 2017 - 17:56
"tu m'admires?" sincèrement étonné, tu ne sais que répondre à ces compliments pour le moins inattendus. c'est un peu gênant à écouter. on t'a rarement lancé des fleurs avec autant de véhémence, tu te demandes même si ça ne cacherait pas quelque chose; alors, peut-être que t'as une ouverture? zut, tu peux pas laisser passer une chance pareille... il faut que tu tentes une approche avant qu'il ne soit trop tard, dài. il faut que tu choppes son 06. "mais j'ai un guide, en quelques sortes... puisque tu m'as accompagné jusqu'ici." lâches-tu avec un grand sourire digne d'une pub pour dentifrice. entre la compagnie d'un chien d'aveugle et celle d'une mignonne petite étudiante, ton choix sera instantané.
"plus vaste? hmm à vrai dire, je sais pas comment ça se passe dans les téléphones roses standards." dis-tu en adoptant un air songeur. "je le fais qu'à mi-temps pour une autre boîte, ce sont eux qui redirigent les clients vers moi et le sex-shop touche une commission sur les appels que je prends. mais ça doit être une mesure exceptionnelle rapport à mes talents d'imitation et mon handicap, ça m'étonnerait qu'ils suivent la même procédure pour tous leurs employés." pour avoir travaillé dans un "vrai" standard téléphonique, tu connais bien le métier. mais pour ce qui est du téléphone rose, tu ne peux pas t'empêcher d'imaginer une centaine de nanas bouillantes et complètement nues dans un grand salon en train de se faire des choses pas très orthodoxes. ce qui reste très abstrait dans ta tête puisqu'au final, t'as jamais "vu" de meuf à poil. (...de quoi on parlait déjà?) (ah oui, ton talent d'imitation) tu te râcles la gorge avant d'avouer, dans un élan de fierté teinté d'une gêne que tu ne saurais expliquer: "j'imagine que c'est un don? je l'ai jamais vraiment travaillé."
hestia s'arrête et tu suis le mouvement. captivé par votre échange, ton attention s'est détournée de votre itinéraire. cela dit, tu ne doutes pas de sa capacité à renconnaître la façade d'un sex-shop et lorsqu'elle te demande si c'est le bon endroit, tu te diriges naturellement vers l'entrée en lançant: "je t'en prie entre!" la clochette de l'entrée sonne et avant que tu ne trouves le temps de t'excuser pour ton retard, ton collègue t'accueille en maugréant et en tapotant sur l'écran de sa montre (ce que tu ne peux que deviner). "merde dài, t'as vu l'heure? tu abuses sérieux." tu grimaces et files en direction de l'arrière boutique en faisant signe à la jeune femme de te suivre.
tu ouvres énergiquement les portes du placard où tu recevras les appels et où s'entassent en vrac des magazines et une dizaine de cartons. "et voilà les coulisses." la déco est glauque et la luminosité trop basse et franchement le lieu fait un peu creepy, si tu le savais tu n'aurais pas emmené hestia ici, ça nique carrément tes chances de séduction. la pauvre, elle doit s'attendre à ce que tu la violes sur place. "et là, ce sont les stocks, la hotte du père noël. avec ses jouets pour des grands enfants pas très sages." parfois, tu te trouves des points communs avec le vieux barbu bedonnant. "je regrette pas de m'être mangé ce banc. je suis ravi d'avoir fait ta connaissance et je te trouve charmante." petit chinois, il va falloir changer tes techniques de drague car tu sonnes comme un wsh des années 2000. "ça te dirait de me donner ton 06, au cas où, euh, je me perdrais dans le quartier?" (wink wink) (qui ne tente rien n'a rien comme on dit?)
@hestia
595 words
wsh mademoiselle t charmante comme une glace à la menthe
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Mar 10 Jan 2017 - 14:37
Dài Hsu & Hestia
Un décor. Incongru. Malsain.
Lorsque tu passes le pas de la porte, Hestia, tu regardes autour de toi, curieuse. L'endroit ressemble un peu à l'idée que tu te faisais de la chose, mais probablement qu'il y a ici, pleins d'objets incongrus que tu ne connais pas encore. Alors évidemment il y a cette envie de fureter pour découvrir d'un peu plus près tout ceci. Après votre conversation, tu restes plus sur ta faim en ce qui concerne cet endroit, son agencement et la manière dont il fonctionne. T'es d'une nature curieuse à souhait, toi, la jeune étudiante en criminologie. Tes orbes se font furtive, rapide alors que la voix de son collègue résonne, te faisant légèrement sourire et déjà tu suis ton vis-à-vis dans l'arrière boutique. Le lieu est... sombre, un tantinet malsain sur les bords pour une femme, mais quelque part tu songes que lui ne doit pas connaître cette réalité. Tu ne crains pas des mains vagabondent essayer de te capturer même si l'endroit s'y prêterai parfaitement. « C'est... particulier comme endroit. C'est assez sombre ! » il n'y a pas de peur dans ta voix, seulement une pointe d'amusement. T'en viens à penser que cette atmosphère ne convient pas à cette personne que tu viens tout juste de rencontrer. Tout du moins elle ne convient pas à la première impression que tu t'ai faite de lui.
Une demande. Soudaine. Surprenante.
Les jouets s'entassent alors que tu t’imprègnes de cette ambiance qui ne fait guère partie de ton monde. Et tu remarques qu'il te reste beaucoup de choses à apprendre encore et cela te met en joie. Pourtant au milieu de cette joie, soudainement ses mots tombent. Il... te drague, n'est-ce pas ? Un instant tu hésites en songeant que ce n'est là, que le fruit de ton imagination. Pourtant c'est bien l'impression qu'il donne et cette façon de te soutirer ton numéro te fais rire en silence. Il est vraiment amusant. « Eh bien... merci je suppose, tu es très charmant toi aussi. » tu réfléchis, tu hésites, tu rumines. Hestia tu n'as encore jamais été confrontée à une telle situation. Bien entendu tu connais les techniques de drague dans la rue, celles des gros lourds qui pensent avoir ton numéro en un claquement de doigt, qui siffles sur ton passage. Alors il est simple de simplement leurs dires d'aller se faire voir. Mais là... dans cette situation... les choses sont un poil différente. Tu n'as pas pitié, seulement tu le trouves vraiment adorable. Fais les choses en douceur. « Je ne donne pas mon numéro aussi simplement. » tu tangues. « Mais je reviendrai probablement te voir ici alors la prochaine peut-être que je te le donnerai, quand on se connaîtra un peu mieux ! » tu n'es pas très douée visiblement, Hes. Un bref soupir passe tes lippes alors qu'une main s'engouffre dans ta crinière.
Une heure. Qui défile. Qui arrive.
Tes orbes fuient la situation pour tomber sur ton téléphone et tu remarques que l'heure avance. « Ah, c'est bientôt l'heure. » tes cours vont reprendre et tu ne peux guère les oublier, les sécher. Non pas que cela te soit impossible, mais tu n'en a simplement pas l'envie. « Je dois retourner en cours. » tu sors de l'arrière boutique dès lors, te retournant seulement devant la porte d'entrée avec un sourire radieux. « Merci pour la visite, Dai. Je reviendrai te voir, c'est promis et bon courage pour ton travail ! » et tu tiens tes promesses, Hes. Un instant tu salut son collègue avant de filer pour retourner à tes occupations premières. Et un jour peut-être que vous vous rencontrerez encore.